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Société - Page 649

  • L'Eglise réaffirme son opposition à la peine de mort

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    Du V.I.S. : L'Eglise réaffirme son hostilité à la peine capitale

    Cité du Vatican, 12 mars 2015 (VIS). Le 4 mars à Genève, l'Observateur permanent près les institutions des Nations-Unies a pris la parole dans le cadre de la XXVIII session du Conseil des droits de l'homme consacrée à la peine de mort. Le Saint-Siège, a dit Mgr.Silvano Tomasi, "se range aux côtés du nombre croissant des états qui soutiennent la V résolution de l'Assemblée Générale réclamant un moratoire global des exécutions capitales. Le soutien de l'opinion publique s'accroît, ainsi les mesures tendant à la suspension des exécutions. Ceci devrait encourager les états n'ayant pas encore adhéré à aller vers l'abolition... Vue la situation de la plupart des pays, où le système pénal est en voie d'amélioration, les peines alternatives apparaissent comme suffisantes pour défendre les personnes et garantir l'ordre public. Elles répondent au mieux aux conditions du bien commun et sont conformes à la dignité de la personne. Les initiatives législatives que prennent de plus en plus de pays en vue d'abolir la peine capitale en conformant le droit pénal à la dignité des coupables tout en garantissant la sécurité de la société vont dans le bon sens. Le Pape a récemment dit que la pratique législative et judiciaire des états doit être inspirée par le primat de la vie et la dignité de la personne, rappelant que l'erreur judiciaire est toujours possible et que les régimes dictatoriaux ont recours à la peine capitale pour éliminer l'opposition ou persécuter les minorités ethniques ou religieuses. Le respect de la dignité de toute personne et le bien commun sont les deux principes que défend le Saint-Siège. Ils convergent dans la jurisprudence internationale relative aux droits de l'homme. Qui plus est, l'application de la peine capitale n'a aucun résultat positif évident pour enrayer la criminalité. Au contraire, la peine de mort pèche par son caractère irréversible en cas l'erreur du jugement". La délégation du Saint-Siège, a affirmé Mgr.Tomasi, "soutient fermement tout ce qui va en défense du bien commun et promeut la justice, invitant les états à adapter leurs systèmes pénaux en fonction de peines plus humaines. Pour ceux qui déclarent ne pouvoir encore abolir la peine de mort, le Saint-Siège les encourage à faire les efforts nécessaire... Il appuie totalement les efforts accomplis en vue de l'abolition, en soutenant les réformes permettant à la société de rejeter la peine capitale, en soutenant l'amélioration des conditions de détention, dans le respect du droit des personnes privées de leur liberté".

  • Liège, 30 mars : "Les jeunes et l'alcool", conférence par le Dr Raymond Gueibe

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    les jeunes et l'alcool :

    risque mortel ou douce compagnie ?

     

    Conférence-débat animée par

    le Docteur Raymond Gueibe, psychiatre et alcoologue.

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    Lundi 30 mars 2015 à 20h

     

    à l’église St François de Sales à Liège (Laveu)

     

    présentation : Les jeunes et l'alcool - Raymond Gueibe.pdf

  • Pakistan : des centaines de jeunes filles, chrétiennes et hindoues, enlevées et contraintes au mariage

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    500 cas de jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et contraintes à se marier en un peu plus d'un an

    Faisalabad (Agence Fides) – Au moins 500 cas de jeunes filles appartenant aux minorités religieuses, chrétiennes et hindoues, enlevées par des musulmans et contraintes à un mariage islamique après une conversion forcée ont été enregistrés en un an et demi. C’est ce qu’affirme un forum composé par les ONG pakistanaises Human Rights Focus Pakistan (HRFP), Global Human Rights Defense (GHRD) et Coalition for the Rights of Minorities, Pakistan (CRMP).

    Ainsi que l’indique à Fides Naveed Walter, Président de l’HRFP, la majeure partie des cas recensés (70%) à partir de 2014 et au cours des premiers mois de 2015 se sont vérifiés au Pendjab. Restent à considérer les nombreux cas n’ayant pas fait l’objet de plaintes, par crainte de vengeance ou de rétorsions.

    Les ONG ont demandé au gouvernement provincial du Pendjab et à l’exécutif fédéral d’entreprendre des actions concrètes pour contrôler et mettre un terme au phénomène, qui représente un grave abus des droits individuels. Naveed Walter stigmatise « la réticence des autorités gouvernementales à limiter cette forme de violence à l’encontre des minorités religieuses ».

