Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 863

  • France: hommage à 25 "Justes" arméniens

    IMPRIMER

    Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

    Source : ZENIT.ORG

    Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

    La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

    Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique arménienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

    La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

    De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Israël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, président de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Govciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

     

  • Avortement : jeunes socialistes et jeunes MR, même combat

    IMPRIMER

    Nous avons publié et commenté ici  L’avortement : un droit humain ? l’avis du Conseil de la Jeunesse belge francophone sur cette question ainsi que la réaction des Jeunes socialistes « fâchés tout rouge » contre les déviationnistes. Pour ne pas être en reste, la rage bleue des Jeunes MR , l’autre branche de la pensée laïque, s’est aussi manifestée dans un communiqué dont voici la teneur :

    Le Conseil de la Jeunesse vient de rendre publique une position sur le droit à l’avortement selon laquelle celui-ci est remis en cause en tant que droit humain fondamental. En outre, le Conseil porte un certain nombre de jugements à l’encontre des femmes qui font ce choix.

    « Les Jeunes MR condamnent fermement cet avis du Conseil de la Jeunesse et considèrent que ce document ne peut en aucun cas engager l’ensemble de la jeunesse francophone belge », déclare Gautier Calomne, Président des Jeunes MR.

    Restreindre le droit à l’avortement équivaudrait à mettre fortement en danger notre liberté individuelle la plus élémentaire : être libre de ses choix, y compris de disposer de son corps, est un droit fondamental que nous nous devons de préserver, de respecter et de défendre.

    « Les Jeunes MR tentent au quotidien de promouvoir une société moderne où les libertés et droits de chacune et chacun sont garantis. Nous regrettons de constater qu’une fois de plus, le Conseil de la Jeunesse cède aux combats d’arrière-garde défendus par une partie de ses membres, au risque de renvoyer l’image d’une jeunesse conservatrice, voire rétrograde », ajoute Gautier Calomne.

    Les Jeunes MR craignent que le Conseil de la Jeunesse souffre d’un réel problème de représentativité.

    Ils appellent, dès lors, les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires pour évaluer et, au besoin, recadrer l’organisation actuelle de cet organe important pour la représentation de la jeunesse.

    C’est beau le pluralisme. 

  • Etats-Unis: défense de la liberté religieuse

    IMPRIMER

    « La répression religieuse arrive », déplore Mgr Lori

    Source : ZENIT.ORG

    « Prière, catéchèse, éducation et action » : tel est le programme que se donne le Comité pour la liberté religieuse des évêques des Etats-Unis pour impliquer les catholiques dans cette lutte.

    « En tant que croyants, en tant que citoyens, en tant que patriotes, nous ne pouvons pas laisser notre pays devenir ce qu'il n'a jamais été destiné à être », déclare l’archevêque de Baltimore, Mgr William E. Lori, président de ce comité qui déplore : « La répression religieuse arrive ».

    Invité à inaugurer l’Observatoire de la liberté religieuse à Rome la semaine dernière, le nouvel archevêque de Baltimore a reçu le Pallium des mains de Benoît XVI le 29 juin.

    Zenit – Excellence, vous vous êtes adressé à l’Observatoire italien de la liberté religieuse. Quels sont les principaux objectifs de cet observatoire, et de quelle manière pouvez-vous, comme archevêque américain, contribuer à cette initiative internationale ?

    Mgr Lori - Le discours de la semaine dernière était d'abord destiné à remercier la ville de Rome et le gouvernement italien pour l'institution de cet observatoire, qui se penche vraiment sur les problèmes de liberté religieuse, non seulement en Italie, mais plus largement dans le monde entier, en particulier dans les endroits qui connaissent la répression ou la persécution brutale.

    Il peut sembler un peu étrange que quelqu'un venu des Etats-Unis, que beaucoup considèrent comme le berceau de l'expérience démocratique moderne, parle des menaces qui pèsent sur la liberté religieuse dans son pays, alors qu’on n’y souffre pas comme dans de nombreux endroits du monde. Mais je pense qu'il est important d'expliquer la nature subtile de l'érosion qui a eu lieu, et maintenant les menaces palpables qui commencent à émerger. Mon rôle est d'être le « crieur public » si vous voulez, de dire : « Regardez : tout peut sembler correct en surface, mais ce n'est pas la réalité ».

