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Société - Page 625

  • L'Homme Nouveau : sommaire n°1596 du 29 août 2015

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  • Une vertu en perte de vitesse : le courage

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    60AC5E8B-DCFF-4AFB-B36C-223E3B166954_mw1024_s_n.jpgLe "miracle" du carnage évité dans le train Amsterdam/Paris grâce à une poignée d’hommes remet à l’honneur une vertu en perte de vitesse : le courage. De Philippe Oswald, sur le site « aleteia » :

    "La jeunesse n'est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l'héroïsme", a écrit Paul Claudel. C’est sans doute ce qui manque le plus aux nations occidentales pétrifiées devant le terrorisme islamique comme la proie devant le python. La couardise des peuples englués dans l’hédonisme et l’individualisme n’est-elle pas le meilleur atout des djihadistes de Daesh ? Notre peur est une arme qu’il faut craindre bien plus que les bombes et les Kalachnikovs.


    "Let’s go!"

    "Face au mal du terrorisme, il y a un bien, vous l’incarnez", a déclaré François Hollande en décorant ce matin de la Légion d’honneur les trois jeunes héros américains et le Britannique, un sexagénaire, qui leur a prêté main-forte. Le cinquième passager qui est intervenu pour maîtriser le terroriste, un jeune Français de 28 ans qui souhaite garder l’anonymat, ainsi que le passager blessé par balle et toujours hospitalisé, seront décorés plus tard. 

    "Let’s go" ("Allons-y") : c’est sur cette injonction, digne d’un officier sur la ligne de front, que les trois amis américains – deux soldats en permission et un étudiant – se sont rués sur Ayoub El-Khazzani, vendredi 21 août 2015, à bord du Thalys, pour l’empêcher de réaliser son projet meurtrier. Une petite phrase qui a sans doute "changé le destin de beaucoup" de passagers, a remarqué l’ambassadrice en France des États-Unis, Jane Hartley…" (Le Monde).

    Il semble évident qu’avec son fusil d'assaut Kalachnikov, un pistolet automatique et neuf chargeurs, le terroriste marocain s’apprêtait à commettre un massacre. Certes, tout le monde n’a pas été formé au combat comme Stone Spencer, première classe de l’US Air Force, qui s’est jeté le premier sur le terroriste et a été blessé par lui, et comme son camarade Alek Skarlatos qui revenait de neuf mois de guerre en Afghanistan. Mais comme l’a déclaré le troisième Américain, leur ami Anthony Sadler, étudiant en kinésithérapie : "La leçon que l'on doit retenir, c’est que dans un moment de crise comme cela (…) se cacher ou rester assis là où on est ne va rien donner".


    À quoi sert la fiche S ?

    Reste que l’héroïsme individuel ne suffit pas à protéger un pays. Comme d’autres terroristes islamiques étant passés à l’acte en France (Kouachi, Coulibaly, Ghlam, Sahli, Merah, Nemmouche…), Ayoub el-Khazzani était connu et fiché comme dangereux par les services de renseignement. "Mais à quoi cela a-t-il servi ?", demande la sénatrice Nathalie Goulet (UDI) qui préside la Commission d'enquête sur les réseaux djihadistes : "Le plus étonnant depuis quelques années est de constater que la grande majorité des terroristes ayant commis des attentats sur le sol français faisaient l'objet d'une fiche 'S'. Malgré tout, aucun d'entre eux n'a été intercepté avant le passage à l'acte. Dès lors, soit on arrête de parler de cette fiche, soit on la rend enfin efficace" (Le Figaro).

    Ayoub el-Khazzani avait séjourné en Syrie. Mais il circulait on ne peut plus librement en Europe : "Au cours des six derniers mois, rapporte son avocate, il raconte avoir voyagé en Espagne, à Andorre, en Belgique, en Autriche, en Allemagne et avoir fait un passage en France, mais sans préciser le lieu où il a séjourné" (Le Parisien). Cette liberté totale de circulation dans "l’espace Schengen" est-elle compatible avec les défis de la nouvelle guerre mondiale qui nous est imposée ?

