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Société - Page 399

  • Les avortements ont dépassé toutes les autres causes de décès dans le monde

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    Lu sur le Forum Catholique :

    Les avortements ont dépassé toutes les autres causes de décès dans le monde, à plus de 41 millions en 2018, selon le service de suivi de statistiques Worldometers.

    Cette estimation représenterait une diminution substantielle par rapport à l'estimation de l'OMS, qui estimait à 56 millions le nombre d'avortements dans le monde chaque année de 2010 à 2014, bien que Michael Spielman, de Abort73, prévienne que l'OMS s'appuie sur des estimations du Guttmacher Institute, favorable à l'avortement, qui, selon lui, a utilisé une méthodologie discutable. pour l'absence totale de données réelles dans de nombreux pays.

    «Selon les estimations de Guttmacher sur les 56,3 millions d'avortements dans le monde, 10% au maximum peuvent être officiellement comptabilisés et 23% seulement s'appuient sur des preuves empiriques», écrit Spielman. "Les 77% restants sont supposés basés sur un modèle statistique complexe qui estime" divers facteurs. De manière plus significative, Guttmacher "suppose [s] un taux d'avortement constant qui n'est pas affecté par la légalité de l'avortement", ce qui pourrait influencer les conclusions en faveur de l'affirmation du lobby des avortements selon laquelle les lois pro-vie sont inefficaces.

    Quoi qu'il en soit, Breitbart note que, selon l'estimation de Worldometers, l'avortement légal est plus mortel que "le cancer, le paludisme, le VIH / sida, le tabac, l'alcool et les accidents de la route combinés". En 2018, 8,2 millions de décès ont été causés par le cancer, 5 millions par le tabagisme et 1,7 million par le VIH. /SIDA.

    Au niveau national américain, les statistiques sur l'avortement ont montré des progrès mitigés cette année. Les centres américains de contrôle des maladies (CDC) ont rapporté en novembre que l'année 2015 (l'année la plus récente pour laquelle des statistiques officielles sont disponibles) avait enregistré moins d'avortements qu'en toute autre période depuis que Roe v. Wade avait forcé l'avortement légal dans les 50 États. Par ailleurs, le ministère britannique de la Santé a annoncé le mois dernier que le nombre d'avortements au Royaume-Uni avait atteint son plus haut niveau en dix ans en 2017.

    L’avortement eugénique a également augmenté, tandis que les avortements répétés ont atteint 74 204 personnes l’année dernière.

    Au Royaume-Uni, les avortements financés par les contribuables "ont atteint un record de 134 768", a déclaré Edward Pentin du National Catholic Register. Il a également observé qu '«il devrait y avoir, grosso modo, un million de naissances vivantes au Royaume-Uni chaque année, mais qu'environ 200 000 enfants à naître sont tués dans l'utérus, le nombre est donc d'environ 800 000», ce qui signifie qu'environ un cinquième des grossesses se terminer par un avortement au Royaume-Uni.

    Selon les estimations de Worldometers sur l’avortement, plus de 170 000 avortements auraient déjà eu lieu dans le monde en 2019 au 2 janvier.

    (D'après lifesitenews.com)

  • "Filiation sans père" : un psychanalyste prend position

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    UN PSYCHANALYSTE PREND POSITION À PROPOS DE LA "FILIATION SANS PÈRE"

     

    Le psychanalyste Jean-Pierre Winter, auteur du livre L’avenir des pères[1], s’étend sur les raisons objectives qui lui font craindre la mise en place d’une filiation sans père.

    « Comme clinicien d’enfants notamment, je suis confronté depuis bientôt quarante ans aux dégâts imputables à l’effacement du père », déclare-t-il. « Ces dégâts se manifestent particulièrement à l’adolescence, parce que c’est l’âge du retour de ce qui avait été mal métabolisé dans la petite enfance ».

