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Solidarité - Page 16

  • 1001 chrétiens dans la cité qui ont changé le monde

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    Du blog de la lettre d'information de Denis Sureau "Chrétiens dans la Cité" :

    Incroyables chrétiens

    Salvator, 412 p.

    1001 personnes qui ont changé le monde : c'est le sous-titre du livre de Dominique Boulc'h, qui en fait aurait pu être : 1001 chrétiens dans la cité qui ont changé le monde. Car c'est une vaste promenade au milieu des initiatives chrétiennes disséminées dans l'histoire et sur les cinq continents que nous propose ce journaliste. Toutes ne sont pas également convaincantes, et certains commentaires peuvent également exaspérer. Mais si l'on accepte les limites de l'exercice, il ne reste plus qu'à admirer les œuvres de nos frères dans la foi. Rien de ce qui est humain ne leur est étranger :  combat contre l'esclavage et pour la justice, lutte prophétique face aux totalitarismes nazi et communiste, médiations pour la paix, promotion d'une économie au service de l'homme et d'un commerce équitable, défense prophétique de la nature, service des populations les plus démunies, innovation éducative, créativité de l'Europe chrétienne,  développement des loisirs en tant que vecteurs du lien social, bénévolat infatigable... En ces temps où les chrétiens sont souvent vilipendés et font pâle figure, ces histoires vraies de chrétiens fiers de leur foi réveillent l'espoir.

    ... et de Clémence Houdaille sur le site du journal La Croix :

    Ces « Incroyables chrétiens » qui ont amélioré le monde, selon Dominique Boulc’h

    Dans un ouvrage encyclopédique, le journaliste indépendant fait l’inventaire de 1 001 personnalités qui, depuis plus de 2000 ans, ont « changé le monde », inspirées par leur foi chrétienne.

    Incroyables chrétiens, 1 001 personnes qui ont changé le monde

    de Dominique Boulc’h, Salvator, 410 p., 22 €

    « Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves », écrivait René Char. Les mots du poète sont cités par Patrick Poivre d’Arvor en préface de l’ouvrage de Dominique Boulc’h. Ce ne sont pas les traces de poètes que cherche le journaliste indépendant, dans son ouvrage encyclopédique recensant « 1 001 personnes qui ont changé le monde », mais celles de chrétiens, à travers le monde et l’histoire, qui ont d’une manière ou d’une autre laissé leur empreinte, et celle de leur foi. Car, ajoute le préfacier, « il en va des religieux comme des poètes. Pas de preuves à distribuer, et d’ailleurs ils en seraient bien embarrassés ! ». Mais, poursuit-il, « c’est par l’exemple que le chrétien peut se distinguer ».

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  • "Fratelli tutti" : comment lire l'encyclique ?

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    De Thierry Boutet sur Smart Reading Press :

    COMMENT LIRE L’ENCYCLIQUE « FRATELLI TUTTI » ?

    Le pape serait, dit-on, un homme de gauche. Possible. Certaines de ses positions rejoignent en effet celles soutenues par la gauche, mais le Saint-Père est un peu plus subtil que cela, et sa fonction le met à l’abri des étiquettes un peu faciles. Beaucoup de points de l’encyclique relèvent aussi d’une doxa de droite, et même de droite conservatrice. Ce qu’il dénonce, c’est le libéralisme, spécialement dans sa forme actuelle, mais ni le droit de propriété, ni la liberté d’entreprendre, qu’il défend, et il ne fait nullement l’apologie de l’étatisme et du collectivisme, au contraire. Quant à son mondialisme, il est nettement tempéré par le principe de subsidiarité.

    SORTIR DE CETTE DIALECTIQUE DROITE/GAUCHE

    Lire l’encyclique comme un catalogue serait commettre un énorme contresens. Elle exige d’abord de sortir de cette dialectique droite/gauche. Le pape François ne casse pas, loin de là, les codes et toutes les références de la doctrine sociale de l’Église depuis Léon XIII. Il s’emploie même à les rappeler soigneusement les uns après les autres.


    Il est impossible d’entrer dans la perspective du pape avec des a priori politiques ou idéologiques.


    L’encyclique, qui est plus une longue méditation – trop longue et parfois répétitive, diront certains – qu’un texte doctrinal, demande aussi de la bienveillance et de la docilité intellectuelle. Celles-ci ne semblent pas toujours au rendez-vous chez certains commentateurs. Or il est impossible d’entrer dans la perspective du pape avec des a priori politiques ou idéologiques. Ce texte, qui jette dans sa première partie un regard très sombre sur le monde, est d’abord un cri de détresse fasse à l’injustice, à la violence, et plus encore à l’incommunicabilité des consciences individuelles et collectives des nations. Elle est aussi un appel presque déchirant à une fraternité humaine illuminée, pétrie, élargie par la Charité surnaturelle. C’est au point que certains passages peuvent apparaître comme un rêve naïf. Le pape le reconnaît lui-même : il l’écrit. Mais ce n’est que le commandement du Christ.

