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Société - Page 815

  • Les manuels scolaires sont dangereusement sexistes

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    Vous ne vous en étiez pas aperçu? Vous dormiez ? Fort heureusement, la police du culturellement correct veille et débusque la propagande sexiste omniprésente dans les manuels scolaires. Jugez-en plutôt :

    "Maxime est fier de son nouveau vélo, Elise a reçu une poupée et un landau. Sophie aide sa maman à faire la vaisselle, tandis qu’Arthur aide son papa à réparer la voiture. Julie est attentive en classe et a reçu un 10/10. Philippe n’écoute pas la leçon, il sera puni. La maman de Théo est institutrice, le papa de Théo est docteur".

    Verdict : "autant de clichés sexistes, de représentations stéréotypées qui existeraient toujours bel et bien dans les manuels scolaires des écoliers, rythmant ainsi leurs apprentissages d’images non égalitaires." Tel est "l’avis de la direction de l’Egalité des chances du ministère de la Communauté française qui vient de publier une brochure de plus de cent pages intitulée : "Sexes et Manuels". Un ouvrage qui entend promouvoir une représentation égalitaire des femmes et des hommes, des filles et des garçons dans les manuels scolaires."

    "L’objectif de la démarche ? Faire connaître aux inspectrices et inspecteurs, aux enseignantes et enseignants, aux formatrices et formateurs de futurs enseignants et aux acteurs de la chaîne du manuel scolaire les résultats des recherches récentes en la matière, et surtout, leur transmettre des clés de lecture pour détecter les représentations stéréotypées afin de promouvoir l’égalité des sexes dans les supports pédagogiques." 

    Il s'agit bel et bien d'une nouvelle offensive des partisans de la théorie du genre très présents dans les organes qui président aux orientations pédagogiques. Il s'agit notamment de pourfendre tout ce qui pourrait asseoir la différence sexuelle dans l'éducation :

    "Parmi ces valeurs (qui agissent sur les représentations mentales de l'apprenant), le genre, les relations femmes/hommes, filles/garçons, les rôles qu’on leur attribue sont fondateurs de la construction de l’identité de l’élève. "On a tendance à naturaliser la différence des sexes, et a se référer au savoir dit ‘de sens commun’ c’est-à-dire aux choses apprises socialement parce que liées à la conduite des pairs", expliquent-elles. Ces valeurs participent à la construction de l’image de soi, des comportements et préoccupations, des modes relationnels et des projets d’avenir personnels et professionnels."

    Ainsi faut-il encore dénoncer "les attributs scolaires - jupe rose et cheveux longs pour les filles, pantalon bleu et cheveux courts pour les garçons - ostentatoirement plus donnés aux garçons qu’aux filles. "Par exemple, c’est le garçon qui tient le stylo, la fille n’a rien dans les mains." 

    Mais, heureusement, la nouvelle police des esprits veille "à constituer un éventail de recommandations sur des clichés à éviter et met l’accent sur des démarches à encourager, que ce soit lors de la conception d’un ouvrage (illustrateurs, éditeurs), lors de son agrément (inspecteurs) ou encore lors de son utilisation (professeurs)."

    L'article est ici : Un guide pour détecter le sexisme dans les manuels scolaires

  • L'Asie du Sud où les chrétiens sont persécutés et discriminés

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    ASIE - Selon un militant catholique, l'Asie du Sud est terre de persécution pour les chrétiens »

    Rome (Agence Fides) - « L'Asie du sud est une zone de fortes persécutions pour les chrétiens, qui sont soumis à la violence des radicaux islamiques hindous ou même bouddhistes » : c'est ce qu'affirme dans un entretien accordé à Fides John Dayal, laïc catholique indien, militant des droits humains et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale d'Inde. Intervenu à Rome dans le cadre de la présentation du Rapport sur la Liberté religieuse dans le monde de la Fondation pontificale Aide à l'Eglise en Détresse, Dayal livre à Fides une analyse sombre : « J'ai beaucoup voyagé et j'ai étudié les pays d'Asie du Sud tels que l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan, le Bangladesh, le Népal, le Bhoutan, le Sri Lanka et les Maldives. Dans chacun de ces pays, les chrétiens font l'objet de pressions : ils manquent de la pleine liberté de foi ou souffrent de discriminations et de persécutions. Au Pakistan, en Afghanistan, au Bangladesh et aux Maldives, le danger est l'islamisme militant. Mais en Inde et au Népal, l'hindouisme radical ne l'est pas moins et prend des connotations poussées d'intolérance religieuse et de nettoyage ethnique et religieux. Au Bhoutan, le bouddhisme d'Etat n'admet pas d'autres communautés de foi et au Sri Lanka, des franges de bouddhistes radicaux pénalisent les chrétiens, notamment sur base ethnique ».

