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Société - Page 392

  • Contre la science, l'Eglise ?

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    De Philippe Maxence sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Idées reçues (1/4) : « L’Église est contre la science »

    eglise science
    L'Église est-elle contre la science ? ©M.LINCOLN-CULTURA-GETTYIMAGES

    Contrairement à l’un des clichés les plus tenaces, c’est le christianisme qui a favorisé la naissance et le développement de l’esprit scientifique en Occident.

    C’est l’histoire d’un mariage raté. Ou, plutôt, que l’on s’acharne à présenter ainsi et dont le divorce aurait été prononcé définitivement : celui de la religion et de la science. Qui le dit ? Tout le monde et personne. C’est une idée reçue, un air que l’on respire et, à ce titre, on ne le discute pas.Donc, c’est entendu : l’Église est contre la science. Non seulement hier en condamnant le savant Galilée (1564-1642), mais aussi aujourd’hui en refusant les expérimentations sur les cellules-souches ou en combattant la théorie du genre. Et si elle ne s’oppose pas frontalement à la démarche scientifique, la sienne s’appuie sur des fadaises. Des exemples ? Comment, après Darwin, imaginer que nous puissions descendre d’un couple unique ?

    Depuis le siècle dit « des Lumières », la foi catholique est assimilée à l’obscurantisme. « L’ignorance et la peur, voilà les deux pivots de toute religion », affirme ainsi le baron d’Holbach. Mais avec le mépris qui les caractérise, les philosophes des Lumières bégayaient déjà de vieilles rengaines. Dans son célèbre Discours contre les chrétiens, le philosophe Celse (IIe siècle), par exemple, les accuse de recruter parmi les incultes : « Ils ne veulent et ne savent gagner que les niais, les âmes viles et imbéciles, des esclaves, de pauvres femmes et des enfants ».

    Plus près de nous, le biologiste Richard Dawkins affirme que « la religion est corrosive envers la science ». Un état d’esprit que résume bien ce propos de Nietzsche : « En réalité, il n’existe ni parenté, ni amitié, ni même hostilité entre la religion et la vraie science : elles vivent sur des planètes différentes ».

    Mais est-ce si sûr ? Bien avant les Lumières, les moines copistes transmettent le savoir. Les bâtisseurs de cathédrale témoignent d’une connaissance inégalée en matière de résistance des matériaux. C’est dans une Europe chrétienne que Léonard de Vinci déploie son génie universel. Auteur des Pensées, Blaise Pascal est aussi l’inventeur de la première machine à calculer. Il publie également un traité de géométrie projective et développe une méthode de résolution qui donnera naissance par la suite aux calculs des probabilités. Hasard ? Pas vraiment ! En se dégageant peu à peu d’une interprétation littérale de la Bible, en distinguant les modes de procéder propres à chaque science, l’Église a fait éclore un climat favorisant la recherche. Tout simplement parce qu’elle cultive le goût de la vérité.

    « L’affaire Galilée » est complexe

    Oui, mais il y a « l’affaire Galilée » ! Rompant avec la théorie géocentrique du système solaire, qui place la Terre en son centre, au profit d’une théorie héliocentrique, qui postule que le Soleil en constitue le centre, le savant renverse entièrement les schémas intellectuels de l’époque. Mais il n’est pas le premier. Avant lui, le chanoine Nicolas Copernic avait défendu la théorie de l’héliocentrisme. Lui-même avait des prédécesseurs. C’est ainsi que le philosophe et historien des sciences Thomas S. Kuhn remarque que « du fait que Copernic commença là où Ptolémée s’était arrêté, beaucoup de gens conclurent que la science fut inexistante au cours des siècles qui séparent la vie de ces deux hommes. En fait, l’activité scientifique, bien qu’intermittente, fut très intense et joua un rôle essentiel dans la préparation du terrain qui permit à la révolution copernicienne de commencer et de s’imposer ». Or, tous les scientifiques ne furent pas, comme Galilée, condamnés par l’Église.En fait, « l’affaire Galilée » est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Le savant n’a pas seulement affirmé une théorie scientifique. Très vite, à partir de celle-ci, il a débordé sur le champ théologique. Sortant de son domaine d’excellence, il a rencontré une forte opposition cléricale qui a conduit à sa condamnation.