    Sans percevoir l’intention du pape, sans lui faire crédit de cette intention, il est inutile de lire ce texte finalement plus difficile à comprendre que ne peut le laisser penser une lecture superficielle.

    Car le pape mêle, ce qui est assez nouveau pour le Magistère pétrinien, les considérations qui relèvent de grands principes de la philosophie, de la théologie ou de la spiritualité chrétienne et des propositions morales ou politiques très concrètes, qui appartiennent au jugement prudent de chacun ou à des décisions politiques très contingentes. Par exemple, lorsqu’il déclare qu’il faut abolir les frontières, il le dit en référence au principe de la destination universelle des biens, qui vient tempérer le droit de propriété dans l’enseignement de l’Église sur les droits fondamentaux de la personne. Il ne dit pas qu’il faut pour autant abolir les accords de Schengen, ni même ne pas les renforcer. Il dit seulement que, pour une nation, les frontières ne sont pas une réalité absolue, pas plus que le droit de propriété.

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  • Le Haut-Karabakh sous le fer et le feu

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    De François-Xavier Gicquel sur le site de SOS Chrétiens d'Orient :

    ARMÉNIE : L'ARTSAKH (Haut-Karabakh) SOUS LE FER ET LE FEU.

    07/10/2020

    Arménie : l'Artsakh sous le fer et le feu.

    Dimanche 27 septembre, le monde s’est réveillé dans la stupeur de l’agression azerbaïdjanaise sur l’Arménie. Parmi tous les peuples, s’il y en a bien un qui devait se sentir touché en plein cœur par ces images d’horreur, ce sont bien les Français. Immédiatement les réseaux de discussions internes de SOS Chrétiens d’Orient s’animent : une mission permanente doit ouvrir 10 jours plus tard, mais il convient de lancer une mission d’urgence afin de porter assistance au plus vite à la population.

    Très rapidement, les réalités de terrain se précisent grâce à l’aide de l’association « Solidarité Arménie » dont le président part bientôt pour le front comme de nombreux hommes de son âge se portant volontaires pour défendre la patrie. Notre réseau, bâti en trois ans d’actions ponctuelles dans le pays, nous oriente sur les besoins réels et nous aide à organiser les premiers éléments logistiques. Sur place Aram, un jeune franco-arménien ayant rejoint son pays il y a trois ans pour retrouver la terre de ses pères, nous aiguille pour monter notre mission en un temps record. Sa connaissance du pays n’a d’égal que son amour pour son histoire et ses terroirs.

    Tous nos engagements français annulés ou reportés, nous nous envolons avec François-Marie vers Erevan. A peine le temps de nous reposer, nous partons repérer et acheter un maximum de denrées afin de les acheminer vers Goris, nœud central de l’aide aux populations, dernier point de passage avant de pénétrer dans l’Artsakh.

    A Goris vers minuit et demi, nous nous rendons immédiatement à l’hôpital de la ville afin de proposer notre aide. Nous sommes reçus par le directeur de l’hôpital et le ministre arménien de la santé qui nous précisent la situation sanitaire, le fonctionnement des secours, nous font visiter l’hôpital et nous remercient chaleureusement de notre engagement. Le ministre nous félicite dès les premières heures via son compte tweeter officiel alors que notre entrevue se poursuit jusqu’à deux heures du matin. 

    Aux premières lueurs du jour, nous découvrons l’hospitalité des gens du Syunik, ce peuple de la montagne rustique, accueillant et foncièrement patriote. Passant devant la Tour Eiffel trônant sur la place principale de la ville, proche du centre culturel français, nous apprenons de la bouche de Carmen, la responsable, que Goris est une ville « francophone et francophile » fièrement jumelée avec la ville de Vienne. Carmen est une jeune femme formidable aux 1000 engagements et qui nous sera cruciale dans la localisation et la distribution de l’aide aux familles de l’Akhtsar réfugiées ici.