    Lire la suite

  • L'illusion vivace du communisme

    IMPRIMER

    Source : http://ns228794.ovh.net/notre-opinion/notre-opinion/l’illusion-vivace-communisme20120627.html

     francois-furet-inventaires-du-communisme.jpg

    Comme l’a montré la campagne présidentielle de M. Mélenchon, l’utopie communiste et sa rhétorique de guerre civile résistent, même s’ils ne séduisent plus les classes populaires mais une minorité de “bobolcheviques” en retard d’une révolution.

     

    Comment expliquer cet étrange déni de réalité, ce refus des enseignements de l’Histoire, sinon par le fait que la politique est irréductible à la rationalité ? « L’idée communiste, en tant qu’idée désincarnée, n’est effectivement pas morte avec la disparition de l’Union soviétique. Dans la mesure où elle naît des frustrations inséparables de la société capitaliste, et de la haine d’un monde dominé par l’argent, elle est indépendante de sa “réalisation”. Il lui suffit de meubler l’espérance abstraite d’un univers postcapitaliste. Mais pourtant, elle a désormais aussi une histoire qu’il est impossible de passer par profits et pertes, comme on le tente déjà ici ou là à gauche […]. »

     

    Ainsi s’étonnait l’historien François Furet, dans un entretien, resté inédit, avec le philosophe Paul Ricoeur en 1996, un an avant sa brutale disparition. Publié par les Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ce texte bref, réduit aux seuls propos de l’historien de la Révolution française, méritait de sortir des limbes, tant l’analyse de François Furet reste d’actualité. Entré au Parti communiste en 1949, François Furet devait le quitter en 1956, après la répression de l’insurrection hongroise. Pour avoir cédé lui-même au chant des sirènes staliniennes, il était bien placé pour dresser, longtemps après, dans le Passé d’une illusion, publié en 1995, l’inventaire de la sanglante utopie communiste. Entre-temps, il était devenu le plus éminent spécialiste français de la Révolution, contre l’interprétation de l’historiographie marxisante et, par le biais de Tocqueville, s’était converti au libéralisme. Dans les pas de l’auteur de De la Démocratie en Amérique ainsi que de Hannah Arendt, il avait bien vu que l’idée de démocratie et son corollaire, l’égalité des individus, ouvraient à la fois sur la liberté et le despotisme. Les deux grands totalitarismes du XXe siècle, le communisme et le fascisme, sont donc des produits monstrueux de la démocratie moderne.

    Lire la suite

  • L’avortement : un droit humain ?

    IMPRIMER

    Oui mais non, enfin pas tout à fait, selon le Conseil de la Jeunesse de la Communauté Wallonie-Bruxelles.  Extrait de sa communication :

    « Alors que la Ministre Simonet vient de déposer un projet de Décret pour une éducation à la vie affective et sexuelle obligatoire à l’école et que la question de l’avortement est revenue au devant de l’actualité ces derniers mois, le Conseil de la Jeunesse a pris le temps de mener une réflexion approfondie sur ce sujet.

    Le Conseil publie donc ci-dessous un avis sur l’avortement, rappelant notamment la nécessité d’informer tous les jeunes - filles et garçons - sur cette question :

    Lire la suite

  • Chrétiens et postmodernité

    IMPRIMER

    Grand entretien

    Père Thierry-Dominique Humbrecht

    Source :La Nef N°239 de JUILLET-AOUT 2012

    « La postmodernité est d’abord une volonté de chasser Dieu et la vérité », résume le P. Humbrecht qui vient de publier un essai remarquable sur ce thème pressant (1). Il éclaire quelles peuvent être l’action et l’évangélisation des chrétiens dans ce monde hostile, avec une belle note d’espérance.


    La Nef – Le contexte de votre réflexion est la « postmodernité » : comment la définissez-vous ?

