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Société - Page 618

  • Le pape déplore la diminution du nombre de mariages, l'augmentation des séparations et la baisse des naissances

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    Du Vatican Information Service (VIS) :

    Cité du Vatican, 29 avril 2015 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse consacrée au mariage et à la famille en revenant sur l'égalité homme femme. Evoquant le premier miracle de Jésus à Cana et tout ce qui a changé depuis sans que la marque du Christ ne perde de sa force, il a dit combien il est difficile de parler aujourd'hui du mariage comme une fête toujours renouvelée dans la vie des époux: "Ce n'est pas un hasard si Jésus a opéré le premier de ses miracles lors d'un mariage...nous indiquant ainsi que la famille, un homme et une femme qui s'aiment, est l'essence de la société... On se marie de moins en moins et dans certains pays les séparations se multiplient alors que les naissances diminuent. La difficulté à vivre ensemble, dans le couple comme en famille, rend plus fréquente et rapide la rupture des liens... Beaucoup de jeunes renoncent à s'engager de manière définitive en fondant une famille. Il faut donc réfléchir sérieusement sur cet abandon" qui prend place dans "une culture du provisoire". Certes il y a des raisons économiques sérieuses "mais beaucoup estiment que le phénomène est la conséquence de l'émancipation de la femme. Mais l'explication, qui est culpabilisante, n'est pas suffisante car c'est ne pas tenir compte d'un machisme qui tend à soumettre la femme. Comme Adam qui accusa Eve de lui avoir tendu le fruit défendu. Tout le monde désire une vie affective stable, un mariage solide et une famille heureuse... Or, par crainte de faire un mauvais choix, beaucoup évitent même d'y penser...et cette crainte de l'échec constitue également le plus grand obstacle à l'accueil de la Parole et du Christ qui promet sa grâce à l'union conjugale et à la famille... Consacré par Dieu, le mariage fixe le lien homme femme béni depuis la création du monde... Durant les premiers temps du christianisme, la dignité du mariage permit de mettre fin à l'abus jusqu'alors considéré comme chose normale, le droit du mari à répudier son épouse y compris pour des raisons futiles et humiliantes. Le principe chrétien de l'égalité entre époux...découle de l'Evangile qui annonce le sacrement" du mariage et réprouve la répudiation. Les chrétiens doivent être de plus en plus exigeants dans la défense de l'égalité: "Où est-il écrit qu'il est normal que la femme gagne moins que l'homme? L'homme et la femme ont les mêmes droits" car ils sont égaux et complémentaires. Et il faut "reconnaître aussi comme des richesses la maternité de la femme et la paternité de l'homme, au bénéfice des enfants avant tout. Sans oublier la vertu cruciale qu'est l'hospitalité dans les familles chrétiennes, face surtout à la pauvreté, à la déchéance sociale et aux violences conjugales... Ne craignons donc pas d'inviter Jésus chez nous" comme aux noces de Cana, "ainsi que sa mère. En se mariant dans le Seigneur, les chrétiens deviennent un signe manifeste de l'amour de Dieu. Ils ne se marient pas pour eux mêmes mais dans le Seigneur au bénéfice de la communauté et même de la société toute entière".

  • Antwerpen (Anvers), 16 mai : Marche pour la Famille

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  • Quand un franc-maçon rejoint l'Eglise (mise à jour)

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  • Un roman d'anticipation qui tient à coeur au pape

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    Lord_of_the_World_book_cover_1907.jpgDe Liberté Politique (Axel Rokvam) :

    Colonisation idéologique : le roman d’anticipation conseillé par le pape François


    En juin 1906 à Londres, Robert-Hugh Benson écrit un roman d’anticipation au succès immédiat, The Lord of the Word. C’est le pape François qui a attiré mon attention sur cet ouvrage oublié, en conseillant explicitement aux journalistes de le lire pour « comprendre le drame de la colonisation idéologique », lors de sa conférence de presse aérienne du 19 janvier dernier. Ce livre, il en a parlé à plusieurs reprises, comme une œuvre prophétique décrivant l’apostasie de la Modernité.

    À LA FIN du XIXe siècle, Robert Benson est un jeune pasteur anglican londonien, ordonné par son propre père, l’archevêque de Cantorbéry, numéro deux de la High Church après le prince régnant. L’abbé Benson est passionné de littérature, mais surtout épris de vérité. Comme beaucoup de ses coreligionnaires, il décide, après une réflexion profonde sur l’unité de l’église et la racine de sa foi, de se convertir au catholicisme. Il est reçu dans l’église romaine en 1903.