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  • Fratelli Tutti : la nouvelle encyclique du pape François est publiée

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    Lecture brève sur "Chrétiens dans la Cité" (blog de la lettre d'information de Denis Sureau)

    Du site du Vatican :

    LETTRE ENCYCLIQUE
    FRATELLI TUTTI
    DU SAINT-PÈRE
    FRANÇOIS
    SUR LA FRATERNITÉ ET L'AMITIÉ SOCIALE

    1. « Fratelli tutti »,[1] écrivait saint François d’Assise, en s’adressant à tous ses frères et sœurs, pour leur proposer un mode de vie au goût de l’Évangile. Parmi ses conseils, je voudrais en souligner un par lequel il invite à un amour qui surmonte les barrières de la géographie et de l’espace. Il déclare heureux celui qui aime l’autre « autant lorsqu’il serait loin de lui comme quand il serait avec lui ».[2] En quelques mots simples, il exprime l’essentiel d’une fraternité ouverte qui permet de reconnaître, de valoriser et d’aimer chaque personne indépendamment de la proximité physique, peu importe où elle est née ou habite.

    2. Ce Saint de l’amour fraternel, de la simplicité et de la joie, qui m’a inspiré l’écriture de l’encyclique Laudato si´, me pousse cette fois-ci à consacrer la présente nouvelle encyclique à la fraternité et à l’amitié sociale. En effet, saint François, qui se sentait frère du soleil, de la mer et du vent, se savait encore davantage uni à ceux qui étaient de sa propre chair. Il a semé la paix partout et côtoyé les pauvres, les abandonnés, les malades, les marginalisés, les derniers.

    Sans frontières

    3. Il y a un épisode de sa vie qui nous révèle son cœur sans limites, capable de franchir les distances liées à l’origine, à la nationalité, à la couleur ou à la religion. C’est sa visite au Sultan Malik-el-Kamil, en Égypte, visite qui lui a coûté de gros efforts du fait de sa pauvreté, de ses ressources maigres, de la distance et des différences de langue, de culture et de religion. Ce voyage, en ce moment historique marqué par les croisades, révélait encore davantage la grandeur de l’amour qu’il voulait témoigner, désireux d’étreindre tous les hommes. La fidélité à son Seigneur était proportionnelle à son amour pour ses frères et sœurs. Bien que conscient des difficultés et des dangers, saint François est allé à la rencontre du Sultan en adoptant la même attitude qu’il demandait à ses disciples, à savoir, sans nier leur identité, quand ils sont « parmi les sarrasins et autres infidèles … de ne faire ni disputes ni querelles, mais d’être soumis à toute créature humaine à cause de Dieu ».[3] Dans ce contexte, c’était une recommandation extraordinaire. Nous sommes impressionnés, huit-cents ans après, que François invite à éviter toute forme d’agression ou de conflit et également à vivre une ‘‘soumission’’ humble et fraternelle, y compris vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas sa foi.

    4. Il ne faisait pas de guerre dialectique en imposant des doctrines, mais il communiquait l’amour de Dieu. Il avait compris que « Dieu est Amour [et que] celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu » (1Jn 4, 16). Ainsi, il a été un père fécond qui a réveillé le rêve d’une société fraternelle, car « seul l’homme qui accepte de rejoindre d’autres êtres dans leur mouvement propre, non pour les retenir à soi, mais pour les aider à devenir un peu plus eux-mêmes, devient réellement père ».[4] Dans ce monde parsemé de tours de guet et de murs de protection, les villes étaient déchirées par des guerres sanglantes entre de puissants clans, alors que s’agrandissaient les zones misérables des périphéries marginalisées. Là, François a reçu la vraie paix intérieure, s’est libéré de tout désir de suprématie sur les autres, s’est fait l’un des derniers et a cherché à vivre en harmonie avec tout le monde. C’est lui qui a inspiré ces pages.

    5. Les questions liées à la fraternité et à l’amitié sociale ont toujours été parmi mes préoccupations. Ces dernières années, je les ai évoquées à plusieurs reprises et en divers endroits. J’ai voulu recueillir dans cette encyclique beaucoup de ces interventions en les situant dans le contexte d’une réflexion plus large. En outre, si pour la rédaction de Laudato si´ j’ai trouvé une source d’inspiration chez mon frère Bartholomée, Patriarche orthodoxe qui a promu avec beaucoup de vigueur la sauvegarde de la création, dans ce cas-ci, je me suis particulièrement senti encouragé par le Grand Iman Ahmad Al-Tayyeb que j’ai rencontré à Abou Dhabi pour rappeler que Dieu « a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux ».[5] Ce n’était pas un simple acte diplomatique, mais une réflexion faite dans le dialogue et fondée sur un engagement commun. Cette encyclique rassemble et développe des thèmes importants abordés dans ce document que nous avons signé ensemble. J’ai également pris en compte ici, dans mon langage personnel, de nombreuses lettres et documents contenant des réflexions, que j’ai reçus de beaucoup de personnes et de groupes à travers le monde.