    Ref. Attaque du Thalys : l’héroïsme à l’honneur

    JPSC

     

  • Califat de l’État islamique, un an de trop

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     Lu dans le quotidien de Beyrouth « l’Orient-Le Jour » :

    191321_76_910969_large.jpeg « État islamique ? Daech ? Organisation de l'État islamique ? Un an après la proclamation du califat par Abou Bakr al-Baghdadi, le débat sémantique n'est toujours pas tranché. Un indice révélateur de la difficulté qu'ont les différents observateurs à qualifier ce phénomène jihadiste.

    L'État islamique continue de prendre le monde entier de vitesse. Comme s'il avait systématiquement un temps d'avance. Il perd à Kobané pour mieux progresser dans la province d'al-Anbar en Irak. On le dit affaibli par les frappes quotidiennes de la coalition et la perte de certains de ses chefs, il s'empare de Ramadi et de Palmyre en une seule semaine. On le dit impopulaire et marginal, il continue d'attirer des milliers d'apprentis jihadistes à travers le monde et ouvre de nouvelles filiales au Sinaï, en Libye, en Afrique et même dans le Caucase. On le dit incapable de mener des attaques terroristes en dehors de son foyer originel, il fait trembler la planète par des attentats qui, commandités ou non, sont commis en son nom.

    L'État islamique ressemble à la fois à un déversoir et à un miroir. Le déversoir d'une grande partie des frustrations des sociétés arabes et occidentales, d'une géopolitique à géométrie variable, et d'une profonde injustice politique qui sévit dans tout le monde arabe. Il est le miroir d'une violence débridée et surtout consacrée, de l'utilisation pernicieuse des références religieuses pour légitimer les dictatures politiques et surtout des petits calculs politiciens de chacun des acteurs qui prétend le combattre.

    L'État islamique ressemble beaucoup plus à ce monde que ce monde ne veut bien le laisser croire. Il se nourrit de ses peurs, de ses frustrations, de ses incohérences, de ses discours essentialistes et de ses égoïsmes. Il ne descend pas du ciel, même s'il prétend combattre en son nom. Il est le produit des différentes sociétés à qui il a déclaré la guerre. Des sociétés dont il connaît et exploite les moindres failles pour créer un climat d'insécurité et de méfiance entre les différentes communautés.

    L'EI n'a pas inventé la barbarie. Il l'a juste machiavéliquement recyclée pour en faire une arme redoutable et adaptée au XXIe siècle. L'EI n'est pas non plus invincible. Comme tout mouvement idéologique extrémiste, il finira par s'essouffler de l'intérieur et par se fissurer à l'extérieur. Mais à défaut d'une profonde remise en cause des deux côtés de la Méditerranée, cela pourrait bien prendre encore des années.

    Ref. Califat de l’État islamique, un an de trop

    Quand ,de l’Orient islamique à l’Occident post-chrétien, deux sociétés déboussolées engendrent un monstre et le laissent courir jusqu’à plus soif…

     JPSC

  • Liège : un colloque consacré à Monseigneur Van Bommel (1790-1852)

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    De Hageveld à Liège, Corneille Richard Antoine Van Bommel : parcours d’un évêque pédagogue et militant (1790-1852)

    *  *  *

    Publié le jeudi 20 août 2015 par Céline Guilleux

    RÉSUMÉ

    bommelpr.jpgCorneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    ANNONCE

    Argumentaire

    Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    Les Actes de ce colloque seront publiés dans le Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège.

    Programme

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  • Quels péchés nous empêchent de communier ?

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    Lu sur le site « aleteia » :

    topic (28).jpgSaint Paul a exprimé catégoriquement que tout le monde n'est pas en état de recevoir la communion : "On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur" (1 Cor 11, 28-29). Ces paroles soulignent la gravité de la question, mais ne fournissent pas un critère clair sur le moment où une personne est digne ou ne l'est pas. Des paroles qui font donc débat. Elles donnent l'impression, cependant, que les destinataires de la lettre – les Corinthiens – avaient déjà une idée sur le sujet. C'est pourquoi il importe de se référer aux sources connues de la vie de l'Église primitive. 