    Le forum rappelle les cas de Rinkle Kumari, en province du Sindh, de Poonam et Payal Kumari, au Béloutchistan, de Saba Waris, Hina et de nombreuses autres au Pendjab. « Trop souvent la culture de l’impunité prévaut à l’égard des responsables des enlèvements, des conversions sous contrainte et des mariages forcés » affirme-t-il. Le forum demande à ce que soit créé une équipe spéciale de magistrats, d’agents de police et de fonctionnaires chargée de surveiller, de signaler et d’intervenir à temps lorsque des cas comme ceux-ci se vérifient. (PA) (Agence Fides 12/03/2015)

  • France : le vote d'une euthanasie qui ne dit pas son nom ?

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    Lu sur le site de RTL :

    L'Assemblée approuve "la sédation profonde et continue"

    Les députés ont approuvé l'article central de la proposition de loi UMP-PS sur la fin de vie.

    L'Assemblée nationale a approuvé mercredi soir l'article central de la proposition de loi UMP-PS sur la fin de vie, autorisant dans certains cas le recours à "une sédation profonde et continue" jusqu'au décès.

    Cette possibilité de "dormir avant de mourir pour ne pas souffrir", selon l'expression d'un des deux auteurs du texte, Jean Leonetti (UMP), sera réservée à des malades atteints "d'une affection grave et incurable", et dans des situations précisément décrites par la proposition de loi.

    Une sédation possible sur décision du patient

    La sédation pourra être décidée par l'équipe médicale lorsque la souffrance du malade, "dont le pronostic vital est engagé à court terme", ne peut être apaisée par des traitements analgésiques. Elle pourra aussi être mise en oeuvre lorsque le patient décide, comme la législation actuelle lui en donne déjà le droit, d'arrêter tout traitement, et que cette décision "engage son pronostic vital à court terme".

    Elle sera également possible "lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté", et que le médecin a arrêté les traitements, comme il en a déjà actuellement le droit, car il refuse une "obstination déraisonnable" à le maintenir artificiellement en vie.

    Les établissements devront tenir un registre

    Une poignée de députés UMP, membres de la conservatrice Entente parlementaire pour la famille ont combattu cet article qui, selon Marc Le Fur (UMP), peut "provoquer une sorte de mort volontaire". Ils ont déposé en vain une série d'amendements.

    Jean Leonetti, comme le co-auteur du texte Alain Claeys (PS), de même que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, se sont opposés à ces amendements, comme ils s'étaient opposés dans l'après-midi à des amendements, venant d'une partie de la gauche, autorisant "une assistance médicalisée à mourir".

    Un des rares amendements UMP adoptés prévoit que "les étudiants en médecine, les médecins, les infirmiers, les aides-soignants et les aides à domicile ont droit à une formation aux soins palliatifs". Un autre amendement voté, sur proposition des socialistes, fait obligation aux hôpitaux et autres établissements de tenir un registre, en respectant l'anonymat des intéressés, des cas de sédations jusqu'au décès.

  • Jean Vanier, fondateur de l'Arche, est le lauréat du prix Templeton 2015

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    Jean-Vanier.jpgJean Vanier, lauréat du prix Templeton 2015 (source : Radio Vatican)

    Jean Vanier, fondateur de l’Arche vient de recevoir, à Londres, le prix Templeton, qui honore chaque année une personnalité ayant contribué à promouvoir la dimension spirituelle de la vie. Humaniste, philosophe, théologien, ce canadien francophone a été récompensé pour sa découverte innovatrice sur le rôle central des personnes les plus vulnérables dans la création d’une société plus juste, inclusive et humaine. Ce prix déjà attribué à des personnalités telles que Mère Téresa, Desmond Tutu et le Dalaï Lama, est l’une des plus importantes distinctions honorifiques au monde, dont la valeur s'élève à près de 1.7 millions de dollars.

