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Société - Page 841

  • Monseigneur Rey : "peut-on être catho et écolo ?". Une lecture catholique de l'écologie

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    51rG-ogFr5L__SL500_AA300_.jpgSur le site « Liberté Politique » Stanislas de Larminat analyse « Peut-on être catho et écolo », une petit ouvrage que Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, vient de publier aux éditions Artège. Extraits de son analyse :

     « Tout l’ouvrage de Mgr Rey revient à expliquer comment « la crise écologique que nous vivons vient, en dernière analyse, du fait que l’homme a perdu la juste place qui était la sienne dans une nature sortie bonne et ordonnée des mains de Dieu ».

    La crise écologique

    L’évêque de Toulon souligne que la crise écologique découle de crises en amont qui sont à la fois d’ordre métaphysique, anthropologique et moral. On ne voit plus que le monde est le fruit d’un acte créateur, ni que l’homme y a une place unique qui lui donne une responsabilité éthique vis-à-vis de la création pour participer au salut de ce monde. 

     

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  • Surmonter les crises économique et démographique

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    A l'issue du Sommet annuel réunissant les représentants de l'Union Européenne et les représentants religieux, la COMECE transmet les informations suivantes :
     
    COMECE Press 12/07/2012

    La Solidarité intergénérationnelle requière le soutien de l’UE et des Etats membres afin de surmonter les crises économique et démographique

    La Solidarité intergénérationnelle était au cœur des discussions du sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes. Organisée pour la 8e année consécutive à l’invitation du Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la rencontre était coprésidée par Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen et par László Surján, Vice-Président du Parlement européen.

    La Commission européenne entretient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises et les communautés religieuses conformément au Traité de Lisbonne qui a inscrit ce dialogue dans le droit primaire (article 17 du TFUE). Ce dialogue se traduit notamment par la rencontre annuelle de haut niveau qui est organisée avec les représentants des communautés religieuses.

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  • Il ne suffit pas de s'indigner, par Mgr Claude Dagens

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    Pour le respect de la vie humaine de son commencement à sa fin

    Source : ZENIT.ORG

    « Devant les questions graves posées face au commencement et à la fin de la vie humaine, il ne suffit pas de s'indigner et de crier », fait observer Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême dans cette réflexion intitulée « Pour le respect de la vie humaine de son commencement à sa fin » publiée sur le site Internet de l’Eglise catholique en France.

    « Dire « non à l'avortement, non à l'euthanasie » est légitime, mais n'est pas suffisant. Il faut aussi pouvoir rendre compte de notre indignation et de notre souffrance face à des attitudes ou à des législations qui, en dernière instance, ne respectent pas la vie humaine et la dignité des personnes.

    Il faut donner des raisons du combat pacifique que nous menons dans ces domaines si sensibles », écrit Mgr Dagens avant de les développer :

    1 - Ce combat pour le respect de toute vie humaine est indivisible. Il vaut pour l'embryon dans le ventre de sa mère et pour la personne âgée ou malade en fin de vie, mais il vaut tout autant pour des hommes et des femmes que l'on manipule comme des objets en fonction des impératifs exclusifs de la rentabilité financière ou technique.

    2 - La vie humaine, toute vie humaine, porte en elle une sorte de transcendance concrète. Elle est constituée par des éléments biologiques, mais elle ne se réduit pas à ces éléments : elle est porteuse et révélatrice « d'un être d'esprit », d'une réalité spirituelle qui nous dépasse. Pour comprendre ce phénomène, il suffit d'être témoin d'une naissance et de voir une femme devenir mère, un homme devenir père, en prenant dans ses bras l'enfant qui vient de naître. Et il suffit aussi d'apercevoir, sur le visage d'une personne apparemment inconsciente, une larme couler, un sourire s'esquisser.

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  • Nations-Unies: ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte

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    Par Mgr Tomasi

    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège appelle à ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte: les Etats doivent s’engager efficacement dans la protection de cette liberté, car le conflit religieux porte atteinte au droit le plus fondamental, le droit à la vie.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu le 3 juillet, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, sur la « liberté de religion » (18 juin-6 juillet 2012).

    « Les chrétiens représentent le groupe religieux qui est le plus sujet à la persécution  religieuse », affirme-t-il.

    Le Saint-Siège exprime notamment sa « grande préoccupation » face au « fossé grandissant entre principes établis et engagements de la communauté internationale concernant la liberté de religion, de conscience, et de croyance, ainsi que le droit à la liberté d’assemblée ».

    Dénonçant « l’utilisation de bombes » et les « attaques violentes » contre les lieux de culte et les communautés chrétiennes en prière, avec le « soutien des groupes fondamentalistes », Mgr Tomasi rappelle, en citant Benoît XVI, qu’il existe aussi « des formes plus silencieuses et plus sophistiquées de préjugés et d’opposition à l’encontre des croyants et des symboles    religieux ».

