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Société - Page 395

  • Rétrograde !

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    Du site de la Libre (dépêche d'agence) :

    Les déclarations d'une élue du Vlaams Belang gênent la N-VA, l'Open VLD réagit fermement

    La présidente de l'Open VLD Gwendolyn Rutten a laissé entendre une nouvelle fois mardi, à l'entame d'un second tour de consultations politiques que la N-VA a ouvert avec le Vlaams Belang, qu'elle refusait de collaborer avec le parti d'extrême-droite, en prenant la défense du mariage homosexuel et de l'adoption homoparentale remis en cause dernièrement par une nouvelle élue du VB.

    "L'amour est l'amour. Etre qui l'on veut être soi-même. Aimer qui l'on veut. Toutes les familles comptent. C'est notre valeur libérale. Nous en sommes fiers. C'est éloigné, d'une façon infranchissable, de ces idées conservatrices et extrémistes", a tweeté Mme Rutten.

    Elle évoquait ainsi l'interview récente d'une nouvelle élue du Vlaams Belang à la Chambre, Dominiek Sneppe. Cette dernière avait affirmé dans le quotidien "Krant van West-Vlaanderen" que le mariage homosexuel et l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, légaux en Belgique, allaient "un pont trop loin".

    Cet interview gêne la N-VA aux entournures. Sur la VRT, son vice-président Lorin Parys a qualifié les propos de problématiques et relevant d'une opinion "rétrograde", tout en insistant sur la liberté d'expression.

  • Vous avez dit "ultracatholique" ?

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    De Gabrielle Cluzel sur le site de Famille Chrétienne :

    Ultra-catholique

    CHRONIQUE | Sur le vif | 04/06/2019 | Numéro 2159 | Par Gabrielle Cluzel

    À l’occasion de l’affaire Vincent Lambert, prélude annoncé à « l’amélioration » de la loi Leonetti, entendez son élargissement, est réapparu dans les médias le mot composé « ultra-catholique », au prétexte que les parents de Vincent Lambert sont réputés proches des sphères dites « tradis ». Sans doute parce que le terme « intégriste » ne faisait pas complètement l’affaire... Un préfixe dont le dictionnaire nous dit qu’il est synonyme de super, hyper, extra : ceux qui soutiendraient les parents seraient donc des supercatholiques, des hypercatholiques, des extracatholiques. Comme s’il fallait rentrer dans la surenchère de préfixes. Comme s’il ne suffisait pas d’être « seulement » catholique pour s’y opposer, et même un tout petit peu catholique (minicatholique, hypocatholique, subcatholique ?), voire pas du tout catholique (acatholique, décatholique ?).

    Demander que quiconque ayant faim soit alimenté, et ayant soif soit désaltéré serait donc un pré carré, un dada, une lubie, une idée fixe, un truc en plumes, une marotte bigote ?

    Une affaire de sacristie

    Cet « ultra » péjoratif – parce que doté du sens « excessif » – peut paraître insultant pour les catholiques. Il l’est paradoxalement surtout pour ceux qui ne le sont pas, à qui l’on dénie, en creux, le bon sens et l’humanité de pouvoir s’opposer à l’euthanasie. Ou, a minima, de se poser des questions. Car, sans avoir de conviction ou de religion sur le sujet, tout un chacun peut s’interroger, réfléchir, se demander s’il ne faudrait pas, comme en tout, et notamment en justice, respecter le principe de précaution, au bénéfice du doute et de la vie.

    Mais non, la petite musique pro euthanasie l’interdit : ce « combat pour la vie », on vous le dit et vous le répète, est affaire de sacristie. Une bonne façon de mettre un cordon sanitaire autour du sujet pour dissuader quiconque d’être tenté de s’en approcher. Les Français devront être ultra-libres et ultra-courageux pour résister.

    Gabrielle Cluzel

  • Noa Pothoven euthanasiée à 17 ans; la réaction du Président de l'Académie pontificale pour la Vie

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    De Vatican News :

    Affaire Noa Pothoven: Mgr Paglia défend la protection de la vie des plus fragiles

    Le suicide de la jeune Néerlandaise Noa Pothoven a suscité une vive émotion. Le Saint-Siège rappelle l’importance de défendre la vie des plus fragiles.

    L’affaire Noa Pothoven a suscité ces dernières heures de nombreuses réactions. Le suicide aux Pays-Bas de cette jeune fille de 17 ans, atteinte d'une grave dépression après avoir subi des agressions sexuelles, met en lumière une nouvelle fois la grande vulnérabilité de nombreux jeunes en Europe et la nécessité de proposer le meilleur accompagnement thérapeutique possible pour éviter que la mort n’apparaisse comme la seule issue.