  • Le gouvernement français sommé de reconnaître la christianophobie

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    Le gouvernement doit reconnaître la Christianophobie

    6.996 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 10.000 signatures.

     

    Une fois n’est pas coutume, Mgr Ginoux est le seul à s’étonner du « peu de réactions » sur le plan national alors qu’il s’agit bien d’une « attaque directe contre la foi catholique ». Il aurait apprécié que le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Christophe Castaner exprime un message de soutien aux catholiques. Aucun message de la part de Christophe Castaner…

    Il est temps que le gouvernement cesse d’ignorer ou de mépriser la religion catholique en France. La 1re religion en France mérite le même traitement que toutes les autres communautés religieuses. Il est étonnant de constater que le gouvernement ne réagit pas face à une vague de haine à l’encontre du catholicisme. Le gouvernement ne se prive pas de commenter (et à juste titre) les attaques contre l’Islam, le judaïsme, le bouddhisme, etc. Mais aucune réaction afin de soutenir les catholiques (et les chrétiens d’une manière générale).

    Nous saluons la déclaration d’Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié, a dit sa « solidarité envers l’Église catholique et nos frères et sœurs. Ces profanations sont scandaleuses et doivent être punies ».

    Le gouvernement doit reconnaître la Christianophobie

    A l'attention du ministre de l'Intérieur, Monsieur Christophe CASTANER, 

    Monsieur le Ministre,

    Entre le 28 janvier et le 10 février 2019, 9 lieux de cultes catholiques ont été vandalisés et profanés en France. Ces dégradations ont été médiatisées, mais c’est le quotidien de la religion catholique en France. L’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte : 878 sur les 978 actes recensés en France, selon votre ministère en 2017.

    Nous savons que l’actualité est riche pour votre ministère ces dernières semaines. Mais, nous nous étonnons de l’absence de réaction face à ces actes de haine à l’encontre de la religion catholique.

    Nous attendons une réponse de votre part, aussi bien écrite que publique afin de dénoncer la montée de la christianophobie en France.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération la plus distinguée.

    POUR SIGNER LA PETITION, SE RENDRE SUR CETTE PAGE

  • "Blasphème contre Mahomet" : demande de reexamen devant la Grande Chambre de la CEDH

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    "BLASPHÈME CONTRE MAHOMET" :
    DEMANDE DE RÉEXAMEN DEVANT LA GRANDE CHAMBRE

    La conférencière autrichienne condamnée pour avoir "dénigré" Mahomet demande le renvoi de l'affaire à la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme.

    Peut-être vous souvenez-vous de la décision E. S. contre Autriche de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui, le 25 octobre dernier, avait choqué de nombreuses personnes ? La Cour de Strasbourg avait alors, contre toute attente, validé la condamnation d’une conférencière autrichienne pour avoir « dénigré » Mahomet en assimilant son union avec la jeune Aïcha à de la « pédophilie ».

    La Cour a donné à ce jugement la qualité « d’affaire phare », c’est-à-dire de référence éclairant sa jurisprudence future. J’ai eu l’occasion d’attirer l’attention sur cette décision et de la critiquer ici même.

    Or, cette affaire vient de connaître un nouveau développement. La requérante, Mme Elisabeth Sabaditsch-Wolff, a demandé à la Cour européenne de bien vouloir rejuger l’affaire en Grande Chambre, c’est-à-dire devant la formation la plus solennelle de cette Cour. Fait rare, elle est soutenue dans cette démarche par plus de 50 000 signataires d’une pétition pour le droit de critiquer l’islam en Europe.

    Il s’agit là d’une procédure exceptionnelle qui n’est acceptée que dans 5% des cas, lorsque la Cour estime qu’est en jeu « une question grave relative à l’interprétation ou à l’application de la Convention [européenne des droits de l’homme] ou de ses Protocoles, ou encore une question grave de caractère général ». Or, c’est clairement le cas dans l’affaire E.S. c. Autriche. La décision quant au renvoi sera prise prochainement. Il faut espérer que la Cour l’acceptera, car plusieurs motifs graves plaident en ce sens.

