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Société - Page 859

  • Culture de la Repentance

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    Le récent numéro paru de la revue Catholica  est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial  (les intertitres sont de notre rédaction):

    Stratégie manipulatrice ?

    (…) La so­cié­té post­mo­derne n’est guère ac­cueillante, elle va même au-​de­là de l’in­dif­fé­rence de masse en­vers la re­li­gion, par­ti­cu­liè­re­ment dans les pays d’an­cienne chré­tien­té eu­ro­péenne. Elle est même en pleine guerre cultu­relle, avec pour armes le dis­cours so­phis­tique, la ma­ni­pu­la­tion sé­man­tique, l’in­ti­mi­da­tion, la cor­rup­tion mo­rale, l’ex­clu­sion, sans ce­pen­dant omettre la contrainte lé­gale. Dans toute guerre psy­cho­lo­gique, la culpa­bi­li­sa­tion est une arme pri­vi­lé­giée. Elle tend à miner le moral de l’ad­ver­saire non seule­ment en le fai­sant dou­ter de sa cause mais en in­suf­flant en lui la honte de la dé­fendre, et ainsi ob­te­nir sans ef­fort sa mise hors de com­bat. (…).

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  • Un plaidoyer en faveur de l'enseignement séparé pour garçons et filles

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    Les avantages de l'école non mixte - Rosemary Salomone | Lundi, 23 Juillet 2012

    source : didoc.be

    Une professeur de droit américaine prend la défense de l’enseignement séparé pour garçons et filles. Elle va jusqu’à proposer ce modèle à l’école publique.

    Aux Etats-Unis, l’éducation mixte dans les écoles publiques était un principe intangible jusqu’aux années nonante et elle était protégée par des lois fédérales. En 1996, une journaliste millionnaire créa la Young Women’s Leadership School à l’est de Harlem, à New York. Il s’agissait d’une école destinée à des filles — seulement des filles — de familles pauvres, présentant un taux élevé d’abandon scolaire, de grossesses prématurées, etc. Des groupes féministes et de défense des droits civils attaquèrent le centre. Les experts du gouvernement se demandèrent s’il était légal que cette école reçoive de l’argent public. Mais les résultats académiques furent indiscutables : 100 % des élèves accédèrent à l’Université. C’est alors qu’éclata aux Etats-Unis le débat sur la question de savoir si l’éducation non mixte devait faire son entrée dans l’école publique. Rosemary Salomone, Professeur de Droit Constitutionnel de l’Université St. Johns de New-York et féministe déclarée, défend ces collèges lorsqu’on prétend réduire leurs droits à recevoir des subventions.

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  • Sur le blog de Jeanne Smits (23/7/2012)

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    Le blog de Jeanne Smits

     

  • Le "Djihad de l'amour"

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    ASIE/INDE - La « Djihad de l’amour » pour convertir les jeunes chrétiennes et hindoues à l’islam et au terrorisme (Agence Fides)

    Alarme dans les communautés chrétiennes de l’Inde suite à la diffusion d’un « dessein diabolique » connu sous le nom de « Djihad de l’amour » : selon un plan bien orchestré et financé également depuis l’étranger, de jeunes musulmans radicaux, surtout dans l’ouest de l’Inde, séduisent de jeunes chrétiennes et hindoues innocentes pour ensuite les épouser et les utiliser dans le cadre de plans criminels et d’activités terroristes dans le pays. Selon l’Eglise en Inde, le phénomène a concerné plus de 2.800 jeunes filles ces dernières années et a attiré l’attention des autorités civiles et religieuses.

    Le dernier cas en date, ainsi que le rappelle à Fides le Global Council of Indian Christians, concerne Deepa Cheriyan, une femme de Kochi, au Kerala, âgée de 31 ans qui a épousé un musulman et s’est ensuite retrouvée complice d’activités terroristes. La jeune femme a été arrêtée par la police indienne suite à la fourniture de cartes SIM de téléphone portable à Thadiyantavide Nazir, militant du groupe terroriste Laskar-e-Taiba.