    Le service italien de Vatican News a recueilli la réaction de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la Vie.

    Mgr Paglia, l’affaire dramatique de cette jeune fille montre beaucoup de désespoir mais aussi beaucoup d’abandon…

    Je voudrais avant tout confier dans les mains de Dieu, qui n’abandonne personne, cette jeune fille, mais aussi tous ses proches. Nous sommes arrivés à la conclusion dramatique d’une vie tout aussi dramatique: les abus, ensuite l’anorexie et enfin la dépression… tout ceci pose une grande question: il n’est pas possible qu’une société ne sache pas répondre à ces successives demandes d’amour qui sont exprimées aussi à l’intérieur des différentes situations si difficiles qu’elle a vécues.

    C’est une grande défaite pour notre société, et pour la société européenne en particulier, en pensant que surtout les pays du Nord représentent aussi une société développée, bien-portante, riche, mais, comme souvent malheureusement cela arrive aujourd’hui, caractérisée par une solitude omniprésente. Nous sommes peut-être plus riches, mais certainement tous plus seuls et tous plus fragiles. La génération adulte de l’Europe n’est pas en train de donner une espérance forte aux plus jeunes. Le Pape François, avec le Synode sur les jeunes, a voulu susciter en tous un sursaut de responsabilité envers eux, dans la conscience qu’ils ont besoin d’un feu intérieur que nous, plus adultes, devons avoir la responsabilité de transmettre, sans l’éteindre. Je souhaite que cela ne reste pas un cri sans écoute.

    Comment est-il possible que personne n’ait réussi à aider cette jeune fille ? Noa l’avait dénoncé, elle avait dit qu’aux Pays-Bas il n’existe pas de structures spécialisées pour soutenir les adolescents qui souffrent comme elle.

    Je ne connais pas bien la situation hollandaise mais, bien sûr, le thème de l’augmentation des suicides parmi les jeunes et les adolescents doit beaucoup nous alarmer. Le suicide est la deuxième cause de mortalité parmi les jeunes en Europe: ceci devrait nous faire réfléchir. L’Europe est déjà vieille, elle a peu d’enfants et elle ne réussit même pas à maintenir ce peu qu’elle a. En lien avec la stérilité, il y a une absence de futur qui doit être remise en cause: il y a un besoin d’une révolution de fraternité, d’amour, de futur, de changement de perspective en vue d’un bien commun pour tous; autrement, les jeunes, les adolescents les plus fragiles, comme c’est arrivé à cette jeune fille, seront les premières victimes. Nous devons tous faire un sérieux examen de conscience face à ce qui est arrivé.

    C’est une affaire qui nous interroge tous: comment est-il possible de tolérer que l’on laisse mourir une jeune fille ? Toujours plus, aujourd’hui, dans notre société, on voit le manque du sens de la vie qui est aussi une incapacité à trouver un sens à sa propre souffrance, un signe de profonde solitude et de manque d’amour…

    Ceci est la photographie de la grande pauvreté spirituelle, outre que culturelle et humaine, de la société que nous sommes en train de construire. Le fait de se retirer en soi-même mène à cette solitude radicale, qui trouve ensuite dans la dépression une forme clinique qui demande certainement, en plus de tous les aspects du soin médical, des législations et des choix économiques adéquats, un regain d’humanité  qui est indispensable dans un monde où, malheureusement, les idéaux matérialistes et du bien-être empêchent cette conscience de la limite qui fait partie de notre vie.

    La vie doit être accueillie, défendue, soignée et accompagnée. Il ne nous est jamais demandé de faire le travail sale de la mort: celui qui aime aide à vivre. Et si cet amour est fort, il n’aide jamais à raccourcir la vie, mais au contraire, à l’accompagner pour qu’elle soit un passage le plus humain possible. Mais l’amour est plus fort que la souffrance et que la mort.

  • RDC : La visite de l'Aide à l'Eglise en Détresse au Kasaï

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    Ordination-presbytérale-MBM-2790x1590_c.jpg

    ordinations à Mbuji Mayi (anciennement Bakwanga)

    Après trois ans de conflits sanglants, l´Aide à l'Eglise en Détresse (AED) est présente pour soutenir l´Eglise au Kasaï (République Démocratique du Congo), avec pour priorité la formation de séminaristes. KTO a ainsi suivi Christine du Coudray, directrice de projet Section Afrique, venue du siège international pour faire le point. L´enjeu est majeur pour ces diocèses confrontés à des moyens humains et matériels limités. Les infrastructures routières sont quasiment inexistantes, et l´annonce de l´Evangile est difficile dans toute la région. Au-delà d´une aide matérielle et financière, cette fondation de droit pontifical apporte également un soutien spirituel et le témoignage de la proximité de l´Eglise universelle.

