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Société - Page 500

  • La Déclaration universelle des droits de l'homme affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État

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    DROITS DES PARENTS FACE A L’ETAT
    Discours de Grégor Puppinck à la Cour européenne des droits de l’homme.

    Ce vendredi 28 avril, Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ, a donné une conférence à la Cour européenne des droits de l’homme sur les droits des familles en matière d'éducation et de religion, cette conférence, organisée par la Représentation Permanente de Saint Marin a réuni de nombreuses personnalités du Conseil de l’Europe, notamment le président de la Cour européenne, M. Guido Raimondi.

    Dans son exposé, M. Puppinck a rappelé que la Déclaration universelle des droits de l'homme exprime une conception subsidiaire de la société, qui affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État.

    http://media.aclj.org/…/Droits-des-parents-en-mati%C3%A8re-…

  • Belgique : le don d'organes après euthanasie encouragé pour des donneurs en "quasi mort cérébrale"

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    Du Bulletin d'nformation de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : 684 organes auraient pu être disponibles après euthanasie en 2015

    Sur base des données relatives aux personnes euthanasiées en Belgique en 2015, dont l’utilisation anonymisée a été autorisée par la Commission fédérale de Contrôle et d’Évaluation de l’Euthanasie, le Dr Jan Bollen, du Centre Médical de l’Université de Maastricht, est arrivé à la conclusion qu’au moins 10% des personnes euthanasiées auraient pu donner au moins un organe.

    Expliquant sa méthode de calcul dans une Lettre publiée dans le JAMA (Journal of American Medical Association, Avril 2017), le Dr Bollen affirme que, sur les 2023 personnes euthanasiées en Belgique en 2015, 204 étaient donneuses potentielles et que, sur 1.288 demandes d’organes en attente, 684 auraient pu être couvertes par le don d’une personne euthanasiée.

    Le détail par organe figure dans le tableau ci-dessous.

     

    Exclusion à cause de l'âge

    Exclusion à cause d'une maladie incompatible avec le don

    Nombre de dons potentiels

    Don de rein

    0

    4

    400

    Don de poumons

    0

    25

    179

    Don de foie

    125

    4

    75

    Don de pancréas

    174

    0

    30

       

    Total d'organes pouvant être donnés

    684

    Source : Jama April 11,2017. Volume 317, Number 14

     

    Actuellement, en Belgique, près de 1.500 personnes sont en attente d’une transplantation d’organe, et des voix commencent à s’élever pour encourager le don d’organes après euthanasie. De même, le Pr Jean-Louis Vincent, intensiviste à l'hôpital universitaire Érasme à Bruxelles, affirme dans Le Journal du Médecin du 21 avril 2017 qu’il conviendrait d’encourager les DCD, c’est-à-dire les « Donation after Circulatory Death ». Dans ces cas de figure, les donneurs ne sont alors pas en état de mort cérébrale mais en « quasi mort cérébrale » ou « mort circulatoire. (…) Parfois, tout espoir de récupération d’une vie relationnelle est perdu mais le cerveau œdématié ne conduira pas à la mort cérébrale (…) ».

    Dans le même article, le Pr Vincent mentionne que le prélèvement d’une personne à « mort non cérébrale » est une « option qui est maintenant d’application dans une dizaine de pays dont la Belgique pour les malades qui arrivent irrémédiablement en fin de vie mais dont certains organes au moins sont suffisamment sains pour être transplantés ».

    Le Prof Vincent considère qu’il serait « hypocrite d’attendre les bras croisés que le cœur soit complètement arrêté, (NDLR. pour prélever les organes), alors que c’est bien l’évolution escomptée (…) Le résultat est évident : non seulement la qualité des organes prélevés est meilleure, mais  «  le nombre de donneurs – près de 300 cas de mort cérébrale par an en Belgique – peut être plus que triplé. »

    Source : JAMA, Journal du Médecin

  • L’Egypte du pape François. Entre mythe et réalité

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    pape en egypte.jpg

    Lu sur le site « diakonos.be » :

    "Après le père Henri Boulad, c’est un autre jésuite et islamologue égyptien qui recadre en des mots politiquement incorrects la visite imminente du pape François en Egypte.  Il s’appelle Samir Khalil Samir, il a 79 ans et il enseigne à l’Institut Pontifical Oriental de Rome à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

    Settimo Cielo avait publié un compte-rendu de l’interview du père Boulad à « L’Osservatore Romano » il y a une dizaine de jours:

    > « Islam, religion de l’épée ».  L’alarme d’un jésuite égyptien

    De son côté, l’entretien-fleuve que le père Samir à accordé à Giuseppe Rusconi a été publiée ce matin sur le blog italien Rossoporpora:

    > Papa in Egitto. Intervista al gesuita Samir Khalil Samir

    Sa lecture est indispensable pour bien comprendre ce qu’il y a derrière la visite du Pape François.