    Citant le psychanalyste Pierre Legendre, il explique que « l’humain se construit sur la prise en compte de l’altérité », aussi, les enfants privés accidentellement de père ne peuvent être assimilés à ceux qui en sont privés par la loi parce que « la décision légale agit directement au niveau symbolique, elle supprime non un être, mais une place ». Pour lui, cette situation engendre un risque de « ségrégation » entre ceux nés de parents de sexes opposés et ceux nés d’une femme et de « personne ». Car « ce n’est pas la même chose que d’être né de deux personnes différentes par nature », dit-il. « Avoir affaire à l’autre sexe occasionnellement et de l’extérieur n’a certainement pas les mêmes effets que d’être  toujours au contact de leur différence. » Et de « telles répercussions se mesurent sur plusieurs générations. » Avançant le principe de précaution,  Jean-Pierre Winter alerte sur l’importance de prendre connaissance des effets, avant d’ériger légalement la famille sans père au rang de la famille traditionnelle. 


    [1] Jean-Pierre Winter, L’avenir des pères, Albin Michel, 140 pages, 18 €.

     

    Sources: Valeurs Actuelles (3/01/18)

  • Véganisme, antispécisme... Quelle est la place de l'animal dans la Création ?

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    Du site "Le Rouge & le Noir" :

    [Véganisme] La place de l’animal dans la Création : l’« antispécisme » en question

    Giotto, Saint François d’Assise prêchant aux oiseaux

    La place que nous donnons aux animaux dans nos sociétés dépend directement de la vision que nous avons de nous-mêmes en tant qu’hommes, ainsi que de notre rôle dans la Création. Pour cette raison, notre réflexion se divisera en deux temps : nous aurons d’abord à cœur de réfuter l’idéologie « antispéciste » sur son propre terrain, sans référence religieuse, avant de proposer une réponse qui soit à la fois philosophique et authentiquement chrétienne.

    Avant toute chose, une précision nous paraît nécessaire : personne ne nie plus que l’élevage intensif, c’est-à-dire la plupart des élevages industriels qui se sont développés depuis les Trente glorieuses, et qui concernent principalement les volailles, les porcs et les bovins, soient un désastre sur plusieurs plans. La mécanisation et l’automatisation à outrance ont détruit le lien entre animal et éleveur. Pour des raisons de rentabilité, le traitement de l’animal, ainsi que son mode d’abattage, sont souvent indignes. Sur le plan écologique, ce type d’élevage engendre des déforestations, une forte émission de gaz à effet de serre, la pollution de l’eau et des nappes phréatiques, et une consommation d’eau excessive. Cependant, l’on peut militer pour la dignité de ces animaux, défendre une vision plus respectueuse (et plus traditionnelle) de l’élevage, sans pour autant prôner l’idéologie nouvelle de « l’antispécisme », que nous allons nous attacher à réfuter. Autre précision préalable : nous distinguons clairement l’antispécisme du végétarisme ou du véganisme, qui sont des choix personnels de vie et dont les régimes alimentaires peuvent être profitables. Certains modes d’alimentation religieux, issus notamment de la discipline monastique, s’en rapprochent beaucoup, et il est demandé à tout chrétien de s’abstenir de viande au moment du Carême et autres jours de jeûne [1]. Mais défendre, comme un corollaire, l’antispécisme comme la solution unique à la maltraitance des animaux est aussi faux qu’excessif.

    Les paradoxes (et les erreurs) de l’antispécisme

    Qu’est-ce que le spécisme ?