    Selon Dayal, « l'extrémisme hindou en Inde ne doit pas être sous-évalué au niveau international, notamment parce que l'Inde est une puissance nucléaire ». « Violences, diffusion de la haine, crimes contre les minorités religieuses - poursuit-il - sont en hausse et frappent les communautés chrétiennes : la moyenne est de trois délits enregistrés par jour contre les chrétiens, surtout dans les Etats tels que l'Orissa, le Karnataka, le Rajasthan, le Gujarat, le Madhya Pradesh et le Chhattisgarh. Selon des données officielles, plus de 6.000 cas de violence antichrétienne ont été recensés au cours des dix premières années du XXI° siècle. Actuellement, on compte des milliers d'évacués chrétiens et de femmes victimes de la traite après les massacres de Kandhamal, en Orissa, en 2007 et 2008 ».

    Les organisations auxquelles Dayal appartient, la All India Catholic Union et le All India Christian Council, demandent aux gouvernements des différents Etats indiens et au gouvernement fédéral de l'Inde de « sauvegarder les garanties constitutionnelles en ce qui concerne la liberté de foi, en combattant les discriminations de caste ou de religion » et en éliminant surtout « les formes structurelles de persécution », c'est-à-dire les lois qui interdisent la conversion d'une foi à une autre. (PA) (Agence Fides 16/10/2012)

  • Avortement : quand un hôpital catholique et un archevêché cultivent l'ambiguïté

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    L'hôpital catholique Saint-Paul de Barcelone ne fera plus d'avortements… quoique

    Après avoir longtemps fait la sourde oreille face aux protestations des pro-vie demandant qu'il n'y eût plus d'avortements à l'hôpital Sant-Pau de Barcelone, où l'archevêché catholique de cette ville est partie prenante, ledit établissement vient indirectement d'avouer qu'on pouvait naguère y obtenir « l'ivg » à la demande en décidant officiellement de renvoyer sur d'autres hôpitaux, sans engagement confessionnel, toutes les femmes demandant un avortement dans le cadre de la loi qui en fait un droit jusqu'à douze semaines de gestation.
    C'est une décision de la Fondation dirigeant l'hôpital qui, selon EuropaPress, a institué un nouveau protocole avec l'accord de l'archevêché qui en est membre : il s'agit d'interdire les « avortements volontaires » ; protocole qui aurait été adopté l'an dernier.
    Bravo ? Enfin ? Les choses ne sont pas si simples. Outre que le protocole ne semble pas prévoir d'intervenir auprès des femmes pour les aider à faire le choix de la vie pour leur enfant, outre qu'il participe à la procuration de l'avortement en les renvoyant vers un établissement où elles l'obtiendront à coup sûr, il est prévu de faire malgré tout à Sant-Pau des « interruptions médicales de grossesse » dans les situations dites « extrêmes ». Toujours selon EuropaPress, cette décision a reçu le blanc-seing de l'Eglise.
     
  • La Flandre qu'on aime et celle qu'on n'aime pas

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    Les récentes élections communales ont laissé apparaître, sans véritable surprise, le succès des positions les plus extrêmes dans le nord de notre pays, avec des nuances toutefois. Il faut bien reconnaître que l'extrémisme flamand a beau jeu de dénoncer la sclérose de la vie politique en Wallonie où l'on ne parvient pas à se dépétrer de la domination d'un parti socialiste qui, malgré toutes les casseroles qu'il traîne derrière lui, conserve une emprise déterminante. Pour autant, cela ne rend pas plus attirants les réflexes antipathiques du repli nationaliste qui caractérise certaines formations politiques flamandes... Or :

    La Flandre que nous aimons,

    c’est la Flandre chaleureuse et familière, avec sa vieille tradition d’hospitalité généreuse;

    c’est la Flandre intimiste et réservée mais qui a tôt fait de vous ouvrir des trésors jalousement gardés ; 

    c’est la Flandre où les envols des mystiques se conjuguent avec les célébrations charnelles, les plus débridées parfois ;

    c’est la Flandre qui sait être rugueuse et douce à la fois ;

    c’est la Flandre de tous les clichés convenus et de toutes les audaces les plus folles…