    Père Thierry-Dominique Humbrecht – Si la modernité fut le triomphe de la raison, la postmodernité est celui de son abdication. La modernité croyait en la raison. La raison devenue autonome se faisait arbitre de la vérité, elle allait jusqu’à remplacer Dieu. Elle croyait au progrès, au sens de l’histoire, à l’universalité des valeurs. La postmodernité se tire une balle dans le pied, elle n’y croit plus, elle remplace la raison par la volonté et donc par le sentiment. Dieu est mort, les valeurs deviennent sectorisées, au profit des différences culturelles et des marginalités. La modernité, c’est le subjectivisme cohérent ; la postmodernité, c’est le subjectivisme incohérent. Bref, c’est le relativisme, avec la dictature qu’il exerce, comme dit Benoît XVI.

    Lire la suite

  • RIO +20: deux conditions impératives du développement durable (2e partie)

    IMPRIMER

    Source : ZENIT.ORG

    Depuis une vingtaine d’années il y a méprise sur la signification du développement durable. Pour certains, celui-ci suppose l’imposition de programmes cruels comme réduire ou sélectionner les naissances, pour d’autres il est un renvoi à sa définition originelle.

    Le Saint-Siège a un avis sur la question et l’ha présenté à la conférence internationale Rio+20. C’est l’objet de la seconde partie de l’entretien avec Mgr Francis Assisi Chullikatt, Observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies, qui analyse ce qui a été dit durant la conférence et figure dans le document final.

    ***

    Comment et pourquoi la famille est si importante pour un développement durable?

    La famille est là où commence la vie, que celle-ci murit et se développe, là où les enfants sont éduqués à agir de manière professionnelle et éthique. Cela signifie assumer librement une attitude responsable dans un vrai contexte de solidarité entre les personnes et avec la création.

    Le caractère unique d’une institution comme la famille, l’obligation juridique de la protéger, son importance pour un développement durable, l’élimination de la pauvreté et des opportunités comme l’économie verte peuvent se résumer de la façon suivante :

    Lire la suite

  • A deux mois de la visite du pape au pays des cèdres : l’imboglio syrien s’exporte au Liban

    IMPRIMER

    D’Annie Laurent, une des meilleures spécialistes chrétiennes du monde arabe, ce billet sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le conflit qui oppose le président Bachar El-Assad à une partie de son peuple, et plus largement au monde arabo-sunnite, se prolonge en effet sur le territoire libanais, aggravant les divisions au sein de sa population, notamment entre sunnites et chiites et leurs alliés respectifs (des chrétiens se trouvent dans les deux camps). Sur le terrain, c’est surtout le nord (Tripoli et l’Akkar) qui subit les retombées de la tourmente. Les habitants sunnites de cette région, où ils sont majoritaires, cohabitent difficilement avec leurs compatriotes alaouites, lesquels affichent nettement leur solidarité avec Assad dont ils partagent les croyances religieuses. Depuis le mois de juin 2011, des affrontements armés opposent par intermittence les deux communautés. Il y a déjà eu plusieurs dizaines de victimes. En outre, le Liban, séparé de son voisin par une frontière au tracé non défini, voit arriver chez lui de nombreux Syriens (ils seraient actuellement 24 000). Certains y viennent en famille pour fuir les violences, des blessés se font soigner dans ses hôpitaux ; d’autres s’y installent avec des armes pour aider la rébellion, profitant pour ­cela de complicités locales et arabes, sunnites pour la plupart. Pour sa part, le régime de Damas dépêche sur place des agents chargés de traquer, voire de tuer, les opposants, soldats dissidents et militants salafistes, tandis que l’armée syrienne a entrepris de miner certains points de passage frontaliers.

    Car il n’est pas question pour Assad d’accepter que le pays du Cèdre devienne un sanctuaire pour ses opposants. Mais il ne peut pas compter sur la coopération du chef de l’État libanais, Michel Sleiman, et de son Premier ministre, Najib Mikati, qui ont opté pour une « neutralité positive » en vue de préserver un minimum d’unité nationale, attitude que le pouvoir syrien ne cesse de fustiger. Damas s’appuie donc sur le Hezbollah, le parti chiite pro-iranien qui lui est inféodé. Or ce dernier, qui dispose d’une milice surarmée, domine largement le gouvernement libanais et exerce une réelle influence sur une partie de l’armée, dont la troupe est à majorité chiite. Plusieurs initiatives récentes prises par des militaires pourraient avoir été suscitées par le Hezbollah : dans le port de Tripoli, saisie de trois conteneurs d’armes destinées à la rébellion syrienne à bord d’un navire en provenance de Libye (28 avril) ; dans cette ville, arrestation sans mandat par la Sûreté générale d’un salafiste connu pour son soutien à la révolution syrienne (12 mai) ; à Halba, deux dignitaires religieux sunnites notoirement anti-syriens abattus dans leur voiture à un barrage de l’armée (20 mai). Depuis lors, les rapts à base confessionnelle se multiplient au Liban.