    Mais sa quête ne s’arrête pas là. L’abbé Benson a des intuitions. Il écrit beaucoup et il écrit bien. Il se passionne pour la fin des temps, l’Apocalypse, et l’Antéchrist, au point de dire, en 1905 : « L’Antéchrist commence à m’obséder. Si jamais je l’écrit, quel livre ce sera ! » Ce sera le Maître de la Terre, un roman passionnant qui raconte les derniers temps, la lutte de l’Église, cernée de toute part, et donc les dernières heures de ce monde, sous l’angle de la lutte eschatologique acharnée du bien et du mal, où la terre des hommes, portée par un humanitarisme sans Dieu, devient une préfiguration des enfers.

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  • Cardinal Raï : les chrétiens du Moyen Orient sont un ferment essentiel de paix

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    Sa Béatitude Béchara Boutros Raï, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Maronites, a lancé un cri à la communauté internationale, à la tribune de l'Unesco le 25 avril 2015. Il faut tout faire pour aider les chrétiens du Moyen Orient, ils jouent un rôle essentiel pour la promotion de la culture de la paix et l’éducation au respect de l’autre. Vu sur le site de « Famille chrétienne » :


    Le cri du Patriarche Raï à l’Unesco par KTOTV

    JPSC

  • La Bavière traditionnelle a fêté les 88 ans de Benoît XVI avec le pape émérite

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  • Conseil de l'Europe : les débats autour des infanticides néonataux vont débuter; l'ECLJ demande notre soutien

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    Infanticides néonataux : les débats débutent au Conseil de l'Europe (zenit.org)

    La pétition signée par plus de 185.000 citoyens reçue par l'Assemblée Parlementaire

    STRASBOURG, 27 avril 2015 (Zenit.org) - Vendredi 24 avril, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a formellement reçu la « Pétition pour les droits des nouveau-nés survivants à leur avortement » et a décidé de la transmettre à la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme. C’est une première étape importante qui marque le début de l’examen juridique et politique de la pétition par les députés.

    Cette pétition, initiée par le Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ) et soutenue par le Bureau International Catholique de l’Enfance (BICE) et la Fédération des Association familiales catholiques (FAFCE), a été signée à ce jour par plus de 185.000 citoyens européens, ce qui en fait la plus importante pétition de l’histoire de l’assemblée européenne. Introduite selon la procédure officielle, elle demande à l’Assemblée de se saisir de la situation des enfants qui survivent à leur avortement, de condamner la pratique des infanticides néonataux et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance. Chaque année en effet, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements tardifs, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Actuellement, l’ECLJ recueille des témoignages, en particulier de sages-femmes, sur le sort de ces enfants souvent abandonnés à la mort sans soins.

    Dans un premier temps, la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme décidera si la pétition entre bien dans le champ de compétence de l’Assemblée. Juridiquement, cela ne fait aucun doute, mais cette première décision étant déjà de nature politique des députés s’efforceront d’imposer une décision contraire. Avec cet examen sur la recevabilité débuteront les débats qui pourront se poursuivre ensuite par une procédure de rapport, voire une résolution, compte tenu des rapports de forces politiques au sein de l’Assemblée.

    L'ECLJ s'engage à faire tout son possible pour que cette pétition aboutisse à la condamnation effective de ces infanticides. Nous comptons sur votre soutien.

    Grégor Puppinck. Directeur de l’ECLJ
    Faire signer la pétition
     / Consulter le dossier remis à l’APCE

     

  • L’étrange « prophétie » du Cardinal George

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    Le cardinal américain Francis George, qui vient de mourir, mettait en garde l'Occident, sur un ton prophétique, contre un monde sans Dieu qui se place du mauvais côté de l'Histoire. Lu sur le site « aleteia » :

    Le cardinal Francis George, ancien archevêque de Chicago, décédé le 17 avril dernier, avait publié en novembre 2012, sur le site de l'archevêché de Chicago, un article dont voici quelques extraits :  

    « L’éternité entre dans l'histoire humaine de manière souvent incompréhensible. Dieu fait des promesses, mais ne donne pas de délais. En visite dans le sanctuaire de Fatima, les pèlerins entrent dans une immense place, avec le lieu des apparitions marqué par une petite chapelle d'un côté, une grande église à une extrémité, une chapelle d'adoration tout aussi grande à l'autre extrémité, et un centre pour les visiteurs et pour les confessions.  Juste en dehors de l'espace principal, une section du mur de Berlin a été reconstruite, témoin tangible de ce que Marie avait prédit il y a un siècle. Le communisme en Russie et dans ses pays satellites s'est effondré, bien que beaucoup de ses effets pécheurs sont toujours avec nous.
     
