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Société - Page 647

  • L'IVG en Iowa : les femmes d'abord confrontées à la réalité de leur enfant en gestation

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    1ere-echographie-2.jpgIOWA : DES MESURES DISSUASIVES VIS-À-VIS DE L’AVORTEMENT

      de gènéthique.org

    Lundi 16 mars, la chambre de l’Iowa a adopté une proposition de loi prévoyant l'obligation pour les médecins de proposer systématiquement aux femmes qui veulent avorter de voir une échographie de leur enfant et d’entendre les battements de son cœur.

    « La femme aura ainsi l’opportunité de prendre pleinement conscience de la réalité de la vie de l’enfant qui grandi en elle », justifie le républicain Sandy Salmon. Tandis que les opposants à cette proposition de loi y voient quant à eux, comme l'exprime Mary Mascher,  « une mesure de plus pour humilier une femme qui a pris la décision difficile de ne pas mener sa grossesse à terme ».

    La proposition de loi a été adoptée à 57 voix contre 39. Le texte doit maintenant être présenté au Sénat.

    Des mesures similaires rendant obligatoire la proposition par le médecin d’une échographie pré-avortement ont été adoptées dans d’autres états américains, notamment en Virginie (cf. synthèse de presse du 29 février, du 02 juillet  et du 23 avril 2012), et au Texas (cf synthèse de presse du 19 janvier 2012). Une mesure sujette à controverse qui a été rejetée dans l’état de l’Oklahoma (cf. synthèse de presse du 14 novembre 2013).

    Source: WNAX, 16/03/2015, BH Reality Check (Teddy Wilson), 16/03/2015

  • Jeunesse et mariage : un lunch débat à l’Ulg le mercredi 25 mars à 18h00

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    Avec le témoignage des jeunes eux-mêmes : s’inscrire le 20 mars au plus tard par tél 04.344.10.89 ou en cliquant ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    Invitation à la table-ronde Jeunesse et Mariage mercredi 25 mars à l’ULg

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    Vous êtes cordialement invités à prendre part au prochain lunch-débat de notre cycle 2015 sur «La famille : solution ou problème ?» qui aura lieu le mercredi 25 mars prochain à 18h dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège.

    Cette troisième rencontre sera une table-ronde sur le thème Jeunesse et Mariage dont les protagonistes seront deux ménages qui animent des sessions de préparation au mariage, respectivement à Bruxelles et à Liège.Les deux ménages,ainsi que le modérateur sont parents de famille nombreuse.

    Jeunesse et mariage : TABLE RONDE

    A la vue du nombre des échecs matrimoniaux dans la société d’aujourd’hui, réfléchir à la manière dont se prépare un mariage pour toute la vie n’est pas un luxe. Les conclusions du synode sur la famille d’octobre 2014 préparatoire à celui d’octobre 2015 nous y invitent (point 39 : cliquer ici).

    Dans le même sens, Mgr Léonard nous disait lors de sa conférence du 28 janvier dernier : en Occident, la préparation au mariage doit être renforcée. En Belgique, nous sommes dans un des pays les plus laxistes au monde à ce point de vue. Nos voisins français sont déjà plus exigeants et aux Etats-Unis on est très exigeant. Un diocèse qui voudrait faire ici la même chose qu’aux Etats-Unis serait traité de dictatorial. Et pourtant, on ne peut pas, en conscience, engager des gens dans le mariage sacramentel tel que Jésus et son Eglise le proposent sans une préparation solide : pas seulement juridique, psychologique, technique mais une préparation spirituelle.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de
    18h15 à 20h30  

    Oriane et Christophe de HEMPTINNE, infirmière et officier supérieur de l’Armée, animateurs de « Bâtir sa maison sur le roc » à Bruxelles.

    Nathalie et Benoît SALEE, médecin et architecte,animateurs de la « Communauté de l’Emmanuel » à Liège.