    Signer la pétition pour le droit de critiquer l'islam en Europe

    Rappel des faits

    En 2013, la Cour suprême d’Autriche a condamné une femme pour s’être interrogée publiquement en ces termes : « un homme de cinquante-six ans avec une fille de six ans (...) De quoi s’agit-il, si ce n’est de pédophilie ? ». La conférencière, rappelant des faits historiques avérés, s’exprimait devant une trentaine de personne lors d’un séminaire intitulé « Connaissance élémentaire de l’islam ». Elle souhaitait notamment alerter sur la pratique du mariage des filles prépubères dans la culture musulmane, suivant l’exemple de Mahomet qui a épousé Aïcha âgée de six ans puis consommé ce mariage lorsqu’elle a atteint 9 ans. Elle a été dénoncée par un journaliste présent dans la salle, puis condamnée sur le fondement d’une disposition pénale interdisant en substance le blasphème.

    Elle s’est alors tournée vers la CEDH qui, à la surprise générale, a accepté l’argumentation des juridictions autrichiennes et validé cette condamnation par un jugement adopté à l’unanimité le 25 octobre 2018. Les sept juges européens ont alors estimé que cette femme n’a pas tant cherché à informer objectivement le public qu’à « démontrer que Mahomet n’est pas digne d’être vénéré ». À l’appui de cette condamnation, la Cour a considéré qu’insinuer que Mahomet était « pédophile » serait une « généralisation sans base factuelle »au motif qu’il a poursuivi sa relation avec Aïcha des années durant et épousé d’autres femmes plus âgées.

    Selon la Cour, ces propos étaient de « nature à susciter une indignation justifiée » des musulmans et constituent « une violation malveillante de l’esprit de tolérance à la base de la société démocratique » susceptibles « d’attiser les préjugés » et « de mettre en danger la paix religieuse ». Ces propos pouvaient donc être condamnés pour incitation à l’intolérance religieuse. Dit simplement, la conférencière a été condamnée pour des propos jugés islamophobes.

    Lire la suite de l'article de Grégor Puppinck sur Le Figaro

    L'ECLJ avait récemment organisé un séminaire sur la jurisprudence récente de la Cour européenne relative à la liberté d'expression en matière religieuse. Un avocat s'y est notamment exprimé pour le renvoi en Grande Chambre de cette affaire E.S. c. Autriche. Vous pouvez retrouver sur cette page son intervention vidéo (Anglais) ainsi que les autres interventions. 

  • Que penser du film "Grâce à Dieu" de François Ozon ?

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    Résultat de recherche d'images pour "grâce à dieu ozon affiche"

    D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Que faut-il penser du film « Grâce à Dieu » ?

    MAGAZINE – Le film du réalisateur François Ozon sur l’affaire Preynat sort en salle le 20 février. Que faut-il en penser ?

    François Ozon a hésité. Son film Grâce à Dieu, qui raconte la naissance de l’association La Parole libérée, créée en 2015 par d’anciens scouts de Lyon abusés par le Père Bernard Preynat, devait d’abord s’appeler L’homme qui pleure. Ce titre aurait été d’une infinie justesse, tant ce long-métrage s’attache à dépeindre, avec une mise en scène sobre, la souffrance de ces hommes qui, devenus adultes, ont enfin réussi à mettre des mots sur des agressions qui les marquèrent à jamais.

    François Ozon raconte tour à tour les conséquences de cette libération de la parole pour Alexandre (Melvil Poupaud), François (Denis Ménochet) et Emmanuel (Swann Arlaud). Pour leurs familles aussi. Avec tout ce que cette libération implique : soulagement, justice, vérité, mais aussi incompréhension.

    Car il n’y a jamais d’un côté les bons et de l’autre les méchants. Le silence et l’inaction, tant reprochés à l’Église, concernent aussi les proches des victimes, à commencer par leurs parents. François Ozon n’a pas eu peur de le montrer. Ni de faire état des divisions au sein de La Parole libérée. Divergences sur la stratégie de communication, mais aussi sur le rôle de l’association : être un appui pour les victimes ou devenir le fer de lance de la dénonciation de l’impéritie de l’Église catholique ?

    Finalement, Ozon a opté pour un titre plus provocateur. « Grâce à Dieu » a été choisi en référence au mot malheureux du cardinal Barbarin prononcé à Lourdes en mars 2016 (« La majorité des faits, grâce à Dieu, est prescrite »), dont il fit amende honorable aussitôt – ce que le film expose bien.