    Mais la Flandre que nous n’aimons pas,

    c’est la Flandre aigrie et agressive, macérant dans ses vieilles rancœurs ;

    c’est la Flandre au ras des witloofs, reniant ses racines chrétiennes pour succomber au matérialisme le plus plat ;

    c’est la Flandre des nouveaux riches, jalouse de sa prospérité, et qui a horreur du partage et de la solidarité ;

    c’est la Flandre arrogante et pleine d’elle-même, qui affectionne l’arrivisme et le mauvais goût ;

    c’est la Flandre malade de son nationalisme viscéral et qui éructe en disant sa haine de l’autre.

  • Quand l'expansion islamique s'invite au synode...

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    Le spectacle de nos rues où la présence musulmane se fait de plus en plus manifeste interpelle. La fécondité évidente des couples immigrés venant de pays islamiques contraste avec la raréfaction des naissances dans la société européenne "de souche". Certains y voient un processus d'invasion qui devrait nous submerger à très court terme. Du coup, les messages d'alerte se multiplient avec des outrances que l'on peut difficilement accepter. On n'imaginait pas qu'un cardinal prendrait l'initiative de présenter aux pères du synode une video sensationnaliste à ce sujet. Cela a peut-être le mérite de déclencher une prise de conscience salutaire et la volonté de prendre la mesure de ce phénomène, en toute sérénité et toute objectivité. Zenit.org rend compte de cette projection et des réactions qu'elle a suscitées :

    LE DIALOGUE AVEC L'ISLAM, SELON LE SYNODE

    Une vidéo peu crédible qui a le mérite de faire réagir

    Anita Bourdin

    ROME, lundi 15 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le synode appelle à la conversion des chrétiens pour qu’ils soient « cohérents » avec l’Evangile qu’ils annoncent, et se refuse à entrer dans une dynamique de « peur » face à l’islam.

    En effet, une vidéo anonyme, en anglais, de 7 mn 32, en libre accès sur YouTube, sur la « démographie musulmane » (« Muslim demographics ») en Europe de l’Ouest (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Hollande, Espagne et Italie), au Canada et aux Etats-Unis, a été visionnée par les participants du synode sur la Nouvelle évangélisation, samedi dernier, 13 octobre, en marge du programme officiel du synode, pendant l’heure d’échanges « libres », à l’initiative du cardinal Peter Kodwo Turkson, Ghanéen, président du Conseil pontifical « Justice et Paix ». 

    Partant du principe qu’en-dessous d’un certain seuil de fécondité (2,11 enfants par femme), une civilisation disparaît, la vidéo annonce à échéance de 15, 25 ou 50 ans, l’islamisation de l’Europe (dont les contours ne sont pas délimités : on ne sait si l’on parle de l’Union européenne ou de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural…) et de l’Amérique du Nord.

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  • Elections communales: particratie à la belge

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    Voici la dernière recette du « meltingpot » à la sauce bruxelloise (selon belga) :  

    « Il n'y a pas de négociations en cours pour constituer un accord de majorité Olivier à Molenbeek-Saint-Jean, a-t-on appris lundi à bonne source. Les différents partis étudient pour le moment les diverses possibilités d'alliance.

    Dimanche soir, la liste du bourgmestre Philippe Moureaux (PS), le cdH-CD&V (chrétiens-humanistes, ndb) et Ecolo-Groen ont pourtant annoncé qu'ils allaient commencer dès lundi des pourparlers en vue de constituer une majorité dans la commune bruxelloise.

    Lundi midi, les rumeurs ont toutefois commencé à courir, qui faisaient état de suspension de ces négociations. La façon dont le PS a sorti le cdH de la majorité à la Ville de Bruxelles, le maintien de Philippe Moureaux, bourgmestre depuis plus de 20 ans, et les exigences de celui-ci en termes de compétences semblent avoir provoqué des crispations dans les rangs des futurs partenaires. Le socialiste n'est pas considéré par certains comme susceptible d'apporter le changement réclamé dans cette commune sous les feux de l'actualité ces derniers mois.

