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Société - Page 396

  • Le désastre des avortements sélectifs en Chine et en Inde

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    AVORTEMENTS SÉLECTIFS : IL MANQUE 80 MILLIONS DE FEMMES EN CHINE ET EN INDE

     de genethique.org

    Si l’avortement sélectif est interdit en Chine et en Inde, il est en pratique difficilement contrôlable et fréquemment pratiqué. « Quitte à n’avoir qu’un(e) descendant(e), autant que ce soit un garçon, davantage susceptible de travailler et de soutenir financièrement ses parents » : en Chine la politique de l’enfant unique, qui a sévi de 1975 à 2015 a considérablement « chamboulé » le rapport de masculinité. Certaines régions chinoises culminent à 120 hommes pour 100 femmes, quand le ratio naturel tourne invariablement autour de 105 garçons pour 100 femmes[1]. Même problème en Inde, surtout dans les zones rurales, « où la naissance d’une fille est synonyme de charge économique et de dot à débourser ».

    Ces coutumes de la « préférence pour le fils » ont été soulevées par Heather Barr, une chercheuse en droit des femmes, dans un essai publié en marge du rapport 2019 de l’association Human Rights Watch. Elle a calculé que ces ratios déséquilibrés avaient provoqué un déficit de 80 millions de femmes pour ces deux seuls pays, Chine et Inde, les deux plus peuplés du monde.

    Une des conséquences de ce déséquilibre est la difficulté pour les hommes de trouver une épouse pour assurer leur descendance. Il en résulte un véritable trafic de femmes, notamment par des agences chinoises qui « importent » des femmes birmanes. Les agences leur promettent monts et merveilles pour les attirer en Chine, elles sont « finalement rachetées entre 3 000 et 13 000 dollars (selon l’âge et l’apparence) par des familles en quête d’une épouse pour leur fils ».

    Chine et Inde « doivent agir de toute urgence pour atténuer les effets du déclin du nombre de femmes, et examiner attentivement les conséquences de cette pénurie, y compris en relation avec la traite et les violences à l’égard des femmes», conclut Heather Barr.

    Voir aussi :


    [1] Moyenne mesurée en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Sources: Libération, Julia Toussaint (19/01/2019)
  • La gueuse d’où viendrait tout le mal

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    gilets jaunes 1039038708.jpgVoici une ou deux générations, dans les mornes plaines belges, le mot république avait encore un sens largement péjoratif : synonyme de désordre, d’anarchie et de violence. Le spectacle actuel donné en France par l’agitation déployée par et autour des gilets jaunes nous renvoie à l’image de la gueuse symbolisant l'héritage mental de la révolution française de 1789.

    En quoi nous ne sommes pas les seuls: extrait ci-dessous de l’éditorial du bimensuel «L’Homme Nouveau», rédigé par Philippe Maxence  le 21 janvier 2019 :

    « [...]   Dans le sillage des grands ancêtres

    Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, la violence des affrontements ne cesse d’étonner. La destruction de la porte d’entrée d’un ministère où se trouvait Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a même choqué. Malgré tout, il y a eu plus de peur que de mal et d’ailleurs le représentant du gouvernement a vite retrouvé ses talents oratoires : « Ce n’est pas moi qui étais attaqué, c’est la République ».

    Il est beaucoup question de celle-ci depuis que cette révolte inédite a enflammé le pays. Mais de part et d’autre, on se réclame justement de la démocratie et de la République, dernier élément « sacré » d’un système séculier qui s’est pourtant entièrement construit sur le refus de tout rapport entre le sacré et le politique.

    Il est d’ailleurs paradoxal de constater que la violence est mise en cause par les représentants du système politique et moral dans lequel nous sommes enserrés. D’abord parce que génération après génération, on exalte à l’école et par tous les moyens de la culture, la geste épique de la Révolution de 1789, la prise de la Bastille, les grands ancêtres et jusqu’aux assassins de la Vendée dont certains ont leurs noms gravés sur l’Arc de Triomphe. Dès lors, il n’est pas étonnant que cet imaginaire partagé habite aussi la révolte des Gilets jaunes et l’inspire.

