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Société - Page 384

  • François : "Il y a toute l'Europe pour distribuer les migrants"

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro.fr :

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Le souverain pontife appelle mettre en œuvre «avec rapidité» les engagements du pacte de Marrakech notamment par «l'élargissement de canaux migratoires réguliers».

    De notre envoyé spécial au Maroc

    La première journée du voyage du pape au Maroc aura été marquée par l'appel surprise commun lancé, avec le roi Mohammed VI, pour protéger le «caractère spécifique multireligieux» de Jérusalem, la «ville Sainte». Mais encore plus par un discours presque sans précédent de François, directement adressé «aux migrants», où il a une nouvelle fois tempêté contre «l'indifférence et le silence» car «personne ne peut être indifférent devant cette souffrance». Il ne faut pas «se laisser conditionner par les peurs et par l'ignorance», a-t-il recommandé, et devenir de «vrais compagnons de voyage» des migrants.

    Pape François : «La question des migrants ne se résoudra pas avec des barrières»

    En visite au Maroc, le pape François a plaidé en faveur des migrants africains en marche vers l'Europe ce 30 mars.

    Ils sont nombreux, Africains, en transit au Maroc pour l'Europe. Il leur a parlé, samedi soir, dans un centre de la Caritas (nom international du Secours catholique) à Rabat. Un discours non retransmis par les canaux officiels du pays, alors même qu'il devait l'être, en forme d'encouragement à une «immigration sûre, ordonnée et régulière», dans l'esprit du «pacte de Marrakech» de l'Onu, signé le 10 décembre dernier au Maroc. Cette initiative a toujours été appuyée par le Vatican: le cardinal Pietro Parolin, premier ministre du Saint-Siège, était venu en personne signer ce texte au nom du Pape.

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  • Le nouveau Makine : "Au-delà des frontières"

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    De Gédéon Pastoureau sur le site "MauvaiseNouvelle.fr" :

    Makine au-delà des frontières

    Makine au-delà des frontières


    A Bruno Lafourcade, écrivain vivant.

    Difficile de brûler d’enthousiasme pour la production littéraire française actuelle. On a tôt fait de se tourner vers des auteurs plus morts que courant les salons. Et lorsqu’en cette matière, on ne partage pas les dilections de l’époque, tenter de causer littérature avec ses contemporains expose à d’inconfortables moments durant lesquels le fossé qui nous sépare de notre prochain nous apparaît plus large et profond que la fosse des Mariannes.

    Il existe tout de même quelques romanciers non décédés qui méritent que vous vous intéressiez à leurs écrits, éternellement vivants : des écrivains qui n’ont pas abdiqué, des auteurs qui sont encore des hommes et non de falots homoncules juchés sur leurs certitudes post-modernes.

    L’écrivain et ses doubles

    Je n’avais réellement lu de Makine que son petit livre Cette France qu’on oublie d’aimer. Sans doute le plus court de sa bibliographie et à la marge de son œuvre romanesque, ce pamphlet en forme d’hommage délicat, érudit et clairvoyant témoignait en 2006 de la lucidité de l’auteur quant à la situation de notre pays : à la fois déclaration d’amour et cri brisé de Cassandre, les pages de cet ouvrage laissent un goût amer et quelques acouphènes, malgré l’optimisme final affiché[1]. Les réactions très contrastées qu’il suscita lors de sa sortie – notamment celles, outrées ou silencieuses, des clercs germanopratins et de leurs suiveurs thanatopraxiés – ne manquèrent pas de confirmer que l’auteur avait visé juste.

    Cette première lecture ayant suffisamment aiguisé l’envie, je me tournai alors vers son roman Le Testament français, publié en 1995, qui trônait dans une bibliothèque amie. Toutefois, lui ne me porta pas plus loin qu’une cinquantaine de pages, mais je me promets aujourd’hui d’y replonger bientôt.

