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Société - Page 577

  • ONU : le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial d'Istambul

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    De c-fam.org :

    Le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial de l’ONU

    Istanbul, le 27 mai (C-Fam). Lors du Sommet mondial à Istanbul cette semaine, le Vatican a rappelé aux dirigeants du monde qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement. Le Saint-Siège a rejeté les propositions européennes pour créer un nouveau droit à l’avortement en vertu des Conventions de Genève, également connues sous les noms de droit international humanitaire ou de lois de la guerre.

    Le « Saint-Siège souligne qu’il n’y a pas de droit à l’avortement en vertu du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire et répète l’exhortation du Secrétaire général que les parties étatiques et non-étatiques aux conflits armés doivent s’abstenir de faire des “interprétations larges et litigieuses” du droit international », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican.

    La déclaration visait à dénoncer les efforts européens pour définir ces enfants à naître, qui sont conçus à la suite de violences sexuelles lors de conflits, comme une « blessure de guerre » qui doit être supprimée afin de « guérir » la mère.

    Parolin a pris la parole au tout premier Sommet humanitaire mondial, une conférence de l’ONU destinée à renforcer l’action humanitaire boiteuse venant en aide aux flux massifs de réfugiés et à aider 130 millions de personnes vivant dans des crises humanitaires.

    Le Danemark a annoncé qu’il allait montrer son leadership dans l’humanitarisme en finançant la « santé et les droits sexuels et reproductifs, contre la violence basée sur le genre » et « le droit d’avoir une éducation sexuelle complète, ainsi que le droit à l’avortement ». Dans cette perspective, le Danemark a déclaré qu’il augmenterait le financement du travail du FNUAP en Syrie, actuellement ravagée par la guerre. Le Danemark est un des principaux donateurs du FNUAP, de l’International Planned Parenthood, d’ONU Femmes, et d’Amplify Change.

    Les Pays-Bas, eux aussi un des grands pays donateurs de l’ONU, ont déclaré : « Les femmes et les jeunes filles devraient avoir accès aux services et au matériel de santé sexuelle et reproductive, y compris les contraceptifs, l’avortement sans risque et les soins nécessaires aux victimes de viols ».

    Le président de la puissante Oak Fondation a déclaré : « Notre premier engagement est de soutenir et de financer les organisations qui fournissent ou défendent le droit aux droits sexuels et reproductifs », en clair « le droit à l’avortement dans le cadre des soins médicaux non discriminatoires en vertu du droit international humanitaire ». La fondation finance le groupe d’avortement mondial Ipas et le Global Justice Center, architecte de la campagne pour les droits à l’avortement en vertu du droit humanitaire.

    Leur stratégie a pour cible une loi américaine sur l’aide internationale interdisant le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. L’amendement Helms est attaqué puisque les groupes pro-avortement espèrent obtenir des millions de dollars américains de plus avant la fin de l’administration Obama.

    Mais lorsque six nations européennes ont dit aux États-Unis l’an dernier au Conseil des droits de l’homme que la loi viole les Conventions de Genève, les États-Unis ont contre attaqué. Lors du Sommet, les États-Unis ont carrément évité la question dans leurs remarques préparées à l’avance.

    Les défenseurs de ces enfants fruits de violences sexuelles soulignent que l’accent mis sur l’avortement de ces enfants rend beaucoup plus difficile l’aide qu’on voudrait leur apporter à eux ainsi qu’à leur mère. Ils rapportent que des dizaines de milliers de ces enfants souffrent de stigmatisation et de discrimination en raison des circonstances de leur naissance. Des centaines d’autres sont susceptibles d’endurer ce même sort, eux qui naissent aujourd’hui suite aux violences de groupes armés tels que l’EIIL et Boko Haram.

    Le Saint-Siège a parlé pour ces enfants, encourageant « les institutions religieuses et les organisations catholiques à accompagner les victimes de viol dans les situations de crise, qui, à leur tour, ont besoin d’une assistance efficace et continue tant psychologique que spirituelle et matérielle pour elles-mêmes ainsi que leurs enfants, conçus et nés du viol ».