    La violence d’un système

    Mais, plus fondamentalement, il faut redire que le système lui-même s’est entièrement bâti à partir d’actes d’une violence extrême et qu’il y trouve sa légitimité originelle. La République a été engendrée par la Révolution française à laquelle la cinquième du nom se réfère directement dans le préambule de la Constitution. Elle assoit également sa légitimité dans les violences de l’épuration de 1944 et la guerre civile née du conflit algérien qui ont empêché une réconciliation nationale. Elle repose toujours sur l’acte de violence par excellence qu’est l’avortement provoqué, légalisé, remboursé, promu officiellement comme « un droit » et dont la pseudo « légitimité » est reconnue par tous les acteurs politiques de notre République. La confrontation est au cœur même de la logique d’un système qui ne vise pas le bien commun et l’amitié politique mais l’équilibre entre des intérêts divergents. La violence, physique, symbolique, verbale, institutionnelle, n’est donc pas un accident ou un coup de fièvre de notre République. Elle l’a fondée et naturellement elle y réside comme dans son milieu naturel.

    Il est impossible pour l’heure de prévoir la suite des évènements. Les forces en jeu sont importantes, même si elles sont déséquilibrées. Dans un essai percutant intitulé Du pouvoir, dans la modernité et la postmodernité (Hora Decima), le sociologue espagnol Javier Barraycoa écrivait que « le pouvoir, en tant que structure moderne, se complaît à universaliser le relatif et à relativiser l’universel. C’est là, peut-être, l’un des plus subtils principes du totalitarisme ». L’avenir dira si nous sommes actuellement face à un retour du réel ou un épisode supplémentaire d’autodissolution portée par le nihilisme de la modernité tardive. On demande juste aux catholiques de n’être pas une fois de plus les dupes qui renforcent, sous prétexte de bonne volonté, les structures de mort et la véritable violence illégitime. »

    Ref. Vous avez dit violence ?

    JPSC

  • Le cinquième épisode des "hommes en noir"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le Club des Hommes en noir : cinquième épisode !

    Le Club des Hommes en noir : <br>cinquième épisode !

    Une nouvelle année, un nouvel épisode. Le Club des hommes en noir revient pour l'édition du mois de janvier. Cette émission fondée en 2012 sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept est simple : l'actualité de l'Église est décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! 

    Pour ce cinquième épisode, les membres du Club étaient :

    • L'abbé Grégoire Celier de la fraternité Saint-Pie X,
    • L'abbé Claude Barthe, vaticaniste,
    • L'abbé Guillaume de Tanouän de l'Institut du Bon Pasteur,
    • Daniel Hamiche, laïc, responsable de Riposte Catholique.

    Ces hommes tout de noir vétus, ont abordé pour vous les sujets suivants :

    1°) changement de communicants au Vatican. Épisode normal ou preuve de dysfonctionnement ?

    2°) Et si le cardinal Tagle était le prochain pape ? Politique fiction ou possibilité en cours de préparation ?

    3°) La question doctrinale : un doute sur la réponse aux dubias portant sur l'hystérectomie.

  • JMJ : le pape appelle les jeunes à la révolution

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    Du site de la RTBF :

    Pour ses troisièmes JMJ, le pape appelle les jeunes à la "révolution" 

    Le pape François est attendu mercredi à Panama en Amérique centrale, pour une nouvelle édition des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) où il sera accueilli par au moins 150.000 jeunes catholiques de plus de 150 pays, auxquels il a d'ores et déjà demandé de prendre la tête d'une "révolution" pour "changer le monde".

    Après Rio de Janeiro en 2013, l'année de son élection, Cracovie en 2016, Jorge Bergoglio, 82 ans, assistera aux troisièmes JMJ de sa papauté dans le petit pays de 4 millions d'habitants, premier Etat d'Amérique centrale à les organiser.

