Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Solidarité - Page 32

  • "Solidarité - Fin de Vie" : un espace d'écoute et d'accompagnement

    IMPRIMER

    Espace d’écoute et d’accompagnement

    Solidarité fin de vie

    La plateforme Solidarité Fin de Vie offre un service d'écoute pour toute personne confrontée à des difficultés liées à la fin de vie. Que vous soyez...

    • vous-même malade et ressentez le besoin de parler
    • proche d'une personne souffrante et souhaitez confier vos inquiétudes
    • un professionnel de santé et faites face à la complexité des situations de fin de vie

    ... nos écoutantes Solidarité Fin de Vie sont là pour vous !

    Objectifs de notre plateforme

    Ecoute anonyme par e-mail

    Solidarité Fin de Vie offre un service d’écoute anonyme et gratuit. Ecrivez à l'une de nos écoutantes via le formulaire de contact et soyez assuré du respect de la confidentialité.

    Ressources et informations en ligne

    Solidarité Fin de Vie met à votre disposition de nombreux articles et témoignages répondant aux thématiques fréquentes de la fin de vie. Vous trouverez également d'autres rubriques susceptibles de vous éclairer sur les questions liées à la fin de vie.

    aller sur le site

  • Les 14, 21, 28 janvier, le 4 février 2019 : l'UNIVERSITE de la VIE avec ALLIANCE VITA "La Vie à quel prix ?"

    IMPRIMER

    Solidaires des plus fragiles...

    Cette année, les quatre soirées de formation organisées par l’association en visioconférence auront pour thème : La vie, à quel prix ? Les participants se retrouveront les lundis 14, 21, 28 janvier et le 4 février 2019 dans plus de 140 villes en France et à l’étranger pour suivre en direct exposés, débats et tables rondes sur des sujets d’actualité.  

    A l’heure où le gouvernement s’apprête à déposer un nouveau projet de loi bioéthique, experts et grands témoins croiseront leurs regards pour aborder des questions cruciales, parmi lesquelles :

    Faut-il fabriquer la vie à n’importe quel prix ? Toute vie vaut-elle la peine d’être vécue ? Comment manifester la valeur de la vie fragile ? Peut-on protéger l’Humanité contre les excès du marché ?

    Présentant sur son affiche un enfant sur le plateau d’une balance, cette nouvelle session de l’Université de la vie abordera de façon inédite de multiples problématiques : désir d’enfant, procréation artificielle, gestation par autrui, marchandisation du corps, handicap, dépendance, vieillissement, fin de vie, etc.

    Parmi les personnalités attendues, outre Tugdual Derville, François-Xavier Pérès,Caroline RouxBlanche Streb et Olivier Trédan, d’Alliance VITA, interviendront :

    • Michael Lonsdale, comédien
    • Olivier Rey, philosophe,
    • Clotilde Noël, à l’initiative de la communauté « Tombée du nid« ,
    • Maître Adeline le Gouvello, avocate de « Juristes pour l’enfance« ,
    • Dr. Xavier Mirabel, cancérologue,
    • Benoît Clermont, auteur avec sa femme de « Gaspard, entre Terre et Ciel« ,
    • Bertrand et Gaëlle Lionel-Marie, responsables bioéthique nationaux des AFC,
    • Sophie et Cédric Barut, auteurs de « Je rentrerai avant la nuit« ,
    • Le Général Henri Marescaux, fondateur d’une association d’aide aux prostituées. 

    D’autres invités exceptionnels, témoins ou experts, interviendront au plan national ou local.

    Plus de 35 000 personnes au total ont déjà participé aux cinq précédentes éditions nationales de l’Université de la vie d’Alliance VITA en faisant le tout premier évènement bioéthique national.

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

     Université de la Vie Inscription en ligne
  • "Chrétiens d'Orient, mon Amour"

    IMPRIMER

    De Benoît Lannoo sur le site cathobel.be :

    Une déclaration d’amour aux chrétiens d’Orient

    Marie Thibaut de Maisières et Simon Najm – (c) B. Lannoo

    C’est à la Villa Empain à Bruxelles qu’a été présenté le merveilleux livre « Chrétiens d’Orient. Mon Amour », le 28 novembre. Il ne s’agit pas d’un dictionnaire, mais d’« une déclaration d’amour classée par ordre alphabétique ». Et le bénéfice de sa vente sert à aider le Comité de des chrétiens d’Orient à préserver ou à reconstruire un Orient dans lequel les chrétiens puissent vivre.