    Modérateur : Bruno VERMEIRE, professeur de philosophie et de religion au Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) ; 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (vendredi 20 mars) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit sur notre site internet :(cliquer ici)

    La rencontre se tient à la salle des professeurs,dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    JPSC

  • La grossesse n'est pas une maladie que l'on soigne en tuant un enfant

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    De C-Fam :

    Lila Rose secoue l’audience de l’ONU

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    NEW YORK, 13 Mars (C-Fam). Une salle de conférence de l’ONU remplie d’environ 400 jeunes assis dans des fauteuils de diplomates qui ont bondi sur leurs pieds pour applaudir une jeune femme la nuit dernière. Lila Rose et ses vidéos clandestines montrant la pratique de l’avortement impitoyable de Planned Parenthood, ont fait leur première apparition dans le bâtiment aout.

    “Je demande pardon pour comment mon pays a exporté la violence contre les plus innocents » partout dans le monde, a-t-elle déclaré. Et je veux partager ce que mes équipes ont vu au sein de l’industrie de l’avortement ».

    New-York est le lieu de naissance de Planned Parenthood, la plus grande chaine d’avortement aux Etats-Unis et un puissant acteur politique au niveau international, a-t-elle soulevé.

    Lila a montré les vidéos d’employés de Planned Parenthood expliquant comment on obtient un avortement pour la sélection du sexe, un avortement en fin de grossesse et comment obtenir de façon frauduleuse une aide du gouvernement.

    “Si nous ne traitons pas les membres les plus faibles de notre société avec le même respect que nous avons pour nous-mêmes, où est la justice ? Où est l’égalité ? Où est la défense des droits de l’homme ? a clamé Lila à la foule.

    Plusieurs employées qui pensaient qu’elles luttaient pour la justice en matière de reproduction ont abandonné Planned Parenthood, a raconté Lila. Elles ont réalisé que «cela n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux pour les femmes, peut-être que nous pouvions faire mieux pour les femmes que de tuer leur chair et leur sang, peut-être que c’est coercitif, peut-être que c’est un mensonge que nous avons soutenu par de puissants intérêts politiques et commerciaux », et auxquels l’avortement rapporte plusieurs millions de dollars.

    Un gros effort est fait pour ne pas reconnaitre l’enfant dans l’utérus. « Mais une fois que nous reconnaissons ce que la science et la raison nous disent sur la vie dans l’utérus » les gens peuvent voir l’humanité dans un enfant à naître.

    La notion de “mon corps, mes droits” nous conduit à l’idée que « je fais ce qui me plait » avec le « corps qui est dans mon corps ». Cela met tout le poids de l’enfant sur la femme, parce que la société dit à la femme « tu en prends en soin. Tu y fais face ».

    L’avortement est proposé comme la seule solution aux femmes qui sont confrontées au défi d’être enceintes « si tu veux évoluer dans ta carrière, si tu veux rester avec ton copain ».

    Mère Teresa disait que l’avortement est le plus grand destructeur de paix.

    “Quand on s’empare du membre le plus faible de la société et qu’on lui nie ses droits humains, au lieu de les protéger, nous ne pouvons pas obtenir la paix à laquelle nous aspirons » a soulevé Lila.

    Quand un enfant qui est dans « la situation la plus dépendante, qu’il est le membre le plus faible de notre société se voit nier son droit le plus fondamental », a-t-elle dit, « cela engendre une crise des droits de l’homme au cœur de la société, et vous ne pouvez pas avoir la paix ».

    Un lieu commun des lobbys de l’avortement, spécialement pour faire pression sur les pays afin qu’ils légalisent l’avortement, est que la grossesse est « une maladie qui est traitée en tuant un enfant ».

    Encore maintenant “les femmes continuent de mourir à cause de l’avortement » aux Etats-Unis « parce qu’il s’agit d’un acte violent antinaturel contre la mère et contre son enfant » a déclaré Lila.

    Une vidéo faisait le contraste entre Planned Parenthood fournissant l’avortement en fin de grossesse avec des photos de Toby, un enfant né à 24 semaines, puis des photos de lui à neuf mois, deux ans et jouant dans un bateau à trois ans.