    Le premier pape argentin et latino-américain de l'Histoire ne manquera pas d'y aborder des sujets propres à son continent comme la pauvreté, la corruption ou l'émigration. Il s'adressera d'ailleurs tout particulièrement à de nombreux jeunes migrants, a précisé le Saint-Siège.

    "Nos jeunes ont besoin, particulièrement en Amérique centrale, qu'on leur donne des opportunités" face à "la dure réalité qui les force à émigrer ou les fait tomber entre les griffes des narco-trafiquants", a commenté l'archevêque de Panama, Mgr José Domingo Ulloa, de passage à Rome.

    Une révolution qui peut vaincre les grandes puissances

    Avant le coup d'envoi de cette 34e édition des Journées mondiales de la jeunesse (un rendez-vous institué par Jean-Paul II), le pape François a demandé aux jeunes via un message vidéo de se mettre au service des autres, "une révolution qui peut vaincre les grandes puissances".

    "Beaucoup de jeunes, croyants ou non croyants, au terme d'une période d'études, manifestent le désir d'aider les autres, de faire quelque chose pour ceux qui souffrent. Telle est la force des jeunes, votre force à tous, qui peut changer le monde", a-t-il dit.

    Le pape incite les jeunes à construire activement leur vie et à prendre des risques, au lieu de se réfugier passivement "dans un canapé" comme "des retraités". Il a aussi à cœur de critiquer leur usage excessif des téléphones portables ou leur goût pour la liberté amoureuse sans contraintes. "En amour, tu dois mettre toute la viande sur le gril", a-t-il au contraire conseillé à des jeunes à Rome, employant un dicton argentin.

     
  • Quand une école bruxelloise interdit à ses élèves d'aller manifester pour le climat

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    Un courrier plein de bon sens adressé aux parents par la Direction d'un Institut bruxellois :

    Expéditeur: Administration Saint-Boniface
    Date: 16 janvier 2019
    Objet: Courrier aux parents - Youth for climate

    Chers Parents,

    Vous avez ou serez sans doute sollicités par vos enfants pour la marche de ce jeudi ‘Youth for Climate’.

    La position de l’Institut est claire : nous ne couvrons pas les absences des élèves qui voudraient se rendre à cette manifestation.

    Si les élèves veulent malgré tout s’y rendre, cela se fera sous votre entière responsabilité et nous vous prions dès lors de bien vouloir écrire un mot de votre main à la préfecture stipulant :

    • Que vous déchargez l’institut de toute responsabilité durant cette manifestation
    • Que vous couvrez votre enfant pour la période 10h20 – 13h00 et que tout retard sera sanctionné.
    • Que vous êtes au courant que les cours seront donnés normalement
    • Que toute interrogation ou exercice coté non présenté sera sanctionné d’un zéro.

    Toute absence non couverte par vous sera évidemment sanctionnée.

    En cas de couverture par votre responsabilité, sachez néanmoins que nous devrons comptabiliser ce demi-jour dans les absences non justifiées pour des raisons légales.

    Enfin, je voudrais porter à votre connaissance les faits qui ont motivé cette prise de position :

    Depuis trois ans, je demande via le conseil des élèves d'avoir une équipe qui nous aide à trier les déchets. La situation est la suivante : nous avons fait venir une dizaine de poubelles bleues que nous avons disposées dans la cour, à côté des poubelles grises. Jamais nous n'avons pu les envoyer au tri plastique/métal parce que les élèves ne respectaient pas le tri. Dès lors, comme nous payions 2000 euros pour rien par an, nous avons demandé à Bruxelles Propreté de venir rechercher ces poubelles bleues. Pourquoi, si les élèves veulent vraiment changer les choses, n'avons-nous jamais eu d'action concrète à ce sujet ? Sont-ils prêts à monter un tel groupe qui prendrait contact avec Bruxelles Propreté et encadrerait l’ensemble de nos élèves ?

    De plus, les rhétos qui veulent absolument montrer leur engagement pour le climat, sont-ils prêts à renoncer à leur voyage de fin d’étude en avion ? Pouvons-nous leur proposer un voyage en train au Luxembourg à la place ?