    Ce choix pouvait laisser craindre un scénario à charge. Il n’en est rien, ou si peu. La première partie s’appuie sur les lettres et les mails – authentiques – échangés entre Alexandre et les autorités diocésaines.

    ▶︎ À LIRE AUSSI : La justice saisie contre le film « Grâce à Dieu »

    On y voit un cardinal Barbarin et une Régine Maire, sa collaboratrice, attentifs, prenant conscience de la gravité de la situation, recevant, téléphonant. Même si cela n’a pas suffi pour les victimes. Grâce à Dieu n’est pas un film sur l’affaire Barbarin, mais sur l’affaire Preynat. Ce dernier est omniprésent, que ce soit au travers de flash-back – où il est représenté en prêtre mutique au regard glaçant – ou dans ses confrontations avec les victimes devenues adultes, sous les traits d’un homme âgé et hagard. Une atteinte à la présomption d’innocence, selon son avocat.

    Grâce à Dieu aurait pu réussir un parcours sans faute si Ozon n’avait pas forcé le trait à certains endroits, faisant dire à tel ou tel personnage que « l’Église de Lyon est très puissante », ou prêtant à l’archevêque des formulations expéditives. Autant d’attaques sans fondement. Pourquoi n’a-t-il pas pris la peine de rencontrer Mgr Barbarin et ses collaborateurs comme il l’a fait avec les victimes ? Son souci de vérité n’en aurait été que plus probant.

  • Harcèlement, heures supplémentaires, humiliation ouverte et népotisme : l'insupportable culture de travail qui sévit chez Amnesty International

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    De Dominique Dewitte sur le site de L'Express.live :

    Amnesty International est soumise à une culture de travail «toxique» depuis un quart de siècle

    Ce problème peut entacher gravement la réputation de l'organisation

    L’organisation de défense des droits humains Amnesty International souffre d’une culture de travail toxique depuis des années. C’est la conclusion d’un rapport du consultant Konterra Group. Amnesty International avait demandé au consultant de procéder à un audit de son organisation après le suicide de deux employés l’an dernier. Le rapport décrit un environnement de travail dans lequel règnent une culture de harcèlement, d’heures supplémentaires, d’humiliation ouverte et de népotisme.

    Le groupe Konterra mentionne un problème qui dure depuis au moins un quart de siècle. Amnesty International a été créée au début des années 1960 par l’avocat britannique Peter Benenson.

    Plan de réforme

    « De nombreux employés ont souvent déclaré qu’ils se sentaient exclus des discussions importantes« , indique le rapport. « Le personnel entendait souvent dire qu’il ne servait à rien. Il y avait aussi régulièrement des menaces qui sortaient du cadre des procédures disciplinaires normales. Ces problèmes semblent dominer la culture du travail depuis plus de vingt-cinq ans. »

    Le rapport, qui a principalement porté sur le secrétariat international de l’organisation à Londres, mentionne également un grave manque de confiance dans la direction de l’organisation.

    « De nombreux employés considèrent leur emploi comme une vocation », indique le rapport. « Les employés disent que la nature de leurs tâches peut avoir des effets traumatisants. Cependant, la plupart des problèmes de bien-être ne sont pas liés à l’exposition aux traumatismes ou à la souffrance. Ils proviennent bien davantage de la culture et de la charge de travail, qui ont un effet particulièrement néfaste. »

    Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International, a reconnu que l’étude avait abouti à des conclusions alarmantes. Il a promis de présenter un plan de réforme d’ici la fin mars.