    L’AED est une œuvre sûre qui ne renverse jamais les ordres de priorité pour construire un monde fondé sur une anthropologie chrétienne véritable.

    JPSC

  • RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le Sphinx de Limete

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    Funérailles-Etienne-Tshisekedi.jpg

    La dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi a enfin pu être rapatriée de Belgique au Congo jeudi dernier dans la soirée. Au cours de la messe d’enterrement  qu’il a présidée devant 100.000 personnes ce samedi 1er juin 2019 au  stade « des martyrs » (ancien stade Roi Baudouin) à Kinshasa, l’archevêque  du diocèse, Mgr Fridolin Ambongo, a déclaré que l’accord de la Saint Sylvestre -signé en décembre 2016 pour mettre fin à la crise politique-, peut être considéré comme un l’héritage  légué par Étienne Tshisekedi .

    Ambongo 78737-AAA6-496C-A7EE-04905740FF21_cx45_cy23_cw44_w1023_r1_s-690x450.jpgL’archevêque de Kinshasa (photo ci-contre) a, par ailleurs, appelé l’actuel président proclamé de la RDC, Félix Tshisekedi, à parachever l’idéal politique de son père, pour « conduire le peuple congolais vers la terre promise », a-t-il martelé dans son homélie : à bon entendeur…

    Petite synthèse de rappel sans langue de buis par Christophe Rigaud sur le site afrikarabia :

    « Mort ou vivant, personne ne pourra démentir l’incroyable popularité d’Etienne Tshisekedi en République démocratique du Congo (RDC). Des dizaines de milliers de personnes ont assisté au retour de l’opposant historique, dont le corps a été retenu pendant plus de 28 mois en Belgique, à la suite d’une bataille croquignolesque entre la famille et le pouvoir de Joseph Kabila – voir notre article. Mais depuis la victoire contestée de Félix Tshisekedi à la présidentielle, le propre fils d’Etienne, les funérailles du sphinx de Limete (son surnom) ont pu s’organiser en grande pompe ce vendredi au stade des Martyrs de Kinshasa. 

    De Mobutu à l’UDPS

    Symbole de la résistance aux régimes de Mobutu, puis de Kabila père et fils, Etienne Tshisekedi est rapidement devenu, avec son parti l’UDPS, la figure emblématique de l’opposition congolaise historique. Mais avant de basculer dans l’opposition, Etienne Tshisekedi a démarré sa carrière politique en 1968 dans le MPR, le parti de Mobutu. En 1982, c’est un massacre de « creuseurs”, dans les mines de diamants du Kasaï, qui le pousse à dénoncer les exactions du système Mobutu et à créer son propre parti, l’UDPS. Etienne Tshisekedi est alors condamné à 15 ans de prison, la Constitution n’autorisant qu’un seul parti… celui de Mobutu.    

    Intransigeant

    Son courage politique fait, en partie, plier Mobutu qui introduit sous la pression le multipartisme en 1990. Tshisekedi est alors nommé Premier ministre de consensus, mais refuse de reconnaître Mobutu comme chef de l’Etat. Cette intransigeance, qui sera désormais sa marque de fabrique, va vite devenir une faiblesse. Son radicalisme va l’écarter des différents processus politiques congolais. En 2003, Tshisekedi refusera un poste de vice-président lors d’un premier partage du pouvoir, ce qui le poussera à ne pas se présenter aux élections générales de 2006. Un boycott qu’il paiera cash avec l’apparition de multiples divisions au sein de l’UDPS.      

    “Monsieur non”

    Très critiqué au sein de son propre parti, l’irrédentisme d’Etienne Tshisekedi ne porte pas ses fruits. Certains cadres du parti l’accusent d’être souvent « à contre-temps », radical quand il faudrait lâcher du lest et trop conciliant lorsqu’il faudrait dire non. « Monsieur non » fini par accepter de se présenter à la présidentielle de 2011, mais les fraudes massives le privent de la victoire. Etienne Tshisekedi se mure dans ses fonctions fictives de « président élu » de RDC. Une étrange stratégie qui vire peu à peu au pathétique et entame son isolement politique. Il interdit alors à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, faisant exploser son groupe de 33 députés, qui finissent par quitter le parti.  