    La pratique de la Djihad de l’amour, venue sur le devant de la scène, a suscité la préoccupation de l’Eglise catholique. La Commission pour l’harmonie sociale de la Conférence épiscopale du Kerala, indique dans un communiqué que, dans ce seul Etat, 2.868 femmes ont été victimes de ce phénomène entre 2006 et 2009. L’Eglise a demandé aux familles de surveiller les téléphones portables et les ordinateurs des adolescents et des jeunes de manière à pouvoir combattre ce phénomène. Les chrétiens lancent un appel « à la partie la plus saine de notre société en Inde, par-delà les traditions religieuses, y compris parmi nos amis musulmans, afin qu’ensemble nous combattions ces forces perverses qui minent la paix et l’harmonie entre les différents groupes religieux en Inde ». Le Premier Ministre du Kerala, le chrétien Oomen Chandy, a cependant invité la population à ne pas généraliser, rappelant la légitimité des nombreux mariages interreligieux célébrés avec l’accord des parties et mettant en garde contre le risque d’instrumentalisation de ces cas criminels dans le but de frapper l’ensemble de la communauté musulmane. (PA) (Agence Fides 21/07/2012)

  • Le malthusianisme, une fausse solution à la pauvreté

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    AFRIQUE - Produits abortifs et contraceptifs : une fausse solution à la pauvreté (Agence Fides) –

    Inonder le Sud du monde de contraceptifs et de spécialités abortives pour réduire la croissance de la population ne constitue pas la clef permettant de réduire la pauvreté. Il s’agit d’une fausse solution, par ailleurs dangereuse, promue par des organisations telles que la Bill & Melinda Gates Foundation. En outre, induire les femmes africaines à prendre de telles spécialités pharmaceutiques constamment, de manière routinière, constitue une atteinte à leur santé. Toute réponse à la pauvreté doit être mise en œuvre dans le respect plein et entier de la dignité des peuples pauvres et non pas dans le but de les éliminer. C’est ce qu’affirme l’organisation catholique Human Life International dans une note envoyée à l’Agence Fides, note qui stigmatise les programmes de diffusion d’un nouveau contraceptif intraveineux analogue au trop connu DMPA (Depo-Provera) lancés par la Fondation Gates. A la différence du Depo-Provera, qui doit être administré par un médecin, la nouvelle spécialité se base sur l’automédication, par le biais d’une injection sous-cutanée. La Fondation Gates entend l’offrir à plus de 120 millions de femmes du monde entier, en particulier en Afrique sub-saharienne et dans le sud de l’Asie. « Ce que les promoteurs de cette campagne ne disent pas – remarque HLI – est que cette « solution » comporte la mort des enfants qui viennent d’être conçus, qu’elle peut doubler la vitesse de transmission du virus du SIDA et augmenter le risque de cancer du sein. En outre, les contraceptifs progestatifs sont associés à des risques significatifs d’embolie et d’ictus, éléments qui constituent une atteinte notable à la santé des femmes ».

    La planification familiale proposée par des organisations telles que le Planned Parenthood, suivant des principes malthusiens, pousse avec force les communautés afro-américaines à limiter leur croissance, comme unique modalité d’affronter la pauvreté. « Mais – note HLI – un facteur déterminant consiste dans l’instruction : les femmes ont le pouvoir lorsqu’elles sont instruites. Hommes et femmes ont besoin d’instruction et de culture afin de contribuer au débat public et à la formulation des politiques sociales ». « La maternité – poursuit la note d’HLI – doit être considérée comme une vocation de valeur et non pas comme un prix à payer par la société. Alors seulement pourront être affrontées et combattues les véritables racines de la pauvreté » conclut HLI.

    La Fondation Gates et ses partenaires ont lancé une campagne de 4 milliards de dollars en faveur du contrôle des naissances en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Human Life International est pour sa part un mouvement pro-vie gérant des projets dans plus de 80 pays du monde. (PA) (Agence Fides 21/07/2012)

  • Une lettre à Melinda Gates, et une pétition à signer

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    Lettre ouverte à Melinda Gates

    Chère Mme Gates,

    Nous vous adressons cette lettre de tous les pays du monde.  Nous sommes des mères et pères, des frères et sœurs, cousins, tantes et grands-parents.

    Nous sommes des étudiants, enseignants, médecins, avocats, agriculteurs, travailleurs et membres d’un parlement ou d’un gouvernement, riches ou pauvres ou de classe moyenne. Nous sommes des personnes aux chemins de vie variés.

