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Société - Page 949

  • Abus sexuels : le "monde sportif" aurait-il du mal à produire des certificats de bonne vie et moeurs ?

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    "La Flandre n'appliquera pas l'une des recommandations de la Commission "abus sexuels" visant à réclamer un certificat de bonnes vie et moeurs aux entraîneurs et membres des clubs sportifs en contact avec des mineurs d'âge, a indiqué le ministre des Sports Philippe Muyters.

    En Communauté française, on relève aussi la difficulté de mettre en oeuvre cette recommandation. "Une règle générale comme celle-là serait en pratique difficile à contrôler", a fait remarquer le ministre flamand Philippe Muyters (N-VA) jeudi au parlement flamand. Il y voit aussi une entrave supplémentaire au travail des bénévoles, qui en outre ne constituerait pas une "solution miracle" contre les abuseurs.

    Le député Groen! Stefaan Van Hecke s'est dit déçu de cette prise de position. "En Grande-Bretagne, cela fonctionne pourtant", a-t-il relevé, soulignant la plus-value qu'une telle obligation représenterait aux yeux des parents.

    Au cabinet du ministre des Sports André Antoine, l'on fait aussi remarquer que la Communauté française n'a pas autorité sur les clubs qui dépendent de leur fédération respective.

    Ce n'est possible que pour les entraîneurs reconnus par l'ADEPS. Une étude juridique est en cours pour examiner la faisabilité d'une telle obligation."

    Source : http://www.lalibre.be/actu/belgique/ (Belga)

     

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  • Les animaux mieux enterrés que les bébés mort-nés

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    DH20110520P14.jpgDans "La Dernière Heure" de ce vendredi 20

    La législation interdit de donner une tombe à un enfant mort-né qui n'a pas franchi le cap des 180 jours de gestation; donc ni pierre, ni inscription, ni signe distinctif. En revanche, les aménagements de la parcelle réservée aux animaux ont coûté 8000 euros. Et encore, le cimetière d'Ixelles a prévu cette parcelle pour les petits d'hommes, ce qui n'est pas nécessairement le cas ailleurs...

    Vous avez dit : "civilisation" ?

     

  • Un "plan stratégique" des jésuites pour (ré)évangéliser l'Europe ?

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    Après une période où l'on a vu les jésuites abandonner leurs collèges à des laïcs pour se tourner vers diverses formes d'engagement sur lesquelles on peut s'interroger, peut-on espérer un retour des compagnons de saint Ignace vers leurs priorités traditionnelles, en particulier l'enseignement et l'encadrement des jeunes?

    "S'est tenue récemment une réunion spéciale du Conseil de la Conférence des Provinciaux européens jésuites (CEP) destinée à mettre au point un plan stratégique d'action pour les trois/quatre prochaines années.

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  • Irlande : "catéchiser n'est pas évangéliser"

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    En Irlande, comme à Roermond ou à Liège, il faut revoir la façon de transmettre la foi. Nous ne pouvons nous empêcher de constater que l'approche catéchétique et pastorale des dernières décennies n'a guère été productive, ni dans les paroisses, ni dans les écoles chrétiennes. Sur un site diocésain belge, on découvre un tableau presqu'idyllique de la situation de l'enseignement libre dans le diocèse; mais qu'en est-il dans ces écoles de leur spécificité religieuse? Les propos de l'archevêque de Dublin, rapportés sur catho.be, sont assez éclairants sur la nécessité de vivre radicalement sa foi pour pouvoir la transmettre :

    "La pratique dominicale chez les catholiques de Dublin est tombée à 18%. Mais pas seulement à cause des scandales sexuels. Pour Mgr Diarmuid Martin, il faut changer radicalement la façon dont on transmet la foi.

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  • Une enquête universitaire américaine sur la pédophilie dénonce la déviance de la société durant les années 60' et 70'

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    "Le rapport du "John Jay College" de l'Université de New York, intitulé "Les causes et le contexte des abus sexuels commis contre des mineurs par des prêtres catholiques aux Etats-Unis, 1950-2010", montre qu'il n'y a pas qu'une seule cause et qu'un seul élément indicateur d'abus sexuels. Résultat d'une enquête menée durant cinq ans à la demande de la Conférence épiscopale américaine, le rapport devrait fournir une réponse définitive concernant les causes des abus sexuels commis par des membres du clergé, note l'USCCB. Selon cette longue enquête, ce n'est pas le célibat sacerdotal ni l'homosexualité qui sont en cause.

    "Le gros des cas a eu lieu il y a des décennies", a relevé Karen Terry, investigatrice principale de cette enquête du "John Jay College". Pour elle, la fréquence croissante des abus dans les années 1960 et 1970 découlait des modèles de plus en plus déviants de la société à cette époque.

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  • Perspectives peu réjouissantes pour le diocèse de Roermond

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    C'est Catho.be qui l'annonce :

    "Proche de chez nous, le diocèse hollandais de Roermond pourrait fermer d'ici 2020 des dizaines d'églises, peut-être jusqu'à une centaine. 45 églises ont déjà dû fermer leurs portes.