    Une oeuvre inachevée

    Etienne Tshisekedi laisse donc une oeuvre inachevée derrière lui et un parti divisé à sa mort en février 2017. Mais sa principale erreur est sans doute de ne pas avoir su préparer sa succession et d’avoir cédé aux diktats familiaux pour finalement imposer à la dernière minute son fils Félix, novice en politique. Comme son ancien adversaire et désormais allié, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi est un « fils de » que son père n’a jamais voulu préparer à l’exercice du pouvoir et qui se retrouve propulsé sur le fauteuil présidentiel, sans aucune légitimité politique. Un point commun qui semble rassembler et rapprocher Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, qui ont conclu une étrange alliance de coalition et de partage du pouvoir avant l’annonce des résultats de la présidentielle de décembre 2018.

    Depuis cet accord « contre-nature » avec Joseph Kabila, l’UDPS se déchire autour de son mode de gouvernance. Le président par intérim Jean-Marc Kabund a nommé un secrétaire général, Augustin Kabuya. Cette décision braque les partisans d’une direction collégiale sous forme d’un directoire. « Toute opposition à la mise en place du directoire sera considérée comme un acte de sabotage et de haute trahison vis-à-vis d’Etienne Tshisekedi », fustigent les députés légalistes de l’UDPS.

    Héros national?

    Si le retour de la dépouille du sphinx fait une relative unanimité chez les Congolais, l’élévation au rang de héros national d’Etienne Tshisekedi, alors que son propre fils occupe la présidence de la République, fait polémique. Certains internautes ironisent sur les réseaux sociaux : « Pour élever au rang de héros Mobutu, faudra-t-il attendre que son fils devienne président ? » Les partisans de Patrice Lumumba, ont eux en souvenir une lettre qui leur reste en travers de la gorge. Celle d’Etienne Tshisekedi qui se réjouit le 23 décembre 1960 de l’arrestation de Patrice Lumumba et promet celle de ses collaborateurs à Albert Kalonji. Même si les proches de Tshisekedi ont toujours contesté l’authenticité du document, le contentieux est encore lourd entre lumumbistes et tshisekedistes.  

    Très chères funérailles

    L’organisation des funérailles par Félix Tshisekedi a également fait l’objet l’objet de vives critiques. Et tout d’abord dans le coût exorbitant des obsèques, estimé à (au moins) 2,5 millions de dollars, alors que le pays peine à boucler ses fins de mois et se classe parmi les plus pauvres de la planète. Autre sujet de discorde : la liste des présidents de la région invités pour participer à l’hommage national du stade des Martyrs, comme le rwandais Paul Kagame ou Denis Sassou Nguesso. « Couler le plus d’argent public possible sous prétexte de ses obsèques, et convier les pires bourreaux de la démocratie, voilà comment le fils a choisi d’honorer son illustre père » s’étrangle le mouvement citoyen La Lucha.

    Etrange héritage 

    Dernière ombre au tableau : l’absence très remarquée des principaux leaders de l’opposition à l’hommage du stade des Martyrs. Martin Fayulu, le candidat malheureux de la présidentielle, qui revendique toujours la victoire, n’a pas été convié aux funérailles, tout comme Moïse Katumbi, pourtant allié de Félix Tshisekedi au sein du Rassemblement de l’opposition. D’ailleurs, certains voient déjà en Martin Fayulu, le principal héritier politique d’Etienne Tshisekedi. Radical, comme lui, hostile à Joseph Kabila, comme lui, Martin Fayulu affirme s’être fait voler la victoire de 2018 à la suite d’une élection frauduleuse… tout comme Etienne Tshisekedi en 2011 ! Mais cette fois, c’est le propre fils du sphinx de Limete qui a négocié sa victoire avec Joseph Kabila… drôle d’héritage.

    Christophe RIGAUD – Afrikarabia »

     Ref.

    RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le  Sphinx de Limete

     JPSC

     

  • Europe : la voie romaine

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    Sur le site web France Catholique, cette réflexion d’Aymeric Pourbaix dans le contexte des récentesrome-4124391_1280-d981b.jpg élections européennes :

    " Parmi les surprises, nombreuses, de ces élections européennes figure la hausse de la participation – près de dix points de plus par rapport à la précédente édition en 2014. C’est d’autant plus intéressant que ce regain concerne toute l’Union européenne, avec le taux de participation le plus élevé depuis vingt ans (au-dessus de 50 %). Signe que désormais, qu’on le veuille ou non, les électeurs perçoivent l’Europe comme un élément structurant de la vie des nations. Un enjeu de pouvoir majeur.

    Europe en panne

    Pour autant, reste à gagner les cœurs et les âmes. Et de ce point de vue, l’Europe technocratique est en panne, à la recherche d’un sens, comme on l’a vu lors du 60e anniversaire du traité de Rome, en mars 2017, lorsque quasiment tous les chefs d’état européens se sont pressés au Vatican pour écouter le Pape. Il ne s’agit donc pas tant d’opposer les nations à l’Union européenne que de revenir à ce qui constitue le cœur de l’Europe, ce qui a présidé à sa fondation.