    Traduit par Anne-Claire Foltzenlogel

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juin 2016

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    Intentions de prière du pape en juin 2016: des villes solidaires (source : zenit.org)

    La solidarité dans les grandes villes et la formation des séminaristes et des novices sont les deux intentions de prière du pape François pour ce mois de juin 2016: deux défis de prière que le pape François confie à son Réseau Mondial de Prière.

    L’édito de ce mois, sur la solidarité dans les villes, a été écrit par le Père Thierry Monfils, sj, délégué du Réseau Mondial de Prière du Pape en Belgique.

    En juin, le pape François invite son réseau à prier pour que grandisse la solidarité dans les grandes villes :

    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Le défi évangélisation  concerne les formateurs des séminaristes et des novices:

    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Evangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Fraternelles, nos villes ?

    Nous savons l’amour de Dieu pour les personnes âgées, isolées, pauvres. Le défi intention de François pour ce mois nous invite à confier à Dieu ces personnes ainsi que nos efforts pour mettre dans les villes une solidarité véritable.

    « Comme elles sont belles ces villes qui surmontent la méfiance maladive et qui intègrent ceux qui sont différents », disait François aux mouvements populaires (le 28 octobre 2014).

    Parfois, certains accueillent, c’est le cas de Charlotte, bénévole. Elle présente « Un toit sur la rue » halte de nuit à Toulouse, lieu d’écoute et de chaleur humaine, premier pas vers le lien social et le monde extérieur pour de nombreux hommes et femmes à la rue.

    Parfois des groupes s’efforcent d’habiller la ville de couleurs et de joie. C’est le cas pour la fresque murale « Le mur des Canuts ».

    La beauté et l’humanité au cœur de la ville nous invitent aussi à prier. En ce sens, vous pourrez lire les témoignages que nous présente Yves, jésuite, accompagnateur des « Exercices spirituels dans la rue ». Un court reportage sur la création de jardins familiaux pour créer des lieux de rencontre et de solidarité va dans ce même sens.

    Dieu nous rend la vie plus belle. Or nous sommes encore pécheurs : il nous voit enlaidis, défigurés. Mais nos fautes ne l’empêchent pas de venir à nous : il envoie le Fils éternel pour nous apprendre à aimer. Avec Saint Ignace, Yves, jésuite, nous aide à contempler l’Incarnation du Verbe.

    Oui, Jésus est fou d’amour pour nous. Alors que nous sommes si maladroits et rudes, il ne fait pas de reproches : il pardonne même à ceux qui le crucifient. Il nous aime « à la folie ! » et va pour nous jusqu’au bout. Il a le Cœur brisé d’être rejeté, même de beaucoup d’amis. Mais au sommet de sa souffrance, Jésus vit aussi le sommet de l’amour. « Tout est accompli ! » L’amour divin accompli à la croix, nous pouvons le vivre car Jésus nous donne son Esprit. Il nous pousse à sortir de nous-mêmes et à saluer même un inconnu, un mendiant qui attend notre sourire.

    Pour aimer un jour jusqu’au bout, « à la folie », il suffit de commencer à aimer « un peu ». Deux actes portent ainsi « la joie de l’amour » : le regard et la patience. Mendiants l’amour, nous aimons être regardés.« Que ne font pas parfois les conjoints et les enfants pour être regardés et pris en compte ! » (Pape François, exhortation apostolique Amoris Laetitia 128.) Regardons ceux qui sont là autour de nous. Bien les regarder est une façon de les aimer.