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  • Le cardinal Mamberti à Bruxelles pour les 150 ans de « Pro Petri Sede »

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    De zenit.org :

    Belgique: le card. Mamberti à Bruxelles pour les 150 ans de « Pro Petri Sede »

    L’option de l’Eglise « pour les pauvres » et le soutien au pape

    Le cardinal français Dominique Mamberti a été choisi par le pape François comme son envoyé spécial pour les 150 ans de l’association Pro Petri Sede, à Bruxelles (Belgique).

    Le cardinal Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique présidera en effet  la messe à l’occasion du 150e anniversaire de la fondation de Pro Petri Sede, le 28 novembre prochain dans la basilique du Sacré-Coeur de Koekelberg.

    Le pape a lui-même reçu des membres de cette association belge en pèlerinage à Rome le 24 février dernier. Ils se rendent à Rome tous les deux ans.

    Le pape les avait spécialement remerciés de leur soutien à on ministère: « Je vous exprime ma gratitude pour votre constant appui à ma responsabilité comme successeur de saint Pierre. »

    Le pape a réaffirmé l’option de l’Eglise « pour les pauvres  » et pour la défense de toute personne humaine: « En effet, la personne humaine doit toujours être défendue et protégée dans son intégrité et sa dignité quels que soient son origine ou son statut social. »

    « Pro Petri Sede » compte des sections en Belgique, aux Pays-Bas et au Grand-Duché de Luxembourg. L’organisation a ses origines au 19ème siècle. Entre 1860 et 1870, de nombreux jeunes gens de nos pays se sont rendus à Rome et, à la demande du Pape Pie IX (1846-1878), ont courageusement (mais en vain) défendu les Etats pontificaux.

    Comme leur uniforme rappelait l’uniforme d’une unité de l’armée française en Algérie, ils furent appelés « zouaves pontificaux ». De retour dans leur pays d’origine après la « Chute de Rome » en 1870, ils décidèrent de continuer à soutenir le Saint-Père d’une autre manière et, dans cet objectif, fondèrent le 6.11.1870 l’alliance “Pro Petri Sede”.

  • Les évêques de Belgique s’adressent « aux formateurs d’un gouvernement fédéral »

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    De zenit.org :

    Belgique: les évêques s’adressent « aux formateurs d’un gouvernement fédéral »

    « La solidarité doit être la base de la société de demain »

    La solidarité doit être la base de la société de demain 

    Vivre autrement est devenu un nouveau concept. S’agit-il de belles pensées en temps de pandémie ou d’actions réfléchies qui nous changent intérieurement ? Car « autrement » signifie « changement ».

    Il ne suffit pas de respecter les règles de prudence, il faut faire surgir la question du sens de la vie !

    Notre peur est quelque peu maitrisée ; alors nous sommes tentés de relâcher les efforts longuement consentis ; et pourtant notre responsabilité citoyenne est plus que jamais engagée.

    Notre préoccupation 

    Notre préoccupation va d’abord

    • vers les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent,
    • vers les personnes qui se sentent seules, ne reçoivent plus de visite et ne savent pas comment continuer à vivre,
    • vers les membres des familles qui vivent dans l’incertitude, car ils ne savent pas s’ils vont garder leur emploi,
    • vers les gens en situation de pauvreté, qui souffrent du fossé qui continue à se creuser entre riches et pauvres
    • vers les jeunes désemparés et sans perspectives,
    • vers les demandeurs d’asile qui cherchent à être accueillis et qui viennent de pays en guerre où ils sont menacés, discriminés, abandonnés ou sans espoir de survie,
    • vers les pays souffrant de la faim et de la pauvreté extrême, qui comptent plus que jamais sur notre aide au développement,
    • vers les responsables politiques et économiques, qui tentent de chercher une riposte adéquate à cette pandémie imprévisible.

    Nous demandons 

    Dans cette crise totale qui touche chacune et chacun dans tout l’univers, et qui fait vaciller tous les équilibres et les projets,

    Nous osons demander, avec tous les hommes et femmes de bonne volonté,

    • qu’on mette à l’avant-plan le respect et l’épanouissement de chacun, jeunes et vieux, hommes et femmes.
    • Que la vie soit respectée, dans ses dimensions écologique, sociale, économique et éthique, à toutes ses étapes, en particulier la vie qui va naître et celle qui s’en va
    • Que les citoyens puissent vivre des valeurs de solidarité qui donnent sens à leur vie et qu’ils aient l’occasion de faire l’expérience d’une vie spirituelle qui les arme contre les épreuves, même s’ils sont plongés dans des drames humains.
    • Que la solidarité avec les gens en situation de pauvreté soit une pierre angulaire dans tous les choix et décisions politiques.