    Dans un maître ouvrage intitulé La voie romaine, Rémi Brague affirme que ce qui constitue l’essence de l’Europe est sa «  romanité  », c’est-à-dire sa capacité à transmettre. De la même manière que les Romains, démontre-t-il, se sont inspirés en particulier de l’héritage grec afin de civiliser les peuples – «  les barbares à soumettre  ». Formant ainsi un creuset unique au monde, entre passé et avenir, facteur de progrès humain et au développement inégalé. Et dont le ciment a été le christianisme, lui qui possède la clef des rapports entre spirituel et temporel.

    Or selon Brague, cette romanité est aujourd’hui menacée par la volonté de rompre avec le passé, et notamment le passé chrétien. C’est le fameux débat qui eut lieu en 2005 sur l’inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Inscription qui a été refusée mais dont l’absence est criante, tant elle masque le vide de sens.

    Car cette référence n’est pas uniquement une incantation liée à un passé révolu, mais bien son principe originel, fondateur d’une culture et d’une civilisation. La foi chrétienne, ancrée dans sa romanité, c’est le «  big-bang  » de l’Europe : c’est de là que tout est parti.

    Revenir au principe actif

    C’est pourquoi, au-delà du résultat des élections, la question fondamentale est de revenir à ce principe actif, force puissante sans laquelle rien ne peut se faire, aucune création n’est durable. «  En dehors de moi vous ne pouvez rien faire  » (Jn 15, 5). De cette romanité revivifiée par la foi chrétienne, en revanche, tout peut repartir.

    Comment ? Par l’éducation, la culture, les médias, les métiers de la transmission, etc. Il n’est pas étonnant que deux des saintes patronnes de l’Europe, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, aient toutes deux œuvré pour ramener vers Rome le cœur des papes et des fidèles. Nous en avons un besoin criant."

    Ref. Europe : la voie romaine

    Chevalier de Bamberg DEGOTARCBAMBCAT009.jpgCertes, des métissages du bas-empire romain, finalement submergé par les invasions barbares, est née une nouvelle civilisation que symbolise la superbe sculpture du chevalier de Bamberg (photo) conjuguant la sève spirituelle de la jeunesse, de la foi chrétienne et du souvenir de la grandeur de Rome.  

    Aujourd’hui, l’Europe aux cheveux blancs a perdu la foi en elle-même, et même la foi tout court après l’avoir transmise à l’Afrique subsaharienne qui cherche à assimiler, avec son génie propre, cet héritage ouvert par la colonisation.

    Qu’adviendra-t-il demain des brassages migratoires actuels: un polyèdre nébuleux ou une identité nouvelle puisée aux vraies racines d’une civilisation multiséculaire ?

    Les mentalités qui prévalent de nos jours au sein du gouvernement de l’Eglise ne me paraissent pas correspondre à cette voie romaine dont parle Rémi Brague.

    JPSC

  • Quel acte de repentance la Belgique doit-elle au Congo ?

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    Selon un article publié par Belgicatho, une campagne de communication serait actuellement lancée afin d’inviter les Belges à  s’excuser  auprès du peuple congolais pour la colonisation. Cause toujours pourrait-on dire : sous une forme ou une autre, la colonisation est un phénomène inhérent à toute l’histoire de l’humanité.

    king_baudouin_of_belgium_getty.jpgL’anticolonialisme ne date pas tout à fait d’hier non plus et son avatar idéologique est aussi un pourvoyeur de mythes et de légendes déformant volontiers les faits réels.

    Il en va ainsi dans l’histoire du Congo auquel, quoi qu’on en dise aujourd’hui, la Belgique a beaucoup apporté en un siècle: une conscience nationale, la langue française et la religion catholique.  Mais son œuvre économique et sociale remarquable s’est noyée, dès le 30 juin 1960, dans l’immaturité politique d’un peuple auquel le colonisateur a jeté précipitamment l’indépendance à la tête,  sans ménager les transitions nécessaires. Voilà certainement le reproche appelant la repentance majeure attendue de la Belgique métropolitaine dont l’inconséquence est à l’origine des heurs et malheurs qui accablent aujourd’hui encore son ancienne colonie : cette repentance elle la doit tant aux colonisés qu’aux coloniaux victimes du chaos résultant de cette décolonisation ratée.