    La patience, aussi, exprime une volonté d’aimer : quand « je reconnais que l’autre aussi a le droit de vivre sur cette terre près de moi, tel qu’il est. Peu importe qu’il soit pour moi un fardeau, qu’il contrarie mes plans, qu’il me dérange (…), même quand il agit autrement que je l’aurais désiré. » (Amoris laetitia 92.) La patience apporte la joie parce qu’elle espère, elle sait que l’autre est capable de mieux se comporter. Elle est prophète et complice de la conversion du frère, de la sœur. Ainsi Jésus agit-il envers nous. Ainsi nous demande-t-il de nous comporter envers les autres.

    Recevons donc ces cadeaux de l’amour dès à présent, spécialement le 3 juin : d’une part, c’est le Premier vendredi du mois, et donc la Journée mondiale de prière, pour la solidarité dans les villes. C’est aussi la solennité du Sacré-Cœur., fête de l’amour passionné de Jésus pour nous. Offrons-nous avec simplicité au Cœur de Jésus. C’est formidable de pouvoir toujours commencer à aimer. « Un peu, beaucoup, tendrement… »

    Thierry Monfils, s.j.

    Source: Apostolat de la Prière http://www.prieraucoeurdumonde.net/

  • Trop de réfugiés en Europe d'après le Dalaï Lama

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Le dalaï-lama a estimé qu'il y avait à présent "trop" de réfugiés en Europe après la vague d'arrivée l'an dernier et que ces migrants cherchant protection ne devaient rester que provisoirement sur place, dans une interview publiée aujourd'hui en Allemagne.

    "Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais d'un autre côté, il y en a trop à présent" en Europe, a déclaré le chef spirituel des Tibétains au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. "L'Europe, l'Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l'Allemagne est l'Allemagne", a-t-il ajouté, en référence au fait qu'une majorité des migrants vient de pays arabes comme la Syrie ou l'Irak.

    "Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L'objectif devrait être qu'ils retournent (dans leur pays) et aident à reconstruire leur pays", a estimé le dalaï-lama, qui vit lui-même en exil en Inde depuis plus de 50 ans. L'Allemagne a accueilli l'an dernier un nombre record d'un million de réfugiés.

  • Laïcité : une parole claire sur un concept ambigu

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    Vu sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne »:

    Ref. La laïcité exclut-elle l’Église de la sphère politique ?

    JPSC

  • Au Canada : comme un parti-pris pour l'avortement des enfants trisomiques

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    Un reportage de Tamara Alteresco sur ici.radio-canada.ca :

    Trisomie 21 : lorsque des parents doivent se défendre contre l'avortement

  • Malawi : un islam en voie de radicalisation

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    Lu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    MALAWI : l’Église s’inquiète d’une islamisation croissante

    L’islam traditionnel est certes modéré au Malawi, reconnait Mgr Monfort, évêque de Mangochi, et la coexistence entre les religions a toujours été pacifique. D’ailleurs, les chefs religieux dans le diocèse de Mangochi, dont la population est majoritairement musulmane, entretiennent de bons contacts. L’évêque a évoqué la fondation d’un comité christiano-musulman, qui se réunit en cas de problème et recherche ensemble des solutions. Toutefois, il déplore une radicalisation croissante de la population musulmane.

    «  ils veulent apporter le ‘vrai islam’ au Malawi »

    Selon Mgr Monfort, des prédicateurs musulmans venus du Soudan entrent de plus en plus souvent au Malawi pour y prêcher un islam plus radical. Ils sont difficiles à contrôler, ils se disent « insatisfaits » de l’islam traditionnel local et veulent apporter « le véritable islam » au Malawi. Il y a déjà eu des exactions au cours des années passées. La plupart du temps, elles ont été commises après les prières du vendredi. Mgr Monfort a interpellé les chefs religieux islamiques à ce sujet, qui ont  en effet reconnu que les imams appelaient les gens à la violence, rajoutant « vous devez prier pour les imams, car ils sont mal formés. »

    L’évêque souligne que même pour les chefs religieux, il est difficile de contrôler les imams, car « n’importe qui disposant de suffisamment d’argent a le droit de construire une mosquée. Et celui qui l’a construite contrôle aussi l’imam. Ainsi, dans certains villages, il y a quatre mosquées : une mosquée traditionnelle, qui s’y trouve depuis toujours, ainsi que d’autres mosquées nouvellement construites. »