    Même si Mauvaise Nouvelle a déjà accueilli Andreï Makine, à travers les lectures de Maximilien Friche (Le pays du lieutenant Schreiber) et de Murielle Lucie Clément (L’archipel d’une autre vie), les romans en question ont demeuré sur ma liste de livres à lire, sans que je les en déloge.

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  • 2000 personnes ont marché pour la Vie ce dimanche 31 mars à Bruxelles

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    Communiqué de presse 

    Ce dimanche 31 mars 2019, La Marche pour la vie a rassemblé 2000 personnes dans les rues de Bruxelles, afin de promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.

    C’est la dixième année consécutive que La Marche pour la vie a lieu en Belgique. Son objectif est de défendre publiquement le droit à la vie de toutes les victimes d’avortements, de l’euthanasie, et de toutes les pratiques qui portent atteinte ou marchandent la vie humaine (gestation par autrui, destruction d’embryons humains, ...). La Marche pour la vie veut aussi soutenir les personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, assistent les mères en détresse, et entourent les personnes en fin de vie. Elle souhaite enfin et surtout, proposer une société véritablement solidaire des personnes plus vulnérables.

    Le rassemblement a eu lieu à la Place Poelaert, aux pieds du Palais de Justice. La marche s’est déroulée en silence, en hommage aux victimes des atteintes à la vie humaine. A l’arrivée, les participants ont écouté les prises de parole d’invités de poids : Denise Mountenay, lobbyiste canadienne pour la protection de la vie aux Nations Unies et fondatrice de « Canada Silent No More », une association qui aide les femmes enceintes en difficulté. Florence, une jeune femme belge, a témoigné de son expérience avec sa petite sœur porteuse de trisomie 21. Un médecin belge a pris la parole pour inviter les soignants à répondre à leur véritable mission, qui ne peut être de provoquer la mort d’un être humain. La porte-parole de La Marche pour la vie, Constance du Bus, a ensuite invité les participants à voter « pour la vie », en prêtant attention aux programmes électoraux en matière de bioéthique. La présidente de La Marche pour la vieElisabeth Théry, a conclu l’évènement par ces mots : « Travaillons chacun où nous sommes, dans nos familles, à notre travail, auprès d’associations, avec nos amis, à faire triompher une véritable culture de Vie. »

    Une nouveauté de cette année était la grande collecte de vêtements et de matériel de grossesse et de petite enfance, afin que les participants puissent allier la marche à l’action solidaire. La Marche pour la vie s’occupera de déposer l’ensemble de cette collecte auprès de maisons maternelles, pour les soutenir dans l’accompagnement des femmes enceintes en difficulté et de leurs familles. Une tente d’exposition, intitulée « Montrer la vie », a mis à l’honneur des œuvres d’art réalisées par quatre jeunes artistes, représentant l’enfant dans le sein de sa mère, et le soutien aux personnes âgées.

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    https://www.facebook.com/enmarchepourlavie/videos/408701763010404/

  • Vérone : la famille traditionnelle en congrès mondial loin des polémiques

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    Du site epochtimes.fr :

    Italie: la famille traditionnelle en congrès mondial loin des polémiques

    La famille traditionnelle poursuit samedi à Vérone, dans le nord-est de l’Italie, son 13e congrès mondial, loin des polémiques qui entourent cette réunion de militants ultra-conservateurs, anti-avortement et défenseurs d’un modèle familial basé sur un mari et une femme.

    « L’avortement, il faut l’appeler par son nom: l’assassinat d’un enfant dans l’utérus », a lancé Massimo Gandolfi, président du « Family Day » en Italie, qui rassemble diverses associations opposées aux unions homosexuelles, avant d’entrer vendredi dans la grande salle de réunions de ce congrès, 13e du genre, interdit à la presse.Inauguré en 1997 par l’Américain Brian Brown, président de l’Organisation internationale de la famille, ce congrès mondial réunit chaque année depuis 2012 les défenseurs de la famille traditionnelle, militants anti-avortement ou contre le mariage entre homosexuels.