    Pour prendre la mesure de la réalité de la vie ordonnée prévalant au Congo sous le régime colonial d’autrefois, rien de tel que les témoignages des produits africains de celui-ci. Le Père Ekwa, responsable de l’enseignement catholique au Congo de 1960 à 1975 a connu la colonisation, de l’enfance à l’âge adulte. Le court extrait de son témoignage, parmi tant d'autres, renvoie au site  mémoires du congo  où on les trouve rassemblés.

    JPSC

  • "L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles" (Pape François)

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Yes to life congrès du Dicastère pour les laïc, la famille et la vie © Vatican Media

    Yes To Life Congrès Du Dicastère Pour Les Laïc, La Famille Et La Vie © Vatican Media

    « L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles », affirme le pape

    Congrès « Yes to life » à Rome (Traduction intégrale)

    « L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles », a affirmé le pape François en recevant les participants à un congrès promu par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, ce 25 mai 2019, au Vatican.

    La rencontre, sur le thème “Yes to Life! Prendre soin du précieux don de la vie dans la fragilité”, était organisée en collaboration avec la fondation “Il Cuore in una goccia – Onlus” et avec le soutien des Chevaliers de Colomb.

    « Aucun être humain ne peut jamais être incompatible avec la vie, ni de par son âge, ni de par ses conditions de santé, ni de par la qualité de son existence, a déclaré le pape avec force dans son discours. Tout enfant qui s’annonce dans le sein d’une femme est un don, qui change l’histoire d’une famille… Et cet enfant a besoin d’être accueilli, aimé et soigné. Toujours ! »

    Devant les 400 participants venus de 70 pays, le pape a plaidé pour le soin envers les enfants non-viables à la naissance : « prendre soin de ces enfants aide les parents à faire le deuil et à le concevoir non seulement comme une perte, mais comme une étape d’un chemin parcouru ensemble ».

    Dans les soins périnataux, il a recommandé aux médecins « que l’objectif de la guérison soit clair… ainsi que la valeur sacrée de la vie humaine, dont la protection reste la fin ultime de la pratique médicale ». « La profession médicale est une mission, une vocation à la vie », a-t-il insisté, encourageant à être « capables d’entrer en relation, de se charger des vies d’autrui, proactifs face à la douleur, capables de tranquilliser, de s’engager à trouver toujours des solutions respectueuses de la dignité de toute vie humaine ».

    Enfin, évoquant l’opposition de l’Eglise à l’avortement, il a assuré qu’il ne s’agissait pas d’une question de foi : « C’est un problème humain… est-il permis d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?… Est-il permis de louer les services d’un tueur à gage pour résoudre un problème ? A vous la réponse. »

    Voici notre traduction du discours du pape.

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  • Asia Bibi menacée au Canada

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    Lu sur [EEChO] Bulletin n°73 mai 2019 :

    Asia Bibi, arrêtée en 2009 pour délit de blasphème envers l'islam et condamnée à mort, puis acquittée en janvier 2019, a pu quitter enfin le Pakistan et est arrivée au Canada où elle a retrouvé ses proches. Les prières des chrétiens du monde en avaient fait un cas heureusement médiatisé – mais il y en a des centaines d'autres, et une autre chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Kausar Sagufta, a pris sa place dans sa cellule. La Grande-Bretagne avait refusé de recevoir Asia Bibi ; au reste, les chrétiens persécutés n'y sont plus bienvenus du tout. Au Canada, des « migrants » lui ont adressé des menaces de mort.

    Une telle situation s'installe aussi en Suède pour les réfugiés syriaques et autres chrétiens orientaux. « Un génocide a été commis au Moyen-Orient contre les Chrétiens. Nous avons fui ces monstres et nous nous sommes réfugiés en Suède, croyant être à l'abri, mais ils nous ont rattrapés ici » a déclaré le porte-parole de l'Association Syriansi Riksförbund, qui ajoute : « Nous nous attendons à une foutue guerre civile entre les différents groupes, à moins que quelqu'un ne mette le holà ou tape du poing sur la table. Les ignobles individus qui ont commis des actes horribles au Moyen-Orient sont maintenant ici ... et personne ne semble s'en inquiéter ».

    Aucun « vivre ensemble » ne sera possible tant que l'idéologie islamique ne sera pas mise en cause au plan religieux, et cela, seuls des chrétiens peuvent le faire. S'ils veulent bien écouter ce que l'Esprit Saint leur demande.

  • Vincent Lambert : une victoire pour les personnes handicapées et pour le droit international

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    Tôt le matin du 20 mai, sans même attendre que ses proches puissent l’embrasser une dernière fois, le Dr Sanchez a « sédaté » Vincent Lambert pour l’anesthésier profondément, et l’a simultanément privé d’eau et de nourriture pour provoquer sa mort. Son agonie, et la détresse de ses parents, suivis en direct par tous les français, devaient durer la semaine.