    Selon le schéma de restructuration du diocèse, c'est surtout dans les zones urbaines, que de nombreuses églises risquent de disparaître ou de subir une nouvelle affectation. Roermond a déjà dû fermer 45 églises. Actuellement,  trois cent paroisses devraient être restructurées en 50 fédérations de chacune six paroisses. Selon le diocèse hollandais, la restructuration est imposée par le vieillissement de la population, la baisse de fréquentation des fidèles et le manque de moyens financiers. Le diocèse compte actuellement 200 prêtres, mais d'ici 2020 ce chiffre pourrait chuter à 120.

    "Les frais d'entretien et coûts en énergie pèsent très lourd sur les ressources financières disponibles, qui bien souvent baissent à leur tour par des collectes insuffisantes vu le moindre nombre de fidèles. De plus, comme il s'agit souvent d'églises non classées celles-ci ne peuvent bénéficier de subsides octroyés pour restauration. Par conséquent les paroisses les plus pauvres, ne sont plus en mesure d'entretenir leurs bâtiments, "déplorent les responsables diocésains."

  • Collège des Bernardins : des centaines d'heures en écoute libre

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    images.jpgNous ne cautionnons pas nécessairement tout ce qui se fait ou tout ce qui se dit au Collège des Bernardins, mais nos visiteurs sauront faire la part des choses. Il n'empêche, c'est une institution qui ne manque pas d'intérêt et qui permet d'approcher de nombreuses questions relatives à l'Eglise et à la société, avec des personnalités de premier plan comme Rémi Brague ou Chantal Delsol qui sont membre de son "conseil d'orientation".

    Le Collège des Bernardins se définit ainsi :

    "Lieu de recherche et de débat pour l'Eglise et la société

    autour de la question de l'homme et de son avenir"

     

    Sept siècles et demi après sa fondation, le Collège des Bernardins, restauré à l’initiative de l’Église de Paris, va renouer avec sa vocation d’origine.

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  • Pays-Bas : élargir davantage l'accès à l'euthanasie ?

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    C'est encore sur le blog de Jeanne Smits que l'information est relayée et commentée :

    "Une initiative citoyenne en cours aux Pays-Bas pour obtenir des règles plus souples permettant aux personnes âgées de « bénéficier » de l'euthanasie lorsqu'elles sont simplement « fatiguées de vivre » est au moins pour partie « inutile » dans la mesure où la loi offre déjà des solutions à ce type de demandeur, ont déclaré des experts devant la Deuxième chambre cette semaine. La chambre basse néerlandaise examine actuellement la proposition du groupe « Uit vrije wil » (« De plein gré ») qui fait campagne à l'aide de pétitions et d'engagement de personnalités connues pour faire admettre qu'il faudrait légaliser le suicide assisté et rendre accessible des pilules mortelles pour permettre aux gens de plus de 70 ans de mettre fin à leurs jours sans être obligés de satisfaire à des conditions de douleur physique ou de situation de phase terminale."

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  • "Ethique et moi"

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    Une émission à suivre sur RTC

    Présentation sur le site de RTC

    " "Ethique et moi" Alors que les sciences de la « maîtrise du vivant » se développent à grande vitesse et font entrevoir à l’homme l’espoir d’un paradis sanitaire artificiel, comment rester vigilants et pro-actifs par rapport à toutes ces questions de bioéthique ? Grossesse, diagnostics, tests génétiques, avortement, procréation médicale, recherche sur embryons, euthanasie, soins palliatifs…

    "Ethique et moi" est une émission hebdomadaire proposée par l’Institut Européen de Bioéthique. De semaine en semaine, depuis 7 ans, y sont invités les acteurs de terrain : associations et accueillants, professeurs, juristes, théologiens, philosophes, éthiciens, mais aussi de nombreux témoins confrontés à la souffrance, telle cette maman qui accompagne son enfant porteur d’un handicap.

    La multiplicité des thématiques abordées ainsi que le dialogue avec l’invité interpellent l’auditeur, car en fin de compte, l’éthique de la vie nous concerne tous. Telles des semences de vie, ces émissions contribuent à éclairer la conscience de chacun, et invitent l’auditeur à se familiariser avec la pluridisciplinarité de la bioéthique. C’est aussi une joie d’y découvrir peu à peu, la bonté de l’enseignement de l’Eglise en ces matières qui touchent à la Vie. S’y déploie la culture de la vie pour une plus grande solidarité avec les sans voix et les plus faibles d’entre nous.

    "Ethique et moi", le lundi à 13h07, le vendredi à 17h et le samedi à 09h30"

  • Le "transhumanisme" : reconfigurer l'humain ?