    De plus, ces négociations seraient liées à une discussion de la majorité à Uccle, où le MR pourrait remplacer son partenaire PS par le cdH.

    Selon certaines sources fiables, il nous revient que des discussions sont donc en cours entre Ecolo, le cdH et le MR à Molenbeek. Si ces trois partis devaient parvenir à un accord, cela signifierait que Philippe Moureaux serait déchu de son poste de bourgmestre.

    A Molenbeek, la liste du bourgmestre est sortie en tête du scrutin avec 29,2% (seize sièges), devant le MR (27,3%, quinze sièges), le cdH (11,6%, six sièges) Ecolo-Groen (9%, quatre sièges). Le PTB, les FDF, la N-VA et islam recueillent chacun quelque 4% des voix et un siège.

    La liste Islam, qui se présentait dans trois communes de la région de Bruxelles-Capitale, avec à chaque fois seulement un candidat par liste, a décroché un siège de conseiller communal à Molenbeek-Saint-Jean et un autre à Anderlecht.

    Islam a ainsi obtenu 4,12% des voix à Molenbeek et 4,13% à Anderlecht. A Bruxelles-ville, cette liste n'a recueilli que 2,9% des votes, ce qui ne lui permet pas de décrocher un siège au conseil communal. »

    Voir ici:  Alliance MR/cdH/Ecolo contre Moureaux à Molenbeek? et lire aussi pour le fun :  Molenbeek: des sympathisants de Moureaux auraient influencé des électeurs en arabe . Feuilleton à suivre.

    Pendant cet amusant spectacle bruxellois, style quatrième république revu et corrigé par Toone, le leader de la Flandre nationaliste nous offre à Anvers une grande parade rétro au parfum des années trente. Mais en Wallonie, tout va bien. Là, c’est encore la Belgique profonde : on prend toujours les mêmes et on recommence. À peu de choses près.

    Et le bien commun dans tout cela ?

  • France : l'Académie nationale de médecine se prononce sur l'euthanasie

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    Fin de vie : l’Académie nationale de médecine se prononce (genethique.org)

    Dans un entretien au quotidien La Croix, le Pr Denys Pellerin, président honoraire de l’Académie nationale de médecine expose la position que soutiendra l’Académie lorsqu’elle sera auditionnée par la mission Sicard sur la fin de vie.

    En premier lieu, interviewé sur la position exacte de l’Académie nationale de médecine, le Pr Denys Pellerin explique qu’ "A l’heure actuelle, on parle de ‘fin de vie’, mais personne n’est dupe : la question posée à la mission Sicard est de savoir s’il faut ou non dépénaliser l’euthanasie en France. […] Autrement dit" ajoute-t-il, "demander à un médecin de donner la mort à une personne sous certaines conditions".       
    A cette question, le Pr Denys Pellerin précise que "la position de l’Académie est claire : elle est formellement opposée à toute évolution de la loi qui viserait à dépénaliser un tel geste. Nous considérons en effet qu’un médecin qui donne la mort n’est pas un médecin. Son rôle est de soigner et d’accompagnerLes conséquences d’une telle dépénalisation seraient très graves : tout d’abord, cela engendrerait une perte de confiance du patient dans le personnel soignant ; ensuite, l’assistance médicalisée pour mourir ouvrirait une dangereuse brèche, menaçant en premier lieu les personnes les plus vulnérables. Il est de notre devoir de dénoncer le risque d’une grave dérive pour notre société".

    En second lieu, à la question de savoir si la loi Léonetti de 2005 suffit à résoudre les situations de fin de vie difficiles qui perdurent aujourd’hui, le président honoraire de l’Académie nationale de médecine précise que la loi de 2005 "est une loi remarquable, qui a marqué un grand progrès dans la prise en charge de la fin de vie", ajoutant que "comme toute loi dans ce domaine, elle ne pouvait qu’instaurer un cadre" et "qu’il n’est pas possible de légiférer de façon précise car la fin de vie de chacun est nécessairement unique et singulière. Elle a donc maintenu un flou nécessaire qui a toutefois rendu son appropriation difficile. […] Ce qui explique qu’il reste des situations apparemment inextricables".