    Pourtant, le 3 mai dernier, le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, saisi par les parents Lambert à l’initiative de l’ECLJ, avait demandé à la France, au titre de mesures conservatoires, « de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l'alimentation et l'hydratation entérales de M. Vincent Lambert ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier par le Comité ».

    Le 10 mai suivant, les parents furent informés du refus du Gouvernement français d’exécuter la demande de l’ONU, et que l’euthanasie de leur fils débuterait le 20 mai. Le Gouvernement prétendait que la demande du Comité n’était pas contraignante.

    La France a pourtant ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif. Celui-ci a chargé le Comité des droits des personnes handicapées de veiller au respect de la Convention par les États, et lui a donné le pouvoir de recevoir des « plaintes individuelles » -comme celle introduite par les parents Lambert-, et de demander le respect de mesures provisoires ou conservatoires qui s’imposent. 

    Le 17 mai, le Comité des droits des personnes handicapées rappela le Gouvernement français à ses obligations, lui signifiant une nouvelle fois que « conformément à l’article 64 du règlement intérieur du Comité, il a été rappelé à l’État partie aujourd’hui de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l’alimentation et l’hydratation ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier par le Comité ».

    Le même jour, le « Défenseur des droits », chargé de veiller à application de cette convention en France déclara que « les mesures provisoires demandées par les comités des Nations Unies doivent être respectées par l’État, au risque d’entraver l’exercice effectif du droit de plainte prévu par le Protocole facultatif ».

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  • L'hommage rendu aux martyrs des Khmers Rouges

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    2 000 fidèles à Taing Kauk en mémoire des martyrs des Khmers Rouges

    Le 20 mai, le Cambodge a rendu hommage aux quelque deux millions de victimes du génocide des Khmers Rouges, mortes entre 1975 et 1979. L’Église locale s’est également souvenue des 35 chrétiens morts en martyrs durant le génocide, dont le processus de béatification a été ouvert en 2015. La célébration a eu lieu au mémorial de Taing Kauk, dans la province de Kompong Thom à une centaine de kilomètres de Phnom Penh, en présence de 50 prêtres et plus de 2 000 fidèles. La célébration était présidée par Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP et vicaire apostolique de Phnom Penh.

    Le lundi 20 mai, le Cambodge faisait mémoire des victimes du génocide perpétré par les Khmers Rouges. À cette occasion, l’Église locale a célébré la messe en hommage aux victimes, au mémorial des martyrs du Cambodge, à Taing Kauk (Tang Kok), dans la province de Kompong Thom, à une centaine de kilomètres de Phnom Penh. Près de cinquante prêtres et plus de 2000 fidèles participaient à la célébration, présidée par Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, vicaire apostolique de Phnom Penh. Ce dernier a notamment appelé les missionnaires catholiques engagés dans le pays à « creuser plus profondément » dans la culture cambodgienne, plutôt que d’apporter leur propre culture aux communautés qu’ils servent. « Soyons serviteurs à la manière de Jésus et en le suivant de tout notre cœur », a-t-il demandé dans son homélie. « Mourrons à nos habitudes, nos repères culturels, notre vision du monde personnelle pour donner du fruit en sortant de terre avec un regard nouveau, un cœur à cœur avec la terre humide qui nous a fait renaître avec ce peuple, qui devient notre peuple… » Mgr Schmitthaeusler a également appelé les fidèles présents, en particulier les jeunes, à s’engager davantage dans les activités de l’Église pour « annoncer la Bonne Nouvelle ». « Jeunes, laissez votre fraîcheur, votre enthousiasme, vos rêves et vos espérances éclater dans nos communautés », a-t-il ajouté. « Enracinez-vous dans notre terre… Ici c’est votre terre de naissance : humez-la, imprégniez-vous de son esprit pour repartir dans vos communautés pleins de joie, de vie et de projets, pour servir mieux et davantage. »

    35 Martyrs du Cambodge

    L’évêque a également rappelé à l’assemblée la façon dont les catholiques, au temps de la répression, célébraient la messe en secret, en se cachant des espions de Pol Pot. Il a ainsi évoqué « l’Année Zéro », quand tout avait été détruit, que les gens n’avaient plus la liberté de parler, qu’il n’y avait plus d’éducation, plus de célébrations religieuses, plus de familles et que tout appartenait à l’État. Des chrétiens sont morts en martyrs, dont Mgr Joseph Chmar Salas, premier évêque cambodgien, Mgr Paul Tep Im Sotha, et 33 autres prêtres, laïcs, femmes, catéchistes et missionnaires, dont le père Pierre Rapin, MEP. Sœur Srey Socheat, de la congrégation des Amantes de la Croix, a souligné, durant la célébration, l’importance de se souvenir de ceux qui sont morts durant ces « années noires », parce que « ce sont nos modèles, qui nous poussent à continuer notre mission dans l’Église ». Eung Try, 76 ans, a confié qu’il n’oublierait jamais ce qu’il a traversé durant le génocide, durant lequel il a perdu quinze membres de sa famille. Il explique avoir déjà pardonné aux coupables. « Je prie pour mes proches et pour ceux qui se sont rendus coupables de ces cruautés, parce que je crois en Dieu », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Phnom Penh)