    Une femme de l’audience a passé un message à un étudiant de la Coalition de la Jeunesse Internationale qui l’avait invitée à l’évènement. Elle était en faveur de l’avortement avant, mais maintenant elle était contre, disait-elle dans son message.

    L’archevêque Bernardito Auza du Saint Siège a organisé l’évènement intitulé “Young and Courageous Because Life Can’t Wait” (« Jeunes et courageux car la vie n’attend pas ») avec le C-Fam (l’éditeur du Friday Fax).

    Traduit par Laetitia de la Vega.

  • Ils n'ont sans doute rien d'autre à faire, ni de plus intelligent...

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    Lu ICI :

    Le Premier ministre belge dans le jury de Mister Gay Flandres

    Le Premier ministre belge Charles Michel sera membre du jury pour l’élection flamande de Mister Gay. L’événement aura lieu le 29 mai à l'Elckerlyc Theater d'Anvers. Il devra voter parmi 12 finalistes pour élire le gagnant du concours.

    L'an dernier, Bart De Wever, bourgmestre anversois, avait sacré le grand gagnant du concours, Willem Joris, avec trois bises en prime.

  • Intelligence artificielle : une menace pour l'humanité ?

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    Intelligence artificielle : quand la réalité dépasse la fiction

    synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org

    Les avancées scientifiques sont telles que les scénarios de science-fiction les plus inquiétants sont aujourd’hui pris en compte.

    Bill Gates a déclaré la semaine dernière sur le site Reddit être « préoccupé par l’évolution rapide de l’intelligence artificielle ». Si l’Intelligence artificielle et les robots pourraient permettre de créer de nombreux emplois, ils constitueraient également une menace réelle qui doit être considérée avec attention.

    En août 2014 Elon Musk déclarait à propos de l’IA qu’elle « était potentiellement plus dangereuse que les bombes atomiques ». De même l’astrophysicien Stephen Hawking soutenait qu’elle pourrait être « la plus grande invention de l’humanité, mais aussi la dernière en mettant fin à son existence ».

    Le risque principal d’une intelligence artificielle autonome viendrait de sa capacité à se redéfinir elle-même à grande vitesse, capacité qui la rendrait très difficilement contrôlable. L’évolution technologique serait alors plus rapide que l’évolution biologique et rendrait problématique, voire dangereuse, la coopération homme-machine.

    Pour que la machine reste au service de l’humain, E. Musk encourage la création d’organismes de contrôle aux niveaux national et international. De son côté, l'organisation américaine Future Life Institute travaille à surveiller les éventuelles dérives des progrès technologiques et à étudier leurs impacts sur l’homme.

    La sensibilisation à ces problématiques est de plus en plus large comme le montre « la semaine du cerveau » qui a commencé hier, 16 mars, et qui se prolongera jusqu’au 22 dans 30 villes de France et dans 62 pays du monde.

    Source: Valeurs Actuelles (Tribune de Philippe Coué), 17/03/2015 - Sciences et avenir (Louise Loumé), 16/03/2015

  • BXL - Sainte-Catherine, 28 mars : Veillée pour la Vie avec Mgr Léonard

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  • Attention, un pape peut en cacher un autre

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    De Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it) :

    Journal du Vatican / La double démarche du pape argentin

    Il est parfaitement fidèle à la tradition lorsqu’il parle de l’avortement, du divorce, de l’homosexualité. Mais il est par ailleurs ouvert à des changements dans la doctrine et dans la pratique. Voici une anthologie qui accroît le mystère 

    par Sandro Magister

    CITÉ DU VATICAN, le 17 mars 2015 – Parmi les nombreuses déclarations du pape François, il y en a qui ne font presque jamais la Une des journaux. Et dans les rares occasions où elles y parviennent, elles sont immédiatement balayées par d’autres titres qui disent le contraire et qui triomphent.

    C’est ce qui se produit à chaque fois qu’il s’exprime en "fils de l’Église" – comme il aime à se définir – et en fidèle témoin de la tradition, à propos de questions telles que la contraception, l'avortement, le divorce, le mariage homosexuel, l'idéologie du "gender", ou l'euthanasie.