    Le communisme a imposé un mode de vie global fondé sur la croyance que Dieu n'existe pas. Le laïcisme est son compagnon et compère le plus présentable. Par une petite ironie de l'histoire, il y a quelques semaines à l'ONU, la Russie a rejoint la majorité des autres nations pour s'opposer aux États-Unis et à l'Europe occidentale qui voulaient déclarer que tuer l'enfant à naître est un droit universel de l'homme. Qui est du mauvais côté de l'Histoire, aujourd'hui ?

    La campagne politique actuelle a fait remonter à la surface le sentiment antireligieux, en grande partie explicitement anticatholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un problème qui dépasse de loin les enjeux politiques ou les résultats de la campagne électorale, si importants soient-ils.

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  • Belgique : Pour un enseignement raisonné de la religion

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    Certains voudraient profiter d’un récent arrêt de la Cour constitutionnelle de Belgique pour éliminer les cours de religion de l’enseignement officiel francophone. D’autres y prétendent au motif que les religions engendreraient la violence. Dans une page de débat du journal Le Soir, Etienne Michel,  secrétaire général due l’enseignement catholique donne son avis sur la question. Le site Didoc.be nous rappelle cette excellente interview :

    — Même si ça ne concerne pas l’école libre : que pensez-vous de ceux qui suggèrent de totalement évacuer le cours de religion/morale dans l’enseignement officiel ?

    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur ce qui se passe dans l’officiel, vous savez…

    — Oui mais, quand même, vous êtes aussi un citoyen, un observateur…

    Ah !... Alors, comme observateur, je peux vous dire ceci… Il y a la stratégie 1 : on actualise le pacte scolaire. Et la stratégie 2 : on le dépasse.

    — Actualiser : dans quel sens ?

    On confirme l’enseignement des religions, comme il est organisé aujourd’hui. Mais l’autorité publique fixerait des conditions. Elle pourrait exiger que ces cours soient enseignés en français ; que les enseignants de religion soient formés — aujourd’hui, ce n’est pas organisé ou imposé pour toutes les religions. L’autorité pourrait fixer des éléments à mettre dans les programmes, prévoir qu’il faut son agrément pour ces programmes et, enfin, contrôler les cours et les enseignants par une inspection appropriée.

    — Et la stratégie 2, c’est quoi ?

    J’observe la volonté du monde laïque et de ses organisations de repousser la religion en dehors du champ de l’école, le plus loin possible. Et comme la Constitution ne le permet pas totalement, l’option retenue est la réduction des 2 heures de religion à 1 heure par semaine, combiné à un système de dispense et l’introduction d’un cours de citoyenneté. On dépasse le pacte scolaire. C’est l’intuition du courant laïque traditionnel, qui vise à repousser le religieux dans la sphère privée.

    — Et c’est une bonne idée, ça ?

    Le fanatisme religieux, ce n’est pas la religion mais la pathologie de la religion. Et le problème, c’est que le fanatisme religieux ne se laisse pas enfermer dans la sphère privée. Au contraire. Avec les attentats, il fait violemment irruption dans la sphère publique.

    — Que faire ?

    Faut-il laisser l’enseignement de la religion s’opérer de façon informelle ? Ne prendrait-on pas le risque de laisser les prédicateurs agir dans les arrière-salles de café ? De laisser les idées simplistes prendre le pas sur un enseignement plus raisonné de la religion et sur un rapport plus raisonné au religieux ?

    Sur un plan philosophique : dans un entretien qu’ils ont eu en 2004, le sociologue allemand Jürgen Habermas et le futur pape Joseph Ratzinger ont convenu de la nécessité d’un dialogue entre la raison et les religions. La religion livrée à elle-même peut produire des pathologies, comme le djihadisme. Mais la raison peut aussi manquer de sagesse — les armes de destruction massive sont un produit de la raison. Et il est bon pour l’équilibre de notre société que la possession de ces armes ne soit pas dissociée du commandement religieux « tu ne tueras point ». C’est cet équilibre qui fait que nous avons des armes atomiques et que nous nous interdisons de les utiliser.