    Les chiites paient cependant le prix de leur engagement pro-syrien. Le 22 mai, onze de leurs membres ont été enlevés près d’Alep, en Syrie, vraisemblablement par des insurgés sunnites, alors qu’ils revenaient d’un pèlerinage en Iran.

    « La situation est effrayante », a déclaré le 11 juin dernier le Président Michel Sleiman en accueillant dans son palais présidentiel les participants à la conférence de dialogue national qu’il avait convoquée en vue de susciter un consensus par rapport à la crise syrienne. Mais en l’absence du principal représentant du sunnisme politique, Saad Hariri, et de son allié maronite Samir Geagea, qui refusent de cautionner l’hégémonie du Hezbollah, la rencontre n’a débouché que sur des résolutions inconsistantes.

    Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau que vous pouvez commander en ses bureaux (10 rue Rosenwald, 75015 Paris. Tél. : 01 53 68 99 77, au prix de 4 euros), ou télécharger directement sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.

    Retour

    Disponible dans la boutique :
    Journal n°1521 du 30-06-2012

  • Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    IMPRIMER

     

    De quelques sophismes publiés sous ce titre par « La Libre Belgique » le 28 juin dernier et  qu’il eut été plus judicieux d’intituler « us et abus de la liberté académique… » (extraits) :

     

    (…) Le Parti néerlandais pour les Animaux, le seul parti militant pour le droit animal représenté au sein d’un parlement national, a proposé une loi exigeant que tous les animaux soient assommés avant l’abattage. Cette proposition a réuni les dirigeants musulmans et juifs dans un combat contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour leur liberté de culte, dans la mesure où leur doctrine religieuse interdit de consommer la viande de bêtes qui n’auraient pas été conscientes au moment de leur mise à mort. Le parlement néerlandais a laissé un an à ces dirigeants pour prouver que les méthodes d’abattage prescrites par leur religion ne causent pas davantage de souffrance qu’une mise à mort précédée d’un assommage. S’ils n’y parviennent pas, l’exigence d’assommage avant l’abattage entrera en vigueur. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, plusieurs évêques catholiques font valoir que le président Barack Obama viole leur liberté religieuse en exigeant que tous les grands employeurs, comme les hôpitaux ou les universités catholiques, proposent à leurs employés une assurance santé couvrant la contraception. Enfin, en Israël, les ultra-orthodoxes, qui interprètent la loi juive comme interdisant aux hommes d’entrer en contact physique avec des femmes étrangères à leur famille ou avec lesquelles ils ne seraient pas mariés, sont partisans de sièges séparés pour les hommes et les femmes dans les bus, et s’élèvent contre le projet gouvernemental consistant à cesser d’exempter de service militaire les étudiants religieux à plein temps (63 000 en 2010). (…). Restreindre la défense légitime de la liberté de religion à un rejet des propositions susceptibles d’empêcher les croyants de pratiquer leur culte nous permet de répondre à bien d’autres questions dans le cadre desquelles il est affirmé que la liberté de religion est en jeu. Par exemple, le fait de permettre aux hommes et aux femmes de s’asseoir n’importe où dans le bus ne viole nullement la liberté de religion des juifs orthodoxes, dans la mesure où la loi juive n’impose à personne d’utiliser les transports publics. Il s’agit seulement d’une commodité dont il est possible de se passer - et les juifs orthodoxes ont du mal à croire que les lois auxquelles ils adhèrent ont été façonnées pour rendre la vie aussi commode que possible. De même, le choix de l’administration Obama de fournir une couverture santé qui couvre la contraception n’empêche nullement les catholiques de pratiquer leur religion. Le catholicisme n’impose pas à ses fidèles de diriger des hôpitaux ou des universités (le gouvernement en dispense déjà les paroisses et les diocèses, établissant ainsi une distinction entre les institutions qui s’inscrivent au centre la liberté de culte et celles qui s’en trouvent à la périphérie.) Bien évidemment, l’Eglise catholique serait, de manière compréhensible, réticente à abandonner ses vastes réseaux d’hôpitaux et d’universités. J’imagine qu’avant de le faire, elle accepterait le fait que la couverture santé de la contraception soit compatible avec ses enseignements religieux. En revanche, si l’Eglise faisait le choix inverse, et cédait ses hôpitaux et universités à des entités favorables à cette couverture santé, les catholiques seraient toujours libres de pratiquer leur culte et de suivre les préceptes de leur religion.(…) .