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  • Egypte: les “Frères Chrétiens” contestent leur dhimmitude

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    Le site web de “La Vie” y consacre une matinale ce lundi 9 juillet:

    imagesCACIUG6S.jpgC'est la chaîne Al-Arabiya qui l'a annoncé cette semaine: plusieurs activistes de la communauté copte d'Egypte ont décidé de créer, en s'inspirant ouvertement du modèle des Frères musulmans, la confrérie des Frères Chrétiens. Cette association s'est donné pour but de défendre les intérêts des coptes et de lutter pacifiquement contre l'influence des Frères musulmans. L'idée n'est pas nouvelle. En 2005 déjà, à la suite de l'émeute devant l'église Saint-Georges à Alexandrie, durant laquelle trois chrétiens avaient été tués par une foule en colère protestant contre une pièce de théâtre "blasphématoire", certains leaders de la communauté copte avaient envisagé de créer une Fraternité jumelle des Frères musulmans. Devant l'hostilité des autorités de l'Eglise, qui craignaient de s'attirer les foudres du pouvoir - les Frères musulmans étaient interdits sous Moubarak - l'intitiative avait été abandonnée. Mais pour l'un des initiateurs du projet, Mamdouh Nakhla, un avocat copte qui dirige le Centre pour les droits de l'homme au Caire, les conditions sont aujourd'hui réunies, explique-t-il dans une très intéressante interview en ligne du quotidien arabe Asharq  Alawsat. "Quand le processus d'enregistrement sera terminé, nous allons former un parti qui sera l'aile politique des Frères chrétiens, et nous avons l'intention d'appeler ce parti "Parti de la justice et de la liberté", à la manière du groupe politique de la Fraternité musulmane, le Parti de la liberté et de la justice. [...] Notre objectif est de prendre le pouvoir. [...] Les Frères musulmans se sont formés en 1928, ils ont réussi à parvenir au pouvoir en dépit du fait que, pendant une longue période, ils étaient un groupe illégal et ont été poursuivis par les autorités étatiques. Si le modèle des Frères musulmans était un modèle perdant, ils n'auraient pas été en mesure d'atteindre le pouvoir. C'est la chose la plus importante à retenir pour nous, même si cela prend 20 ou 30 ans, d'autant plus que notre groupe va être légal".

    La nouvelle Fraternité veut également, en plus de défendre les chrétiens, se faire la voix de "tous les opprimés" d'Egypte. Et de citer la démocratie-chrétienne européenne, chrétienne de nom, mais qui accueille tout lemonde. Selon Mahmoud Nakhla, des milliers de demandes d'adhésion affluent au siège. Mais l'initiative est accueillie diversement dans le pays. Côté musulmans, le porte-parole du Front de la jeunesse salafiste, Khalid Said, a déclaré que "tant que la Fraternité chrétienne opère dans le respect de la loi et oeuvre dans l'intérêt national, il n'y a pas de problème".

    C'est du côté copte que le bât blesse. Plusieurs intellectuels proches de la hiérarchie de l'Eglise copte ont condamné l'initiative. Pour Medhat Bechay, par exemple, la création de la Confrérie des Frères chrétiens serait "une grave erreur, encouragerait l’idée de l’État religieux et diviserait la patrie sur une base sectaire". Mais la présence au sein de la nouvelle Confrérie du très actif Maspero Youths Union for Free Copts d'Amir Ayad - fondé dans le sang de la répression anti-chrétienne par l'armée au pouvoir en octobre dernier - signe un divorce avant tout générationnel: celui entre une hiérarchie copte âgée, habituée à la diplomatie et aux compromis avec les pouvoirs en place, et une jeunesse copte exaspérée qui accuse ses représentants traditionnels de compromissions et souhaite prendre la main.

     Ici EGYPTE: ACCUEIL MITIGE POUR LA "CONFRERIE DES FRERES CHRETIENS"

    Dix pourcents de la population: la minorité chrétienne d’Egypte, ce n’est pas rien. Des siècles de soumission et de résignation au double langage de l’Islam non plus…

  • Vérité et Espérance/ Pâque Nouvelle

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    Depeches_Cathobel_VeriteEsperance__4152.jpgPâque nouvelle342.jpg

    Vérité et Espérance/Pâque nouvelle: le n° de juin 2012 est disponible

    2eme trimestre 2012

    SOMMAIRE

     EDITORIAL

     AU FIL DU CALENDRIER : BELGIQUE

    Dix ans d’euthanasie légale

    Homophobie : la RTBF manipule l’information

    Cathophobie médiatique ordinaire

    Liège, berceau de la Fête-Dieu

    FORMATION

    Onction des malades ou Extrême-onction ?