    Par exemple, voici ce que déclare le père Samir au sujet de l’université Al-Azhar qui est souvent portée aux nues:

    « Avant tout, elle n’a rien d’une université au sens occidental du terme puisque son rôle est de former des imams.  C’est en quelque sorte une grande faculté de théologie islamique.  L’aspect le plus problématique et le plus grave c’est qu’au cours du temps, le contenu de l’enseignement n’a pas changé: les livres sont toujours les manuels d’il y a sept cent ans ».

    Au sujet de la violence dans le Coran et de la nature musulmane de Daesh:

    « Tout ce que fait l’Etat Islamique se trouve dans le Coran ou la Sunna, c’est-à-dire le recueil des faits et gestes de la vie de Mahomet.  Je vous donne un exemple.  Quand Daesh a capturé un pilote jordanien, il l’a enfermé dans une cage et l’a brûlé vif.  Al-Azhar a réagi en affirmant que cet acte n’était pas islamique parce qu’il y a une citation de Mahomet qui affirme que le châtiment par le feu est réservé à Allah.  Malheureusement, il y a aussi une autre citation, du même Mahomet.  On s’approcha de lui avec deux hommes surpris en train d’entretenir une relation sexuelle entre eux.  Et il dit: « Brûlez-les et jetez leurs corps dans le désert ».  Cette diversité de citations possibles et contradictoires entre elles est une tragédie pour l’islam. »

    A propos des intentions du pape François et de sa connaissance de l’islam:

    « Son but est de tout faire pour se réconcilier publiquement avec le monde musulman.  Pour lui, toutes les religions sont des religion de paix et toutes les religions ont leurs fondamentalistes.  On peut également le déduire de certaines de ses déclarations à l’emporte-pièce.  Comme cette fois où, au retour d’un voyage apostolique en Pologne, il avait mis sur le même plan la violence des fondamentalistes musulmans avec celle de ceux qui, en Italie, pays catholique, tuent leur fiancée ou leur belle-mère.  Le fait est que le pape a connu l’islam à travers un brave imam de Buenos Aires.. ».

    *

    Un autre point sur lequel le père Samir insiste, c’est l’islamisation croissante, selon les canons imposés par l’Arabie Saoudite, non pas dans des franges extrémistes mais au sein de la population égyptienne dans son ensemble.

    Les données recueillies il y a deux ans par le Pew Research Center de Washington le confirme:

    Ce sondage mené dans de nombreux pays musulmans révèle en fait que l’Egypte est le pays le plus enclin au radicalisme.

    75% de la population égyptienne considère que la charia – c’est-à-dire la loi tirée du Coran et de la sunna – est la parole de Dieu révélée.

    74% souhaitent que la charia devienne la loi de l’Etat.

    75% voudraient que la charia s’applique non seulement aux musulmans mais également aux non-musulmans.

    95% voudraient que les conflits en matière de famille et de propriété soient tranchés par des juges religieux.

    70% sont en faveur de châtiments corporels pour punir des crimes comme le vol.

    81% sont en faveur de la lapidation de celui qui se rend coupable d’adultère.

    86% sont favorables à la peine de mort pour ceux qui abandonnent l’islam."

    Ref. L’Egypte du pape François. Entre mythe et réalité

    Voir aussi, sur le site « Benoît et moi »,  la traduction française de  l’interview du Père Samir publiée en italien sur blog « rossoporporato » :  LE PAPE EN ÉGYPTE: ENTRETIEN AVEC LE JÉSUITE SAMIR KHALIL SAMIR  

    JPSC

  • La mère d'un garcon atteint de spina bifida lance une campagne pour stopper les avortements tardifs

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    MÈRE D'UN GARÇON ATTEINT DE SPINA BIFIDA, ELLE LANCE UNE CAMPAGNE POUR STOPPER LES AVORTEMENTS TARDIFS D'ENFANTS HANDICAPÉS

    Au Royaume-Uni, Shelly Wall a lancé une campagne pour modifier la loi sur l’avortement, qui autorise les interruptions de grossesse d’enfants handicapés jusqu’au jour de leur naissance. Elle-même est maman d’un petit garçon, Noah, atteint de spina bifida (cf. Un petit garçon atteint d’une complication rare de spina bifida défie les prédictions des experts). Elle exhorte les futures-mamans à ne pas avorter de bébés « qui ne sont pas parfaits » : « qu’est-ce qu’un bébé parfait ? Noah est un bébé parfait pour moi (…) Tous les enfants handicapés devraient avoir une chance ». Les médecins lui avaient conseillé à maintes reprises d’avorter, mais son fils a survécu et il est aujourd’hui heureux et âgé de cinq ans.

