Du V.I.S. : L'Eglise réaffirme son hostilité à la peine capitale
Cité du Vatican, 12 mars 2015 (VIS). Le 4 mars à Genève, l'Observateur permanent près les institutions des Nations-Unies a pris la parole dans le cadre de la XXVIII session du Conseil des droits de l'homme consacrée à la peine de mort. Le Saint-Siège, a dit Mgr.Silvano Tomasi, "se range aux côtés du nombre croissant des états qui soutiennent la V résolution de l'Assemblée Générale réclamant un moratoire global des exécutions capitales. Le soutien de l'opinion publique s'accroît, ainsi les mesures tendant à la suspension des exécutions. Ceci devrait encourager les états n'ayant pas encore adhéré à aller vers l'abolition... Vue la situation de la plupart des pays, où le système pénal est en voie d'amélioration, les peines alternatives apparaissent comme suffisantes pour défendre les personnes et garantir l'ordre public. Elles répondent au mieux aux conditions du bien commun et sont conformes à la dignité de la personne. Les initiatives législatives que prennent de plus en plus de pays en vue d'abolir la peine capitale en conformant le droit pénal à la dignité des coupables tout en garantissant la sécurité de la société vont dans le bon sens. Le Pape a récemment dit que la pratique législative et judiciaire des états doit être inspirée par le primat de la vie et la dignité de la personne, rappelant que l'erreur judiciaire est toujours possible et que les régimes dictatoriaux ont recours à la peine capitale pour éliminer l'opposition ou persécuter les minorités ethniques ou religieuses. Le respect de la dignité de toute personne et le bien commun sont les deux principes que défend le Saint-Siège. Ils convergent dans la jurisprudence internationale relative aux droits de l'homme. Qui plus est, l'application de la peine capitale n'a aucun résultat positif évident pour enrayer la criminalité. Au contraire, la peine de mort pèche par son caractère irréversible en cas l'erreur du jugement". La délégation du Saint-Siège, a affirmé Mgr.Tomasi, "soutient fermement tout ce qui va en défense du bien commun et promeut la justice, invitant les états à adapter leurs systèmes pénaux en fonction de peines plus humaines. Pour ceux qui déclarent ne pouvoir encore abolir la peine de mort, le Saint-Siège les encourage à faire les efforts nécessaire... Il appuie totalement les efforts accomplis en vue de l'abolition, en soutenant les réformes permettant à la société de rejeter la peine capitale, en soutenant l'amélioration des conditions de détention, dans le respect du droit des personnes privées de leur liberté".

Jean Vanier, lauréat du prix Templeton 2015 (source :
Conférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :
Six clés pour transmettre la culture de la vie (sur