    La communion, un acte pénitentiel

    À la fin du Ier siècle, ou au début du IIe siècle, a été écrite la Didaché ("Doctrine – ou enseignement – des Douze Apôtres"), dans laquelle il est fait souvent mention de l'Eucharistie. Après avoir indiqué que le sacrement n'est que pour les baptisés, le texte ajoute la phrase suivante : "Si quelqu'un est saint, qu'il vienne ! Si quelqu'un ne l'est pas, qu'il fasse pénitence !". Même si cette phrase nécessite une clarification, elle constitue encore un critère valable, à la lumière duquel on comprend ce qui a été déterminé. Certains pourront objecter, et à juste titre : "Mais qui peut dire qu'il est saint ?". Libre de tout péché, personne. C'est pourquoi s'approcher de la communion doit être un acte pénitentiel, afin de nous purifier au maximum. Le plus approprié est de recevoir la communion quand il y a déjà une communion de l'âme avec le Seigneur.
     
    Mais il existe des situations diverses, tout comme il existe divers types de péchés. Le péché mortel rompt totalement cette communion et, dans ce cas, la pénitence requise exige la réception du sacrement de la pénitence comme condition préalable. C'est pourquoi le Code du droit canonique établit que "qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle" (n. 916).
     Il vaut la peine de clarifier un point : il n'existe pas de véritable pénitence ni de confession valable sans intention de se corriger. Cela permet de comprendre pourquoi certaines personnes ne peuvent pas recevoir la communion, puisqu'elles vivent dans un état habituel de péché. 

    Une nourriture intérieure pour combattre le péché

    Mais reste le péché véniel. Personne n'y échappe, et prétendre être libre de tout péché véniel, c'est de la présomption. Dans ce cas – quand on est en état de grâce, mais avec des péchés véniels –, la pénitence est intérieure et incluse dans la liturgie. Le péché véniel n'empêche pas la personne de communier (au contraire : la communion est une nourriture intérieure qui donne des forces pour le combattre) ; mais, en même temps, pour participer aux mystères sacrés, il faut commencer par reconnaître nos péchés.
     
    Ceci est familier pour celui qui va fréquemment à la messe, car l'acte pénitentiel fait partie de la célébration ("Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères..."). Ensuite, la préparation immédiate nous rappelle que nous allons communier en tant qu'invités ("Heureux les invités au repas du Seigneur") et que nous ne sommes pas dignes de recevoir Jésus ("Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir..."). D'une certaine manière, ce sont aussi des paroles de contrition.

     En résumé : pour communier, il faut être dans la grâce de Dieu. Mais, même ainsi, nous ne sommes jamais dignes de recevoir Jésus. Ce n'est pas là un obstacle pour communier, mais la dignité du sacrement exige que nous essayions de devenir le plus dignes possible.

    Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne

    Ref. Quels péchés nous empêchent de communier ?

    Sans tomber dans les scrupules obsessionnels du jansénisme moral, le sens du péché et de la pénitence doit retrouver sa place dans l’Eglise d’aujourd’hui. Sans quoi la « miséricorde » à laquelle le pape actuel  trouve bon de dédier une année jubilaire n’est qu’un « buonisme » sans intérêt.

    Le blog « salon beige », à la suite de notre consoeur de « Benoît et moi », cite en ce sens une réflexion très opportune, comme toujours, du pape Benoît XVI :  "La miséricorde du Christ n'est pas une grâce à bon marché, elle ne suppose pas la banalisation du mal. Le Christ porte dans son corps et sur son âme tout le poids du mal, toute sa force destructrice. Il brûle et transforme le mal dans la souffrance, dans le feu de son amour qui souffre. Le jour de la vengeance et de l'année de grâce coïncident avec le mystère pascal, dans le Christ mort et ressuscité. Telle est la vengeance de Dieu: lui-même, en la personne du Fils, souffre pour nous. Plus nous sommes touchés par la miséricorde du Seigneur, plus nous devenons solidaires de sa souffrance - et plus nous somme prêts à compléter dans notre chair "ce qu'il manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24)" (Joseph Ratzinger, Homélie 'Missa pro eligendo Romano Pontifice', 18 avril 2005).