    Par analogie avec le racisme, le sexisme, et tous les « -ismes » discriminatoires, le spécisme (du latin species, « espèce ») est la pensée selon laquelle la vie, les intérêts ou la souffrance des animaux comptent moins que ceux des hommes simplement parce qu’ils sont d’une autre espèce. C’est une discrimination arbitraire liée, non pas à l’ethnie, la religion ou le sexe, mais à l’espèce. Le « spécisme » est une notion forgée par l’Anglais Richard Ryder en 1970, popularisée par le philosophe australien Peter Singer dans son livre La Libération animale (1975), mais qui n’a connu une large diffusion qu’à partir des années 2010. Comme l’antiracisme entend lutter contre la haine des hommes entre eux en raison de la couleur de peau ou de l’appartenance ethnique, l’antispécisme veut lutter contre la différence posée comme évidente entre les hommes et les autres animaux et, corollaire, arrêter l’exploitation de la souffrance animale au profit des hommes (pour leur consommation notamment). À une époque d’inflation des droits et de dénonciation systématique des inégalités, l’antispécisme veut porter le combat de la justice sociale jusqu’au bout de sa logique : abolition des différences de « race », de sexe, puis d’espèce. Il faudrait ainsi faire reconnaître les intérêts, besoins et aspirations de chaque espèce, et cesser de considérer les animaux comme des « êtres sensibles » relevant du régime des biens, selon ce que prévoit le Code civil.

    L’homme : seul animal moral, seule espèce antispéciste

    L’écosystème animal est régi par la loi du plus fort (prédateur / proie), et seuls les animaux domestiques et fermiers peuvent survivre sans défense, « protégés » qu’ils sont par l’homme qui les élève. S’ils ne sont plus élevés par les hommes, ils retournent à l’état sauvage et, rentrant à nouveau dans ce système de loi du plus fort, ils sont, pour la plupart, condamnés à une disparition rapide. Là réside tout le paradoxe antispéciste : l’homme est la seule espèce capable de fonder une morale. Les autres animaux ne pensent pas en termes de bien ou de mal, parce que l’idée même de libre-arbitre leur est étrangère [2]. La question du comportement éthique ne se pose que pour les hommes [3]. Un animal prédateur ne prend jamais en pitié la proie qu’il dévore (y compris lorsqu’il s’agit d’un homme), et ne se demande pas davantage si sa chasse est une action bonne ou mauvaise : elle relève de l’instinct le plus naturel, comme la proie fuit instinctivement devant le danger qui la guette. Il n’y a que l’homme pour raisonner et s’interroger sur le bien-fondé moral de son action. Dès lors, il faut se rendre à l’évidence : l’idée d’antispécisme est spécifiquement humaine et, en conséquence, profondément anthropo-centrée. Tous les autres animaux, sans exception, se pensent comme espèces et sont donc spécistes par nature [4]. Une espèce ne se mange pas entre elle et ne se reproduit qu’entre elle (c’est d’ailleurs le cœur de la définition d’espèce), preuve assez évidente d’une conscience universellement répandue de l’espèce, mais que les antispécistes refusent pour eux-mêmes [5].

    L’antispécisme est donc en réalité le comble du spécisme. L’homme projette sur les animaux ses propres représentations, et anthropomorphise le règne animal. Les animaux ne sont, par définition, pas dans le même système de droits et de devoirs définis par les sociétés humaines pour la pérennité de leur espèce : il sera toujours interdit juridiquement pour un homme d’en tuer un autre, quand un animal aura toujours le droit d’en manger un autre. En refusant la différence de droit et de nature entre animaux et humains, l’antispécisme refuse aux animaux leur spécificité et même leur mystère. Né et répandu dans des milieux citadins, fort éloignés des campagnes et de la réalité de la nature, l’antispécisme veut imposer aux animaux une vision du monde qui ne peut pas être la leur.

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  • La foi chrétienne orthodoxe, là où la Russie trouve son sens

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    D'Anne Gichkina sur le site de la Revue Méthode :

    L’orthodoxie comme sens de la Russie

    Par cet article, je tâcherai de vous prouver pourquoi l’orthodoxie n’est pas un trait supplémentaire de la Russie mais sa constante indispensable.

    I. LA VOIE HISTORIQUE DU PEUPLE RUSSE

    Pourquoi je parle du sens. L'Histoire humaine a le sens, tout comme la vie humaine en a un. L'Histoire d'un peuple a donc aussi son sens. Cette question du sens est au cœur de toutes les religions. Les religions sont à l’origine des cultures. Si nous voulons comprendre telle ou telle culture il est impératif d'accourir à l'histoire de sa religion. Sans connaître sa religion nous ne pouvons pas connaître une culture. La religion c'est également la vision du monde et l'identité du peuple. L'orthodoxie est une vision du monde, le catholicisme en est une autre, l'islam - encore une autre etc. Ce sens d'un peuple s'appelle « l'idée nationale ». L'Histoire nous montre qu’uniquement les peuples qui ont la culture très riche et la tradition de réflexions sur leur Histoire nationale et sur le sens de cette Histoire arrivent à survivre à travers des siècles.