    Elle s’est associée au combat de Lord Shinkwin, un parlementaire handicapé, pour déposer le projet de « loi Noah ». Pour Lord Shinkwin, « la tragédie, c’est que certains professionnels de santé voit encore dans le handicap une tragédie qui doit être éradiquée par l’avortement. C’est de l’eugénisme. Ce que personne ne peut expliquer, c'est pourquoi, après la naissance, je suis assez bien pour que la reine m'envoie à la Chambre des Lords mais avant la naissance, je ne suis bon que pour l'incinérateur ». Son premier projet de loi qui interdisait les avortements après 24 semaines a été rejeté le mois dernier (cf. Royaume Uni : les Lords « ne souhaitent pas que les bébés handicapés voient le jour »). 

    Sources: Daily mail, Claire Ellicott (25/04/2017)

  • L'aventure Lazare commence en Belgique

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    Nous proposons à des jeunes de 25-35 ans de vivre avec des personnes qui étaient à la rue au sein de nos appartements. Venez nous rencontrer !
    www.lazare.eu
    L'aventure Lazare commence en Belgique !

    Vous avez envie de donner du sens à votre vie, en dehors de votre projet professionnel, au plus proche de chez vous ?!
    Venez nous rencontrer... :)

    Lazare développe et anime des appartements partagés entre des personnes qui étaient à la rue et des jeunes adultes de 25-35 ans. Des projets sont en cours à Liège et à Bruxelles.
    www.lazare.eu
    Nous découvrir en vidéo...
    Elisabeth et Freddy nous racontent leur expérience Lazare, expliqué en 2 minutes
    Vous souhaitez vivre au quotidien une aventure ordinaire et extraordinaire ?
    Rejoignez-nous ! 
    Nous recherchons une « volontaire » de 25-35 ans à Liège pour participer à cette aventure dans un climat d'amitié, de bienveillance de prière et de joie ! La maison de Liège se situe dans le quartier Saint Denis. Elle accueillera six femmes, dont trois volontaires, et un couple accompagnateur.  
    A Bruxelles, le projet ouvrira en 2018. Nous cherchons des volontaires pour le lancement du projet !

  • Les cultes reconnus en Belgique : la laïcité aura bientôt un petit frère.

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    De Claire Lesegretain dans « La Croix »

     " En Belgique, six religions sont officiellement reconnues par l’article 181 de la Constitution de 1830 : le catholicisme, le protestantisme, l’anglicanisme, l’orthodoxie, le judaïsme et l’islam. Ce même article reconnaît également la laïcité comme une « philosophie non confessionnelle ».

    C’est cette appellation que réclame depuis presque dix ans l’Union bouddhique belge (UBB). « L’objectif n’est pas de nous mettre sur un pied d’égalité avec les six autres confessions ou religions officiellement reconnues », explique Carlo Luycks, son président. « C’est logique, puisque nous ne sommes pas une religion : nous n’avons pas un dieu créateur. Chez nous, tout être sensible est un bouddha en puissance. »

    De fait, sur le site Internet de l’Institut d’études bouddhiques (IEB), centre francophone d’étude et d’enseignement sur le bouddhisme à Paris, on peut lire que « le bouddhisme n’est pas une religion puisqu’il ne s’appuie pas sur la croyance en l’existence d’un dieu créateur ».

    Il n’est pas non plus un culte ou un système de foi. Le bouddhisme est plutôt défini comme un art de vivre qui apprend à assumer l’entière responsabilité de ses actions, de ses pensées et de ses émotions. Par bien des aspects, pourtant, le bouddhisme ressemble à une religion : il existe des temples, des rituels, des statues et des actes de dévotion.

    « On a répondu à toutes les exigences »

    Toujours est-il que ce statut de « philosophie non confessionnelle » pourrait bientôt être appliqué au bouddhisme belge. « Un projet de loi pour que le bouddhisme soit officiellement reconnu par l’État belge est en fin de rédaction au cabinet de Koen Geens, ministre de la justice (1) », affirme Carlo Luyckx. Selon lui, le cabinet de Koen Geens est « satisfait car on a répondu à toutes leurs exigences ».

    Ce projet de loi « devrait passer devant le gouvernement avant l’été, puis être présenté au parlement et au Conseil d’État, si bien que, d’ici à la fin de l’année, ce statut devrait être entériné », poursuit Carlo Luyckx.

    Déjà une aide de l’État

    Cette reconnaissance officielle permettra aux « conseillers bouddhistes » (moines, lamas, bonzes…) en Belgique de percevoir un traitement de fonctionnaires, au même titre que les pasteurs, les prêtres ou les imams. « Actuellement, nous comptons une vingtaine d’aumôniers bouddhistes formés, tous bénévoles, dans les hôpitaux, les prisons et l’armée. Mais d’ici dix ans, nous souhaitons en avoir une centaine », précise encore Carlo Luyckx.