    JPSC

  • Vocations religieuses en Europe: un appel à contretemps

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    De la rédaction de « Diakonos » :

    « Les jeunes qui entendaient un appel dans les années 50-60 étaient fascinés par la modernité. Ils voulaient rejoindre le monde pour l’évangéliser et, pour ce faire, supprimer ce qui leur semblait un obstacle pour atteindre cet objectif : quitter la soutane, être « prêtre-ouvrier », désacraliser la liturgie… Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. La modernité ne fascine plus. Elle a montré ses limites et ses faiblesses. Le temps de l’euphorie et d’une certaine naïveté est passé. Les jeunes qui entrent au séminaire veulent même réagir face à la sécularisation de notre France. Avec le même souci apostolique au cœur que leurs aînés, ils prennent le chemin inverse : remettre la soutane, annoncer explicitement l’Évangile, célébrer la liturgie selon les directives de l’Église et la resacraliser. Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre (1964) sont les prêtres âgés d’aujourd’hui… Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus. Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide et une piété authentique. ».

    Un article de 2013 terriblement actuel. Le catho-marxisme et le gauchisme encore majoritaire en Belgique, après avoir contribué à vider les églises, n'attire plus personne aujourd'hui. La plupart des prêtres-ouvriers ont défroqué. Les curés modernistes voient leurs ouailles vieillir dans leurs églises vides. Les quelques professeurs qui continuent à répandre ces thèses politiques et modernistes opposées à la pensée de l'Eglise et à l'Evangile sont en voie d'extinction et leurs séminaires diocésains sont vides. Le Synode achèvera certainement d'enterrer les espoirs des radicaux qui souhaiteraient réécrire l'Evangile à l'image du monde et faire passer les sentiments individuels avant l'enseignement du Christ.

    L'Eglise peut enfin renaître à la lumière de l'Evangile et du Christ ressuscité. »

    comunaute-st-martin-lourdes-06.jpg

    Ref. Diakonos.be – Rédaction

    Reste que les communautés où refleurit le sacerdoce demeurent souvent, aujourd’hui encore, âprement combattues par l’ancienne génération en place.

    JPSC

  • Cardinal Sarah au Bénin : « je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise »

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    yayietclerge.jpgLe cardinal Robert Sarah est accueilli en liesse à Cotonou. Lu sur le site de Radio-Vatican :

    « Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements est arrivé au Bénin, mercredi 19 août 2015, dans le cadre de la 61ème édition du pèlerinage marial national de Dassa-Zoumè. Il a été accueilli à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par Mgr Brian Udaïgwe, Nonce apostolique au Bénin et au Togo, une délégation de la Conférence épiscopale du Bénin conduite par son président Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou, dans laquelle figurait entre autres, Mgr François Gnonhossou, évêque de Dassa-Zoumè, le Père Jean-Benoît Gnambodè, administrateur apostolique de Porto-Novo. Egalement, on y notait la présence des personnalités politico-administratives.

    Aux côtés des évêques et autorités du pays, plusieurs prêtres, religieux, religieuses et fidèles chrétiens laïcs, scandant des chants de bienvenue de la chorale Hanyé sous la direction du père Donatien Amègée, curé la cathédrale Notre-Dame, vicaire épiscopal de Cotonou 1.

    Répondant aux questions de l’hebdomadaire catholique La Croix du Bénin et de l’audio-visuel service en direct sur la radio mariale Immaculée Conception, le Cardinal Sarah a notamment déclaré : « J’ai confiance absolue en la culture africaine ; j’ai confiance absolue en la foi africaine et je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise. L’Afrique a sauvé la Sainte Famille, elle sauvera aussi, en ce temps moderne, la famille humaine ».