    À propos de ces questions-là, le pape François ne reste certainement pas silencieux. Et lorsqu’il en parle, ce qui arrive beaucoup plus fréquemment qu’on ne le pense, il ne s’écarte pas d’un millimètre de ce qu’ont affirmé avant lui Paul VI, Jean-Paul II, ou Benoît XVI.

    Et pourtant, dans l'opinion dominante, aussi bien laïque que catholique, ce pape passe pour être celui qui innove, qui modifie les paradigmes, qui rompt avec les dogmes du passé, même et surtout à propos des questions de vie et de mort qui ont créé tant de problèmes à ses prédécesseurs.

    On peut lire ci-dessous une anthologie, classée par ordre chronologique, des interventions du pape Jorge Mario Bergoglio à propos des questions mentionnées plus haut, depuis la fin du synode du mois d’octobre dernier jusqu’à aujourd’hui.

    Cela fait 21 interventions en moins de cinq mois. Certaines d’entre elles attaquent avec beaucoup de vigueur "l’esprit du temps". Elles sont toutes parfaitement en ligne avec la doctrine traditionnelle de l’Église. La dernière citée jette beaucoup d’eau sur le feu en ce qui concerne les attentes de changement dans le domaine du mariage, attentes qualifiées par le pape François de "desmesuradas", démesurées.

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  • Le Centre d'Action Laïque sort les flonflons pour fêter les 25 ans de la dépénalisation de l'avortement

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    Le 1er avril (!), le CAL célèbrera les 25 ans de la loi Lallemand-Michielsens dépénalisant l'avortement. Pouvait-on ne pas marquer le coup et ne pas célébrer cette "avancée politique majeure"? On se congratulera donc en assistant à la projection d'un film "documentaire", en inaugurant l'exposition Willy Peers, et en débattant. Lors de ces débats, il s'agira notamment de s'interroger pour voir s'il ne conviendrait pas d'allonger le délai de douze semaines, de sortir l'avortement du code pénal, ou encore de voir si la notion de détresse relève du compromis ou de la nécessité. On se retrousse donc les manches du côté de la laïcité pour élargir encore les possibilités d'interrompre les grossesses. L'avenir est décidément très sombre pour les petits d'homme en gestation dans le sein maternel...

  • Après le viol d'une religieuse âgée, l'Inde a du mal à battre sa coulpe

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    Sur le site d'Eglises d'Asie :

    Viol d’une religieuse catholique de 75 ans : l’Inde peine à faire son mea culpa

    Une religieuse catholique septuagénaire a été victime d’un viol collectif dans l’Etat du Bengale-Occidental. L’agression s'est produite vendredi 13 mars dans le couvent de Jésus-et-Marie, situé près de la ville de Ranaghat, à quelques km de Calcutta.

    L’Inde, sous le choc, dénonce la censure de son gouvernement concernant la recrudescence des actes de violences envers les femmes ainsi que les attaques antichrétiennes.

    Selon Arnab Ghosh, l’un des principaux responsables de l’enquête, l’attaque aurait été soigneusement préparée. « Les images de télésurveillance montrent six hommes, âgés entre 20 et 30 ans, munis d’outils de cambriolage et d’armes pour certains, escaladant le mur d'enceinte aux alentours de 23h40, entrant dans l’école et coupant les fils du téléphone », a-t-il déclaré à l'AFP.

    Ces derniers, entrés par effraction dans l’école catholique, attenante au couvent de Jésus-et-Marie, ont mis à sac les locaux. Ils ont bâillonné le garde, frappé puis ligoté les deux autres religieuses qui composaient la petite communauté, avant de violer la troisième religieuse (laquelle serait la supérieure du couvent selon l'agence Apic). Les agresseurs ont ensuite volé de l’argent liquide appartenant à l’école et se sont emparés d'un ordinateur portable et d'un téléphone mobile.