    À LIRE : En France, une communauté pour les « bouddhistes engagés »

    La nouvelle loi permettra aussi aux 28 associations bouddhistes membres de l’UBB d’être aidées financièrement, notamment pour l’entretien de leurs bâtiments. « Déjà depuis 2008, nous recevons 162 000 € par an pour nous aider à structurer le bouddhisme », ajoute le président de l’UBB.

    Plus de cent enseignants du bouddhisme

    Surtout, le bouddhisme pourra être enseigné dans les écoles publiques à raison de deux heures par semaine, selon les choix des parents, comme c’est le cas pour les autres religions reconnues par la Constitution belge. « Si des parents bouddhistes exigent que leur enfant reçoive un enseignement bouddhiste, c’est à l’école de trouver un professeur de bouddhisme », souligne Carlo Luyckx. Selon lui, l’UBB pourrait disposer rapidement de « plus de cent enseignants du bouddhisme francophones et néerlandophones ».

    À LIRE : En Belgique, l’Église planche sur ses cours de religion

    Autre avantage de ce statut : « une reconnaissance sociale et morale importante », selon Carlo Luyckx, et des facilités de visas pour les enseignants venant d’Asie. Enfin, des représentants bouddhistes seront désormais invités à la traditionnelle réception annuelle chez le roi de Belgique.

    Si aucun chiffre officiel n’indique le nombre de bouddhistes en Belgique, l’UBB revendique 100 000 pratiquants et membres de ses 28 associations. Et en septembre, près de 10 000 personnes étaient venues au grand stade bruxellois du Heysel écouter une conférence du Dalaï-Lama.

    Ref. Le bouddhisme, une « philosophie non confessionnelle » ou une religion ?

    Une contribution de plus, en tout cas, au relativisme pluraliste des croyances digne du déclin de la République romaine et subsidié par les collectivités publiques.

    JPSC 

  • Bonny soit qui mal y pense

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    Lu sur le site  « 7 sur 7 »:

    « L'Eglise catholique belge présente ses excuses aux enfants métis issus de la colonisation pour la manière dont ils ont été traités par les ordres et les institutions catholiques, a indiqué mardi l'évêque d'Anvers Johann Bonny lors d'un colloque au Sénat sur la question métisse.

    Au Congo, au Rwanda et au Burundi, de nombreux enfants sont nés d'une union entre un homme blanc et une femme africaine. A l'époque coloniale, les blancs et les noirs vivaient de manière séparée et ces enfants perturbaient donc l'ordre social établi. Bon nombre d'entre eux n'étaient pas reconnus par leur père et furent envoyés dans des institutions religieuses pour recevoir une éducation, notamment au pensionnat des Soeurs à Save au Rwanda.

    Enfants exilés

    A la fin des années 50, alors que l'indépendance approchait, des centaines d'enfants métis ont également été envoyés en Belgique, sans le consentement écrit de leurs mères. Ils ont ensuite été confiés à des familles d'accueil ou d'adoption. Ils grandirent en Belgique, tout en étant considérés comme des étrangers et en perdant contact avec leurs familles en Afrique.

    Combat pour une reconnaissance

    L'association Métis de Belgique appelle l'Etat belge à reconnaître les enlèvements forcés et la discrimination ciblée dont ont été victimes les enfants métis. Le colloque organisé au Sénat devait permettre de donner une caution scientifique à une résolution sur la question métisse, susceptible d'être déposée ultérieurement au Sénat et à la Chambre des représentants.

    Documentation

    Les évêques ont appelé les institutions catholiques de Belgique, d'Afrique et de Rome à mettre toute documentation en leur possession sur les métis à disposition, afin de permettre à ces personnes de retrouver des parents en Afrique. »

    Ref. L'Eglise belge présente ses excuses aux métis

    collège ND de la victoire.jpgLe souci d’intégration des métis dans la société coloniale belge date au moins de la fin des années 1940. Il en était notamment ainsi des établissements scolaires à dominante  européenne (la photo ci-jointe date des années 1950 au collège Notre-Dame de la Victoire à Bukavu) où ils étaient admis sans aucune trace de discrimination  La culture du parent européen était, dans l’esprit du temps, considérée comme valorisante pour l’enfant,  qu’il soit ou non issu d’une relation adultérine.

    Qu’à la veille d’une indépendance anarchique, brutale et sanglante, il se soit soucié de régler le cas de son petit mulâtre pris entre deux mondes, est tout à fait à l’honneur du parent belge, a fortiori si l’enfant n’était pas reconnu. Savoir si le degré d’émancipation sociale de la femme indigène à l’époque garantissait le plein consentement « écrit » (sic)  de la mère est une question un peu anachronique.

    La relecture idéologique du passé déforme le réel: les "repentances" de l'Eglise d'aujourd'hui sur  celle d'hier appartiennent à la loi du genre.   

    JPSC

  • Curés et fabriciens vont-ils devoir prêter serment devant leurs bourgmestres ?