    L’agenda de la visite de dix jours du Cardinal Sarah au Bénin, comporte entre autres, une messe à la paroisse Saint Michel de Cotonou,  jeudi 20 août 2015, à l’occasion du 20ème anniversaire d’ordination épiscopale de l’archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, une visite pastorale qui le conduira dans presque tous les diocèses du Bénin, une rencontre avec le clergé de l’archidiocèse de Cotonou et une audience avec le Président de la République, Thomas Boni Yayi. »

    Ref.Bénin : Le Cardinal Robert Sarah accueilli en liesse à Cotonou.

    JPSC

  • Les évêques de Belgique appellent les propriétaires à mettre des logements à la disposition des réfugiés

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    (source : rtl.be)

    Face à l’urgence de la situation des migrants, les évêques de Belgique et l’association Caritas lancent un appel à la solidarité. Ils demandent aux fidèles, propriétaires, de mettre leurs biens à disposition des réfugiés, moyennant un faible loyer qui sera réglé par Caritas.

    Hier encore, le pape François appelait les catholiques à se mobiliser pour l'accueil des migrants et des réfugiés. Un appel entendu en Belgique. "On est dans l'urgence, a dit Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale, au micro de notre journaliste Christophe Giltay. Il y a quelques moins j'avais entendu le pape à Strasbourg, parler de la mer méditerranée qui menaçait de devenir le cimetière de l'Europe. Je me suis dit: il faut bouger. Et les choses n'ont fait que s'empirer. Il fallait donc des mobilisations globales, de toute l'Eglise de Belgique et aussi de Caritas international pour organiser cet accueil".

    Caritas cherche plusieurs types d'appartements

    Caritas cherche de petits appartements pour une personne seule mais aussi des lieux un peu plus spacieux pour accueillir des familles. Ces logements doivent être habitables, disponibles au moins six mois et être pourvus de sanitaires et de cuisine.

    Mieux vaut passer par une structure

    C'est Caritas qui assure le paiement des loyers, et une éventuelle mise en état. Cette solution est préférable à l'accueil direct que certaines personnes souhaiteraient offrir aux migrants. "On s'est dit qu'on allait avoir une solution en trouvant des propriétaires responsables pour pouvoir accueillir les migrants et faire en sorte qu'ils puissent vraiment être hébergés et intégrés dans la société", a expliqué François Cornet, directeur de Caritas international.

    Il faut dire que les besoins sont énormes. Bien que l'initiative soit lancée par l'Eglise catholique, les appartements seront mis à disposition de tout migrant, peu importe sa nationalité ou ses convictions religieuses.

  • L'idéologie du genre, "la nouvelle âme de l'Occident" ?

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    De la-nouvelle-gazette.fr (Claire Bréguet) :

    Pour Mgr. Munilla, l’idéologie du genre est la nouvelle âme de l’Occident 

    L’évêque de Saint-Sébastien (Espagne), Mgr. José Ignacio Munilla, a donné une analyse de l’origine et des dangers de l’idéologie du genre, idéologie qui occupe actuellement le rôle de «l’âme» de l’Occident et qui a à son ordre du jour la déconstruction du mariage et de la famille. Dans son homélie de la messe de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, l’archevêque a expliqué que la propagation de cette idéologie a été la chute du mur de Berlin, lorsque beaucoup en Occident ont cru qu’aucune idéologie, philosophie ou théologie n’était nécessaire parce que l’économie allait les remplacer. Cette situation, dit Mgr. Munilla, fait que l’Occident a fini par « devenir un corps sans âme, où l’important et la finalité semblaient être l’économie en plein essor et la protection sociale. De la même manière qu’il n’y a pas un corps vivant sans âme, il ne peut y avoir une société de consommation qui ne repose sur une certaine conception de la vie ».  » L’idéologie de genre joue le rôle de « l’âme » de l’Occident, anciennement disputée par le marxisme et l’humanisme chrétien ». L’évêque a déclaré que cette idéologie du genre « n’est rien sinon une métastase du marxisme, assumée maintenant par la culture laïque dominante en Occident. » « Selon les analystes les plus astucieux, le marxisme aurait échoué pour s’être concentré sur la théorie économique de la lutte des classes, sans attaquer directement la famille, configuration réelle des valeurs de la personne. Par conséquent, à l’heure actuelle, l’idéologie de genre a été conçue pour affronter la famille et la conception naturelle de l’homme ».