    Tout cela relève de la mission des cultes reconnus, dont fait partie l’Église catholique. Il y a incontestablement une soif spirituelle chez nos contemporains.  Il faut donc intensifier le dialogue permanent avec les responsables de tous les cultes pour le plus grand bien de tous. Nous nous y engageons pour notre part. Comme précédemment, il serait bon que le gouvernement réunisse tous les cultes et la laïcité une fois par an pour traiter de certains sujets importants.

    Notre espérance 

    Notre vivre ensemble est blessé gravement par la pandémie. Nous en avons fait et en faisons l’expérience jour après jour. Dieu sait si l’humanité a plus que jamais besoin d’espérer et d’aimer.

    Dans nos rencontres avec les autres, nous devons garder les distances, mais notre souci pour les autres doit être sans frontières !  

    Nous osons vous demander de prendre prioritairement des décisions qui donnent sens à la vie et qui, dans le respect des convictions de chacun, permettront de « vivre autrement ».

    Tout en « maintenant les distances », nous serons à vos côtés…

    Les évêques de Belgique 

    Le 26 septembre 2020

  • Pandémie : à Petit Hallet (Hannut), le 25 septembre : Vénération de la Croix et prière pour les demandeurs d'emploi et les créateurs d'entreprise

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    De l'abbé Marie-Pravin Ertz, vicaire à l'UP Notre-Dame des Champs – Hannut :
     
    Vénération de la Croix et prière pour les demandeurs d'emploi et les créateurs d'entreprise

            Incroyable pandémie qui ne fait pratiquement plus de morts depuis le mois de juin, en Europe comme au Canada ! Voyez plutôt :
     
    Pr Toussaint (France) : https://www.youtube.com/watch?v=413PqjIMNWQ
    Pr Rosenberg (canada) : https://www.youtube.com/watch?v=tpWHuy2aMOY
    une 20taine de médecins belges témoignent (belgique) : https://www.youtube.com/watch?v=a7di65CV6Oc
     
    Toutes ces personnes, professionnelles de la santé, sont-elles toutes inconscientes? Complotistes ? Nazis ?
     
            Au nom de la Science on trouve des mesures sanitaires radicalement différentes d'un pays à l'autre : pour les uns il faut confiner et porter le masque même en rue (sauf pour fumer ! Il est permis de mourir du cancer du poumon, mais il est interdit de mourir du covid !), pour les autres, toutes ces mesures sont inutiles ! Que penser ? La Science est-elle à ce point différente d'un pays à l'autre ? Est-elle si peu objective ? Ou le virus s'est-il arrêté à la frontière nord de notre pays, épuisé par sa course ?

    Par contre, ce que l'on sait avec certitude, c'est que :

    des milliers de personnes ont perdu leur emploi,
    des milliers de familles ont sombré dans la pauvreté,
    des milliers d'enfants grandissent dans l'angoisse
    des milliers de jeunes sont dans l'incertitude quant à leurs études et à leur futur métier.
    Ce carnage se passe devant nos yeux sans aucune réaction de la population et dans une soumission inquiétante...
     
            Ce vendredi, à Petit-Hallet (18h30), lors de la Vénération de la Croix, nous prierons pour tous ceux et celles qui cherchent un emploi ou qui veulent créer une entreprise. Nous nous associerons à la prière de la Vierge Marie et de saint Joseph pour chacun d'eux et pour leur famille. Nous sommes sûrs qu'ils trouveront une issue heureuse à leur recherche (comme plusieurs témoignages l'ont confirmé).
  • Vendredi 4 septembre : journée de prière et de jeûne pour le Liban

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    De Vatican News :

    prière en silence pour le Liban

    Le Pape invite à une journée de prière et de jeûne pour le Liban

    Au cours de l’audience générale qu’il a tenue ce mercredi dans la cour saint Damase, le Pape a longuement évoqué la situation dramatique du pays du cèdre, invitant les fidèles du monde entier à consacrer une journée de prière et de jeûne ce vendredi 4 septembre pour le Liban. Le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, sera également dépêché sur place.

    C’est un nouveau signe de la sollicitude du Souverain Pontife pour le Liban: ce vendredi 4 septembre, les croyants sont invités à prier et à jeûner pour ce pays durement éprouvé ; à cette occasion, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, se rendra sur place au nom du Pape pour accompagner le peuple libanais et lui exprimer toute sa proximité et solidarité. «J'invite également les frères et sœurs d'autres confessions et traditions religieuses à s'associer à cette initiative de la manière qu'ils jugent la plus appropriée, mais tous ensemble», a déclaré le Saint-Père avant d’inviter l’assistance à se recueillir en silence à cette intention.