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    Lu sur Le Soir de ce jour (26/4) (p. 4) (via la Revue de presse succincte de l'Archevêché):

    Les prêtres aussi devront prêter serment devant le bourgmestre 

    Le décret « Cultes » veut lutter contre l’islam radical, mais les obligations vaudront pour tous les cultes . … Un des dispositifs envisagés suscite toutefois un certain émoi dans la communauté catholique. Il figure à l’article 10 du texte du gouvernement qui fixe les obligations pour les organes qui gèrent les cultes reconnus, et donc en l’espèce, les fabriques d’église. En voici l’essentiel : « Pour les membres des organes de gestion dont le ou les ministres du culte, (obligation de) prêter serment, entre les mains (…) du bourgmestre de la commune sur le territoire de laquelle est implanté le lieu affecté principalement à l’exercice du culte. » Ce serment portera sur le respect de la Constitution, de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et l’ensemble des législations existantes. Mais il prévoit aussi l’obligation « de ne pas collaborer à des actes contraires » aux textes précités et de « déployer les efforts nécessaires à ce que la communauté cultuelle locale, en ce compris l’ensemble de ses membres, ne soit pas associée à des propos ou à des actes contraires à ces textes. » … Il faut dire que des élus du CDH remuent ciel et terre pour dénoncer une mesure qu’ils considèrent comme inutile voire vexatoire et qui va à l’encontre de siècles de tradition. Parmi eux, le député CDH Josy Arens a pris son bâton de pèlerin pour alerter les différents diocèses wallons : « Nous ne remettons pas en cause le nécessaire encadrement des cultes à l’époque où nous vivons, explique-t-il. Mais un tel formalisme est excessif et va décourager les citoyens qui s’investissent dans les fabriques d’église. »
     
    Réaction : « Et la liberté de parole ? »

    Olivier Fröhlich, vicaire général du diocèse de Tournai :

    « Nous avons surtout l’impression que les pouvoirs publics veulent mettre la main sur les cultes et empêcher toute autonomie. Pourquoi ce serment alors que tout Belge est supposé respecter la loi, les prêtres et les fabriciens comme les autres ? … Propager la haine, c’est inacceptable. Mais nous voulons conserver notre liberté de parole dans les débats de société où l’église catholique doit pouvoir faire entendre sa voix. Je note au passage une absurdité dans ce texte : il est question d’imposer ce serment aux membres des fabriques d’église, mais le contenu des discours n’est pas de leur compétence. Pourquoi prêteraient-ils serment alors qu’ils gèrent les finances et le patrimoine immobilier ? »

    Raphaël Collinet, Vicaire épiscopal (Liège) :

    « Il est certain que l’autonomie des cultes implique une liberté de ton, de propos et d’attitude face à l’agir politique et gouvernemental. L’autonomie des cultes fait qu’ils doivent parfois pouvoir s’opposer aux lois existantes, aux lois sociétales. Chaque Eglise, chaque chrétien, pour rester lui-même, ne peut s’aligner purement et simplement sur les décisions d’une majorité parlementaire ! Une religion qui serait simplement adaptée à ce que souhaite le gouvernement ne serait plus ni respectable, ni respectée. Elle perdrait sa raison d’être. La séparation de l’Eglise et de l’Etat implique comme corollaire la séparation de l’Etat et de l’Eglise. Derrière les portes et en chuchotant, on entend dire que ce qui est visé ici c’est le culte islamique mais que par motif d’équité, on est obligé d’appliquer cette législation à tous les autres cultes même s’ils sont complètement indemnes de radicalisme. Mais quelle est cette équité nouvelle ? Ce qui est visé dans ce projet, mais ce qui n’est jamais nommé - bien-pensance oblige - c’est l’Islam et la radicalisation de "certaines" mosquées. C’est un problème particulier qui nécessite une réponse particulière et adaptée. »

  • Enseignement : la mixité a créé de sérieux problèmes

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    Cette opinion de Marthe Mahieu, publiée en mars dernier sur le site de la Libre, nous avait échappé. Nous la retrouvons sur didoc.be et la reprenons à notre tour :

    La mixité des genres à l’école ne va pas de soi

    Une ancienne directrice d’école s’interroge sur la mixité dans l’enseignement. Elle a publié un article d’opinion sur le sujet dans La Libre Belgique du 20-3-17.