    Peter SINGER, Professeur de bioéthique à l’Université de Princeton et professeur émérite à l’Université de Melbourne.  

    Tout l'article ici:  Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    C’est là ce qui s’appelle ouvrir des fausses fenêtres. Comment peut-on, de bonne foi,  amalgamer des questions rituelles, des privilèges religieux  et  celle d’une législation qui oblige des institutions hospitalières chrétiennes à participer au  financement  des  contraceptifs et, ce que le professeur de Princeton omet de dire, de l’avortement ? Il s’agit-là d’enjeux de natures bien différentes, dans l’ordre des libertés et des droits fondamentaux concernant la vie humaine.

  • RIO +20: deux conditions impératives du développement durable (1ère partie)

    IMPRIMER

    Source : ZENIT.ORG

    Le respect de la personne et le soutien de la famille sont les deux impératifs pour un développement durable, explique Mgr Chullikatt.

    La conférence internationale sur le développement durable Rio+20 a été pour beaucoup un succès, pour d’autres une déception.

    Le Saint-Siège l’a accueillie comme une occasion pour promouvoir le bien commun, pour défendre la personne et la famille, favoriser son développement intégral dans un contexte ouvert à trouver un nouvel équilibre entre l’humanité et l’environnement.

    Pour savoir ce qui s’est passé à Rio+20, comprendre ce qui a été dit durant les discussions et connaître les résultats, ZENIT recueilli cette analyse de Mgr Francis Assisi Chullikat, nonce apostolique et observateur permanent près l’organisation des Nations-Unies à New York.

    Lire la suite

  • Mensuel La Nef juillet-août 2012

    IMPRIMER

     

    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

     

  • L’avenir du latin est-il chinois ?

    IMPRIMER

    « Veterum Sapentia », c’est le nom d'une constitution apostolique de Jean XXIII publiée à la gloire du latin dans la liturgie,  juste avant que le concile  Vatican II n’y introduise  les langues vernaculaires. Un chant du cygne ? Et pourtant :

    « En l’année du cinquantième anniversaire de Veterum Sapientia, la latinité séduit jusqu’en Chine…

    Le 15 juin dernier a été inauguré à Pékin, en présence du quartet de la cathédrale de Pékin qui a pour l’occasion interprété quelques cantiques du répertoire grégorien, un centre d’études latines dénommé “Latinitas Sinica” et dont la devise est “Per aspera ad astra” [jusqu'aux étoiles par des chemins étroits].

    Abrité par la Beijing Foreign Studies University, cet institut est voué à l’étude, à l’enseignement et à la promotion du latin en Chine.

    Il publiera notamment le “Journal of Latin Studies in China”. Son travail s’inscrira dans la lignée de l’œuvre des missionnaires, souvent jésuites, qui donnèrent naissance à la “sinologie”, l’étude de la civilisation et de la langue chinoises : de l’Italien Matteo Ricci, dont le Vatican a célébré le 400ème anniversaire de la mort par une grande exposition en 2010, au Belge Philippe Couplet, introducteur de Confucius en Europe à la fin du XVIIème.

    L’ouverture de ce centre s’inscrit dans un engouement croissant des étudiants chinois pour la langue latine, considérée à la fois comme essentielle à la compréhension de la civilisation européenne, mais aussi comme un atout important pour un meilleur apprentissage de l’anglais et des langues européennes. ». Référence :La Chine, avenir du latin ?

    Les heureux bénéficiaires de l'enseignement rénové ne vous diront pas le contraire: en fait, le latin c’est du chinois.