    Atteintes à la réputation

    « Amnesty International n’est en aucun cas la seule grande organisation confrontée à de tels problèmes », commente l’étude publiée dans le journal britannique The Times. « Oxfam a également récemment publié les conclusions provisoires d’un rapport sur une série de scandales sexuels au sein de son organisation. »

    « Là encore, les faits établis étaient symptomatiques d’un plus large éventail de problèmes dont l’organisation a souffert. Comme c’est le cas pour Amnesty International, de nombreux employés d’Oxfam ont également mentionné le harcèlement et un environnement de travail toxique. »

    « De nombreuses personnes du secteur bénévole et communautaire décrivent des difficultés dans la gestion de leurs organisations », note le Times. « Les employés et les dirigeants de ces organisations peuvent probablement compter davantage sur l’engagement que sur le professionnalisme. »

    « La conviction du droit moral peut avoir des conséquences dévastatrices. Cela peut conduire à une attitude caractérisée par l’impatience et l’intolérance à l’égard de ses collègues. Cependant, ces organisations ont de puissants ennemis et sont donc particulièrement vulnérables aux atteintes à la réputation. En conséquence, leur mission risque également de perdre de la crédibilité. »

  • Quand "père" et "mère" deviennent "parent 1" et "parent 2"

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    Lu sur le site "Pour une école libre au Québec" :

    France — « père » et « mère » à l'école, des « modèles sociaux et familiaux un peu dépassés », « arriérés »

    Malgré l’opposition du gouvernement Macron qui estimait que la mesure ne relevait pas du ressort législatif, un amendement à la loi sur la réforme de l’école a été voté, remplaçant « père et mère » par « parent 1 et parent 2 » sur les formulaires scolaires.

    L’Assemblée a adopté le 12 février en première lecture un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires qui devront porter les mentions « parent 1 et parent 2 » et non plus « père et mère », dans le cadre du projet de loi sur « l’école de la confiance ».

    « Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école », a expliqué la député La République en marche (LREM, parti de Macron) Valérie Petit, à l’origine du texte.

    L’élue du Nord a rappelé que nombre de formulaires d’état civil, d’inscription à la cantine ou d’autorisation de sortie scolaire portent toujours les mentions père et mère, en ne tenant pas compte du vote de la loi pour le « mariage pour tous » [terme novlangue, autant de gens pouvaient se marier avant son passage, certains mariages sont toujours interdits] et de l’existence de familles homoparentales.

    « On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclu par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d’égalité sociale », a défendu dans l’hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM, parti de Macron).



    Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et le rapporteur Anne-Christine Lang (LREM) ont donné un avis défavorable à cet amendement, estimant que le changement réclamé ne relevait pas du domaine législatif.

    Le député Les Républicains Xavier Breton a dénoncé un amendement relevant « d’une pensée unique et politiquement correcte qui ne correspond pas à la réalité ». « Quand j’entends dire que c’est un modèle dépassé, je rappelle qu’aujourd’hui, dans les unions célébrées, mariages ou PACS, plus 95 % qui sont des couples homme-femme », a-t-il dit.

    En revanche, pour son collègue socialiste Joaquim Pueyot, cette réforme « est une question de respect et de dignité ». « Vous n’imaginez pas les conséquences lorsque des enfants ne se sentent pas traités comme les autres », a-t-il lancé.

  • Nos évêques et les supérieurs majeurs publient un rapport sur les abus sexuels de mineurs dans une relation pastorale dans l’Église de Belgique

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    Il peut être consulté ICI.

    Présentation ICI

  • Marche pour la Vie à Bruxelles le 31 mars 2019: mobilisons-nous!

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    Marche pour la Vie à Bruxelles le 31 mars 2019: mobilisons-nous!

    Chers amis,

    Les 10 ans de la Marche pour la Vie en Belgique sonneront ce 31 mars 2019. Depuis dix ans, la Belgique s’est inscrite dans cet immense relais où des personnes du monde entier se réunissent avec de plus en plus d’espoir et de succès, pour proposer à leurs sociétés un accueil authentique de chaque vie humaine, en son début comme en sa mort naturelle. Nous le voyons tous de plus en plus : c’est une vague rafraîchissante mais déterminée qui irrigue peu à peu nos sociétés de la culture de la vie.


    Vous serez peut-être surpris par l’illustration que nous avons choisie pour cet anniversaire : deux personnes dont la vulnérabilité interpelle : l’une fortement malade et avancée en âge, l’autre dans la fragilité de ses premiers mois. Mais regardez au centre : tous deux se tiennent par le doigt, et il se dégage de ce contact une force qui dépasse tout. Une solidarité dans leur vulnérabilité, un lien entre générations plus fort que n’importe quel esprit d’indépendance. Ils nous proposent de les accueillir, et d’accueillir chaque vie humaine, comme un don, sans jamais la briser.