    « Au début, je croyais que l’idée de faire cet ouvrage était irréaliste, mais grâce aux talents et au dévouement de Marie Thibaut de Maisières et de sa large équipe, nous voici avec une merveilleuse déclaration d’amour pour les chrétiens d’Orient entre les mains », dit le docteur belgo-libanais Simon Najm, président du Comité de soutien des chrétiens d’Orient (CSCO). C’est lui qui, fin 2013, était à la base de ce comité regroupant toutes les Eglises du Moyen-Orient actives en Belgique – les arméniens, les chaldéens, les coptes catholiques et les coptes orthodoxes, les maronites, les melkites, les syriaques catholiques et les syriaques orthodoxes – et l’Église latine de Belgique. Ils se réunissent régulièrement à l’Abbaye maronite de Saint-Charbel à Bois-Seigneur-Isaac pour chercher ensemble comment servir les communautés d’Orient vivant chez nous, mais surtout comment aider les chrétiens d’Orient à rester dans leurs terres natales ou à y retourner.

    Richesse dans la diversité

    « Notre livre démontre que le Moyen-Orient sans chrétiens n’a pas d’avenir », dit Marie. « Si une cohabitation pacifique ne réussit pas là-bas, comment pourrait-elle réussir ici ? La cohabitation pacifique en Orient – qui a souvent été possible et qui l’est encore – est donc un grand exemple pour nous en Occident. Toutes les religions abrahamiques sont nées au Moyen-Orient : le judaïsme, le christianisme et l’islam. Il est fondamental que cette cohabitation persiste en Orient, pour nous mais aussi – sinon pas surtout – pour les musulmans, qui risquent se faire engloutir par le fanatisme, sans la présence chrétienne parmi eux. » Après avoir travaillé pendant un an à convaincre 45 auteurs à participer à l’ouvrage et à livrer une centaine de textes à temps, Marie demeure pleine d’espoir. « J’ai ressenti tellement d’amour pour les chrétiens d’Orient, en Orient aussi ! » Et un énorme respect pour ceux qui ont le courage de rester ou de retourner au Moyen-Orient…

    « Le fil conducteur du livre est la question : qui sont-ils, au fond, ces chrétiens d’Orient ? », explique Marie. « Quelles sont les composantes de la mosaïque, quelles sont leurs langues et leurs cultures, comment l’aide humanitaire s’organise-t-elle, comment font-ils la guerre, la politique mais aussi la nourriture… Ce sont les questions des Occidentaux par rapport à la chrétienté d’Orient. Mais – surprise ! – le résultat semble être amusant pour les Orientaux aussi. Ma sœur, par exemple, qui est mariée avec un orthodoxe, explique à quel point nourriture est égale à amour, en Orient. Pour nous, c’est une idée irréelle, car nous sommes tout le temps au régime. Ma sœur explique dès lors qu’il lui a fallu dix ans de mariage avant de comprendre qu’en disant à ses filles devant sa belle-mère qu’elles ne pouvaient pas abuser de desserts, elle les privait de l’amour de leur grand-mère. » Tout le monde, en effet, souffre d’un manque de recul par rapport à ses propres usages.

    Maison de la femme

    Entretemps, la paix semble en train de revenir en Orient… « Il faudra construire un nouveau modèle de citoyenneté », estime Marie, « mais il y a de jeunes gens qui ont les ressources culturelles et spirituelles pour le faire. Or nous devons être là pour les soutenir, notamment financièrement, car sans développement économique, le développement culturel n’est pas possible. » C’est la raison pour laquelle le CSCO continue de lancer de nouveaux projets au Moyen-Orient. « Nous offrons de l’aide alimentaire et de l’aide au logement à des réfugiés en Irak, en Syrie et au Liban », nous énumère le docteur Simon. « Nous soutenons des dispensaires à Deir El Ahmar au Liban et à Qamishli en Syrie, une école primaire à Hassaké et trois mouvements de jeunesses à Alep, un centre d’aide psychologique à Alqosh en Irak, mais aussi l’orphelinat de Bethléem tenu par les sœurs de Saint-Vincent de Paul, un projet éducatif pour enfants organisé par les sœurs de Taybeh et les scouts de Beit Sahour, le tout en Palestine. »

    Le Comité de soutien des chrétiens d’Orient est aussi particulièrement concerné par l’aide au retour des réfugiés dans la pleine de Ninive, en particulier à Teleskeff, où il soutient également un dispensaire et une « maison de la fille et de la femme irakienne ». Car cela demeure le message fondamental pour le docteur Simon : « Les chrétiens sont chez eux en Orient. Sans juger de la situation particulière de telle ou telle famille de réfugies, j’ose dire clairement : il faut que les chrétiens restent en Orient, il faut qu’ils retournent en Orient ».