    Personne ne s’en étonne : voilà 40 ans que la mixité a été décrétée et mise en œuvre à l’école, et aucune évaluation de ses effets, aucune formation des enseignants à ce changement pourtant majeur n’ont été organisées. La mixité scolaire apparaît comme une évidence, un signe incontestable de « progrès ». Au départ, pourtant, il y a une entourloupe. Même si l’idéologie égalitaire des années 70 l’a favorisée et l’a officiellement justifiée, les vraies raisons en étaient principalement budgétaires : mixer les filles et les garçons au secondaire permettait de faire de sérieuses économies d’échelle, en un temps où les restrictions devenaient nécessaires. Il n’y a pas eu qu’une hypocrisie de la part du gouvernement, il y a eu aussi une grande illusion, partagée par la plupart des acteurs  en mettant tout le monde ensemble, dans les mêmes locaux et avec les mêmes profs, on créerait automatiquement l’égalité des sexes (qu’on n’appelait pas encore « genre »). La réalité du terrain, si on se donne la peine de l’observer attentivement, montre un tableau différent. L’erreur a été de ne pas voir qu’enseigner et faire vivre ensemble des filles et des garçons, surtout au début de l’adolescence, exigeait pour porter les fruits attendus, toute une éducation. Dans le réseau libre, on a d’ailleurs appelé cette réforme « co-éducation ». Mais si on a gardé le « co », on a oublié l’éducation.

    Toujours tabou

    La mixité n’a pas été un mal, mais elle a créé, particulièrement au premier degré du secondaire, entre 11 et 14 ans, de sérieux problèmes que personne ne semble vouloir prendre en compte, tant un changement en ce domaine paraît impensable. Il suffit de soulever la question dans un groupe d’enseignants — de quelque réseau que ce soit — pour se voir aussitôt regardé avec méfiance, soupçonné de ringardise, de catholicisme conservateur, si ce n’est pas de complicité avec l’intégrisme musulman… Or, quarante ans d’observation des élèves m’ont conduite à la conviction qu’à cet âge de bouleversement hormonal, si le mélange des genres dans une même école peut être bénéfique, à condition d’être l’objet de règles strictes et d’une éducation à la spécificité de l’autre, au respect de son évolution propre, la mixité en classe et durant toutes les heures de cours peut être source d’obstacles à l’apprentissage, de diminution de la liberté et même de grandes souffrances, tant pour les filles que pour les garçons. Surtout à notre époque où la « médiasphère » (Internet et réseaux sociaux) exacerbe la dimension sexuelle des relations humaines, et pas souvent pour le meilleur.

    Les problèmes

    La féminisation massive du métier d’enseignant constitue aussi une difficulté supplémentaire, encore une fois parce qu’aucune formation à la gestion de la mixité n’est organisée. Il faut accepter d’abord le postulat que la pente naturelle des humains les pousse à la domination des forts sur les faibles. Seule l’éducation permet de dépasser cette tendance et d’installer le respect, le souci des plus faibles, la priorité du bien commun. C’est un long travail ! Or, à la prime adolescence, les jeunes cherchent leur identité, testent leur pouvoir de séduction, doutent souvent d’eux-mêmes…

    Décrivons quelques problèmes — parmi d’autres — que soulève la mixité scolaire à cet âge :

    • Le souci aigu de son look, de son image, est exacerbé par le regard permanent du « sexe opposé ». Les garçons qui restent petits, dont la voix ne mue pas, les filles dont les seins ne poussent pas, et tous les petits défauts physiques et maladresses corporelles qui sont fréquents à cet âge deviennent des souffrances, des drames, vécus sans répit tout au long du jour.
    • Les excitations sexuelles compulsives, mal contrôlées souvent par les garçons, que le corps des filles peut obséder à cet âge, distraient de l’apprentissage. Un garçon de seconde qui avait complètement raté son examen de maths en juin, m’a confié qu’il n’avait pu s’empêcher de regarder les seins de sa voisine de banc, qui portait un T-shirt à bretelles un peu lâche : cela avait complètement empêché sa concentration…
    • Le rythme très variable de développement des corps des élèves entraîne des différences de comportement, de caractère, une hétérogénéité qui s’ajoute pour les enseignants aux différences de culture, de niveau socio-économique, de langue maternelle. Seulement, ces différences-là font l’objet de réflexions, de formations, on propose des méthodes et même des avantages matériels pour y faire face. Côté mixité, c’est zéro.
    • Alors que les filles ont en moyenne de meilleurs résultats, les leaders de groupe sont presque toujours des garçons, avec, à défaut de performances scolaires, des actions plus ou moins spectaculaires… qui expliquent leur proportion massivement supérieure d’exclusion… Cela ne favorise pas l’émergence de leaders féminins. On se plaint ensuite de manquer de jeunes « entrepreneuses ».

    Possibles solutions?

    Alors, que proposer pour améliorer cette situation ? Le Pacte d’excellence n’en dit mot, mais il n’empêche pas non plus d’aborder le problème. Il faudrait commencer par un état des lieux : une recherche universitaire un peu approfondie, pourquoi pas une ou deux thèses de doctorat ? Cela ne coûte rien. Une étude complète commandée par le Ministère, comme on l’a fait au Canada, irait plus loin. Ensuite, favoriser des expériences de classes non-mixtes durant le nouveau tronc commun des 12-15 ans, avec évaluation à la clé. Les filles et les garçons se côtoieraient durant les récréations, et pourquoi pas dans certaines activités comme le théâtre, les sorties extra-scolaires ? Mais ils seraient entre eux en classe, pour les apprentissages de base… Et surtout, intégrer dans la formation des enseignants une réflexion et des outils sur la gestion de cette différence qui reste fondamentale, et qui ne met pas en question l’égalité des genres.