    Alors, ce 31 mars à 14h30 à la Place Poelaert de Bruxelles, venez marcher pour signifier que c’est vers cette destination d’accueil et d’accompagnement de chaque vie humaine, que nous voulons faire avancer notre société, pour le bien de tous !

    “N’ayez pas peur, c’est vous qui transmettez les paroles de la vie.” Jérôme Lejeune

    NOUVEAU : ALLIEZ LA MARCHE A L’ACTION !

    Cette année, en venant à la Marche pour la Vie, vous pourrez venir déposer à son point de départ tous les vêtements et le matériel de grossesse et de petite enfance dont vous n’avez plus besoin. La Marche pour la Vie offrira l’ensemble de cette grande collecte à une maison maternelle qui en a besoin, pour accompagner les femmes enceintes en difficulté et leurs familles. En participant à cet élan concret de solidarité, vous serez acteur d’avenir pour ces personnes, autant que porte-parole de la vie.

    Pour le Comité d’Administration de « March for Life Brussels »,

    Elisabeth Théry
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    Le tract de cette année est à votre disposition dans les deux langues, soit en version papier, soit de manière digitale à l'adresse mail flyer@marchforlife.be

    N'hésitez également pas à nous contacter si vous désirez recevoir des tracts ou affiches autre part en Belgique. Nous nous ferons un plaisir de vous les envoyer.

    Continuez à nous soutenir, nous avons besoin de votre aide!

    Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL
    IBAN : BE02 7310 4206 5740
    BIC : KREDBEBB

    Sécurisé via Paypal (VISA, MasterCard...)

  • France : les profanations d'églises se multiplient

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    Du site "christianophobie.fr" :

    Lavaur : quelques photos qui en disent long sur la haine antichrétienne

    L’incendie criminel et les autres actes de vandalisme commis dans la cathédrale Saint-Alain à Lavaur, dans le Tarn, le 5 février dernier (voir ici et encore ici), aurait été le fait d’un adolescent qu…

    Profanation de l’église de Maisons-Laffitte : un suspect interpellé

    Selon Info Normandie d’hier. Un suspect interpellé pour la profanation, hier dimanche 10 février, de l’église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte (Yvelines). Un homme, confondu par le curé, a été interp…

    Profanation de l’église de Nîmes : des précisions abjectes

    Je dois à une lectrice (merci A. C.) le signalement d’un article paru dans le Midi Libre qui donne des détails absolument abjects sur la profanation de l’église Notre-Dame-des-Enfants que j’ai signalé…

    Profanation et vol dans une église de Talmont, en Vendée

    Un lecteur (merci M. M.) me signale un nouveau fait très grave survenu en Vendée. Dans l’église Saint-Pierre de Talmont (Vendée), le tabernacle a été fracturé le dimanche 3 février. Le ciboire et les …

  • Abus sexuels cléricaux : le point de vue de Jean-Marie Guénois interviewé par le mensuel « La Nef »

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    Tous les présidents de conférences épiscopales du monde sont convoqués à Rome, du 21 au 24 février, pour réfléchir avec le pape et les responsables de la Curie, à la prévention des abus sur les mineurs et les adultes vulnérables. Vers un enfumage ou une réaction salutaire ? Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef du Figaro, responsable des affaires religieuses, est interrogé dans La Nef à propos des scandales d’abus sexuels qui souillent l’Eglise. Extrait publié par le site web « Salon beige » :

    «Comment analysez-vous le fait que le pape n’ait pas répondu ou fait répondre aux graves accusations de Mgr Vigano comme le souhaitaient nombre d’évêques américains ?

    L’épiscopat américain, comme l’épiscopat africain, figurent parmi les épiscopats les moins en phase avec l’actuel pontificat. Cela dit, l’Église reste l’Église. La foi catholique n’est pas ici en jeu. Il s’agit d’opinions sur des orientations pastorales qui peuvent avoir de lourdes conséquences.