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    Sur genethique.org

    Venu des États-Unis, le transhumanisme est un mouvement prônant l'utilisation des innovations techno-scientifiques afin d'accroître les capacités physiques et intellectuelles de l'homme. Les tenants de ce courant de pensée appellent de leurs voeux une reconfiguration de l'humain grâce à la convergence de plusieurs technologies (convergence NBIC) que sont les nanotechnologies, les biotechnologies, l'informatique et les sciences cognitives (Cf. Synthèse de presse du 03/03/11). L'informaticien américain Ray Kurzweil et l'ingénieur Eric Drexler, spécialiste des nanotechnologies, font, entre autres, partie des théoriciens et promoteurs de ce mouvement.

    Parmi les options envisagées par les transhumanistes pour améliorer l'humain se trouvent le fantasme d'une médecine offrant les moyens de nous "autoréparer" pour éliminer totalement la maladie, mais aussi celui d'une "autoproduction" par laquelle les êtres humains seraient "délivrés" de la nécessité de la naissance par l'utérus artificiel ou le clonage. Si l'ectogenèse (reproduction humaine en dehors du corps de la femme) n'est aujourd'hui pas possible techniquement, certains, comme le philosophe Henri Atlan, pensent que l'utérus artificiel sera mis au point d'ici la moitié du XXIe siècle.

    Atteindre une forme d'immortalité via le téléchargement de notre conscience sur un support numérique est l'ultime fantasme des transhumanistes. Selon Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et auteur du livre "Demain, les posthumains", l'idéal transhumaniste "d'un esprit autonome, dégagé des contraintes imposées par le corps, culmine dans le désir de débarrasser l'humain du poids de la naissance, de la maladie et de la mort". En cela, le transhumanisme apparaît avant tout comme le symptôme d'une désaffection pour l'humanité.  "Pour eux, après Auschwitz, l'homme n'est plus désirable. Ce n'est pas seulement le progrès, mais l'espèce humaine elle-même qui est périmée. Il faut donc éradiquer ce qui la caractérise : la fragilité, la finitude, le désir lui-même", explique Jean-Michel Besnier.

    Si les thèses des transhumanistes semblent appartenir à la science-fiction, elles s'appuient toutefois sur des aspirations et des tendances implicitement présentes dans l'ensemble de la société. Les partisans de ce courant estiment que lorsque les possibilités techniques d'un dépassement de l'humain seront rassemblées, les gens y adhéreront naturellement, voulant échapper à la maladie et la mort... A ce titre, ils invitent à s'interroger sur ce que nous voulons vraiment faire de la médecine, des sciences et techniques.

    Une Association française transhumaniste a été créée récemment en France. En début d'année, elle a tenu une première conférence dans les locaux de la Sorbonne, à Paris, pour faire connaître ses thèses au public français.

    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Mai/20110519.2.asp

  • Une australienne diagnostiquée en état de mort cérébrale se réveille

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    En Australie, Gloria Cruz, une femme de 51 ans, victime d'un accident vasculaire cérébral dans son sommeil, le 7 mars 2011, s'est réveillée après presque 3 semaines de coma, rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Les médecins du Royal Darwin Hospital où elle avait été emmenée en urgence l'avaient diagnostiquée en état de mort cérébrale. Ils avaient expliqué à son mari Tani que son cas était « sans espoir » et qu'elle allait probablement mourir dans les 48 heures.

    Bien qu'un médecin ait alors recommandé de retirer le respirateur pour laisser Mme Cruz mourir, son mari avait refusé : « un miracle pourrait encore se produire ». Il avait demandé un délai de 48 heures aux médecins. Plus tard, un médecin l'avait appelé pour demander de nouveau son accord pour débrancher le respirateur.

    Après 2 semaines, un tube a été inséré dans la bouche de Gloria Cruz pour lui permettre de respirer et le respirateur a été éteint. Trois jours plus tard, elle s'est réveillée de son coma à la grande surprise du personnel de l'hôpital.

    « C'est un miracle », s'est exclamé un médecin extrêmement surpris. « Je suis heureux que mon diagnostic ait été faux », a-t-il dit au mari de la patiente. Ce dernier a expliqué que sa famille n'a jamais perdu espoir. Mme Cruz est aujourd'hui en voie de guérison.

    Sources : Ntnews.com (Nigel Adlam) 11/05/11 - The Australian.com.au 11/05/11

  • France : "le fantasme de l'enfant parfait"

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    Par Cécile Edel, Présidente de l’association « Choisir la Vie »

    Alors que le 8 avril dernier, le Sénat avait déjà voté un amendement extrêmement inquiétant visant à supprimer la condition de la nécessité médicale pour le recours au diagnostic prénatal (DPN), la commission spéciale de l’Assemblée nationale préparant l’examen du projet de loi de bioéthique en 2ème lecture vient de franchir un nouveau pas dans la chosification de l’embryon et le non respect de sa dignité.

    Ainsi, il convient de relever que cette commission spéciale a avalisé :

    • la suppression du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon
    • la systématisation du diagnostic prénatal en inscrivant l’obligation pour le médecin de le proposer à toute femme enceinte sans considération de son état médical (âge, antécédents…)
    • l’autorisation du don de gamètes par des individus, hommes ou femmes non encore parents

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