    Pour remédier à ces difficultés, le Pr Denys Pellerin explique qu’il faut distinguer quatre situations très différentes : "les deux premières ont trait à la fin de vie proprement dite, soit en raison d’une maladie devenue incurable […] soit du vieillissementDans ces situations, la loi actuelle est parfaitement suffisante, à la condition qu’elle soit appliquée et donc connueLe texte de 2005 dit : ‘pas d’obstination déraisonnable’ ".         
    Il ajoute : "Mais cela signifie aussi qu’il ne faut pas être dans un excès déraisonnable de prise en charge, même dans le cas où le patient ne dépend plus de thérapeutiques actives : est-il raisonnable, lorsqu’une personne est en phase terminale d’une maladie, qu’elle n’a plus aucune sensation de faim, de vouloir la nourrir artificiellement à tout prix ?". Dans ces situations, le Pr Denys Pellerin explique que "l’une des pistes de réflexion" que propose l’Académie est "d’introduire dans le code de déontologie médicale la notion ‘d’obstination de soins’ quand les soins devenus inutiles et disproportionnés sont imposés au patient".

    Les autres situations à prendre en compte sont liées "à l’arrêt de la vie, plutôt qu’à la fin de vie", englobant ici les accidents tels que les AVC, mais aussi la néonatalogie, "lorsqu’il s’avère qu’en dépit de tous les efforts médicaux, la personne – ou le grand prématuré – est victime de séquelles gravissimes et irréparables". Dans ces cas, le Pr Denys Pellerin précise que "L’Académie s’interroge sur le ‘triomphalisme médical’ et considère qu’une réflexion sur le sujet mérite d’être lancée", ajoutant que "là encore, la notion d’obstination de soins peut être évoquée".

  • Des profanations, encore et encore...

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    • Profanation de l’église abbatiale de Marmoutier

    Dans la nuit du 7 au 8 octobre 2012, l’église abbatiale de Marmoutier, dont les orgues datant de 1710, connues dans le monde entier, sont les deux seules que l’ont ait conservées du célèbre facteur d’orgues André Silbermann, a été profanée.


    Les portes sécurisées ont été fracturées, le tabernacle a été profané, les hosties jetées au sol et éparpillées, et sept calices dorés ont été dérobés. ...


    (Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info)

    • ...et en Mayenne :

    Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus se sont introduits dans deux églises situées dans les cantons de Grez et Meslay. Dans le lieu de culte de la cité meslinoise, les intrus ont fracturé une porte secondaire avant de s’emparer de plusieurs cierges, d’ouvrages religieux et d’une statue de la Vierge Marie. Laissés à l’abandon sur le bord de la route jusqu’au rond point de Bergault, les objets ont tous été retrouvés par les gendarmes en plus ou moins bon état. Les individus ont ensuite récidivé à quelques kilomètres de là en s’attaquant à l’église du Bignon-du-Maine aux alentours de minuit. Les intrus ont cependant été interrompus par l’arrivée d’un riverain qui a déclenché leur fuite. Des mégots de cigarette ont été retrouvés dans l’enceinte et sont analysés par la gendarmerie. (Source : Haut Anjou)

    Via l'Observatoire de la christianophobie

  • Les statistiques de l'Eglise catholique révèlent une Eglise en croissance

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    Fides.org communique ces statistiques en "édition spéciale" :
    VATICAN - Journée missionnaire mondiale 2012: les Statistiques de l'Eglise catholique

    En vue de la Journée Mondiale des Missions, qui a lieu cette année le Dimanche 21 octobre, l'Agence Fides présente des statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l'Église missionnaire dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier « Annuaire des Statistiques de l'Église » publié (mis à jour au 31 décembre 2010), et concernent les membres de l'Église, ses structures pastorales, ses activités dans le domaine de la santé, de l'assistance et de l'éducation. Entre parenthèses, est indiquée la variation, augmentation (+) ou diminution (-) par rapport à l'année précédente, suivant la comparaison effectuée par l'Agence Fides.

    Population mondiale

    Au 31 décembre 2010, la population mondiale s'élevait à 6.848.550.000 personnes, avec une augmentation de 70.951.000 par rapport à l'année précédente. L'augmentation concerne aussi cette année tous les continents et en particulier : l'Asie (+ 40.510.000) et l'Afrique (+ 22.144.000) suivis par l'Amérique (+ 5.197.000), l'Europe (+ 2.438.000) et l'Océanie (+ 662.000).