    Avortement : que répondre aux arguments courants ?

    AU FIL DU CALENDRIER : ROME ET LE MONDE

    Triste week-end de Pentecôte pour le pape

    Vers la fin des échanges sans fin entre Benoît XVI et les intégristes ?

    DANS VOTRE BIBLIOTHÈQUE

    L’hérésie du XXIe siècle : le démocratisme

    L’écho du silence

    Fête-Dieu à Liège : une parution bienvenue

    Magazine trimestriel illustré (24 pp. in quarto, quadrichromie) de l’asbl Sursum Corda, Vinâve d’île, 20 bte 64 à B-4000 Liège

    Exemplaire gratuit disponible sur simple demande au secrétariat de rédaction. Renseignements : sursumcorda@skynet.be ou téléphone (+32) (0) 4.3441089 

  • ONU: le Saint-Siège défend les femmes

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    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège plaide à l'ONU pour des structures de défense des femmes, particulièrement importantes lors des périodes de bouleversements politiques.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu, le 26 juin 2012, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, portant sur la « violence contre les femmes » (18 juin-6 juillet 2012).

    Le Saint-Siège rappelle, en citant Benoît XVI, que là où « la femme est discriminée et sous-évaluée pour le seul fait d'être femme », les chrétiens doivent se faire « les promoteurs d'une culture qui reconnaisse à la femme, dans le droit et dans la réalité des faits, la dignité qui lui revient ». Le pape a bordé cetet question dans son discours aux participants au congrès international intitulé "Femme et homme, l’humanum dans son intégrité", le 9 février 2008).

    Déplorant que « la violence contre les femmes reste une réalité inéluctable en de trop nombreux endroits » de la planète – notamment le viol, ou encore l’avortement sélectif en fonction du sexe – Mgr Tomasi appelle à « établir des mécanismes pour la protection des femmes ».

    Meilleure autonomie des femmes

    « Il est nécessaire, déclare-t-il, de construire une réalité où les hommes et les femmes sont traités de manière égale, regardés de façon égale et libérés des traitements indignes des pratiques discriminatoires ».

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  • France: hommage à 25 "Justes" arméniens

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    Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

    Source : ZENIT.ORG

    Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

    La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

    Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique arménienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

    La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

    De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Israël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, président de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Govciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

     

  • Avortement : jeunes socialistes et jeunes MR, même combat

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    Nous avons publié et commenté ici  L’avortement : un droit humain ? l’avis du Conseil de la Jeunesse belge francophone sur cette question ainsi que la réaction des Jeunes socialistes « fâchés tout rouge » contre les déviationnistes. Pour ne pas être en reste, la rage bleue des Jeunes MR , l’autre branche de la pensée laïque, s’est aussi manifestée dans un communiqué dont voici la teneur :

    Le Conseil de la Jeunesse vient de rendre publique une position sur le droit à l’avortement selon laquelle celui-ci est remis en cause en tant que droit humain fondamental. En outre, le Conseil porte un certain nombre de jugements à l’encontre des femmes qui font ce choix.

    « Les Jeunes MR condamnent fermement cet avis du Conseil de la Jeunesse et considèrent que ce document ne peut en aucun cas engager l’ensemble de la jeunesse francophone belge », déclare Gautier Calomne, Président des Jeunes MR.

    Restreindre le droit à l’avortement équivaudrait à mettre fortement en danger notre liberté individuelle la plus élémentaire : être libre de ses choix, y compris de disposer de son corps, est un droit fondamental que nous nous devons de préserver, de respecter et de défendre.

    « Les Jeunes MR tentent au quotidien de promouvoir une société moderne où les libertés et droits de chacune et chacun sont garantis. Nous regrettons de constater qu’une fois de plus, le Conseil de la Jeunesse cède aux combats d’arrière-garde défendus par une partie de ses membres, au risque de renvoyer l’image d’une jeunesse conservatrice, voire rétrograde », ajoute Gautier Calomne.

    Les Jeunes MR craignent que le Conseil de la Jeunesse souffre d’un réel problème de représentativité.

    Ils appellent, dès lors, les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires pour évaluer et, au besoin, recadrer l’organisation actuelle de cet organe important pour la représentation de la jeunesse.

    C’est beau le pluralisme. 

  • Etats-Unis: défense de la liberté religieuse

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    « La répression religieuse arrive », déplore Mgr Lori

    Source : ZENIT.ORG

    « Prière, catéchèse, éducation et action » : tel est le programme que se donne le Comité pour la liberté religieuse des évêques des Etats-Unis pour impliquer les catholiques dans cette lutte.