    Son credo: « affirmer, célébrer et défendre la famille naturelle comme seule unité fondamentale et durable de la société ».« Nous sommes ici pour parler des problèmes de la famille, de la beauté, du mariage, de crise démographique », a expliqué vendredi soir M. Brown, en s’efforçant d’apaiser les polémiques entourant ce rassemblement, vivement critiqué par les mouvements féministes qui ont appelé à une grande manifestation samedi à Vérone, la ville de « Roméo et Juliette ».

    Un petit fœtus en plastique, entouré d’un ruban portant une inscription dénonçant l’avortement, faisait partie des « cadeaux » remis aux participants. Une initiative dénoncée comme « monstrueuse » par la militante féministe et ancienne président de la Chambre des députés italiens, Laura Boldrini. Les précédentes éditions ont eu lieu l’an dernier en Moldavie, sous le patronage du président moldave Igor Dodon, présent à Vérone, et en 2017 à Budapest avec la participation du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

    Le choix de l’Italie cette année a toutefois fait des vagues dans la péninsule, y compris au sein même du gouvernement. Sous la pression, la présidence du Conseil des ministres a retiré son patronage, accordé néanmoins par le ministère de la Famille, dirigé par Lorenzo Fontana, membre de la Ligue (extrême droite) et ardent défenseur de la famille traditionnelle. Et si Matteo Salvini, le patron de la Ligue et homme fort du gouvernement, est attendu samedi à Vérone pour apporter son soutien aux familles « composées d’un papa et d’une maman », son allié gouvernemental Luigi Di Maio a clairement pris ses distances.

    « La vision défendue par ce congrès à Vérone est une vision du monde appartenant substantiellement au Moyen Âge, qui considère la femme comme soumise », a déclaré M. Di Maio, chef de file du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) au quotidien La Repubblica publié vendredi. Au nombre des participants cette année figurent, outre le président moldave, la ministre ultra-conservatrice hongroise de la Famille, Katalin Novak, ou un dirigeant de l’Eglise orthodoxe russe, Dmitri Smirnov.

    Cette année, les thèmes retenus pour les débats qui se poursuivront jusqu’à dimanche sont centrés sur « la beauté du mariage », les « droits des enfants »« la femme dans l’Histoire », la « croissance et le déclin démographique » ainsi que la « défense légale de la vie ».

  • Le cardinal Barbarin : un bouc émissaire ?

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    De Pierre-Yves Gomez sur le site du Figaro Vox :

    Philippe Barbarin est-il un bouc émissaire?

    FIGAROVOX/TRIBUNE - S'il ne remet pas en cause le jugement, Pierre-Yves Gomez émet des réserves contre la condamnation publique de Philippe Barbarin. Il s'inquiète de la dérive de nos sociétés vers des formes les plus archaïques de règlement des tensions. 


    Pierre-Yves Gomez est économiste et directeur de l'Institut français de gouvernement des entreprises.


    D'abord ce fut le silence. Près de trente ans de silence. Entre les années 1970 et 1985, à Lyon, un prêtre catholique a abusé de jeunes scouts. Il s'est tu. Les victimes aussi se sont tues ; les psychologues savent ce qui se noue dans ces moments ; combien ils murent la victime dans un silence où les blessures s'enveniment. Les familles des jeunes se sont tues ; on croyait vaguement avoir entendu que ; on soupçonnait un peu, on chuchotait ; on ne cherchait pas à en savoir davantage ; silence. La hiérarchie catholique s'est tue, entre incrédulité, honte et défense de l'institution, encore un mélange complexe de motivations ; quoi qu'il en soit: silence. Les médias se sont tus ; aucune enquête de société dont elles sont coutumières n'a été menée à l'époque ; silence radio. La société s'est tue; la pédophilie n'était pas un sujet d'indignation en ce temps-là ; encore moins un combat ; on plaisantait même parfois sur les scouts, on faisait des blagues en clignant de l'œil sur le tourisme sexuel ; il arrivait que des prédateurs évoquent cela librement, au détour de leurs souvenirs ; dans l'indifférence générale ; notre silence.