    Interrogé par Hélène Destombes Jean Vanier se réjouit de cette reconnaissance qui met en lumière son œuvre en faveur d’une culture de la rencontre et de la paix :

    C’est super parce que ça attire l’attention sur les personnes qui ont un handicap. Et ça, c’est important parce ce qui est particulier à l’Arche, comme à Foi et Lumière, c’est la révélation que des gens qui ont un handicap mental sont des gens supers. Ils n’ont pas développé leurs têtes mais ils ont des cœurs et il faut qu’on se souvienne, mais on oublie trop vite que des personnes avec un handicap étaient vues pendant longtemps, plus ou moins, comme une punition de Dieu, comme une honte, et ils étaient très vite enfermés dans de grandes institutions. Et on lit dans l’Évangile de Saint-Jean que les disciples en face d’un homme qui est né aveugle ont demandé à Jésus si c’est à cause de ses péchés ou le péché de ses parents qu’il est né ainsi. Donc, il y a une sorte de révolution. Nous, nous disons que loin d’être ceux qui sont punis par Dieu, ce sont eux qui peuvent nous conduire vers Dieu, qui peuvent nous conduire à devenir plus humains, plus ouverts, plus aimants. Alors, qu’il y ait un prix pour cela, ça aide les gens à dire « Tiens, il y a peut-être quelque chose là-dedans qu’il faut regarder d’un peu plus près ».

    Recevoir cette récompense, c’est en quelque sorte un encouragement à poursuivre, à travers l’Arche, votre œuvre d’insertion, de transmission des valeurs de paix et de tolérance

    Certainement. Il faut aussi continuer à œuvrer ensemble d’une façon interreligieuse et d’un point de vue œcuménique, de continuer et encourager les gens à rencontrer les personnes avec un handicap, non pas juste pour faire des choses pour eux mais entrer en relation et découvrir qu’ils peuvent nous aider à devenir plus libres, à faire tomber nos préjugés, à faire tomber les idées que nos sociétés et l’Église doivent être bâties sur des échelles. L’important, c’est que chacun découvre pour qu’entrer dans le corps mystique. le corps de l’Eglise, il faut devenir plus aimant.

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  • La première nouvelle église construite à Cuba depuis 1959 sera dédiée au Sacré-Coeur

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    Vers la construction de la première nouvelle église à Cuba depuis 1959 (source : fides.org)

    Pinar del Rio – L’Eglise catholique à Cuba pourra construire un nouveau lieu de culte sur l’île, qui sera le premier depuis la révolution de 1959. Selon les informations de l’Archidiocèse de La Havane, parvenues à l’Agence Fides, le lieu choisi est une petite ville de la province occidentale de Pinar del Río.

    La nouvelle église sera dédiée au Sacré-Cœur de Jésus et occupera une superficie de 200 m2 au centre de Sandino, la plus importante commune de la province. Elle pourra accueillir environ 200 personnes assises, ainsi que l’a annoncé l’Evêque de Pinar del Río, S.Exc. Mgr Jorge Enrique Serpa Pérez. Selon les données de l’Archidiocèse de La Havane, 60% de la population cubaine – sur un total de 11,1 millions d’habitants – sont catholiques et il existe sur l’île 650 églises alors qu’y sont présents 340 prêtres et 600 religieux.L’autorisation de la construction d’une nouvelle église avait déjà été donnée le 9 septembre 2014, poursuivant ainsi la phase de dégel des relations entre l’Eglise catholique et le gouvernement cubain, qui a porté à l’autorisation des processions publiques, à la proclamation du Vendredi Saint comme jour férié et à la transmission télévisée du Message de S.Em. le Cardinal Ortega ainsi qu’à la restitution à l’Eglise d’un certain nombre de lieux de culte qui avaient été précédemment expropriés .

    Sur cette ligne, la construction de nouveaux édifices de culte constitue l’une des requêtes de l’Eglise catholique, qui entend récupérer les espaces nécessaires à sa mission évangélisatrice.

  • Les évêques irlandais rappellent la valeur du mariage entre un homme et une femme

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    Lu sur IHS.news :

    PRISE DE POSITION DES ÉVÊQUES IRLANDAIS À L’APPROCHE DU RÉFÉRENDUM SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL

    Le 22 mai, les Irlandais se rendront aux urnes pour un référendum qui pourrait bien changer le sens du mariage dans la Constitution irlandaise. Les évêques catholiques soulignent l’importance d’une réflexion approfondie en vue de ce vote. « Le mariage est d’une importance fondamentale pour les enfants, les mères, les pères et pour la société », affirment les évêques dans une déclaration publiée ce mardi, au cours de leur assemblée générale de printemps. « L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage, ouverte à la procréation des enfants, est un don de Dieu qui nous a créé homme et femme » , peut-on lire dans le texte.