    Mgr Monfort affirme en outre que de plus en plus d’adolescents obtiennent des bourses pour suivre des études au Soudan ou en Arabie Saoudite, et qu’ils retournent ensuite au Malawi, mais radicalisés. Concernant le nombre de musulmans, l’évêque explique que « beaucoup d’entre eux ont plusieurs épouses, ce qui augmente le nombre de leurs enfants et accroît le taux de musulmans dans la population. Souvent, ces familles n’ont pas les moyens pour permettre une éducation scolaire régulière à autant d’enfants, de sorte qu’elles peuvent seulement les envoyer dans les écoles coraniques, les madrasa. »

    « Pour certains croyants, c’est une grande tentation de se convertir à l’Islam »

    Selon l’expérience de l’évêque, la polygamie joue aussi un rôle pour les adeptes des religions traditionnelles africaines souhaitant rejoindre une grande communauté religieuse. Tandis que la polygamie est inacceptable pour l’Église catholique, les personnes qui se convertissent à l’islam peuvent conserver ce mode de vie familial. Il explique que ces gens sont donc « plus faciles à convertir ». Les musulmans sont invités à épouser les jeunes filles chrétiennes, car même lorsque l’épouse ne se convertit pas à l’islam, ses enfants sont automatiquement des musulmans.

    Selon Mgr Monfort, la mission de l’Église consiste dans l’approfondissement de la foi. « Nous encourageons les prêtres à être proches des gens et, comme le dit le pape François, à sortir de la sacristie. Pour certains croyants, c’est une grande tentation de se convertir à l’Islam – surtout lorsque le seul établissement scolaire du village est une institution musulmane. Ils ont besoin d’aide et d’encouragement. »

    Alors que la population totale du Malawi se compose d’une majorité d’environ 80 % de chrétiens et de seulement 13 % de musulmans, le taux de musulmans dans le diocèse de Mangochi atteint entre 50 et 90 %, selon les régions. En moyenne, environ 75 % de la population totale du diocèse sont musulmans.

  • Quand la Ligue des Familles fait fi de la solidarité entre les familles et construit une réforme qui les dressera les unes contre les autres

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    De Joseph Junker, cette "opinion" publiée sur levif.be :

    Allocations familiales : le coup de Jarnac de la Ligue des familles

    Ce vendredi 27 mai, la Ligue des familles présentait, au cours d'un débat organisé, sa proposition de réforme des allocations familiales. Réforme dont la mesure phare serait la suppression des rangs (l'augmentation des allocations suivant la place de l'enfant dans la famille) au profit d'une allocation universelle de 150 euros par enfant. Résultat de la mesure : si les familles d'un ou deux enfants recevaient des montants plus importants, les familles dès 3 enfants et au-delà, soit 16% des familles, verront à l'avenir leurs allocations diminuer.

    Un triste épisode qui vient se rajouter au lourd contentieux en train de se former entre la Ligue des familles et les parents qu'elle prétend représenter. Il survient en effet après une proposition d'instauration d'une parenté sociale très loin de faire l'unanimité parmi les parents, et surtout le soutien, en dépit de tout bon sens, du changement des rythmes scolaires et du pacte d'excellence. Et ce malgré l'opposition de 70% ( !) de la population, une pétition conséquente et une série de tribunes enflammées de parents furieux (à raison) partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui n'a en fait rien d'étonnant si l'on considère que la Ligue représente aujourd'hui moins de 5% des familles wallonnes et bruxelloise et dépend à 60% des financements publics[1].