    L’éducation spécifique à la fréquentation et à la reconnaissance de l’autre sexe devrait commencer en maternelle. Mais j’ai vu souvent que reconnaître que sous le mot générique « élèves » se retrouvent deux espèces différentes est perçu comme une entorse à l’égalité ! La grande erreur est de confondre l’égalité avec le gommage des identités propres. Erreur funeste en des tas de domaines, et qui a conduit quelquefois au contraire du but recherché : une sorte d’exacerbation sauvage des identités niées, entraînant de nouvelles oppressions.

    Marthe Mahieu est une ancienne directrice d'école secondaire. Cet article a été publié le 20-3-17 dans La Libre Belgique. Source : http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-mixite-des-genres-a-l-ecole-ne-va-pas-de-soi-opinion-58cea70ccd705cd98e0a34d0.

  • Belgique : les Frères de la Charité veulent autoriser l'euthanasie dans leurs institutions

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    Lue sur le site du quotidien De Standaard (notre traduction), une information troublante qui ne manquera pas, espérons-le, de susciter une réaction de la part des évêques belges :

    Les Frères de la Charité veulent autoriser l'euthanasie

    Le conseil d'administration du groupe belge des Frères de la Charité a décidé que l'euthanasie dans ses centres psychiatriques serait possible, même pour ceux qui ne sont pas en phase terminale.

    C'est le magazine chrétien Tertio qui rapporte cette nouvelle significative dans son édition de mercredi prochain.

    Jusqu'ici, les Frères de la Charité ont refusé de pratiquer l'euthanasie dans toutes leurs institutions de par le monde, mais il y a donc à présent un changement dans notre pays. C'est ce qui ressort d'une lettre émanant du conseil belge des Frères de la Charité adressée à toutes les directions et au corps médical des centres psychiatriques au sein du groupe.

    La lettre indique que le conseil a approuvé un texte "reflétant la vision du groupe des Frères de la Charité en Belgique sur la question importante et complexe de l'euthanasie pour souffrance psychologique dans une situation non-terminale."

    En outre, il déclare que « si elle répond à certaines exigences d'urgence, le médecin et le patient peuvent choisir le lieu où l'euthanasie sera effectuée en tenant compte du contexte, y compris de l'impact sur les autres patients. (...)

    Il est frappant de constater que la lettre se termine par l'affirmation selon laquelle le conseil général des Frères à Rome, dirigé par le Flamand René Stockman, rejette explicitement ce changement de cap. « Nous déplorons cette nouvelle vision, » a déclaré René Stockman ce matin sur Radio 1. « Nous partageons les mêmes préoccupations, mais pour en arriver à une décision différente. » Stockman est clair: il n'y a pas d'euthanasie pratiquée dans les murs de leurs institutions. « La ligne entre Rome et les Frères de la Charité en Belgique a été perturbée », conclut-il.

  • Présidentielles françaises : Jacques Attali sur LCI le 21 avril …2016

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    JPSC

  • Belgique : oui, l'avortement d'un enfant presque à terme est bel et bien pratiqué

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    L’avortement d’un enfant presque à terme est bien possible

    En droit belge, il est possible d’avorter un enfant à la veille de sa naissance. C’est le constat douloureux qui alimente la polémique dans les médias suite aux propos de la porte-parole de la Marche pour la Vie, Constance du Bus. La jeune demoiselle n’a en effet pas hésité à déclarer dimanche que la loi sur l’avortement est interprétée largement, et que des avortements tardifs se pratiquent parfois pour des motifs légers, tels une surdité ou des doigts manquants, « jusqu’au jour avant l’accouchement ». Des propos, qui n’ont pas manqué de faire réagir, violemment parfois à l’encontre de la jeune femme. La RTBF s’en est vivement emparé puis a partiellement rectifié son propos[1].     

    Un examen de la loi nous apprend que « Au-delà de 12 semaines, l’interruption volontaire de grossesse ne pourra être pratiquée que lorsqu’il est certain que l’enfant à naître sera atteint d’une affection d’une particulière gravité ET reconnue comme incurable au moment du diagnostic »[2]. La loi ne fixant pas de limite maximale au-delà de 12 semaines pour ces cas, l’interruption volontaire de grossesse est donc possible tant que l’enfant n’est pas né.

    Reste l’affirmation la plus contestée des déclarations de Mme du Bus, à savoir si de tels motifs pourraient donner lieu à un avortement pour raisons médicales, lesquels seraient réservés uniquement « à des cas très graves ».