    Un extrait de l'appel du Pape François pour le Liban

    Le Liban, un pays d'espoir

    «Un mois après la tragédie qui a frappé la ville de Beyrouth, mes pensées se tournent à nouveau vers le cher Liban et sa population particulièrement troublée», a d’abord déclaré le Pape en préambule de cette longue intervention, au terme de l’audience générale, tandis qu’un prêtre libanais vivant et étudiant à Rome se tenait à ses côtés, en brandissant le drapeau de son pays.

    François a ensuite fait siennes les paroles de son prédécesseur, saint Jean-Paul II: «Face aux drames répétés que connaît chacun des habitants de cette terre, nous prenons conscience du danger extrême qui menace l'existence même du pays. Le Liban ne peut être abandonné dans sa solitude» (Lettre apostolique à tous les évêques de l'Église catholique sur la situation au Liban, 7 septembre 1989).

    «Depuis plus de cent ans, le Liban est un pays d'espoir, a poursuivi le Saint-Père. Même durant les périodes les plus sombres de son histoire, les Libanais ont préservé leur foi en Dieu et ont démontré leur capacité à faire de leur terre un lieu de tolérance, de respect et de coexistence unique dans la région. Il est profondément vrai que le Liban représente quelque chose de plus qu'un État: le Liban “est un message de liberté, un exemple de pluralisme tant pour l'Orient que pour l'Occident” (ibid.). Pour le bien du pays, mais aussi du monde, nous ne pouvons pas permettre que ce patrimoine soit dispersé», a-t-il soutenu.

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  • Une nouvelle encyclique sociale paraîtra bientôt

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    De Philippe Keulemans sur Kerknet.be :

    Le pape François publie bientôt une encyclique sociale

    28 AOÛT 2020

    Le pape François publiera rapidement une encyclique socio-économique pour l'ère post-coronavirus, dans laquelle la fraternité est centrale.

    Une nouvelle encyclique du pape François est en cours de finalisation; il a déjà publié, entre autres, l'encyclique "verte" 'Laudato Si' (2015) et 'Lumen fidei' (2013). Sa troisième encyclique sera une encyclique sociale, dans laquelle la fraternité humaine occupe une place centrale. La nouvelle a été divulguée par Domenico Pompili, l'évêque de Rieti. A Assise, lors de la présentation des célébrations de l'anniversaire des franciscains, mercredi dernier, il a accidentellement mentionné la chose et a déjà dit quelque chose sur le contenu.

    Selon l'évêque Pompili, dans sa troisième encyclique, le pape parlera des changements sociaux et économiques nécessaires après la crise de la conid-19. Ceux-ci devraient contribuer au multilatéralisme et à la solidarité internationale avec les personnes défavorisées, et promouvoir un tournant écologique. De nombreuses déclarations récentes du Pape vont dans ce sens.

    Avec cette publication, le pape François se place une fois de plus dans la lignée des papes Jean XXIII et Paul VI, qui ont écrit des encycliques destinées non seulement aux catholiques, mais aussi à tous les hommes de bonne volonté.

    Une date de publication possible pour la nouvelle encyclique pourrait être le 4 octobre, jour de la fête de saint François d'Assise. La tradition catholique l'associe au souci de la création, au souci des pauvres et à l'engagement interreligieux pour la paix. 'Laudato Si'', la deuxième encyclique du Pape François, publiée en 2015, fait référence dans son titre à une prière de Saint François d'Assise et se concentre également sur les questions sociales et écologiques. La première encyclique, 'Lumen fidei', a été en grande partie écrite par son prédécesseur Benoît XVI.

    Source : Cattolica.it/KNA

  • Une grande chaîne de prière pour soutenir Maria Shahbaz, mariée et convertie de force à l’Islam

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    De Timothée Dhellemmes sur Aleteia.org :

    20 août 2020

    Une chaîne de prière pour soutenir Maria Shahbaz, mariée et convertie de force à l’Islam

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    ACN
    Maira Shahbaz, une chrétienne pakistanaise de 14 ans enlevée et mariée de force.

    Kidnappée pendant le confinement par des hommes armés à proximité de son domicile au Pakistan, Maria Shahbaz, 14 ans, a été forcée de se convertir à l’Islam et d’épouser l’un de ses agresseurs. Mgr Jacob Muricken, évêque auxiliaire de Palai, en Inde, vient de lancer un site Internet et une grande chaîne de prière pour obtenir sa libération.