    J'ai eu le privilège au cours d'un débat télévisé avec la Ligue des Familles sur un autre sujet, d'apprendre que la réforme des allocations familiales n'impacterait que 7% des familles (en réalité 16%, nous venons de le voir, et un tiers des enfants). Message qui je dois le dire m'a plutôt interpellé : imagine-t'on un syndicat qui proposerait une mesure défavorable à une partie significative de ses membres au bénéfice des autres, lesquels n'ont en fait jamais demandé qu'on adapte un système fonctionnant jusqu'à présent à la satisfaction générale ? Les "7 %" en question apprécieront d'être les dupes d'une ligue qui a mis ses priorités ailleurs, fait fi de la solidarité entre les familles et construit une réforme qui les dressera les unes contre les autres. On ne s'étonnera guère d'ailleurs d'apprendre que la ligue est en hémorragie constante de membres depuis deux décennies. Les plans sociaux s'y sont égrenés à intervalles réguliers, la Ligue voyant partir près de la moitié de ses collaborateurs sur la seule période 2008-2013. Si elle collait plus à la volonté des familles, n'aurait-elle pas plus de succès ?

    Parmi les arguments pour une rationalisation des allocations familiales et une suppression des rangs, on relèvera le discours suivant : La ligue déclare en effet que Les allocations familiales doivent aider les parents au moment où ils en ont le plus besoin : à la naissance du 1er enfant, ils sont plus jeunes et perçoivent des salaires plus modestes. Or, le coût du 1er enfant est 20 à 30% supérieur à celui du suivant.

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  • Le fondateur du 'Dignitatis Humanae Institute' dénonce le mouvement international de réduction de la population

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    D'Anne Dolhein sur reinformation.tv :

    Benjamin Harnwell du “Dignitatis Humanae Institute” dénonce le mouvement international de réduction de la population

    Dans un entretien accordé à Breitbart, le fondateur du Dignitatis Humanae Institute, Benjamin Harnwell, a commenté la crise de civilisation actuelle en s’autorisant une analyse dont il a reconnu qu’elle pouvait paraître incroyable. Annonçant qu’il gardait son « entonnoir sur la tête » le temps de cette explication, il a déclaré : « Je crois vraiment qu’il existe un mouvement international, conduit par des organisations telles l’Union européenne et l’ONU, visant à réduire la population globale. J’en suis certain. » Harnwell ne parlait pas comme un fou ; à propos de ce mouvement de réduction de la population, il cherchait simplement à souligner combien cela peut sembler difficile à croire.

    Il a poursuivi, à ce propos : « J’ai passé quinze ans dans la politique aussi bien dans la Chambre des communes qu’au Parlement européen, et j’ai étudié ces choses de très près. Cela dépasse le hasard lorsqu’on voit des lois, introduites dans un pays après l’autre, qui sont rédigées de manière presque identique. Il faut bien qu’il y ait une forme de coordination. »

    Benjamin Harnwell a vu les dépopulationnistes à l’œuvre

    Pour Harnwell, ces initiatives anti-humaines remontent à la révolution sexuelle des années 1960, qui a également fait naître le mouvement environnementaliste moderne et ses obsessions malthusiennes, liées au « changement climatique ». Il y a une ligne droite entre ces concepts, assure Harnwell : « Les gens sont mauvais, la nature est bonne. »

    « La conséquence réelle à la fois de la révolution sexuelle avec ses lois, le divorce sans faute, l’avortement et tout cela, et l’avancée vers le changement climatique, est que les gens auront moins d’enfants. Voilà la ligne droite qui unifie ces choses », a-t-il affirmé, ajoutant que le slogan « Les gens sont mauvais, la nature est bonne », est aussi le « credo » des religions païennes auxquelles s’intéresse la gauche, ce qui a donné naissance au mouvement néo-païen. « C’est exactement ce que l’on peut s’attendre à voir surgir, lorsqu’on tolère la déchristianisation de nos sociétés : quelque chose va forcément remplir le vide. »

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  • Anesthésier le foetus avant de l'avorter ?