    Des décennies de silence.

    Une société c'est un bouillon de culture : ça fermente; et subitement voilà qu'on soulève le couvercle.

    Et soudain, on parle. En 2014, une victime se confie. Elle rencontre le cardinal Barbarin. Il faut plusieurs mois au prélat pour lui demander de porter plainte, le temps d'enquêter, de prendre la mesure de ce que furent ces événements déjà lointains. Plainte est finalement déposée, le crime est dénoncé ; des mots sont mis sur des actes; abjection ; la parole est libérée. Grâce à quelques victimes qui ont repris courage.

    Mais cela n'est pas suffisant pour ramener la paix. Le trop long silence de ces décennies a fait grouiller les culpabilités ; une société c'est un bouillon de culture: ça fermente; et subitement voilà qu'on soulève le couvercle. Ceux qui se sont tus si longtemps, c'est-à-dire presque tout le monde, s'expriment à présent: ils n'ont rien su ; et s'ils ont su, ils n'ont rien fait ; ils pensent qu'ils ne pouvaient rien faire parce qu'on leur avait caché la vérité; et, de plus en plus fort, ils disent que certains étaient sûrement au courant ; que l'Église, des puissants, savait, sans aucun doute ; que quelqu'un les a donc trompés, qu'on a voulu étouffer l'affaire, sans quoi, ils auraient agi ; bien sûr. Il y a un coupable pour leur long silence ; eux ne savaient pas ; mais lui devait tout savoir.

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  • MARCHE POUR LA VIE : BRUXELLES, 31 MARS 2019

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    MARCHE POUR LA VIE : BRUXELLES

    31 MARS 2019

    unnamed (9).jpgLes 10 ans de la Marche pour la Vie en Belgique sonneront ce 31 mars 2019. Depuis dix ans, la Belgique s’est inscrite dans cet immense relais où des personnes du monde entier se réunissent avec de plus en plus d’espoir et de succès, pour proposer à leurs sociétés un accueil authentique de chaque vie humaine, en son début comme en sa mort naturelle. Nous le voyons tous de plus en plus : c’est une vague rafraîchissante mais déterminée qui irrigue peu à peu nos sociétés de la culture de la vie.

    Alors, ce 31 mars à 14h30 à la Place Poelaert à Bruxelles, venez marcher pour signifier que c’est vers cette destination d’accueil et d’accompagnement de chaque vie humaine, que nous voulons faire avancer notre société, pour le bien de tous !

    N’ayez pas peur, c’est vous qui transmettez les paroles de la vie, disait le professeur Jérôme Lejeune.

    Nouveau : alliez la marche à l’action !
    Cette année, en venant à la Marche pour la Vie, vous pourrez venir déposer, à son point de départ, tous les vêtements et le matériel de grossesse et de petite enfance dont vous n’avez plus besoin. La Marche pour la Vie offrira l’ensemble de cette grande collecte à une maison maternelle qui en a besoin, pour accompagner les femmes enceintes en difficulté et leurs familles. En participant à cet élan concret de solidarité, vous serez acteur d’avenir pour ces personnes, autant que porte-parole de la vie !

    Infos  : Marche pour la Vie - info@marchforlife.be

    Marche pour la Vie

    BRUXELLES, LE 31 MARS 2019

    •  Date : le dimanche 31 mars 2019

       Horaire : 14h30 - 17h00

       Adresse : Place Poelaert 1000 Bruxelles

  • "Le christianisme n'est pas là pour décorer !"

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    De Paul Sugy sur le site du Figaro Vox :

    Jean-Pierre Denis: «Le christianisme n'est pas là pour décorer!»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans un essai très intime, le directeur de la rédaction de La Vie plaide en faveur d'un catholicisme «attestataire» ; c'est-à-dire sans fausses pudeurs et prêt à renouer avec l'apostolat. Quitte à parler davantage de foi chrétienne, et un peu moins de politique ou de morale.