    Ils peuvent avoir de graves crises sur la courte distance mais à long terme ils sont les plus endurants. Différemment des peuples qui ont perdu toute préoccupation du sens de leur Histoire, de leur identité nationale, de leur culture. Ces peuples essaient de survivre juste pour survivre. Mais survivre pourquoi faire ? S'il n'y a pas de sens. L’avenir s’ordonne et peut s’expliquer comme le passé pour ceux qui connaissent leur Histoire. Et ceux qui la négligent paient généralement très cher pour cette ignorance. La Russie aujourd’hui représente l’exemple de la continuité et de la cohérence historique, autrement dit de la fidélité à son Histoire.

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  • La stratégie de conquête islamique de l'Occident dévoilée

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    Du site de La Nef (Annie Laurent) :

    L’islam à la conquête de l’Occident : la Stratégie dévoilée

    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), publie un livre « explosif » révélant un document stratégique adopté en 2000 par les États musulmans pour installer en Occident une « civilisation de substitution ». Explications.

    La Nef – Votre livre examine un document intitulé « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique », qui a été élaboré par l’ISESCO, département culturel de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), regroupant 57 États musulmans. Dans quelles circonstances avez-vous découvert ce texte dont personne ne parle et pour quels motifs avez-vous décidé de le faire connaître ?

    Jean-Frédéric Poisson – C’est en lisant un livre de l’universitaire libanaise Lina Murr Nehmé (Tariq Ramadan, Tareq Obrou, Dalil Boubakeur. Ce qu’ils nous cachent, Salvator, 2017) que j’ai découvert le titre de ce document auquel elle faisait référence. Ma curiosité a fait le reste : je suis allé le consulter sur internet (il est disponible sur le site isesco.org) et sa lecture m’a édifié. Il n’est pas fréquent que la deuxième plus importante organisation d’États au monde, en l’occurrence l’OCI, élabore un document stratégique visant purement et simplement à assurer la domination de sa civilisation sur le reste du monde, et le disant ouvertement. L’origine de ce texte, son caractère officiel et son objectif universaliste me sont apparus comme autant de raisons de le faire connaître au grand public… et aussi aux responsables politiques français ! On ne sait jamais…

    Pouvez-vous esquisser rapidement les principes énoncés dans cette Stratégie ?

    Chaque musulman a le devoir de protéger et de fortifier partout sa communauté (l’Oumma) et d’assurer la propagation de tout ce qui la constitue. Il y a une vingtaine d’années, les États islamiques constataient que les communautés musulmanes occidentales n’étaient plus en situation de transmettre l’islam dans de bonnes conditions aux nouvelles générations, et donc de répondre à cette double obligation. La Stratégie culturelle islamique vise donc d’abord à ré-enraciner les musulmans occidentaux dans leur culture et leur foi, pour qu’ils soient acteurs de l’islamisation universelle. La déréliction actuelle de l’Occident, le vide que représente la société de consommation, ont évidemment, aux yeux des responsables musulmans, vocation à ouvrir la voie au seul projet de civilisation qui soit à la fois exigeant et profitable à l’homme : l’islam. Le document que je commente dans mon livre planifie ce remplacement. Il évoque lui-même la volonté « d’installer une société islamique pure et saine » en Occident. Difficile d’être plus clair !

    Selon vous, pourquoi ce document, malgré son caractère officiel, n’a jamais été pris en considération depuis sa publication en 2000 ?