    Pourquoi ne prennent-ils pas non plus d’engagement pendant leurs loisirs et n’organisent-ils pas une marche les 11 et 12 février (durant nos journées pédagogiques) ?

    Je leur ai également proposé de faire un groupe « Saint-Boni » à l’occasion de la marche organisée le 27 janvier…

    Bref, nous espérons que vous comprendrez notre position qui voit d’un œil un peu suspect un engagement qui prend forme durant les heures de cours alors qu’il y a tant d’occasions déjà manquées de le faire plus concrètement au sein même de l’Institut.

    Veuillez agréer, chers Parents, l’expression de mes sentiments climatiquement distingués.

    (s) La Direction

  • L'éducation sexuelle précoce pourrait être traumatisante

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    L'éducation sexuelle précoce pourrait être traumatisante (source)

    Un texte de Martin TAMPIER de Correct Maple 

    Ce mois de janvier 2019, le ministère de l’Éducation du Québec est en train d’introduire le nouveau curriculum à la sexualité dans toutes les écoles du Québec, avec l’appui de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) et – supposément – des parents. Pourtant, tous ne sont pas d’accord. Le curriculum québécois, créé sous le gouvernement libéral (PLQ) d’après le modèle de l’UNESCO, est similaire aux autres programmes d’éducation « complète » à la sexualité introduits dans les dernières années à travers le monde. Posons donc un regard à ce qui se passe au niveau mondial.

    L’information précoce nuit aux enfants

    Le professeur Raphael Bonelli, psychiatre autrichien, nous alerte au sujet de la sexualisation précoce, considérant que certaines notions sont introduites dès la maternelle. Or, la sexualisation précoce serait, selon lui, une stratégie typique des pédophiles. Ils commencent leur séduction à visée sexuelle en passant de l’information de type sexuel pour ainsi susciter un intérêt élevé, lequel ne correspond pas à l’âge de l’enfant. Ils essaieront d’inciter les enfants à des pratiques autoérotiques et les jeux sexuels avec leurs pairs, avant de lancer leur attaque. Plusieurs patients du Dr Bonelli qui luttent avec une dépendance à la pornographie ont en commun une exposition précoce à la sexualité, dans une forme qu’ils ne pouvaient pas encore digérer à leur âge. Le trauma s’installe lors des sessions d’éducation : « En groupe, les enfants de huit ou neuf ans qui sont victimes d’abus démontrent souvent un intérêt élevé. Pourtant, ce même intérêt frappant est malsain et un symptôme de leur traumatisme. » Et cette pathologie est donc forcée aux enfants encore innocents. On parle du pénis comme du nez, sans gêne (naturelle) ni restriction : la désensibilisation institutionnalisée. Des problèmes psychologiques à long terme jusqu’à l’âge adulte peuvent en résulter. Dr Bonelli recommande donc de laisser l’information et la prévention aux parents. Seuls les parents peuvent donner une réponse individualisée à l’enfant. En groupe, il y en aura toujours un qui aura plus de questions que ses camarades, et tous seront donc exposés à la même information sans le vouloir. Le Dr Johannes Huber, gynécologue autrichien, s’oppose également à une confrontation prématurée des enfants à la sexualité dans les écoles. Selon lui, cela nuirait aux enfants et démolirait les efforts de prévention d’abus. Ironiquement, le programme propagé par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, viserait à réduire les abus sexuels. Serait-on en train de chasser les démons au nom de Belzébuth ? Écoutons Dr Huber, qui élabore que ce sont les hormones qui déterminent le moment où un enfant commence à s’intéresser à la sexualité – soit au début de sa puberté. « Il y en a qui commencent à dix ans, d’autres à onze ou même plus tard. C’est ici qu’on devrait fournir de l’information, ni avant, ni après. Une discussion précoce de la sexualité crée un rejet parmi les enfants. » De plus, il a constaté que les femmes qui commencent à utiliser des moyens de contraception à un âge précoce, soit 15 ans ou plus tôt, se retrouvent plus tard, soit vers l’âge de 25-30 ans, dans sa salle d’attente et se font traiter pour des troubles hormonaux.