    Benoit LANNOO

    « Chrétiens d’Orient. Mon Amour », sous la direction de Marie Thibaut de Maisières et Simon Najm, avec des photos de Johanna de Tessières et Olivier Papegnies et une mise en page de Marc Dausimont, Mardaga, 272 pages, 34,90 €.

    Aider le CSCO est aussi possible en achetant un livre directement au CSCO en payant 40 € (inclus les frais d’envoi) au numéro de compte BE77 0689 0300 3642.

    Le livre sera également en vente lors de la ‘Nuit des témoins’ le 7 décembre dès 20 h à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles et le 8 décembre dès 20 h à l’abbaye maronite Saint-Charbel à Bois-Seigneur-Isaac.

  • Bruxelles (cathédrale Saints Michel et Gudule), 7 décembre : Nuit des Témoins

    IMPRIMER

    DtAe2NxXcAAdaue.jpg

    Invitation Nuit des témoins 2018

    Le 7 décembre 2018 à 20h00, la Nuit des Témoins aura lieu à Bruxelles, dans la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule.
    Son Eminence le Cardinal Joseph de Kesel archevêque de Malines-Bruxelles, présidera la veillée de prière, en communion de prière avec les chrétiens du Moyen-Orient et en présence de témoins.

    Aide à l’Église en Détresse collabore avec le Comité de Soutien aux Chrétiens d’Orient pour défendre les chrétiens persécutés.

    Nous vous souhaitons les bienvenus à cette veillée de prière (l’inscription n’est pas nécessaire) à laquelle vous pouvez aussi inviter votre famille, vos amis et vos connaissances. Et si vous avez une fenêtre ou un endroit où vous pouvez attacher cette affiche, nous vous serions très reconnaissants.

    Au cas où vous souhaitiez recevoir des affiches ou des dépliants, vous pourrez nous joindre au numéro suivant : 016/39 50 50 ou envoyez un courriel à info@egliseendetresse.be et n’oubliez pas de mentionner votre nom et adresse. Nous vous remercions d’avance pour votre collaboration.

  • Le calvaire oublié des chrétiens du Kosovo

    IMPRIMER

    D'Ivana Gajic sur le site de La Nef :

    Kosovo : le calvaire oublié des chrétiens

    Le Kosovo proclamait son indépendance il y a dix ans, en février 2008. Depuis, le sort des chrétiens de l’ex-province serbe n’a cessé de se déteriorer dans une totale indifférence internationale. Petit panorama de la situation sur place.

    Avoir 20 ans au Kosovo en 2018, ce n’est pas avoir l’avenir devant soi. Les perspectives sont bien sombres sur ce territoire le plus pauvre d’Europe, gangrené par la corruption, la partition ethnique, les trafics et l’islamisme radical. La gouvernance non plus n’est pas à la hauteur, plusieurs dirigeants étant liés à des crimes commis durant la guerre avec la Serbie. Dix ans après l’indépendance autoproclamée, le compte n’y est pas et le bilan est une faillite. Dans cet environnement hostile, les chrétiens du Kosovo vivent exclus et discriminés dans un univers parallèle.