    Jean-Pierre Denis est «un catholique libéré»: dans son dernier essai*, il raconte comment il a peu à peu pris conscience que le discours de l'Église perdait parfois de vue l'essentiel. Si la culture chrétienne est selon lui indissociable de la culture française, il appelle toutefois les chrétiens à regarder davantage vers l'avenir que vers le passé. Devenus aujourd'hui minoritaires, affaiblis qui plus est par la terrible crise des abus sexuels dans l'Église, les croyants peinent parfois à trouver leur place dans une société qui paraît n'avoir plus besoin d'eux. Faux, répond le journaliste: si le christianisme s'attache à répondre aux questions les plus essentielles, alors le sens et l'espoir qu'il peut apporter aux hommes de son temps sont plus que jamais nécessaires. Et de joindre le geste à la parole, car dans un texte magnifiquement illustré par les peintures de François-Xavier de Boissoudy, le journaliste se fait aussi poète et propose une belle méditation du chemin de croix (éd. Corlevour, mars 2019).

    *Un catholique s'est échappé , éditions du Cerf, 192 p., 18 €.

     
    FIGAROVOX.- Votre livre s'ouvre sur des funérailles, celles de votre père. Après ce jour, vous décidez de ne plus taire votre foi: «j'ai retrouvé la parole», écrivez-vous. Par ailleurs, beaucoup de gens n'entrent plus dans les églises que pour l'enterrement de leurs proches: la mort est-elle le dernier lieu où la foi a encore son importance?

    Jean-Pierre DENIS.- Je me souviens en effet d'un vieux prêtre des Pyrénées qui m'avait dit un jour: «heureusement que les gens meurent encore, ça me permet de les voir!» Cela me semble logique: l'ensevelissement des morts et le culte qui leur est rendu sont la marque l'hominisation et de l'humanisation: l'homme est un animal spirituel qui accompagne vers le grand passage les défunts. La mort pose aujourd'hui encore à tous les hommes une question essentielle et existentielle, car en réalité elle les interroge sur le sens de la vie. Et la seule vraie question qui compte devient alors celle que m'a posée mon père sur son lit de mort: «quel est le chemin?» Le christianisme n'a pas à répondre à grand-chose d'autre! Quel est le chemin? Où est l'amour? Pourquoi la mort? Ce sont des questions toutes simples, mais l'Église touche le cœur des hommes quand elle y répond, bien plus que quand elle fait la morale ou qu'elle parle de politique. Non qu'elle ne doive pas le faire aussi ; mais ce n'est pas là qu'elle atteint le cœur des gens.

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  • Comment l'idéologie du genre débouche sur une augmentation des violences

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    L’idéologie du genre ne peut qu’engendrer une augmentation des violences

    A l’invitation de Femina Europa et sous l’égide de Madame Anne Zaborska, députée slovaque, Esther Pivet, auteur d’un ouvrage sur le sujet, a décrypté la théorie du genre au Parlement européen :

    En France, depuis 2013 le HCE, Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, met en œuvre la théorie du genre sous couvert d’égalité entre les sexes.  Sauf qu’il ne s’agit pas, avec la théorie du genre, d’égalité mais d’indifférenciation.

    Esther Pivet nous livre une analyse très complète de la mise en œuvre de cette théorie par l’éducation nationale dans les établissements scolaires,  avec de nombreux exemples pris sur le vif, et ses conséquences sur la maternité.

    Ecouter la conférence 29 minutes sur youtube

    Au nom de l’égalité homme femme,  il faut éliminer les stéréotypes sexués et déconstruire les rôles sociaux, ce qui implique la parité dans toutes les sphères de la société (sauf la famille), la lutte contre les différences de traits psychologiques, de centre d’intérêts et de comportements entre l’H et la F ainsi que la promotion de l’inversion des codes culturels et des rôles sociaux : c’est la mise en œuvre de la théorie du genre qui ne veut pas dire son nom !