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    Lu sur aleteia.org (Roberta Sciamplicotti) :

    Aux États-Unis, l’Utah impose l’anesthésie du bébé avant tout avortement

    En effet, 20 semaines après sa conception, le foetus pourrait ressentir la douleur.

    Le cas de l’Utah

    « Aux États-Unis, grâce à Dieu, il y a encore des gens qui considèrent l’avortement comme une véritable condamnation à mort. Et si la peine de mort est administrée sous anesthésie, pourquoi ne pas l’appliquer avec un enfant innocent dans le ventre de la mère ? » publiait le journal italien Notizie pro-vita en avril dernier.

    L’État conservateur de l’Utah a bien reçu le message, lui qui devient le premier des États-Unis à exiger par la loi l’anesthésie des enfants qui seront avortés après la 20e semaine. Avant cette réglementation, les femmes choisissaient si elles voulaient ou non subir une anesthésie générale. Le gouverneur de l’Utah, Gary Herbert, ouvertement pro-vie, a signé le 28 mars dernier une nouvelle loi exigeant des cliniques et hôpitaux d’anesthésier les bébés qui seront avortés. La proposition prescrit d’ « éliminer ou de soulager la douleur organique du fœtus » et prévoit des exceptions : risque pour la vie de la mère et les cas où le bébé ne survivrait pas hors de l’utérus ». Le gouverneur s’affirme radicalement « pro-vie » et veut « diminuer toute douleur susceptible d’être causée au fœtus », a déclaré un porte-parole dans un communiqué (Life News, 29 mars).

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  • Une "femme prêtre" divorcée a dû renoncer au "sacerdoce" après son mariage avec une femme

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    Lue sur abidjantv.net, cette curieuse histoire (le titre n'étant pas exact puisqu'il ne s'agit pas de l'Eglise catholique) :

    Afrique du Sud: la fille de Desmond Tutu chassée de l’église Catholique aprés son mariage gay

    La révérend anglicane Mpho Tutu-Van Furth, fille de l’archevêque Desmond Tutu, a été forcée de renoncer à la prêtrise suite à son mariage avec une femme, a-t-elle indiqué ce mardi.

    « Après mon mariage, on a conseillé l’évêque de Saldanha Bay (à plus d’une centaine de kilomètres au nord du Cap, dans le sud du pays) de révoqué ma licence. J’ai proposé de la rendre plutôt que de lui imposer de me la prendre », a expliqué Mpho Tutu-Van Furth par mail à l’AFP, le 24 mai. Concrètement, elle ne peut plus présider la communion, célébrer de mariages, baptêmes et enterrements en Afrique du Sud.

    Desmond Tutu « triste, mais peu surpris »

    L’archevêque anglican Desmond Tutu, âgé de 84 ans, s’est dit « triste mais peu surpris » par la nouvelle, a confié sa fille à l’AFP, donnant pour simple explication : « Selon le droit canonique de l’Eglise sud-africaine, le mariage est l’union d’une femme et d’un homme » Figure de la lutte anti-apartheid, Desmond Tutu s’était déjà exprimé en faveur du mariage gay, légal depuis 2006 en Afrique du Sud.

    Mariées quelques mois plus tôt aux Pays-Bas

    Les deux femmes, chacune divorcée d’une première union et qui ont des enfants, ont officialisé leur union en décembre 2015 aux Pays-Bas où vit Marceline Tutu-van Furth, professeure de médecine basée à Amsterdam. Au début du mois, elles ont organisé une deuxième cérémonie sur le sol sud-africain, à Franschhoek près du Cap – une fête à laquelle Desmond Tutu, à la santé fragile, et sa femme ont assisté – avant de s’envoler à Bali, en Indonésie, pour leur lune de miel.

    Ma femme et moi-même accumulons les différences

    « Ma femme et moi-même accumulons les différences. Certaines de ces différences sont évidentes : elle est grande et blanche, je suis noire et courte sur pattes. D’autres sautent moins aux yeux : elle est Hollandaise et athée, je suis Sud-Africaine et prêtre au sein de l’Église anglicane », a confié Mpho Tutu-van Furth au journal sud-africain City Press.