    Le rapport entre l’homme et la femme est unique et ouvert à la vie

    « Les mères et les pères portent des dons différents mais complémentaires » dans la vie d’un enfant. Les évêques expliquent ne pas pouvoir soutenir un amendement à la Constitution qui redéfinit le mariage et « met l’union de deux hommes ou de deux femmes sur le même pied d’égalité que le rapport conjugal entre mari et femme, qui est ouvert à la procréation des enfants ». « Si l’amendement est adopté, il deviendrait toujours plus difficile de parler encore en public du mariage » comme d’un lien sacré entre un homme et une femme, redoutent encore les évêques.

    « Qu’enseignerons-nous aux enfants à l’école à propos du mariage ? Ceux qui continuent sincèrement à croire au mariage entre un homme et une femme seront-ils contraints d’agir contre leur propre conscience ? » se demandent les évêques irlandais en invitant à trouver un moyen pour «  protéger les droits civils des personnes homosexuelles, sans porter pour autant préjudice à la signification fondamentale du mariage ». « The Children and Family Relationships Bill », avertissent-ils, propose « d’éliminer la mention de mères et pères de toutes une série de lois précédentes ». D’où cet appel à encourager tout le monde à réfléchir sur ces thèmes et à voter le 22 mai.

    Réfléchir avant de modifier l’amendement sur le mariage

    « Les effets de l’amendement proposé auront de réelles conséquences pour cette génération et pour les générations futures. Nous disons à tous les électeurs : le mariage est important. Il faut réfléchir avant de le modifier ». Viennent enfin l’invitation aux personnes de foi à « porter cette décision dans la prière » et une annonce : « Dans les prochaines semaines et en particulier en mai, le mois de Marie, nous invitons à la prière pour le mariage et la famille ».

  • Une nouvelle guerre de religion ?

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    monseigneur-luc-ravel-eveque-aux-armees-hommage-ITELE-930620_scalewidth_300 (1).jpgConférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Une nouvelle guerre de religion ? Quel drôle de titre pour une conférence de carême !

    Je ne suis ni sociologue, ni politologue, ni polémologue. La conférence de carême de ce soir participe néanmoins totalement de ma mission d’évêque. Un évêque ne parle pas que de Dieu et de l’Eglise mais aussi du monde.

    Le concile Vatican II l’explique très clairement et donne la méthode pour comprendre le monde : « Pour mener à bien cette tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » (Gaudium et Spes, 4) Un peu plus loin, il ajoute : « … La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines. » (Gaudium et Spes, 11)

    La conférence de ce soir voudrait nous aider à remplir cette mission de l’Eglise aujourd’hui en France : scruter puis interpréter en vue de répondre aux questions éternelles de l’homme par des solutions pleinement humaines.

    1. Scruter : une nouvelle guerre de religion

    Observons attentivement le monde pour ne pas nous emballer sur des tigres de papiers ou des sous-évaluations d’événements pourtant considérables. Or, non seulement le monde est compliqué mais on redouble sa complexité par un langage déraisonnablement incorrect. Ainsi on nous retient de parler d’ « Islamisme » au motif que nous ferions des amalgames. Le français, jugé incapable de réfléchir par lui-même, ne serait-il plus capable que de faire des distinctions évidentes ! C’est irritant pour notre amour-propre. Mais ce qui est outrageant pour la raison, c’est que le discours, dans le même temps, nous explique que la laïcité est menacée. L’homme que je suis s’interroge : pourquoi la laïcité est-elle menacée si aucune religion n’est impliquée dans les attentats ?

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  • Pour une "culture de la vie" qui soit "contagieuse"

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    dbc049c3b810a8a2824091b5166c5334.jpgSix clés pour transmettre la culture de la vie (sur didoc.be - Lucia Martinez Alcalde)

    Dans la promotion de la culture de la vie, il est fondamental de ne pas abandonner la bataille de l’opinion publique.

    Cela s’est vérifié aux Etats-Unis : bien que les médias les plus importants y soient pro choice (« pour le choix », c'est-à-dire en faveur de l’avortement), les pro life (« pour la vie ») ont réussi à entretenir le débat social jusqu’à obtenir un soutien majoritaire dans l’opinion publique.

    Avec une majorité de médias pro choice, 48% de la population des États-Unis se déclare pro life, face à 45% qui se déclarent en faveur de l’avortement, d’après l’enquête Gallup réalisée en mai 2013. Il a fallu quarante ans pour obtenir ce revirement de l’opinion publique, depuis que le Tribunal Suprême a éliminé les restrictions à l’avortement en 1973. Cela n’a été possible que grâce au dynamisme de la société nord-américaine.