    Sous prétexte de venir en aide aux femmes victimes de violences on impose un modèle de personne humaine indéfini et autonome, déraciné de la réalité physiologique. La grossesse et la maternité sont dévalorisées. Avec le développement de la technique on laisse entendre que les femmes pourront enfin s’affranchir de la grossesse vue comme une contrainte.

    La négation et la tentative d’effacement des différences entre les hommes et les femmes ne peuvent qu’engendrer une augmentation des violences et des discriminations envers les femmes, en particulier les femmes enceintes et les mères.

    La réponse d’Esther Pivet  au fléau des violences faites aux femmes est claire : Non à l’égalité de genre qui brouille les identités masculines et féminines. Oui à l’égalité Hommes Femmes en dignité, Oui à une égalité qui respecte la complémentarité des sexes. Oui à une éducation de la jeunesse qui favorise l’accueil de la masculinité ou de la féminité, qui les invite à prendre soin de l’autre et à s’émerveiller devant leur différence si féconde !

  • Européens, si vous ne retrou­vez pas ce que vous êtes, vous disparaî­trez

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    Du site "Pour une école libre au Québec" : 

    Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis 2014, le cardinal Sarah publie son troisième ouvrage, Le soir approche et déjà le jour baisse, en collaboration avec Nicolas Diat, spécialiste de l’Église catholique et auteur notamment d’un ouvrage de référence sur Benoît XVI, L’Homme qui ne voulait pas être pape.

    Le soir approche et déjà le jour baisse se penche sur la décadence de l’Occident, les errements de certains prêtres, le retour de l’Europe à ses racines chrétiennes et les vagues de migrations qui submergent le continent.

    Si les ouvrages de prélats catholiques suscitent souvent un ennui poli par leur ton mièvre, le nouveau livre d’entretiens du cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat tranche. Il rappelle qu’un monde qui oublie toute transcendance court à sa perte, il renvoie dos à dos la « barbarie matérialiste » et la « barbarie islamiste », exhorte l’Église à remettre le Christ au centre, dénonce le pacte de Marrakech soutenu par le Vatican et met en garde contre l’ordination d’hommes mariés que certains voudraient expérimenter à l’occasion du prochain synode sur l’Amazonie.

    Pour le cardinal Sarah, il existe « une forte majorité de prêtres qui restent fidèles à leur mission d’enseignement, de sanctification et de gouvernement. Mais il y a aussi un petit nombre qui cède à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Église sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Église est ouverte, accueillante, attentive, moderne. L’Église n’est pas faite pour écouter, elle est faite pour enseigner : elle est mater et magistra, mère et éducatrice. Certes, la maman écoute son enfant, mais elle est d’abord présente pour enseigner, orienter et diriger, car elle sait mieux que ses enfants la direction à prendre. Certains ont adopté les idéologies du monde actuel sous le prétexte fallacieux de s’ouvrir au monde ; mais il faudrait plutôt porter le monde à s’ouvrir à Dieu qui est la source de notre existence. On ne peut pas sacrifier la doctrine à une pastorale qui serait réduite à la portion congrue de la miséricorde : Dieu est miséricordieux, mais dans la seule mesure où nous reconnaissons que nous sommes pécheurs. Pour permettre à Dieu d’exercer sa miséricorde, il faut revenir à Lui, comme l’enfant prodigue. Il y a une tendance perverse qui consiste à fausser la pastorale, à l’opposer à la doctrine et à présenter un Dieu miséricordieux qui n’exige rien : mais il n’y a pas un père qui n’exige rien de ses enfants ! Dieu, comme tout bon père, est exigeant, parce qu’il nourrit des ambitions immenses pour nous. »

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  • ONU : Mgr Auza dénonce le génocide des personnes porteuses de trisomie 21

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    A L'ONU, MGR AUZA DÉNONCE LE « GÉNOCIDE » DES PERSONNES PORTEUSES DE TRISOMIE 21

     de genethique.org 

    La situation est « particulièrement grave pour les femmes et les filles atteintes du syndrome de Down[1] », constate Monseigneur Auza, nonce apostolique, observateur permanent du Saint-Siège, à l'occasion d'un événement intitulé « Protections sociales pour les femmes, les filles et toutes les personnes qui ont le syndrome de Down », aux Nations Unies à New York, le 21 mars dernier.