    Nous sommes très inquiets de ce prochain Sommet du planning familial. Les partenaires principaux de la Fondation Gates sont des ONG et des gouvernements engagés dans des campagnes pour l’avortement ou le contrôle démographique. Le but de ce sommet consiste à lancer une campagne mondiale pour faire pression sur les gouvernements à encourager les femmes à concevoir les enfants comme des fardeaux encombrants mais éventuellement jetables.

    Tout d’abord, il nous est apparu que la participation à ce sommet est limitée seulement à ceux qui font campagne pour une augmentation des financements de planning familial. Nous nous demandions si vous dialogueriez avec ceux qui auraient une perspective différente ?

    Vous affirmez que les femmes du monde entier vous disent qu’elles veulent la contraception. Peut-être est-ce parce-que les personnes qui vous entourent sont engagées en faveur de la contraception et de l’avortement. Votre sommet est organisé par – et limité à – les militants chargés de la promotion de l’avortement et du contrôle démographique.

    Ensuite, il nous a été expliqué que la Fédération Internationale du Planning Familial se mobilise en faveur de la participation de la société civile. Vous avez spécifiquement affirmé dans votre discours TED que cette initiative n’aurait en aucun cas de relation avec l’avortement. Nous sommes curieux de savoir comment cela est possible, puisque vos partenaires principaux sont les principaux fournisseurs de services abortifs au monde ?

    Troisièmement, nous craignons que de tels efforts à l’échelle mondiale conduiront inévitablement à des abus. A chaque fois que les gouvernements et les ONG travaillent ensemble pour encourager les femmes victimes de pauvreté d’utiliser des contraceptifs, le résultat est souvent mêlé de pression et d’abus. De fait, tous vos partenaires impliqués dans ce sommet – le DFID du Royaume-Uni, IPPF et UNFPA – ont été impliqués dans des scandales d’abus à l’encontre des femmes ayant un lien avec le planning familial.

    Ecouterez vous les voix des femmes et des hommes qui aiment et désirent des enfants et de ceux qui ont été les victimes  des campagnes pour la contraception, l’avortement et le contrôle démographique ? Inviterez-vous ces gens à débattre des conséquences du fait de ne pas avoir ou d’avoir trop peu d’enfants ?  Allez-vous améliorer ce sommet en mettant de place des programmes de soutien à la naissance des enfants ?

    Nous vous demandons instamment de reconsidérer ce Sommet sur le Planning Familial.

    Nous vous demandons de regarder de plus près, et vous verrez que ce projet familial n’est pas sans danger, et qu’il ne répond peut-être pas aux besoins réels des femmes de ce monde.

    Nous voulons vous encourager à écouter nos centaines de milliers de voix !

    Très cordialement,

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  • Planning familial : les militants pro-vie ne désarmeront pas

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    C-Fam.jpgAprès le Sommet Gates sur le planning familial : et après ?

    Cette conférence a été organisée à l’occasion du 100ème anniversaire des premières conférences de Londres sur l’eugénisme. Cela a permis au Département d’Etat du Royaume-Uni pour le Développement international (DfID) et à la Fondation Bill et Melinda Gates d’exploiter les couloirs du pouvoir pour convaincre les gouvernements, scientifiques, médias et activistes de faire des efforts pour continuer à blâmer les enfants pour la pauvreté de les soucis de leur mère.

    Puisque les campagnes du passé donnent une idée de celles à venir, la Fondation Gates et  le  DfID peuvent compter sur les militants pro-vie pour se battre contre leurs campagnes futures. Les militants de la vie ont, dans un délai très court, réussi à faire circuler des messages vidéo, à faire publier des articles dans les journaux du monde entier, et à mobiliser les politiciens pro-vie.

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  • Fronde à l'ONU contre le CEDAW

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    C'est sous le signe du 30ème anniversaire de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes (CEDAW) qu'a débuté la semaine dernière la 53ème session du Comité à New York. Le Comité, dont le rôle consiste à examiner les rapports des États sur l'application de la Convention, se penchait sur les cas de l'Indonésie, de la Guyane, du Mexique et de quelques autres États.

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  • La résolution du Parlement européen sur les avortements forcés

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    Le Salon Beige commente la résolution du Parlement européen :

    Le Parlement européen condamne l'avortement comme outil de planification familiale

    Après le scandale récent d'un avortement forcé d'un foetus de 7 mois en Chine, le Parlement européen s'insurge contre la politique de l'enfant unique dans une résolution adoptée le 5 juillet. Au vote final, la gauche vote contre la résolution.