    Selon la police, l’attaque du 13 mars était « un cambriolage », bien qu’il ait été constaté que les assaillants avaient vandalisé et profané l’église, lacérant les bibles, brisant les statues et emportant le ciboire contenant les hosties consacrées.

    Ce lundi 16 mars, la police a annoncé avoir arrêté huit personnes, dont quatre ont pu être identifiées rapidement grâce aux caméras de surveillance. Dimanche dernier, après avoir diffusé le portrait robot des agresseurs, les forces de l’ordre avaient promis une récompense de 100.000 roupies (env. 1.500 euros) à toute personne susceptible de fournir des renseignements sur les hommes recherchés.

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  • Sur Arte, un documentaire concernant l'avortement à ne rater sous aucun prétexte

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    De France Catholique :

    La réalisatrice Renate Günther Greene a avorté à l’âge de 25 ans. Après plusieurs décennies de refoulement, son retour sur les lieux de l’intervention l’a submergée de douleur. Elle a alors cherché à entrer en contact avec des femmes au parcours similaire, mais s’est heurtée à un mur de silence. Pourquoi, alors qu’elles avaient revendiqué haut et fort le droit à disposer de leur corps dans les années 1970, les femmes éprouvent-elles tant de difficultés à assumer le recours à l’avortement ? La réalisatrice a rencontré la rescapée d’une IVG qui, adolescente, a sombré dans l’anorexie avant de découvrir que son sentiment d’être jumelle ne relevait pas de la démence mais venait de l’intervention subie par sa mère quand elle la portait. Trois femmes qui ont avorté quand elles étaient plus jeunes racontent par ailleurs leur expérience et ses conséquences, entre relative sérénité et culpabilité suffocante.

    http://www.arte.tv/guide/fr/051843-...

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  • Famille chrétienne : 3 minutes en vérité avec le cardinal Sarah

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    JPSC

  • De Pie XII à François, l’impossibilité chronique de désigner les assassins

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    De Dominique de la Barre sur le site du journal suisse « Le Temps » :

    « A première vue, Pie XII et le pape François présentent peu de traits communs. Le premier affiche une figure élancée d’aristocrate, le second, d’origine modeste, une physionomie rondouillarde; l’un fait une carrière brillante au sein de la curie, tandis que l’autre se révélera un évêque de proximité; là où Pie XII adopte une attitude hiératique, François fait appel à un langage simple, voire familier. Pourtant, à septante ans de distance, un point les réunit, à savoir la difficulté à déterminer la bonne réponse à apporter face à des forces hostiles à l’Eglise comme à l’humanité tout entière.

    Eugenio Pacelli est élu pape alors que règne le temps des totalitarismes et des guerres. Bon connaisseur de l’Allemagne pour y avoir vécu dix-sept ans, il devra aborder la question de l’attitude à adopter envers le nazisme et sa conception païenne de l’homme. On a beaucoup reproché à Pie XII ses silences face à la Shoah mais à vrai dire ces silences se font entendre dès l’invasion allemande de la Pologne, pays de tradition catholique, à laquelle fera suite une occupation d’une extrême brutalité, au cours de laquelle six millions de Polonais trouveront la mort, dont trois millions de juifs et trois millions de «gentils». Dès 1939, ceux-ci attendront en vain une condamnation des violences nazies; en majorité catholiques, les Polonais s’attendent à ce que le pape veille en premier lieu sur ses propres ouailles, qu’il réprouve les violences commises par les Allemands, dont environ un quart sont aussi catholiques, et qu’il expose de manière claire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En vain. Pie XII, alors fraîchement élu, s’en tiendra à une stricte neutralité entre les belligérants et à une diplomatie discrète. Lorsque la réalité de la Shoah deviendra claire, Pie XII sera pressé de toutes parts d’élever la voix en public contre ce qui apparaît de plus en plus nettement comme une extermination systématique des juifs d’Europe. En 1942, à l’occasion du message radiodiffusé de Noël, le pape prononcera la phrase suivante: «Ce vœu [de mettre fin à la guerre], l’humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à une progressive disparition.»

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