    Le représentant du Saint-Siège a protesté contre les pays qui, sous couvert d’« éliminer le syndrome de Down », éliminent « les personnes atteintes du syndrome de Down », et contre « certains membres du système des Nations Unies » qui, « malgré la Convention relative aux droits des personnes handicapées » et « malgré l’engagement déclaré de l’Assemblée générale des Nations Unies », sont « complices de ce génocide ».

    Citant le Professeur Jérôme Lejeune, ayant découvert la cause du syndrome de Down en 1958 : « La médecine devient une science folle quand elle attaque le patient au lieu de combattre la maladie », il a également observé qu’il n’existe « aucune protection sociale pour les personnes dont le diagnostic établi dans le sein maternel révèle qu’ils ont un troisième chromosome 21 » et « leurs besoins particuliers sont souvent largement négligés, notamment par une communauté internationale qui s’est engagée à ne laisser personne en arrière ».

    Pourtant, « 99 % des personnes atteintes du syndrome de Down se disent satisfaites de leur vie, 97 % aiment ce qu’elles sont » affirme une étude de 2011 sur laquelle s'est appuyé Monseigneur Auza.  « 99 % de leurs parents ont dit qu’ils aimaient leur enfant atteint du syndrome de Down, et 79 %  ont dit que leur vision de la vie est plus positive à cause de leur enfant » révèle encore cette étude. « Nous pourrions même dire que les enfants atteints du syndrome de Down et leurs familles font tout simplement partie des groupes de personnes les plus heureuses – et le monde est plus heureux grâce à eux » a souligné le nonce apostolique. Il a ainsi invité à « travailler non seulement à bâtir une société qui les inclut, mais qui les aime et bénéficie de leur présence et de tous leurs dons ».


    [1] trisomie 21

    Sources: Zenit, Hélène Ginabat (27/03/19)
  • Vérone : il n'y a qu'une seule famille : celle que constituent un père, une mère et des enfants

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    Lu sur Vvox Veneto :

    L'évêque de Vérone, Mgr Zenti: "Il n'y a qu'une seule famille avec un père, une mère, et des enfants"

    L'évêque de Vérone, Monseigneur Giuseppe Zenti a confirmé sa présence au Congrès international des familles qui se tiendra dans la capitale des Scaliger, du 29 au 31 mars. "J'y vais comme évêque de cette ville et j’ai accepté d'y aller après avoir consulté le Vatican avec le cardinal Farrel, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie - explique-t-il dans une interview publiée aujourd’hui dans l’Arena -.

    Je vais apporter les salutations et le message du pape François - ajoute Zenti - - la famille est une, il n'y a pas de famille traditionnelle ou moderne, il y a la famille où se trouvent les deux composantes, homme et femme, qui génèrent la vie, les enfants, et puis il existe d'autres formes telles que les unions civiles qui ont une grande valeur, il ne peut et ne doit pas y avoir de confrontation entre elles mais bien le dialogue et le respect mutuel ».

    Dans son allocution d'ouverture, l'évêque a affirmé :

    "La famille d'origine divine et pleinement humaine, non confessionnelle, est le berceau de la vie le plus authentique, générateur de civilisation, première et irremplaçable école de valeurs civiles."