    La loi prévoit qu’il doit être certain que l’enfant sera atteint d’une affection grave et incurable, ces trois critères étant cumulatifs. Ces critères sont aujourd’hui, contrairement au texte de loi, pris de façon isolée, la Commission d’évaluation de la loi sur l’avortement parlant elle-même « d’affection grave OU incurable ». Et cela change tout !

    Une affection peut être grave, mais parfaitement curable, une autre sera incurable, mais pas nécessairement grave, et beaucoup d’autres seront possibles, mais non certaines. De plus, si l’incurabilité est facile à objectiver, le législateur n’a pas jugé bon de spécifier ce qu’il entend par une « affection d’une particulière gravité ». Or, ce qui est « grave » pour l’un ne l’est pas pour l’autre, et certainement pas pour la totalité des médecins. Il n’existe aucune liste des pathologies pouvant justifier un avortement jusqu’au 9ème mois (une telle liste serait légitimement perçue comme stigmatisante par les patients atteints de ces affections). Il appartient donc à chaque patient et médecin d’en décider, ce dernier ayant l’obligation de demander un deuxième avis.

    Les rapports de la Commission d’évaluation de la loi sur l’avortement détaillent les raisons invoquées pour justifier un avortement pour raisons médicales au-delà de 12 semaines (et donc théoriquement sans délai maximum). Le rapport 2006[3] mentionne bel et bien la surdité congénitale parmi les motifs invoqués. Un enfant de ma famille proche, atteint de ce type de surdité, a été opéré il y a quelques années dans un hôpital bruxellois. Accompagné par des parents et une équipe formidable, aujourd’hui il entend, est joyeux, bilingue et excelle à l’école, même si certains sports lui sont interdits. Autres motifs relevés en 2012 : l’absence du bras gauche, motif pour lequel l’avortement n’est pourtant pas autorisé en France en raison des grands progrès en matière de prothèses ; l’hémophilie, de mieux en mieux prise en charge ; des infections au cytomégalovirus (dont 90% sont asymptomatiques à la naissance, et 75% asymptomatiques au cours de la vie de l’enfant), etc…

    Qu’en est-il des chiffres ?

    Le rapport de la « Commission avortement » mentionne qu’en 2011, 95 avortements pour affections graves ou incurables ont été déclarés.

    Or les chiffres du réseau EUROCAT[4], réseau européen qui a pour but de surveiller l’occurrence des malformations congénitales dans différentes régions d’Europe - dont trois provinces belges - démontrent que la plupart des avortements tardifs ne sont pas déclarés.  On pourrait même aller jusqu’à estimer à plus de 360 avortements[5] pour cause d’affections graves ou incurables chez l’enfant. La différence est significative.

    EUROCAT nous apprend aussi que si la plupart des avortements sont effectués avant 24 semaines, un nombre significatif sont exécutés entre 24 et 25 semaines, et même au-delà de 26 semaines. Comment justifier un avortement à 7 mois de grossesse, là où un prématuré de 6 mois serait protégé de l’infanticide? Sans vouloir entrer dans le débat sur le bien-fondé de l'avortement, ne faudrait-il pas au moins fixer pour cette pratique des repères plus précis et établir un contrôle plus rigoureux?

    Par ailleurs, même si la plupart des médecins aident les patients par leur expérience et leurs conseils bienveillants dans certains cheminements douloureux, il me semble urgent de mener une réflexion approfondie sur l’accueil et l’accompagnement du handicap et de la différence en Belgique. Il en va de l'égalité des chances pour tous. Nous pouvons saluer l’audace et le courage d’une nouvelle génération qui aujourd’hui nous le rappelle.

    Eléonore Delwaide, juriste

    Présidente de l’Institut Européen de Bioéthique

    Ancien membre de la Commission d’évaluation de la loi sur l’avortement

    [1] https://www.rtbf.be/info/societe/detail_en-belgique-on-avorte-meme-la-veille-de-l-accouchement-quand-la-porte-parole-de-la-marche-pour-la-vie-raconte-n-importe-quoi?id=9564854

    [2] Loi du 3 avril 1990 relative à l’interruption de grossesse

    [3] Rapport 2006, p.42 : http://www.ieb-eib.org/fr/pdf/rapport-20080801-com-avortement-part-4-annexes-p.pdf

    [4] http://www.eurocat-network.eu/pubdata et aussi

    http://www.eurocat-network.eu/prevdata/resultsPdf.aspx?title=A6&datefrom=2011&dateto=2011&allanom=false&allregf=&allrega=&anomalies=1&registriesf=2&registriesa=&winx=1342&winy=628

    [5] Pour les seules provinces du Hainaut et Namur : 57 avortements pour raison médicale en 2011. Si l’on extrapole ce nombre pour l’entièreté de la Belgique, on arrive à environ 360 avortements pour affection grave et incurable chez l’enfant à naître (en admettant que le comportement des parents face à l’annonce d’un handicap soit le même dans tous les provinces belges).