    D’abord la majorité des responsables politiques français considèrent l’islam comme une sorte de christianisme des Arabes. Et qu’il évoluera donc comme le christianisme – à leurs yeux tout au moins – a évolué, c’est-à-dire dans le sens d’un adoucissement, pour ne pas dire d’un affadissement progressif de ses principes. En un mot, ils ne connaissent ni ne comprennent la nature profonde de l’islam. Ensuite, beaucoup d’entre eux sont tout de même biberonnés aux bienfaits du multiculturalisme, consciemment ou non. Et cette doctrine, qui est le premier moment de la conquête de l’Europe par l’islam, entre facilement en résonance avec ce que souhaite ce dernier. Enfin, il y a le pire : la couardise, face à un phénomène – la progression de l’islam en France – qu’ils renoncent à traiter dans le débat public, à cause de la pression médiatique qui existe sur ce sujet. Tout cela est en train de changer un peu, mais très lentement.

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  • Liège : fêtez les Rois le samedi 5 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Une manifestation ouverte à tous. Entrée libre.

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    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 5 janvier 2019 à 17 heures  en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception clôturant la célébration.

    La messe sera animée par les membres du chœur de chambre « Praeludium »,l’organiste Patrick Wilwerth ainsi que les solistes du chant Isabelle Valloton et Peter Cannière.

    Au programme : les chants grégoriens de la Fête, une messe et des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité ainsi que des noëls interprétés à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    Isabelle Valloton est membre du Chœur grégorien de ParisPeter Cannière est directeur artistique du Gregoriaans Koor van Leuven et professeur au Centrum Gregoriaans de Drongen (Tronchiennes).

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Cette manifestation est ouverte à tous. En prime cette année, autour de la crèche, petits et grands  découvriront une centaine de jolis santons liégeois habillés à l’ancienne pour illustrer les récits de l’enfance de Jésus.

    Extraits :

    « Rejoice » d’Henry Purcell

    Reges Tharsis, offertoire grégorien:

  • Marie est un remède à la solitude et à la décomposition

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    Lu sur le site « aleteia » :

    Mater Dei Le-pape-encense-la-Vierge-Marie.jpeg« Au jour de l’an, le 1er janvier 2019, le pape François a exhorté la famille humaine à se tourner vers la Vierge Marie pour venir à bout d'un monde “désuni“, lors de la messe de Sainte Marie Mère de Dieu à la basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Cliquez ici pour ouvrir le diaporama

    Dans la vie “dispersée“ d’aujourd’hui, “où nous risquons de perdre le fil“, l’étreinte de la Mère de Dieu est “essentielle“, a estimé le successeur de Pierre. Le monde est peut-être “entièrement connecté“, mais il semble être de plus en plus “désuni“. Tout particulièrement aujourd’hui où règne selon lui “partout éparpillement et solitude“.

    Lire aussi :

    Guadalupe, Lourdes, Fatima… la Vierge Marie rayonne à travers le monde

    Un monde qui regarde l’avenir sans regard maternel est “myope“, a-t-il affirmé. C’est pourquoi “nous avons besoin de nous confier à la “Mère de la consolation“, qui “con-sole“ : elle est avec celui qui est seul. Etant présente telle une mère, elle est “un remède à la solitude et à la décomposition“.

    Un monde dans lequel la tendresse maternelle est “reléguée à un pur sentiment pourra être riche de choses“, mais pas de lendemains, a prévenu le chef de l’Eglise catholique. Car tandis que les profits augmenteront, l’humanité “ne saura plus voir, dans les hommes, des enfants“.

    Les mères “introduisent avec amour dans la vie“

    Et combien d’enfants aujourd’hui se croient forts et s’égarent. De libres ils deviennent esclaves, a déploré l’évêque de Rome. Il a ainsi exhorté à appuyer toutes sociétés sur les mères car elles seules “prennent par la main les enfants et les introduisent avec amour dans la vie“.

    Lire aussi :

    Oui, la Vierge Marie est aussi une maman « normale »

    Le regard maternel de la Vierge aide à se voir “comme des enfants aimés“ dans le peuple croyant de Dieu, car elle ne voit pas des pécheurs mais des fils. Elle permet ainsi à “nous aimer entre nous, au-delà des limites et des orientations de chacun“, a considéré le Souverain pontife.