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  • Paris : des dizaines de milliers de personnes ont marché pour la Vie

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    Les médias qui méprisent les mobilisations de la base quand elles ne vont pas dans le sens du politiquement et culturellement correct ont tu l'évènement ou y ont à peine fait allusion de façon très peu objective; pourtant, il y avait des dizaines de milliers de personnes dans la rue, hier à Paris, pour manifester en faveur du respect de la vie. On ne dira jamais assez combien la liberté d'avorter est LA mesure qui a inauguré toute la série de transgressions qui ont plongé notre société dans une logique de destruction de la vie, du couple et de la famille.

    Du site aleteia.org :

    En images : à Paris, des milliers de personnes marchent pour la vie

    Aleteia / Gabrielle de Loynes

    Plusieurs milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, ont défilé dimanche à Paris dans une ambiance festive pour la 13e Marche pour la vie afin de défendre la vie, de son commencement à sa fin naturelle. 

    Cliquez ici pour ouvrir le diaporama

    Ils étaient 50.000 personnes selon les organisateurs, 7.400 selon la police. La réalité est probablement entre les deux. Mais ce qui est certain, c’est que la 13e Marche pour la vie a été un succès. Au cours de la conférence de presse qui a précédé l’évènement, Adélaïde Pouchol, porte-parole de la Marche Pour La Vie 2019 a rappelé les principales revendications des marcheurs. La Marche, qui réaffirme son attachement inconditionnel au respect de la vie, s’oppose à l’euthanasie, la banalisation de l’avortement et la législation sur la procréation médicalement assistée (PMA) « qui conduit à la sélection des embryons et à leur destruction massive ».

    Cette année les Marcheurs mettent l’accent sur la liberté de conscience des professionnels de la santé qui les autorisent à refuser de pratiquer une IVG. Un droit menacé par la proposition de loi déposée par Laurence Rossignol (PS) devant le Sénat en septembre dernier. Une réforme à laquelle s’opposent Guillaume BernardOdile Guinnepain et Viviane Lambert, intervenants à La Marche Pour la Vie. C’est un cortège rajeuni, souriant et pacifique qui a bravé le froid ce dimanche pour défendre la vie.

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    Lire aussi : http://www.bvoltaire.fr/il-est-temps-que-les-conservateurs-osent-sattaquer-a-lavortement/

  • "jesuisenceinte.be" : un nouveau site pour aider les femmes enceintes

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  • Rideau sur la farce des élections 2019 en RDC

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    Nonobstant les efforts méritoires de son épiscopat, le Congo a raté une belle occasion de sortir des ornières où il est embourbé depuis son accession immature à l’indépendance. De Christophe Rigaud, journaliste, directeur du site Afrikarabia consacré à l'actualité en République démocratique du Congo (RDC) et en Afrique centrale (extraits) :

    Félix D6EE87E2-09D9-4B49-A140-C0FD894036B8_cx15_cy10_cw66_w1023_r1_s.jpg« Malgré la contestation et les soupçons de fraude qui pèsent sur l’élection présidentielle congolaise, la Cour constitutionnelle a officiellement proclamé dimanche Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo (RDC). Sans surprise, la Cour a rejeté tous les recours déposés par Martin Fayulu, qui revendique toujours sa victoire. Des recours que le juge Noël Kilomba estime « irrecevables » ou « infondés », mais surtout « sans preuves ». Pourtant, les résultats fournis par les observateurs de la Conférence épiscopale (CENCO) et par les fuites de données de la Commission électorales elle-même, confirment la fraude et l’inversion des résultats – voir notre article. Selon ces données, Martin Fayulu serait bien arrivé en tête de la présidentielle (environ 60%), loin devant le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary, et Félix Tshisekedi […].