    C’est une histoire qui rappelle amèrement celle d’Asia Bibi, une chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème en 2009 avant d’être miraculeusement graciée huit ans plus tard au terme d’un procès retentissant. Au Pakistan, pays majoritairement musulman où la charia est encore en vigueur dans plusieurs provinces du pays, les communautés chrétiennes sont régulièrement cibles de violences.

    Lire aussi :

    Au mois d’avril dernier, alors qu’elle se rendait à son travail à Faisalabad, dans la province du Pendjab, Maria Shahbaz a été embarquée de force dans une voiture par trois hommes armés, qui se sont enfuis en tirant des coups de feu. Depuis, elle a été forcée de renoncer à sa foi et d’épouser l’un de ses kidnappeurs. Malgré les nombreuses plaintes déposées par sa famille, la Haute cour de Lahore a ordonné le 4 août dernier que Maria Shahbaz continue de vivre aux côtés de l’homme qui l’a enlevée. Celui-ci a en effet réussi à produire une déclaration indiquant que la jeune fille avait « volontairement » quitté le domicile de ses parents. Il soutient également qu’elle est âgée de 19 ans, alors que des documents officiels de l’Église et de son école prouvent qu’elle n’en a que 14.

    « Nous voulons une intervention judiciaire rapide et impartiale »

    Face à la relative indifférence que suscite le cas de Maria Shahbaz au niveau international, Mgr Jacob Muricken, évêque auxiliaire de Palai, dans l’État du Kerala, au sud de l’Inde, a créé un site Internet afin de réclamer sa libération. « Nous partageons sa douleur, nous voulons une intervention judiciaire rapide et impartiale, et nous prions pour que le monde entier s’unisse pour toujours contre de tels verdicts qui vont incontestablement à l’encontre de la conscience collective de l’humanité », est-il écrit en préambule du site. Pour soutenir Maria Shahbaz, plusieurs actions sont proposées : « offrir 14 saintes messes », « offrir 14 chapelets », « aider davantage 14 personnes qui sont dans le besoin »… 14, un chiffre qui fait référence à l’âge de Maria Shahbaz.

    Taonga: Taonga: the Island Farm (Ad)
     
    Lire aussi :

    S’appuyant sur le cas d’Asia Bibi, les soutiens de Maria Shahbaz conservent l’espoir que la jeune fille soit libérée un jour. Maintenant que la Haute Cour de Lahore a rejeté leur requête, ils peuvent toujours porter l’affaire devant la Cour suprême du Pakistan. D’après le Mouvement pour la Solidarité et la Paix, une organisation de défense des droits de l’Homme dans le pays, environ 1.000 femmes et filles chrétiennes et hindoues sont enlevées chaque année au Pakistan.

  • Le pape encourage l'apostolat de la "soeur des trans"

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    De Doug Mainwaring sur LifeSitenews :

    NEUQUÉN, Argentine, 18 août 2020 (LifeSiteNews)

    Après qu'une religieuse controversée ait ouvert en Argentine une résidence pour les "femmes trans" - des hommes qui choisissent de s'identifier en tant que femmes - le pape François a fait l'éloge de son travail, qualifiant les hommes de "filles".

    Sœur Mónica Astorga Cremona, 53 ans, connue localement en Argentine comme la "Sœur des Trans", a coupé le ruban du nouveau complexe de douze petits appartements dédiés uniquement à l'hébergement d'hommes se réclamant comme femmes et de leurs partenaires.

    En apprenant la nouvelle, le Pape a répondu dans une communication, selon la religieuse : "Chère Monica, Dieu qui n'est pas allé au séminaire ou n'a pas étudié la théologie te le rendra bien. Je prie pour toi et tes filles". Le Souverain Pontife, selon la religieuse, a qualifié de "filles" les hommes qui auraient entre 40 et 70 ans. "N'oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse (sic) et que la Sainte Vierge prenne soin de vous", a-t-il ajouté, selon un rapport de Newsflare.

    L'année dernière, le cardinal Raymond Burke et l'évêque Athanasius Schneider, rejoints par d'autres prélats, ont publié une déclaration publique de vérités de la foi où ils ont qualifié de rébellion et de "péché grave" le fait pour un homme de "tenter de devenir une femme".

    "Les sexes masculin et féminin, homme et femme, sont des réalités biologiques créées par la sage volonté de Dieu (voir Gen. 1 : 27 ; Catéchisme de l'Église catholique, 369). C'est donc une rébellion contre la loi naturelle et divine et un péché grave qu'un homme puisse tenter de devenir une femme en se mutilant, ou même en se déclarant simplement comme tel, ou qu'une femme puisse de la même manière tenter de devenir un homme, ou de considérer que l'autorité civile a le devoir ou le droit d'agir comme si de telles choses étaient ou pouvaient être possibles et légitimes (voir Catéchisme de l'Église catholique, 2297)", indique le document.