    Retrouvez ici le texte intégral de l’homélie de Mgr Olivier Schmitthaeusler.

  • L’exposition précoce des enfants aux images pornographiques

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    De "La Sélection du Jour" :

    PORNOGRAPHIE À L’ÉCOLE : UNE DIRECTRICE BRISE LE SILENCE

    La directrice du collège de Mios, près d'Arcachon, en Gironde, a pris l’initiative d’écrire aux parents d’élèves pour les mettre en garde contre l’exposition précoce de leurs enfants aux images pornographiques. Si les plus concernés sont des collégiens de 6e et 5e, des élèves du primaire ont accès à de telles images.

    On savait déjà par des études comme celle commandée à l’Ifop par l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) que 63% des garçons et 37% des filles de 15 à 17 ans consomment du porno. 90% des élèves de 6e en ont déjà vu. Mais les plus jeunes y sont aussi exposés par la banalisation des smartphones qui leur sont imprudemment confiés par leurs parents pour des raisons pratiques. Les rares collégiens dont les parents ont résisté à cette facilité ne sont pas pour autant à l’abri à cause des visionnages auxquels les invitent leurs camarades pendant les intercours ou les récréations. Des élèves du primaire, âgés d’à peine dix ans, y sont aussi exposés. Si le porno n’est anodin pour personne, avec des risques d’addiction surtout pour les garçons, les risques traumatiques sont encore plus importants pour des non-pubères.

    En fait d’« apprentissage » à la relation sexuelle, les scénarios pornos suscitent violence et dégoût. On fabrique des détraqués, hommes et femmes, dont la relation à la sexualité et l’estime de soi sont dégradées. Si les femmes sont les principales victimes de la pornographie, c’est toute la société qui est confrontée à ce fléau surgi tout droit de la prétendue « libération sexuelle » des années soixante au service du mercantilisme le plus abject boosté par la révolution numérique. Sur les réseaux sociaux, des images détournées ou volées violent l’intimité d’adolescents qui sont tombés dans le piège de se mettre en scène. Certains se suicident.

    D’où l’urgence d’alerter les parents dès l’école primaire comme l’a fait cette directrice. Mais entreprendre un vrai dialogue avec les enfants, installer un logiciel de contrôle parental et interdire l’usage des smartphones à l’école ne suffiront pas à endiguer un tel fléau. Il faut aussi frapper les sites. En France, la législation interdit de rendre accessible la pornographie à un mineur. Mais peu de sites mettent en place les moyens pour que la législation soit respectée. Ils se contentent d’inviter à confirmer d’un clic que l’on est majeur. Il suffit aux jeunes internautes de mentir sur leur âge pour accéder aux contenus pornographiques. Au Royaume uni, une nouvelle loi entrera en vigueur le 15 juillet : elle imposera aux sites hébergeant des vidéos ou des images pornographiques de vérifier si les internautes ont effectivement plus de 18 ans en produisant un document d’identité, un numéro de téléphone mobile ou encore via l’achat d’une carte d’accès dans une boutique. Etant entendu qu’être majeur ne rend pas pour autant anodine cette forme d’esclavage sexuel qu’est la pornographie … Le visionnage de contenus pornographiques entraîne une addiction comparable à celle des drogues. Il activerait d’ailleurs les mêmes zones du cerveau.

    Il s’agit d’un fléau mondial d’une ampleur inouïe et en constante expansion : « Un quart des recherches sur le web sont des requêtes à caractère pornographique. Chaque seconde, 372 personnes recherchent des contenus pour adultes sur les moteurs de recherche, 28 258 internautes en visionnent et 3 075 dollars y sont ainsi dépensés (…) L’industrie du sexe représente aujourd’hui un marché mondial de 100 milliards de dollars alors qu’elle était estimée à 60 milliards de dollars en 2015 » rapporte Samy Mansouri, enseignant-chercheur à l’Université Paris Dauphine sur le site The Conversation (en lien ci-dessous).

    http://theconversation.com/incidences-de-la-pornographie-sur-les-comportements-ou-en-est-la-recherche-117133