    « C’est ironique de constater que notre similitude, le fait que nous soyons toutes les deux des femmes, est aujourd’hui la cause de notre peine, alors que dans le passé les différences étaient un instrument de division », a-t-elle ajouté, en faisant référence à l’apartheid.

  • Pape François : on n'élimine pas la souffrance en éliminant ceux qui souffrent

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    De Radio Vatican :

    Pape François : on élimine pas la souffrance en éliminant ceux qui souffrent

    (RV) Il faut diffuser «un concept de sciences qui se fait ‘service’ et non ‘sélection’». Le Pape l’affirme ce mercredi 25 mai 2016 dans un message signé par le cardinal Secrétaire d’État et adressé aux participants d’une conférence intitulée «Protéger la vie : l’hospice périnatal, une réponse scientifique, éthique et humaine au diagnostic prénatal», organisée à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde par un des plus importants hôpitaux de Rome, le Policlinico Gemelli auquel est lié l’Université catholique du Sacré-Cœur qui dispose notamment de facultés de Médecine et de Chirurgie.

    Service et non sélection

    Dans ce message, le Saint-Père espère que «de nouveaux objectifs seront fixés», en faveur du service à la personne et du progrès de la science médicale, «en se référant constamment, écrit-il, aux valeurs pérennes humaines et chrétiennes, en cherchant de répondre au mieux à la pauvreté qu’est la situation de l’enfant vivant une pathologie grave, avec le maximum d’amour, en diffusant un concept de sciences qui se fait ‘service’ et non ‘sélection’».

    Contre la culture du rejet

    Le Pape invite «à un effort quotidien pour mettre en œuvre le projet de Dieu pour la vie, en la protégeant avec courage et amour, avec un style de proximité, en prenant de la distance vis-à-vis de la culture du rejet qui ne propose, dit-il, que des itinéraires de mort, pensant éliminer la souffrance en éliminant ceux qui souffrent».

    Le Pape exprime enfin son appréciation pour ce qui a été accompli jusqu’à aujourd’hui par un personnel faisant preuve de «compétence et de diligence».

  • Chantal Delsol : Le nouveau clivage émancipation contre enracinement

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    Chantal Delsol sur TV Libertés :

    ZOOM - Chantal Delsol : Le nouveau clivage émancipation contre enracinement

    Philosophe, historienne des idées et romancière, Chantal Delsol est membre de l’Académie des Sciences morales et politiques. Elle vient de publier un essai puissant et sans compromission intitulé :”La haine du monde” aux Editions du Cerf. Pour l’auteur, le clivage traditionnel gauche/droite s’estompe en faveur d’un autre, plus récent mais durable : la séparation entre démiurges et jardiniers, représentant deux courants de pensées adverses. Les démiurges, les enfants des lumières, possèdent le pouvoir. Ils veulent émanciper l’homme des particularismes, des emprises familiales, religieuses, nationales ou culturelles; En cela, ils se situent dans la continuité des totalitarismes du XXième siècle. L’esprit ultime du démiurge est le transhumansime, l’homme amélioré qui rêve d’immortalité. Par opposition au démiurge, Chantal Delsol fait appel à l’image du jardinier “qui ne cherche pas l’efficacité mais la fécondité”. Chantre de l’enracinement, le jardinier s’apparente à la représentation de la contre-culture face au pouvoir et aux puissants. Le but du jardinier n’est pas de créer un nouveau monde mais parfaire celui qu’il a trouvé en arrivant. Plus observatrice que militante, Chantal Delsol se garde bien de choisir son camp. Haut et fort, elle prône un équilibre nécessaire entre l’enracinement et l’émancipation. Cependant, au fil des pages, elle finit par affirmer qu’elle ne croit pas au triomphe de la démurgie. L’auteur s’écrit :”jamais les pensées absurdes n’ont gagné !”.