    Pour le sociologue Alain Touraine, nous devrions réarticuler ce que notre époque tend à dissocier. Il faut essayer de réarticuler raison et religion. C’est ce que nous faisons à l’école catholique où le cours de religion a intégré le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et la citoyenneté. Vous voyez : on articule religion et citoyenneté au lieu de dissocier. C’est notre option.

    Et je vois bien que l’école officielle, pour des raisons que je respecte, prend un autre chemin : dissocier religion et citoyenneté. Avec des problèmes de cohérence. Par exemple, il se pourrait que ce qui sera exposé au cours de citoyenneté ne s’articule pas spontanément et de manière cohérente avec ce qui se dit au cours de religion islamique.

    — Il y a trois ans, le Segec [Secrétariat général de l’enseignement catholique] s’était demandé s’il ne serait pas opportun de permettre au réseau catholique d’organiser le cours de religion islamique. Qu’en est-il ?

    C’était une question. A l’époque, elle a suscité des réactions très vives dans le monde laïque qui a estimé que nous voulions augmenter nos parts d’achats. Ce n’est pas ça. Mais on a bien vu que cette question n’a pas beaucoup d’espace dans le champ politique. Mais elle reste : comment conduire une population à développer un rapport raisonné à sa propre religion ?

    — Et ça, seule l’école peut le faire ?

    C’est à l’école de faire ce genre de travail, oui.

    Etienne Michel dirige le Secrétariat général de l’enseignement catholique. Source : Le Soir, 25-3-15, p. 24.

    Ref. Pour un enseignement raisonné de la religion

    JPSC

  • « Vultum tuum, Domine, requiram » (PS. 26,8)

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    jean-paul-ii-et-eucharistie.jpg« Quaesivi vultum tuum, vultum tuum Domine requiram, ne avertas faciem tuam a me , j'ai cherché ton visage, je rechercherai ton visage, Seigneur : ne détourne pas de moi ta face »: du saint au pécheur, ce verset du psalmiste (que nous chantons à la messe grégorienne du dimanche après l’Ascension), beaucoup  de femmes et d’hommes religieux l’ont répété dans leur cœur, des artistes nombreux aussi l’ont exprimé par leur art. Le  livre de Véronique Lévy, récemment convertie au catholicisme, lui emprunte son titre : « Montre-moi ton Visage » . Lu ce « post » date du 22 avril 2015 sur le blog « Jésus-Christ en France » : 

    « La sœur cadette de l’écrivain Bernard-Henri Lévy publie un livre dans lequel elle raconte sa conversion au catholicisme. Récit d’un parcours hors du commun.

    En ce premier dimanche de carême de l’année 2012, la nef de Notre-Dame de Paris est pleine à craquer. Une cérémonie présidée par Mgr Vingt-Trois rassemble les adultes qui seront baptisés quarante jours plus tard, dans la nuit de Pâques. Soudain, dans l’assistance, on s’avise de la présence de Bernard-Henri Lévy. Que fait-il là, dans les rangées réservées aux familles des catéchumènes ? Des tweets fusent, vite relayés. C’est ainsi que se répand l’incroyable nouvelle : Véronique Lévy, la sœur d’une des figures de la communauté juive française, s’est convertie au catholicisme.

    Lorsqu’elle annonça à son frère qu’elle allait être baptisée, « BHL » perçut tout de suite que ce n’était pas une nouvelle lubie de sa petite sœur, de plus de vingt ans sa cadette, que personne, dans leur famille, ne prenait au sérieux. « À l’assurance et à l’intensité avec laquelle elle parlait, j’ai compris que ce n’était pas un enfantillage mais une authentique expérience intérieure, dit-il. J’ai été très vite impressionné aussi par son degré de connaissance en théologie chrétienne mais aussi juive, dont elle ne savait pourtant rien avant. » Bernard, comme l’appellent ses proches, est bouleversé. Impressionné d’abord par la transformation de Véronique : elle était fragile, instable ; il constate qu’une force nouvelle l’anime et s’en réjouit. Mais une part de lui-même est attristée par cette conversion : « Qu’en auraient pensé nos parents ? Pendant son baptême, je songeais que cet événement les aurait désolés. C’est une rupture comme il ne s’en était sans doute jamais produit dans cette lignée multimillénaire des Lévy, confie-t-il. J’avais aussi le sentiment d’avoir échoué à transmettre quelque chose à cette petite sœur qui pourrait être ma fille. »

    Qui est cette mystérieuse Véronique, jamais apparue en public ?