    Ce Congrès international des familles qui se tient à Vérone suscite l'hostilité de toute la galaxie libertaire qui assimile la défense de la famille traditionnelle à un combat fasciste (mais qui s'en étonnera ?). On peut lire sur le Salon Beige :

    Du vendredi 29 mars au dimanche 31 mars se tient un congrès pour la famille en Italie, à Véroneorganisé par l’Organisation Internationale pour la famille, présidée par Brian Brown. L’an dernier ce congrès avait eu lieu en Moldavie, en présence du prince Louis de Bourbon, qui sera également présent à Vérone (il interviendra samedi matin). Auparavant, il y avait eu des rassemblements à Mexico (2004), Varsovie (2007), Amsterdam (2009), Madrid (2012), Sidney (2013), Salt Lake City (2015), Tbilissi (2016) et Budapest (2017). Plusieurs archevêques, catholiques et orthodoxes, parmi lesquels les cardinaux Burke et Brandmüller, interviendront lors de congrès destiné à promouvoir la famille naturelle.

    Côté français, il y aura notamment Marie Philippe, fondatrice du site pro-vie IVG.net, mais aussi Nicolas Bay (RN), co-président du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen et candidat sur la liste RN, en 7e position, pour les élections européennes. (...)

    Plusieurs ministres interviendront et notamment Matteo Salvini, mais aussi les ministres italiens de la famille et de l’éducation, le ministre hongrois de la famille.

    Parmi les thèmes abordés, on note, la beauté du mariage, les droits des enfants, l’écologie humaine, la démographie, la dignité de la femme, la défense de la vie et de la famille.

    Enfin, le 31 mars le congrès rejoindra la Marche pour la famille.

  • Faut-il que nous prenions "Le Monde" au sérieux ?

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Faut-il prendre « Le Monde » au sérieux ?

     

    Quand l’éditorialiste du Monde fait la leçon à l’Église catholique dans un style comminatoire, faut-il dire merci et enregistrer ladite leçon avec crainte et tremblement, pour parler comme Kierkegaard ? Ou bien à la manière du général de Gaulle en privé : « De ce que pense machin, je me tape comme d’une pomme » ? Je suis tenté par les deux attitudes. D’un côté, je sais assez quel trouble agite l’Église catholique et désoriente beaucoup de fidèles. Par ailleurs, je récuse les leçons d’un quotidien qui n’a aucune autorité pour m’asséner ce que je dois penser du fonctionnement interne de l’Église, du célibat des prêtres ou de l’autorité du Pape et des évêques.

    Pour pouvoir juger de ce qui concerne une institution comme l’Église, encore faut-il avoir quelque relation avec ce qui est au cœur de sa pensée et de la substance de sa foi. Désolé, mais Le Monde est à des années lumières d’un pareil souci, dont sa rédaction se moque comme d’une guigne. Ce n’était pas vrai du Monde d’Hubert Beuve-Méry, le fondateur légendaire de ce qui fut un quotidien de référence. Beuve avait le plus vif intérêt pour les choses de la foi, dont il s’entretenait avec son ami le père Bernard Bro. Il assista même à la totalité des conférences de carême à Notre-Dame prêchées par le fils de saint Dominique et de Lacordaire. On ne sache pas que Le Monde d’aujourd’hui prête de l’intérêt aux conférences actuelles de Notre-Dame, où s’énonce pourtant l’essentiel de ce que l’Église a mission de transmettre.

    Et pourtant, indépendamment de cet essentiel je ne vois pas la possibilité de juger l’Église dans ses faiblesses, ses fautes, et les crimes des siens. Ce que le quotidien anciennement de référence défend c’est une vague idéologie progressiste. De cela, oui, on peut se taper comme d’une pomme. Quant aux choses sérieuses qui donnent prétexte à règlement de compte, je fais confiance à l’Église pour les traiter sérieusement. Ce qu’elle fait d’ailleurs publiquement avec des réunions au sommet qui ne cachent rien. On me permettra enfin de m’étonner : il y aurait absence totale de débat dans l’Église, où certains sujets seraient interdits et où les laïcs seraient muets ? Pardon, mais laïc je suis et j’ai une entière liberté de parole sur tous les sujets. Cette liberté me permet de récuser les idéologues qui profitent de la crise actuelle pour nous imposer leur dictature intellectuelle, notamment à travers le magistère de l’éditorialiste du Monde.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 26 mars 2019