    Le père James Martin, prêtre jésuite pro-LGBT, s'est réjoui des paroles de félicitations du Pape à Sœur Monica Cremona, dans un Tweet : "Wow. Le Pape François envoie son soutien à une soeur catholique en Argentine qui s'occupe de femmes transsexuelles."

    Sœur Monica affirme depuis 2015 que le Pape François connaît son travail et qu'il le soutient. Sa relation personnelle avec le pontife remonte à bien avant cela, "avant qu'il ne soit évêque", selon un rapport du Crux de 2017. La carmélite déchaussée a expliqué dans un rapport de "Queering the Church" de l'époque que le pape lui avait déclaré dans un courriel : "Au temps de Jésus, les lépreux étaient rejetés comme ça". Elles [les femmes trans] sont les lépreuses de notre époque. Ne laissez pas ce travail à la frontière qui est la vôtre".

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  • Situation sanitaire : le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Mesures sanitaires : « Le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique »

    12/08/2020

    « On peut aussi mourir de solitude. (…) Une vie heureuse n'est pas qu'une question de santé physique, cela dépend aussi de relations sociales satisfaisantes et du sens donné à la vie », déclare Manu Keirse dans une opinion publiée par De Standaard le 22 juillet dernier. Ce professeur émérite de médecine à la KU Leuven constate, comme bien d'autres, les ravages opérés par les mesures de confinement à l'égard des personnes vivant en maison de repos. « Ce n'est toujours pas clair si la surmortalité en maisons de repos est due à l'infection du coronavirus ou aux mesures prises à son encontre », ajoute-t-il.

    Dans le même sens, l'association Médecins sans Frontières a réalisé une enquête centrée sur la santé psychique des personnes âgées durant la crise sanitaire (Overgelaten aan hun lot ), auprès de 983 maisons de repos du Royaume. Les résultats montrent que dans 9 maisons sur 10, les plaintes ‘psychologiques' des résidents étaient plus nombreuses qu'auparavant, et témoignaient en particulier d'un état de tristesse, de dépression et d'un recul des capacités cognitives. 10% des établissements ont même remarqué une augmentation des pensées suicidaires chez leurs résidents. Selon Sanne Kaelen, psychologue pour Médecins sans Frontières, « ces plaintes ont surtout été provoquées par l'isolement, et non par la peur du virus. Les résidents ne mangeaient plus, étaient apathiques et ne s'intéressaient plus à rien. »

    Le vécu de ces personnes s'est-il amélioré depuis le déconfinement ? Il y a fort à craindre que, le climat de peur et les restrictions sociales se prolongeant, la situation de ces personnes ne continue de s'aggraver face au manque de perspectives meilleures. Interrogé hier par l'Institut Européen de Bioéthique, Eric Vermeer, infirmier, psychothérapeute et membre du comité d'éthique d'un hôpital psychiatrique témoignait de l'augmentation croissante du nombre de suicidesd'hospitalisations pour décompensation psychique ou encore de demandes d'euthanasie depuis la crise sanitaire. Wim Distelmans, président de la Commission d'évaluation de l'euthanasie, confie lui aussi que certaines personnes demandent à présent l'euthanasie de peur de devoir vivre en maison de repos.

    « Le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique », insiste le Professeur Keirse. La crise sanitaire a révélé de lourds dysfonctionnements dans la prise en charge de nos aînés ainsi que des patients psychiatriques. On peut espérer que cette crise soit l'occasion d'un rebondissement pour d'une part investir sérieusement dans les soins de santé psychique, enfant pauvre de la médecine, et d'autre part pour réagir contre l'isolement social des personnes âgées. Il s'agit, selon le professeur Keirse, de repenser l'habitat et la prise en charge de nos aînés sous forme de maisonnées à taille plus humaine, à l'exemple, mentionne-t-il, du réseau de soins Dijleland (réseau de maisonnées de huit aînés).

    Voyez par ailleurs le communiqué de presse de la Fédération flamande Soins Palliatifs, qui demande que « des soins palliatifs de qualité soient garantis pour tous les patients, même en temps d'épidémie ». La Fédération a jugé nécessaire d'alerter sur le manque de soutien social, psychologique et spirituel des patients palliatifs, dans un contexte où « toute l'attention se concentre sur le traitement médico-technique » de la COVID-19.

    Source : De Standaard (22/7/2020); HLN (15/7/2020); De Morgen (15/7/2020)