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  • Quand une chienne a droit à des funérailles à l'église d'Auvelais (mise à jour)

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    "Miss Chiwa, cette star sambrevilloise à quatre pattes, est décédée jeudi dernier. Elle a apporté tellement de choses pour les autres chiens, que ses maîtres ont voulu lui dire au revoir de la plus belle des manières. Ils lui organisaient, ce mercredi après-midi, une véritable messe dans l’église d’Auvelais."

    video et commentaires sur le site de SudPresse

    L'évêque de Namur a réagi par un communiqué (24 avril) :

    M. l’abbé Francis Lallemand a voulu être proche des gens, tristes d’avoir perdu un animal de compagnie, auquel ils étaient affectivement attachés. Il est toujours possible de prier avec et pour ceux qui sont dans la peine, mais il faut à tout prix éviter toute ambiguïté qui pourrait semer la confusion dans les esprits quant aux funérailles chrétiennes. Il s’agira à l’avenir de préciser davantage ce qui est possible de ce qui ne l’est pas.
    Je comprends ceux qui ont été troublés par cette célébration et en suis désolé. »

    † Rémy Vancottem​

  • Pape François : ni-ni pour Stefanini

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    « Qui suis-je pour juger ? » : nouvelles contorsions sur un cas d’application pratique. L’agence I. Media (spécialisée dans l'information relative au Saint-Siège) réagit en ces termes aux « fuites » relatives à la candidature de Laurent Stefanini comme ambassadeur de France auprès du pape :

    « Contrairement aux fuites apparues dans la presse française, le candidat de la France au poste d’ambassadeur près le Saint-Siège, Laurent Stefanini, ne s’est pas vu exprimer de refus de la part du pape François, a appris I.MEDIA de sources proches du dossier. Le pape a accueilli pendant 40 minutes en privé le candidat de la France afin de mieux le connaître, sans pour autant donner de réponse à la demande d’agrément déposée par Paris.

    C’est à la Maison Sainte-Marthe, dans la soirée du 17 avril 2015 - et non le lendemain comme indiqué dans le journal français Le Canard Enchaîné -, que le pape François a discrètement reçu Laurent Stefanini en tête-à-tête. Alors que l’hebdomadaire satirique assurait que cette rencontre “d’un quart d’heure“ avait été l’occasion de confirmer le refus du Vatican, I.MEDIA a appris de sources concordantes que, pendant pas moins d’une quarantaine de minutes, le pape et son hôte avaient échangé dans un climat particulièrement cordial, voire affectueux et emprunt de spiritualité.

    Lors de cette rencontre, le pape François a pris le temps d’interroger Laurent Stefanini afin de mieux cerner les intentions du diplomate, actuel chef du protocole à l’Elysée, catholique et homosexuel discret sur sa vie privée. Les deux hommes auraient également pris le temps, à l’initiative du pape, de prier ensemble.

    Les fuites à répétition dans la presse française d’informations confidentielles, laissent à penser que la nomination de Laurent Stefanini ne fait pas, à Paris, que des heureux. Il semble en outre que le choix de Paris ait été mal reçu au Saint-Siège deux ans après l’adoption contestée du “Mariage pour tous“ en France. Si, en vertu du droit international et de la procédure en vigueur, le Saint-Siège peut refuser cette demande d’agrément sans donner de motif, sans même communiquer sa décision à la France, Paris espère toujours obtenir une réponse.

    Interpellé par le quotidien français Libération, l’historien et spécialiste de la papauté Philippe Levillain relève que le rendez-vous avec le pape François obtenu par Laurent Stefanini est “une marque rare de considération“. Reste que la campagne de presse autour de cette affaire aura sérieusement embarrassé le Saint-Siège, pour qui ces procédures doivent se dérouler en toute discrétion. AMI »

    Ref. Ambassadeur de France : le pape n’a pas exprimé le refus du Saint-Siège à la candidature de Laurent Stefanini

    JPSC