    La foi également, pour être conservée, a besoin de la Mère de Dieu : son regard rappelle que la “tendresse, qui remédie à la tiédeur, est essentielle pour la foi“. Et quand, dans la foi, il y a de la place pour la Mère de Dieu, “on ne perd jamais le centre, le Seigneur“, a déclaré le pape.

    Au début de l’année, il convient donc selon lui de demander à la sainte Vierge la “grâce de l’étonnement“ devant le “Dieu des surprises“. La foi, comme la vie tout entière “devient grise, routinière“ sans étonnement. Le pontife a ainsi encouragé à renouveler “l’étonnement des origines“, par la Mère de Dieu qui peut “engendrer au Seigneur“ comme elle a engendré le Seigneur.

    Ref. Marie est un remède à la solitude et à la décomposition

    JPSC

  • Elections à la congolaise : mode d’emploi pour embourber la voiture au milieu de la route

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    La suite annoncée dans notre précédent billet (voir ici : élections chaotiques au Congo : et maintenant on fait quoi ?) se profile sans surprise :

    Suite au prochain numéro.

    JPSC

  • La Charia est incompatible avec les Droits de l'Homme; signons la pétition de l'ECLJ

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    PAR ECLJ (European Centre for Law & Justice) - 7,803 SIGNATURES

    SIGNER 

    Pétition à l’attention des députés de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Madame, Monsieur le Parlementaire,

    Le 22 janvier 2019, vous serez amenés à débattre lors de la session de l’Assemblée d’un projet de résolution sur le rapport entre la loi islamique (charia) et les droits de l’homme.

    Ce texte a été rédigé à la suite d’un rapport abordant plusieurs aspects problématiques de la charia, parmi lesquels la supériorité des hommes sur les femmes, les règles régissant le mariage, les peines inhumaines encourues pour certains crimes, l’absence de liberté de religion ou encore le statut discriminant des juifs et des chrétiens. De multiples dispositions du droit islamique contredisent en effet de manière frontale les droits de l’homme, tels qu’ils découlent de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Alors que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait clairement énoncé en 2003 que la charia était incompatible avec les droits de l’homme*, elle a en décembre 2018 infléchi sa jurisprudence en acceptant une application optionnelle d’un droit musulman parallèle en Europe**. Nous vous demandons, en tant que Parlementaire, de voter une résolution ferme et courageuse, indiquant clairement que la charia n’est pas compatible avec les droits de l’homme et qu’un Etat ne doit pouvoir signer à la fois la Convention européenne et la Déclaration des droits de l’homme en islam, qui est une traduction juridique de la charia. Cette Déclaration considère que l’ « islam est la religion naturelle de l’homme » (art. 10) et énonce les droits et libertés comme « subordonnés aux dispositions de la Loi islamique » (art. 24), qui est « la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette Déclaration » (art. 25)

    La préservation des valeurs de l’Europe ne peut pas se faire par le vide et la soumission à des normes et principes opposés. C’est dans ce but que je signe cette pétition.

    Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Parlementaire, l’expression de mes salutations distinguées.

     

    * CEDH, Refah Partisi (Parti de la Prospérité) et autres c. Turquie,13 février 2003.

    ** Grégor Puppinck, “Charia : ce que révèle la décision de la CEDH”, Figaro Vox, 26 décembre 2018.

  • Elections chaotiques au Congo : et maintenant on fait quoi ?

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    élections congolaises 438983-partisans-opposant-etienne-tshisekedi-manifestent.jpgCe pays n’a plus connu aucune élection crédible depuis les élections nationales et provinciales organisées par l’administration coloniale belge. C'était du 11 au 22 mai 1960 : voici plus d’un demi-siècle...  