    « Le verdict de la Cour constitutionnelle vient renforcer l’idée d’une décision pilotée par le pouvoir encore en place à Kinshasa, qui a négocié les élections avec l’opposant Félix Tshisekedi et qui cherchait par tous les moyens à imposer son plan de partage du pouvoir. Car très étrangement, si Félix Tshisekedi est censé avoir remporté la présidentielle, son parti (UDPS) et celui de l’UNC, son allié, n’ont recueilli la majorité ni à l’Assemblée nationale, ni dans les assemblées provinciales… ni au Sénat ! Des résultats qui mettent la RDC devant une situation inédite de cohabitation, qui arrange les affaires de la coalition pro-Kabila qui, certes laisse la présidence entre les mains d’un opposant, mais garde les pleins pouvoir sur l’ensemble de la machine institutionnelle et étatique […].

    Après le rejet de son recours par la Cour constitutionnelle, Martin Fayulu s’est déclaré « seul président légitime » et a demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître Félix Tshisekedi comme président de la République démocratique du Congo. Ironie du sort, en 2011, c’est Etienne Tshisekedi, le père de Félix, qui tenait ce même discours lors de la réélection contestée de Joseph Kabila. Aujourd’hui, c’est son fils, Félix qui est au coeur de la contestation, avec en ligne de mire une Cour constitutionnelle, accusée par Martin Fayulu d’avoir validé un « putsch électoral » et d’être « au service d’un seul individu, Joseph Kabila ».

    « Il faut dire que la Cour constitutionnelle est, en effet, fortement politisée. Sur neuf membres, six ont été nommés par la majorité pro-Kabila (présidence et parlement confondus), et quatre sont affiliés au Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme présidentielle. Deux juges ont été remplacés cet été, juste avant les élections, et sont considérés comme des proches du chef de l’Etat.

     « La décision de la Cour constitutionnelle a pris de vitesse l’Union africaine (UA), qui demandait, avec l’Union européenne et les occidentaux, à la Commission électorale (CENI) de procéder à un recomptage des voix. Dans une posture qu’on lui connaissait peu, l’Union africaine s’était positionnée très fermement, en exigeant la suspension de l’annonce des résultats définitifs en raison de sérieux doutes sur la crédibilité des chiffres avancés par la CENI. Mais Kinshasa a décidé de forcer le passage, et de prendre de court les pays africains en déclarant Félix Tshisekedi « seul président légitime » du pays.

    La Cour constitutionnelle coupe également l’herbe sous le pied à la délégation de l’UA qui devait débarquer à Kinshasa ce lundi pour tenter de régler le contentieux électoral. Avec le verdict « irrévocable » de la Cour ce dimanche, il ne restait plus grand chose à négocier avec le nouveau et l’ancien président congolais, ce qui a poussé l’UA a annuler sa visite. Les pro-Kabila ont d’ailleurs fait remarquer qu’ils n’avaient pas leçons de démocratie à recevoir de présidents comme Paul Kagame ou Denis Sassou Nguesso, censés réclamer la « vérité des urnes ». En faisant reculer l’Union africaine, le nouveau tandem Kabila et Tshisekedi vient de remporter sa première victoire diplomatique.

    Le leader de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, a appelé les Congolais à organiser «des manifestations pacifiques sur toute l’étendue du territoire » pour protester contre la décision de la Cour constitutionnelle. Reste à savoir si les Congolais répondront à cet appel »…

    Ref. RDC : Tshisekedi passe en force

    Réponse : ayant obtenu une satisfaction apparente sur le principe de l’alternance et de l’accession à la présidence d’un ancien opposant au fils du Mzee Laurent Kabila, la population congolaise ne se mobilisera pas davantage : elle était  plus motivée par la désignation d’un nouveau mokondji que par le combat pour une dame de Mpoto appelée Démocratie. Pour le reste, lobi est un autre jour.   

    JPSC

  • Maxime Prevot à la tête du cdH ? Pas vraiment réjouissant...