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  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

    MVL"

  • USA : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Etats-Unis : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International

    12/08/2015 - Début de vie

    Après deux ans et demi d’enquête, un centre de recherche américain dénonce un immense trafic d’organes d’enfants avortés par le Planning Familial américain.  
    Aux Etats-Unis, le Planning Familial reçoit 500 millions de dollarsdes Etats par le biais de Medicaid, l'assurance publique d'Etat, et60 millions directement par l'Etat fédéral. Ce sont près de 2,7 millions de patients qui font, chaque année, appel aux services de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) aux Etats-Unis. Le tiers environ du 1.000.000 d’avortements annuels américains le sont dans une des 700 cliniques gérées par l’IPPF. 
     Mais c’est aussi au niveau international qu’agit l’IPPF via son réseau mondial de 151 associations qui se mobilisent, en accord avec des ONG locales, pour la promotion des droits en matière de santé reproductive (incluant le droit à l’avortement). L’ampleur de cette organisation, solidement financée, lui a permis de se développer de façon considérable en Europe et dans les pays en voie de développement, prenant aux côtés des gouvernements une place croissante en matière de politique sexuelle et reproductive. Un rapport de mars 2012 de l’Organisation Non-Gouvernementale European Dignity Watchexplique le fonctionnement du Planning Familial au niveau européen.
    Or aujourd’hui, cette institution pro-avortement se trouve confrontée à un scandale inédit suite au travail et à l’enquête réalisée par le « Center for Medical Progress » (CMP). Sous couvert de l’identité de chercheurs ou d’une firme de biotechnologie, des « employés » du CMP sont entrés en contact avec certains hauts responsables de l’IPPF et ont pu filmer et enregistrer à leur insu ces entretiens : «Beaucoup de gens veulent des cœurs intacts. » «  Toujours le plus de foies intacts possibles »… Le prix des organes de ces fœtus avortés ? « Probablement entre 30 et 100 dollars »
     

    Depuis le 14 juillet 2015, plus de cinq vidéo ont été diffusées et mettent  au grand jour un vaste trafic rémunéré d’organes de fœtus humains avortés dans les structures internes du  Planning familial américain, et ce, malgré la prohibition formelle d’un tel marché par la loi fédérale.
    Au fil des vidéos, le CMP détaille tout l’arsenal logistique et financier du Planning familial. Les images très choquantes de ces enregistrements révèlent les agissements de responsables hauts placés, dont le Dr Deborah Nucatola chef de file du Planning familial et le Dr Savita Ginda vice-présidente et directrice médicale du Planning familial.
     
    On y voit comment sont analysés, disséqués, triés et négociés, les membres et organes vitaux des fœtus humains avortés. Les organes sont évalués, soupesés afin d’en déterminer la qualité, comme une simple marchandise. Les responsables de l’IPPF expliquent que pour obtenir des fœtus en bon état, il leur faut parfois changer les méthodes d’avortement afin de ne pas « écraser » ou « broyer » les organes choisis.
    Le CMP, dont David Daleiden est le dirigeant, fait aujourd’hui l’objet de déni et de critiques virulentes, car le gouvernement américain soutient largement les diverses activités du  Planning Familial. Un projet de loi a été déposé par des sénateurs afin de suspendre les financements du Planning Familial. Le président Barack Obama vient d’y opposer son véto.
    Malgré l’opposition musclée de l’IPPF, soutenue aveuglément par certaines personnalités politiques très influentes et plusieurs procès intentés contre le CMP, David Daleiden a annoncé que la série des vidéos continuera pendant plusieurs mois, voire une année.
      
    Source : Le Figaro

    Lien vers les vidéos : Attention, ces vidéos comportent des images choquantes qui peuvent heurter les sensibilités