    Avec ce panorama, comment communiquer la culture de la vie de façon efficace ? María Martínez Orbegozo propose six clés, qui tiennent compte des années de pratique de l’avortement dans la société occidentale et des différentes campagnes réalisées autour du sujet.

    Communication positive

    Dans des enquêtes réalisées auprès de femmes en âge de procréer et susceptibles d’affronter des situations induisant à avorter, on a constaté que les campagnes pro life négatives (par exemple, des photos de fœtus avortés) provoquaient un rejet. Il n’en va pas de même avec d’autres types de campagnes centrant leur message sur la femme, sur la valeur positive de la maternité, sur des clips mettant en scène des filles courageuses qui décident de garder leur enfant…

    « Les messages positifs t’inclinent à dire “oui” à ce qu’on te propose », signale María Martínez Orbegozo. Elle ajoute que les manifestations pro life produisent le même effet : on y voit de la joie, des familles, on y entend de la musique ; tout le contraire de l’attitude de féministes radicales qui manifestent de façon violente, en proférant des insultes et en posant des gestes grossiers.

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  • Un jeune chrétien pakistanais torturé à mort dans un commissariat

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    De "l'Observatoire de la Christianophobie" :

    Vraiment, on ne peut être qu’écœuré devant les traitements abominables que subit la minorité chrétienne au Pakistan. La British Pakistani Christian Association (BPCA) d’Angleterre, nous rapporte de matin un cas particulièrement abject.

    Le 6 mars, à 19 h, la police a procédé à l’arrestation à son domicile de Harbanspura, près de Lahore, d’Ayesha Bibi, une mère de famille. La police a également interpellé son fils, Zubair Masih, 20 ans, et son frère Arshad Masih. Ayesha Bibi avait été, à tort, accusé d’avoir volé de objets au domicile du propriétaire terrien musulman Abdul Jabbar Pathan, où elle travaillait loyalement comme domestique depuis des années. Comme Ayesha Bibi était continuellement accusée par la famille de son patron d’être voleuse, elle finit par prendre la décision de cesser son travail dans cette maison. Les trois interpellées furent battus comme plâtre par la police au commissariat. Comme rien ne pouvait être retenu contre Ayesha Bibi, elle finit par être relâchée, mais son fils et son frère continuèrent à être torturés pour leur faire avouer on ne sait trop quoi. Hier, 9 mars, à 7 h du matin, une voiture de police a jeté devant le domicile d’Ayesha Bibi, le corps sans vie de son fils… La maman a déposé plainte à la police et devrait rencontrer aujourd’hui un militant de la BCPA à Lahore, l’association ayant décidé d’aider au plan légal cette infortunée maman chrétienne.

  • Canada : les médecins ne veulent pas participer au suicide assisté

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    De la synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org :

    Une étude de la CSPCP (Society of Palliative Care Physicians) révèle que la majorité des spécialistes canadiens des soins palliatifs refusent de participer aux suicides assistés. Seulement 25% des membres du CSPCP seraient disposés à aider un patient à mettre fin à ses jours.

    La Cour suprême du Canada a donné son feu vert au suicide assisté en février dernier (Cf. Synthèse Gènéthique du 9 février 2015). Le débat n’est pas clos pour autant et s’annonce de plus en plus houleux à mesure que s’approchent les élections fédérales du 19 octobre. Le Dr Doris Barwich, parlant au nom des experts canadiens, déclare que « le suicide assisté ne fait pas partie de leurs pratiques et qu’ils ne prévoient pas de l’y intégrer ». C’est « La douleur qu’il faut tuer, pas le malade » déclare un porte-parole de l’association Campagne Québec-vie.

    Source: La Croix 10/03/2015 - BioEdge (Xavier Simon) 7/03/2015 

  • Parlement Européen : un pas de plus dans la mauvaise direction avec le vote de la résolution Tarabella

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    La résolution Tarabella a été votée (source) malgré la forte mobilisation qui a réuni près de 170000 signatures :

    A Strasbourg, le Parlement européen a approuvé le rapport sur la parité entre hommes et femmes dans l'Union Européenne, mieux connue sous l'intitulé de "Résolution Tarabella", du nom de l'eurodéputé belge Marc Tarabella qui l'a présentée. Parmi les points fondamentaux, celui sur la "santé reproductive de la femme". Le texte "insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle sur leurs droits sexuels et reproductifs, particulièrement au travers d'un accès aisé à la contraception et à l'avortement; elle soutient en conséquence les mesures et les actions en vue d'améliorer l'accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive et à mieux les informer sur leurs droits et sur les services disponibles."