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    Maxime Prévot était, jeudi dernier, l'invité de François de Brigode et de Nathalie Maileux lors de l'émission "Jeudi en prime". Il s'agissait notamment de l'ausculter sur son intention de succéder à Benoît Lutgen à la tête du cdH. On n'a pas appris grand chose : le politicien est habile, un tantinet démagogue, mais ne se démarque pas franchement des discours habituels des "centristes". Par contre, ce qui nous inquiète, ce sont ses positions sur les questions éthiques. Lorsque François de Brigode lui a demandé quelle serait sa position à l'égard d'une dépénalisation totale de l'avortement, le candidat à la présidence a répondu qu'il était franchement "progressiste" sur ces questions de société. On sait ce que cela veut dire. La candidature de Catherine Fonck, plus attentive aux enjeux éthiques, nous aurait plu davantage mais elle a fait savoir qu'elle y renonçait. Dommage. On nous dira de toute façon que c'est sans importance et que le sort de ce particule qui n'arrête pas de se déliter est d'être voué à une disparition inéluctable... Son sort n'est-il pas scellé depuis qu'il a choisi de renoncer à son ADN chrétien et d'opter pour un humanisme sans réelle consistance ?

  • L'avortement, matrice des libertés dénaturées

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    L’avortement : matrice des “libertés dénaturées”

    À l’occasion de la Marche pour la vie du 20 janvier 2019, Grégor Puppinck revient sur l’évolution de la compréhension du droit à la vie. Il est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il a récemment publié Les droits de l'homme dénaturé (Le Cerf, 2018) et Droit et prévention de l’avortement en Europe (LEH, 2016).

    Durant la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la détermination du commencement du droit à la vie fut vivement débattue. À l’ONU, la Commission sur le statut des femmes, présidée par Mme Begtrup, recommanda de prévoir des exceptions au respect du droit à la vie afin de permettre la « prévention de la naissance d’enfants mentalement handicapés » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». Le représentant du Chili fit remarquer la similitude de ces propositions avec la législation nazie. Charles Malik, libanais orthodoxe, proposa de garantir, à l’inverse, « le droit à la vie et à l’intégrité physique de toute personne dès le moment de la conception, quel que soit son état de santé physique ou mentale ». Ici encore, les deux conceptions de l’homme et de la dignité se faisaient front. Objectant que plusieurs pays autorisent l’avortement lorsque la vie de la mère est en danger, le représentant de la Chine, soutenu par l’Union Soviétique et le Royaume-Uni, s’opposa à la protection explicite de la vie humaine dès la conception. Finalement, le texte resta volontairement silencieux sur ce point.

    Cette question n’a cessé depuis d’être vivement débattue, les promoteurs du contrôle des naissances essayant inlassablement d’imposer un droit universel à l’avortement.

    Au Conseil de l’Europe, en 1979, il s’est encore trouvé une majorité de députés à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour défendre «Les droits de chaque enfant à la vie dès le moment de sa conception » et pour souligner quelques années plus tard « que dès la fécondation de l’ovule, la vie humaine se développe de manière continue ».

    En restant silencieuse sur le statut de l’homme avant sa naissance, la Cour évite de se prononcer sur son droit à la vie et laisse à chaque État le choix de permettre ou non l’avortement.

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  • Washington : des dizaines de milliers de personnes ont marché pour la vie dans un froid glacial

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    D'Aleteia.org :

    Aux Etats-Unis, la foule brave le froid pour défendre la vie

    MARCH FOR LIFE
    Jeffrey Bruno

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi sur le National Mall de Washington (Etats-Unis) lors de la « Marche pour la vie ». Cette manifestation annuelle est née il y a 46 ans pour dénoncer l’arrêt emblématique de la Cour suprême américaine légalisant l’avortement. De nombreux jeunes étaient présents, malgré le froid glacial qui sévissait dans la capitale. Le vice-président américain, Mike Pence, et son épouse Karen, ont fait une apparition surprise lors de cette manifestation encouragée par le pape François et dont la déclinaison française aura lieu ce dimanche 20 janvier, à Paris.