    Réaction à chaud ce 30 décembre 2018 sur RT France. La politologue Leslie Varenne n’y va pas par quatre chemins 

    Bref l’éternel retour du cycle : un potopoto propice à une palabre ajoutant à la confusion en attendant que le plus fort rafle la mise. S’est-il jamais passé autre chose depuis le 30 juin 1960 ?

    JPSC

  • Chine : ce que les médias officiels du Vatican ne relaieront pas

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    De Sandro Magister en traduction sur le site "Diakonos.be" :

    Noël derrière les barreaux en Chine pour les martyrs de la liberté de la presse

    « Les yeux tournés vers la Chine », titrait sur cinq colonnes l’Osservatore Romano – qui n’est aujourd’hui plus dirigé par Giovanni Maria Vian mais par Andrea Monda – pour donner l’information que « deux enfants chinois, de six et sept ans, ont apporté des fleurs à la statuette de l’enfant Jésus avec le Pape François » la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

    Pendant ce temps en Chine, il se passe des choses que les médias officiels du Vatican ne pourront jamais relayer, muselés comme ils le sont par l’accord signé le 22 septembre dernier entre le Vatican et Pékin.

    Voici en effet l’information qui vient de tomber ce 28 décembre, jour de la fête des Saints Innocents, dans un communiqué de presse du CESNUR, le Centre pour l’étude des nouvelles religions.  Nous le reproduisons ci-dessous dans son intégralité.  Avec une seule remarque, celle que « Bitter Winter » a été à plusieurs fois cité par « Settimo Cielo » comme étant l’une des sources les plus fiables au niveau international.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    45 journalistes arrêtés en Chine. Ils transmettaient des informations au magazine Italien « Bitter Winter »

    45 journalistes ont été arrêtés en Chine ce mois-ci sous l’accusation d’avoir transmis des informations, des vidéos et des photos au magazine quotidien sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine « Bitter Winter », qui est édité depuis mai 2018 à Turin en 8 langues, par le CESNUR, le Centre pour l’étude des nouvelles religions, sous la direction du sociologue turinois Massimo Introvigne, qui est également directeur du CESNUR.

    « Bitter Winter » publie chaque jour des informations inédites de Chine issues d’un groupe nombreux de journalistes chinois, ces informations sont ensuite commentées par les spécialistes du CESNUR.

    Le magazine a acquis une notoriété internationale après avoir publié le mois dernier trois vidéos tournées à l’intérieur d’un des camps surpeuplés de rééducation pour les musulmans ouïgours du Xinjiang, des vidéos qui ont relayées par de nombreux médias internationaux.

    Avec la publication de documents réservés au Parti Communiste Chinois en matière de religion et des photos d’églises, de mosquées et de statues de Bouddha détruites ainsi que des informations sur les mauvais traitements infligés aux prêtres catholiques dissidents qui se poursuivent en dépit de l’accord signé entre la Chine et le Saint-Siège, ces vidéos ont provoqué une réaction brutale du régime.

    C’est le CESNUR et « Bitter Winter » lui-même qui donne la nouvelle de ces arrestations.

    « Nous avons des informations sûres – affirme Massimo Introvigne – qui confirment que certains des journalistes arrêtés ont été torturés pour obtenir le nom d’autres journalistes qui transmettaient des informations et des documents sur la Chine. Et malheureusement, le reporter qui a tourné les vidéos à l’intérieur des camps de rééducation du Xinjiang a disparu sans laisser de traces.  Et comme cela a déjà été le cas pour d’autres journaliste en Chine, nous craignons qu’il soit destiné à ne plus jamais réapparaître.

    « Nous sommes confiants dans le fait que tous ceux qui ont à cœur la liberté de la presse hausseront la voix pour protester contre ces actes très graves. Quant à la Chine, je crois qu’elle sous-estime le nombre de journalistes prêts à risquer leur liberté pour faire connaître au monde les violations des droits humains dans ce pays.  Ceux du réseau « Bitter Winter » ne se réduisent pas à quelques dizaines, ils sont plusieurs centaines ».

  • PMA/GPA : l’archevêque de Paris met ses interlocuteurs échec et mat en trois minutes.

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