    IL Y A DIX ANS LE KOSOVO PROCLAMAIT SON INDÉPENDANCE

    « Depuis aujourd’hui, le Kosovo est fier, indépendant, souverain et libre ! » déclare le 17 février 2008, Hashim Thaci, Premier ministre de l’époque et ancien chef de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK). Dix ans plus tard, c’est un cuisant échec. Pire, le Kosovo de 2018 est tout le contraire des incantions du début, selon le sénateur suisse Dick Marty. « Le Kosovo a une économie inexistante. Il est devenu un centre de criminalité organisée, de trafic de drogue, de trafic d’armes, de trafic d’êtres humains. Il n’y a pas une véritable société civile qui soit à même de faire fonctionner une véritable institution démocratique, et il y a diverses minorités qui vivent protégées par des soldats internationaux. Pendant ces années où le Kosovo était sous protectorat international, des monastères et des églises orthodoxes ont été brûlés dans l’indifférence totale des médias internationaux. Depuis 1999, 250 000 Serbes ont dû quitter le Kosovo. »

    Les chrétiens du Kosovo, largement constitués de Serbes orthodoxes, représentent aujourd’hui moins de 7 % de la population totale du Kosovo évaluée à 1,8 million d’habitants. Une minorité discriminée sur ce territoire des Balkans composé à 90 % d’Albanais musulmans. Un renversement démographique vertigineux qui s’est produit au siècle dernier puisqu’autrefois les chrétiens y étaient majoritaires. Historiquement, rappelons-le, le Kosovo est le berceau de la nation serbe et de sa foi. C’est ici que se trouvent ses plus anciens monastères et c’est ici encore que l’on compte la plus forte densité d’édifices religieux chrétiens en Europe.

    La paupérisation des chrétiens du Kosovo s’explique par la conjugaison de plusieurs phénomènes. Le principal d’entre eux correspond au déplacement massif des communautés. Durant l’occupation ottomane, prolongée jusqu’en 1912, l’immigration intensive des musulmans originaires de l’Albanie voisine a accompagné l’exil du peuple chrétien. La politique démographique des Ottomans visait à mettre en valeur le territoire occupé en faisant basculer le rapport démographique entre musulmans et chrétiens dans un sens favorable aux premiers.

    Lire la suite

  • Martyre du sang et "martyre blanc"

    IMPRIMER

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Ordre du Saint-Sépulcre : mettre l’amour évangélique au centre des œuvres

    Discours du pape à l’assemblée (Traduction intégrale)

    « N’oubliez pas que vous n’êtes pas un organisme philanthropique… Vous êtes appelés à mettre au centre et comme but final de vos œuvres, l’amour évangélique pour le prochain, afin de témoigner partout de la bonté et de l’attention avec lesquelles Dieu aime tout le monde » : c’est ce qu’a déclaré le pape François aux membres de la « Consultation » – assemblée quinquennale – de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, qu’il a reçus ce 16 novembre 2018, au Vatican.

    « L’objectif principal de votre Ordre réside dans la croissance spirituelle de ses membres », a aussi rappelé le pape aux participants à l’assemblée qui a eu lieu à Rome du 13 au 16 novembre. « Par conséquent, le succès de vos initiatives ne peut pas faire abstraction de programmes de formation religieuse adéquats, adressés à chaque chevalier et à chaque dame, afin qu’il consolide sa relation indispensable avec le Seigneur Jésus. »

    Le pape a encouragé les dirigeants de l’Ordre à « offrir l’exemple d’une vie spirituelle intense et d’une adhésion concrète au Seigneur : vous pourrez ainsi rendre un service valide d’autorité à tous ceux qui vous sont soumis ». Au fil de son discours, il a clarifié le rôle des évêques, prêtres et diacres dans l’Ordre : pas « un titre honorifique » mais un « service pastoral ».

    Enfin, le pape a évoqué « la situation dramatique des chrétiens qui sont persécutés et tués en toujours plus grand nombre », fustigeant l’indifférence du monde. « Outre le martyre du sang, a-t-il fait observer, il existe aussi le “martyre blanc”, comme par exemple celui qui se vérifie dans les pays démocratiques quand la liberté de religion est limitée. C’est le martyre blanc quotidien de l’Eglise en ces lieux. »

    Voici notre traduction du discours du pape :

    Lire la suite

  • Asia Bibi : quand Joëlle Milquet ferait mieux de s'abstenir...

    IMPRIMER

    unnamed.jpg

    En fait on ne sait pas ce qui est le pire : le smiley ridicule, l’absence cynique d’empathie, ou l’incapacité de Milquet à considérer le christianisme d’Asia Bibi comme la cause de son enfermement, tout en jugeant inadmissible qu’il puisse être celle de l’offre d’asile… Pathétique.