    L’affaire Vigano est d’un tout autre ordre. Si Mgr Vigano a ruiné sa crédibilité en demandant la démission du pape, ce n’est pas pour autant un hurluberlu. Vigano est celui qui, sous Benoît XVI, avait déjà osé dénoncer les compromissions financières au sein du Vatican. Il était en charge du gouvernorat de la cité du Vatican, il savait tout. Sa dénonciation adressée à Benoît XVI s’était retrouvée dans la presse en raison des fuites de documents de l’affaire Vatileaks. Ce n’est pas Vigano qui les avait provoquées. C’est donc un homme à la réputation de rigidité et de droiture. Par devoir de « conscience », il vient de sacrifier sa carrière et sa réputation pour dénoncer la prégnance de l’homosexualité dans certains milieux ecclésiaux et les réseaux de pouvoirs de ce genre dans l’Église. Il a été attaqué comme personne, mais personne n’a pu contester le fond de ses propos.

    Le pape, par ailleurs, ne pouvait répondre à quelqu’un qui demandait publiquement sa démission. Enfin sur la question « homosexuelle » tout le monde sait que ce n’est pas un sujet hors de propos. Au printemps 2017, Mgr Luigi Capozzi, secrétaire du cardinal Coccopalmerio, président du Conseil pour les textes législatifs, fut arrêté par la gendarmerie Vatican dans son appartement au deuxième étage du palais de la Doctrine de la foi lors d’une partie fine homosexuelle avec de la drogue… Autre fait retentissant, la démission de Mgr Krzysztof Charamsa, en octobre 2015, veille du synode sur la famille, pour proclamer son homosexualité. Il était secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale, basée au Vatican. L’affaire de Mgr Ricca, l’un des hommes de confiance du pape François à qui il a confié de superviser indirectement les finances du Saint-Siège est également indéniable. C’est en répondant à une question à son propos, car un scandale homosexuel le concernant était connu, dans l’avion du retour des premières JMJ de François au Brésil, que le pape a prononcé la fameuse phrase « qui suis-je pour juger ? » Il faudrait ajouter en 2018, l’affaire Barros au Chili, l’affaire du cardinal McCarrick aux États-Unis, l’affaire de Mgr Pineda au Honduras qui fut auxiliaire du cardinal Maradiaga, conseiller de François. Et celle qui vient de rebondir avec l’argentin Mgr Zanchettaqui touche très directement le pape qui l’a promu à Rome. Toutes sont des questions d’homosexualité. Il ne s’agit pas de « juger » quiconque comme dit le pape mais les accusations de Vigano ne sont pas des lubies.

    À l’occasion de l’affaire Vigano, certains ont évoqué un « complot » du catholicisme conservateur américain pour déstabiliser le pape François : qu’en pensez-vous ?

    Il n’est pas faux que des groupes conservateurs américains catholiques s’emploient dans une vision très « Far West » à déstabiliser le pape. Il n’est pas faux que Mgr Vigano y a des amis et des appuis. Il n’est pas faux qu’il a fait relire sa lettre par Marco Tossati – un des grands vaticanistes de la Stampa à l’époque de Jean-Paul II – aujourd’hui publiquement anti-François. Ce qui a nourri – après une première salve d’accusations diffamantes sur la personne de Vigano – la seconde ligne de défense pour contre-attaquer les révélations de sa lettre : on l’a alors accusé d’être aux mains de lobbies ennemis du pape François. Mais c’est oublier que Vigano n’est pas un prêtre du fond des Pouilles. Il a occupé la plus haute charge de gestion interne du Vatican, il a occupé le plus haut poste diplomatique, celui de Washington. Son objection de conscience vient donc de loin : il l’avait exprimée, sous Benoît XVI, contre les malversations financières dans la gestion des finances du Vatican profitant à des entreprises amies avec des « commissions », en liquide ; il l’a exprimé, sous François, contre le cardinal McCarrick, ancien archevêque de Washington qui a reconnu avoir couché avec ses… séminaristes, symbole donc des réseaux homosexuels dans l’Église. On dit Vigano rigide et ambitieux. On devrait aussi reconnaître son courage et sa conscience. Même si ce prélat a manqué de prudence en demandant au pape sa démission… »

    Ref. Personne n’a pu contester le fond des propos de Mgr Vigano 

    JPSC

  • "La dimension écologique est une composante essentielle de la responsabilité de chaque personne et de chaque nation"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Théologie morale : la dimension écologique est essentielle (traduction complète)

    Audience à l’Académie Alphonsienne de Rome

    La dimension écologique est essentielle à la théologie morale fait observer le pape François.Le pape François a reçu en audience au Vatican, ce samedi 9 février 2019, à 11 h 30, dans la Salle Clémentine du Palais apostolique, les professeurs et les étudiants de l’Académie Alphonsienne – l’Alfonsianum de Rome – l’Institut supérieur de théologie des Rédemptoristes, à l’occasion du 70e anniversaire de sa fondation.