    Catholiques 
    A la même date du 31 décembre 2010, le nombre des catholiques était de 1.195.671.000, avec une augmentation totale de 15.006.000 par rapport à l'année précédente. L'augmentation concerne tous les continents et se trouve être plus importante en Afrique (+ 6.140.000), en Amérique (+ 3.986.000) et en Asie (+ 3.801.000), suivent l'Europe (+ 894.000) et l'Océanie (+ 185.000). 
    Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,04%, arrivant à 17,46%. Par rapport aux continents, on enregistre des augmentations partout sauf en Europe : l'Afrique à hauteur de + 0,21%, l'Amérique de +0,07, l'Asie de + 0,06 et l'Océanie de +0,03, l'Europe se trouvant à -0,01.

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  • Pakistan : le courage de Malala, une adolescente face aux talibans

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    Malala défie les talibans (Osservatore Romano)

    Sans crainte, elle a ouvertement critiqué les talibans après la violence déchaînée dans la vallée de Swat, et les militants l'ont prise pour cible, la touchant à la tête et au cou. Malala Yousafzai, 14 ans, a survécu à l'attaque et a été opérée avec succès à Peshawar. Dans les jours à venir, elle sera transférée à l'étranger pour un traitement ultérieur. Malala - à l'âge de onze ans - avait déjà écrit une chronique en ourdou pour la BBC pour dénoncer les atrocités commises par les talibans. Elle est devenue le symbole d'un courage indomptable qui, même au risque de sa propre vie, ose défier la logique de la violence et des abus. Le Premier ministre, Raja Pervez Ashraf, a déclaré que Malala est comme sa fille. Elle a le courage de combattre la culture du silence, dit-il, mais de se demander ensuite : "Si cette culture persiste, de tels enfants pourront-ils vivre en sécurité?" C'est précisément à cause de son engagement que Malala avait déjà remporté un prix national. Et maintenant, le Pakistan, mais pas seulement ce pays, reconnaît en elle un véritable modèle. 

  • Une conférence internationale sur la défense de la vie s'est tenue à Varsovie

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    Le rassemblement pro vie de Varsovie consolide les efforts pour la défense de la vie

    Par Piero Tozzi, J.D.

    VARSOVIE, 12 Octobre (C-FAM) Des professeurs européens et américains pro vie et des praticiens du droit se rassemblaient à la fin du mois dernier à l’Université de Varsovie pour une conférence sur les « fondements intellectuels et les moyens juridiques permettant la protection de la vie pendant la phase prénatale ». La conférence bénéficiait du haut parrainage honoraire de Son Altesse Royale la Grande Duchesse de Luxembourg, et du parrainage honoraire de son altesse Paul, le Duc d’Oldenbourg.

    Organisée par le Centre juridique polonais Ordo Iuris et par le Rule of Law Institute, la conférence a pour origine l’échec serré de l’initiative citoyenne « loi civile » l’année dernière en Pologne, qui visait à faire abolir les exceptions à l’interdiction générale de l’IVG en Pologne. Aleksander Stępkowski, professeur à la faculté de droit de l’Université de Varsovie et l’un des principaux organisateurs de la conférence, représentait l’institut Ordo Iuris. D’après lui la Pologne a besoin d’informer ses parlementaires et son public à l’importance de la défense de la vie « à toutes les étapes de [son] développement, puisque l’avortement semble être le premier pas dans la direction d’un refus de protéger la vie de ceux qui son déjà nés, mais sont dépendants d’une manière ou d’une autre. »

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  • Quand on distribue des implants contraceptifs nuisibles à la santé aux femmes victimes de la pauvreté

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    USAID fait distribuer les implants du type Norplant aux femmes victimes de la pauvreté

    WASHINGON, DC, 12 octobre (C-FAM) l'Agence américaine pour le développement international annoncé une Journée Mondiale de la Contraception, en partenariat avec les donateurs internationaux. Celle-ci a pour but d’aider à la distribution de Jadelle, la seconde génération de l’implant contraceptif Norplant, aux femmes victimes de la pauvreté dans les pays pauvres. Or ce contraceptif n'est pas même autorisé dans les pays riches.Jadelle a été développée par le Population Council, un groupement connu pour son idéologie eugéniste : « Les objectifs de l’eugénisme auront plus de chance d’être atteints sous un nom autre qu’eugénisme. », écrivait Frederick Osborn, le premier président du Population Council, fondée par John D. Rockefeller III dans les années 1950.

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