    « En tant que croyants, en tant que citoyens, en tant que patriotes, nous ne pouvons pas laisser notre pays devenir ce qu'il n'a jamais été destiné à être », déclare l’archevêque de Baltimore, Mgr William E. Lori, président de ce comité qui déplore : « La répression religieuse arrive ».

    Invité à inaugurer l’Observatoire de la liberté religieuse à Rome la semaine dernière, le nouvel archevêque de Baltimore a reçu le Pallium des mains de Benoît XVI le 29 juin.

    Zenit – Excellence, vous vous êtes adressé à l’Observatoire italien de la liberté religieuse. Quels sont les principaux objectifs de cet observatoire, et de quelle manière pouvez-vous, comme archevêque américain, contribuer à cette initiative internationale ?

    Mgr Lori - Le discours de la semaine dernière était d'abord destiné à remercier la ville de Rome et le gouvernement italien pour l'institution de cet observatoire, qui se penche vraiment sur les problèmes de liberté religieuse, non seulement en Italie, mais plus largement dans le monde entier, en particulier dans les endroits qui connaissent la répression ou la persécution brutale.

    Il peut sembler un peu étrange que quelqu'un venu des Etats-Unis, que beaucoup considèrent comme le berceau de l'expérience démocratique moderne, parle des menaces qui pèsent sur la liberté religieuse dans son pays, alors qu’on n’y souffre pas comme dans de nombreux endroits du monde. Mais je pense qu'il est important d'expliquer la nature subtile de l'érosion qui a eu lieu, et maintenant les menaces palpables qui commencent à émerger. Mon rôle est d'être le « crieur public » si vous voulez, de dire : « Regardez : tout peut sembler correct en surface, mais ce n'est pas la réalité ».

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  • L'illusion vivace du communisme

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    Source : http://ns228794.ovh.net/notre-opinion/notre-opinion/l’illusion-vivace-communisme20120627.html

     francois-furet-inventaires-du-communisme.jpg

    Comme l’a montré la campagne présidentielle de M. Mélenchon, l’utopie communiste et sa rhétorique de guerre civile résistent, même s’ils ne séduisent plus les classes populaires mais une minorité de “bobolcheviques” en retard d’une révolution.

     

    Comment expliquer cet étrange déni de réalité, ce refus des enseignements de l’Histoire, sinon par le fait que la politique est irréductible à la rationalité ? « L’idée communiste, en tant qu’idée désincarnée, n’est effectivement pas morte avec la disparition de l’Union soviétique. Dans la mesure où elle naît des frustrations inséparables de la société capitaliste, et de la haine d’un monde dominé par l’argent, elle est indépendante de sa “réalisation”. Il lui suffit de meubler l’espérance abstraite d’un univers postcapitaliste. Mais pourtant, elle a désormais aussi une histoire qu’il est impossible de passer par profits et pertes, comme on le tente déjà ici ou là à gauche […]. »

     

    Ainsi s’étonnait l’historien François Furet, dans un entretien, resté inédit, avec le philosophe Paul Ricoeur en 1996, un an avant sa brutale disparition. Publié par les Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ce texte bref, réduit aux seuls propos de l’historien de la Révolution française, méritait de sortir des limbes, tant l’analyse de François Furet reste d’actualité. Entré au Parti communiste en 1949, François Furet devait le quitter en 1956, après la répression de l’insurrection hongroise. Pour avoir cédé lui-même au chant des sirènes staliniennes, il était bien placé pour dresser, longtemps après, dans le Passé d’une illusion, publié en 1995, l’inventaire de la sanglante utopie communiste. Entre-temps, il était devenu le plus éminent spécialiste français de la Révolution, contre l’interprétation de l’historiographie marxisante et, par le biais de Tocqueville, s’était converti au libéralisme. Dans les pas de l’auteur de De la Démocratie en Amérique ainsi que de Hannah Arendt, il avait bien vu que l’idée de démocratie et son corollaire, l’égalité des individus, ouvraient à la fois sur la liberté et le despotisme. Les deux grands totalitarismes du XXe siècle, le communisme et le fascisme, sont donc des produits monstrueux de la démocratie moderne.

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  • L’avortement : un droit humain ?

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    Oui mais non, enfin pas tout à fait, selon le Conseil de la Jeunesse de la Communauté Wallonie-Bruxelles.  Extrait de sa communication :

    « Alors que la Ministre Simonet vient de déposer un projet de Décret pour une éducation à la vie affective et sexuelle obligatoire à l’école et que la question de l’avortement est revenue au devant de l’actualité ces derniers mois, le Conseil de la Jeunesse a pris le temps de mener une réflexion approfondie sur ce sujet.

    Le Conseil publie donc ci-dessous un avis sur l’avortement, rappelant notamment la nécessité d’informer tous les jeunes - filles et garçons - sur cette question :

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