    « La dimension écologique est une composante essentielle de la responsabilité de chaque personne et de chaque nation. Cela me donne à réfléchir : le fait que lorsque j’administre [le sacrement de] la réconciliation – même avant, quand je le faisais -, on s’accuse rarement d’avoir fait violence à la nature, à la terre et à la création. Nous ne sommes pas encore conscients de ce péché. C’est votre travail de le faire. La théologie morale doit prendre conscience du besoin urgent de participer fermement à un effort commun visant à prendre soin de la maison commune par des moyens réalisables de développement intégral », a expliqué le pape.

    Le pape n’en n’a pas moins insisté sur la défense de la vie humaine : « Témoigner franchement de la valeur inconditionnelle de chaque vie ne doit jamais manquer, en réaffirmant que la vie la plus faible et la plus sans défense est celle que nous devons prendre en charge de façon solidaire et confiante. »

    Voici notre traduction, rapide, de travail, de l’allocution du pape François prononcée et publiée par le Vatican en italien.

    Académie de l'Alfonsianum © Vatican Media
    Académie de l’Alfonsianum © Vatican Media

    Discours du pape François

    Père Modérateur Général,Chers frères et soeurs,Je vous rencontre à l’occasion du 70e anniversaire de la fondation de l’Académie Alphonsienne. Je remercie le modérateur général de ses paroles et je vous adresse à tous une salutation cordiale. Cet anniversaire de votre établissement universitaire est un moment de gratitude envers le Seigneur pour le service de recherche et de formation théologique qu’il a pu accomplir. Le domaine théologique spécifique de l’Académie alphonsienne est celui de la connaissance morale, responsable de la tâche difficile mais indispensable d’apporter et d’accueillir le Christ dans le concret de la vie quotidienne, comme Celui qui, nous libérant du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement, fait naître et renaître en nous la joie (cf. Exhortation Apostolique Evangelii gaudium, 1).

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  • « L’avenir de la culture européenne et le réveil des intelligences » : le lancement de la Plateforme culturelle 'One of Us'

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    De gauche à droite : Bence Rétvari, ministre hongrois des capacités humaines (santé, famille, etc.), Mme et M. Bruchalski, Thierry de l

     « L’avenir de la culture européenne et le réveil des intelligences »

    A l’initiative de la Fédération européenne One of Us, représentée par quarante organisations présentes dans dix-neuf pays de l’Union européenne et de la Fondation Jérôme Lejeune sera lancée le 23 février à Paris la Plateforme culturelle One of Us, au cours d’un colloque placé sous la haute autorité du Professeur Rémi Brague, de l’Institut de France, et consacré à l’avenir de l’Europe.

    Cette journée s’adresse aux philosophes, historiens, juristes, médecins européens désireux de s’associer au renouveau d’une Europe fidèle à la dignité humaine, dans le cadre de cette plateforme commune.  Elle a pour objectif de susciter un réveil des intelligences et des consciences.

    Des intellectuels de divers pays dont Pierre Manent et Olivier Rey pour la France interviendront au cours de la journée.

    La présidence de la journée est assurée par M. Jaime Mayor Oreja, président de la Fédération One of Us, ancien ministre (Espagne), ancien membre du Parlement européen.

    « Il y a beaucoup de questions que l’on considère comme résolues. Les reposer, les remettre en question, ça ne fait pas partie de la bien-pensance contre laquelle nous voulons nous élever, en particulier en matière d’anthropologie. Nous considérons que l’homme est humain de plein droit depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle » Rémi Brague, philosophe

    Cette plateforme réunira « des intellectuels qui souhaitent œuvrer pour une Europe respectueuse de la dignité humaine » Jaime Mayor Oreja, président de la Fédération One of Us