    Anna Zaborska, député européen de la Slovaquie, explique qu'il s'agit de « maintenir les éléments non négociables de l'éthique universelle dans un système politique communiste »

    Dans une Résolution du 5 juillet 2012 sur le scandale suscité par un avortement forcé d'un foetus de 7 mois en Chine (2012/2712(RSP)), le Parlement européen (Strasbourg) condamne fermement la Chine pour le maintien de l'avortement forcé dans le cadre de la politique de l'enfant unique.

    Le Parlement européen souligne avec insistance que, selon le plan d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement, l'objectif des programmes de planification familiale doit être de permettre aux couples et aux individus de prendre des décisions libres, responsables et éclairées sur la procréation et de mettre à leur disposition une gamme complète de méthodes sûres, efficaces et acceptables pour une planification familiale librement choisie, et sans aucune forme de contrainte.

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  • Lesbiennes et gays : un communiqué des "Scouts"

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    Sur le site "Les Scouts"

    Toute personne qui se définit comme lesbienne ou gay est la bienvenue chez Les Scouts

    Différents articles ont été publiés dans la presse belge le 18 juillet 2012 au sujet des Boy Scouts of America. L’association a déclaré publiquement que les gays ne sont pas admis comme animateurs au sein de leur association.

    Les cinq fédérations scoutes et guides de Belgique tiennent à réagir et à affirmer clairement leur position : chaque jeune et chaque adulte a sa place dans le mouvement. Tout refus d’une personne sur base de son orientation sexuelle est totalement inacceptable.

    En 2001, à l’initiative des délégués des Guides et Scouts de Belgique, une résolution contre la discrimination des lesbiennes et des gays a été approuvée par l’ensemble des associations réunies à la conférence européenne du scoutisme. Les scouts et guides de Belgique restent aujourd’hui encore, très attentifs à promouvoir l’ouverture au niveau mondial.

    Voir également : lalibre.be/les-mouvements-de-jeunesse-belges-disent-non-a-la-discrimination-des-homosexuels.html

    Il s'agit en fait d'une réaction à la position des Boy Scouts of America exprimée ainsi :

    "Bien que nous n'essayons pas d'en savoir plus sur l'orientation sexuelle de nos membres, nous n'acceptons pas des personnes dont l'homosexualité serait ouverte et déclarée ou qui se livreraient à des comportements qui pourraient distraire des missions du scoutisme."

  • "Suicide assisté" : la CEDH renvoie à la compétence des Etats

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    La CEDH renvoie le « suicide assisté » à la compétence des Etats (Jeanne SMITS)

    La Cour européenne des droits de l’homme, invitée à condamner l’Allemagne pour avoir refusé à une femme presque complètement paralysée à la suite d’une chute le droit de bénéficier d’un suicide assisté, a refusé jeudi de s’engager dans cette voie. Elle n’a donc pas posé le principe d’un « droit » au suicide assisté, ce qui lui était demandé. En revanche, par un arrêt de chambre, les juges ont décidé à l’unanimité que l’Allemagne a violé l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme (droit au respect de la vie privée et familiale) en raison du refus des juridictions allemandes d’examiner au fond l’action engagée par le requérant.

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  • L'engagement des catholiques dans la cité et la loi naturelle

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    Alors que, dans notre contexte belge, il semble qu'on aie des difficultés à concevoir que les représentants de l'Eglise puissent s'exprimer sur des sujets "de société", la réflexion développée par Pierre-Olivier Arduin, de même que l'ensemble des interventions qui ont eu lieu lors de la session qui s'est clôturée à Sens le 16 juillet sur l'encyclique de Benoît XVI "Deus caritas est", viennent à point.

    L’engagement des catholiques dans la cité : la loi naturelle

    Lors d’une conférence, Pierre-Olivier Arduin a été amené à réfléchir sur la nature de l’engagement de l’Eglise dans la Cité et indirectement sur les fondements éthiques de la politique. L’Eglise a-t-elle le droit de s’exprimer publiquement sur des sujets de société ou doit-elle s’adresser uniquement à ses fidèles ? Sa doctrine sociale fait-elle partie de sa mission d’évangélisation ? Il livre dans cet article la première partie de sa réflexion qui revient sur la définition de la loi naturelle.

    Lire le développement sur le site de Liberté Politique