  • Le docteur Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la paix

    IMPRIMER

    Mukwege 648x360_docteur-denis-mukwege-femmes-panzi.jpgAvec une confiance inébranlable en Dieu, ce médecin congolais soigne des milliers de femmes rescapées de viols et témoigne dans le monde. Il a été nommé Prix Nobel de la Paix 2018 ce vendredi 5 octobre (prix partagé avec Nadia Murad, une ancienne victime du groupe Etat islamique). Le gouvernement congolais a "félicité"  Denis Mukwege, « malgré les "désaccords" avec cette figure de la société civile congolaise aux messages radicaux contre le régime du président Joseph Kabila (Belga) ». 

    Lu sur le site du magazine «Famille chrétienne »,  sous la signature de Pierre Jova :

    « L’homme qui répare les femmes ». Ce titre singulier, le Dr Denis Mukwege le doit à son engagement. Gynécologue, il soigne les victimes de viols de guerre dans la région des Grands Lacs, à l’est de la République démocratique du Congo. Habitué des unes du Monde et de Time Magazine, il a reçu le prix Sakharov du Parlement européen, en 2014. Des honneurs qui, souvent, omettent de mentionner sa foi chrétienne. Elle est pourtant palpable.

    Dans le salon de l’hôtel parisien où nous le rencontrons, le médecin congolais a posé sur sa table une Bible. Il est de passage en France pour présenter l’ouvrage de Nicolas Fouquet Ils ont aimé leur prochain (Blf éditions), série de portraits de philanthropes chrétiens, dont il a rédigé la préface. La voix posée, le Dr Mukwege, qui a échappé à six tentatives d’assassinat, ouvre son cœur. Les yeux plantés dans les nôtres.

    « Je n’avais jamais planifié ma vie. C’est un accident de parcours.  J’avais fait des études pour soigner la mortalité infantile », raconte celui qui, dans sa jeunesse, visitait les enfants malades avec son père, pasteur pentecôtiste. Après des études à l’université d’Angers, il retourne dans son pays natal pour ouvrir un hôpital à Bukavu, à la frontière avec le Rwanda. La guerre civile qui s’ouvre en 1998 lui apporte sa première patiente. « Cette femme, qui avait subi un viol, était très gravement blessée au niveau génital. Au bout de trois mois, une cinquantaine d’autres se sont présentées avec des séquelles identiques. »

    Depuis, le médecin et son équipe ont soigné près de cinquante mille femmes rescapées de ces viols commis avec une extrême brutalité par des soudards. « C’est une arme de guerre satanique, détruisant la femme et son entourage, s’attaquant à l’Église, dont la cellule de base est la famille », juge Denis Mukwege. Il blâme sévèrement la cupidité des grands groupes occidentaux, qui achètent les bandes armées de la région pour exploiter le coltan, un minerai utilisé pour les condensateurs d’ordinateur et de téléphone portable. « Si cette exploitation était réglementée, les milices ne se battraient plus sur le corps des femmes. »

    Épuisé de voir se succéder dans son hôpital, depuis vingt ans, « la mère, la fille et la petite-fille », il parcourt le monde pour alerter les décideurs internationaux. « Je suis citoyen, je dois participer à la gestion de la cité. L’indifférence a toujours tué, surtout les innocents. Je considère qu’on ne peut pas garder le silence, qui peut apparaître comme une complicité. »

    Battu par les flots de l’horreur, Denis Mukwege est un roc. Les femmes qu’il opère ne se révoltent-elles pas contre Dieu ? « Elles sont animées d’une force morale et spirituelle qui les poussent en avant. Je me sens si petit devant elles. » Lui-même, n’a-t-il jamais été tenté de reprocher au Seigneur ces atrocités ? « Mon Dieu est un Dieu de miséricorde, qui nous donne sa grâce, mais aussi le choix. Nous ne sommes pas ses esclaves. Celui qui ne voit pas dans l’autre l’image de Dieu, c’est son péché. Ce n’est pas de Dieu, mais de la perversion humaine que vient le péché. »

    Cette confiance inébranlable fait du lui un missionnaire dans l’Occident sécularisé. Il témoigne de sa foi auprès des dirigeants et milliardaires désireux de l’aider, comme Bill Gates. « Ils veulent être heureux en servant l’homme : ils comprennent que leur fortune ne peut pas les combler. Mais ils ont besoin de faire l’expérience qu’ils sont aimés de Dieu, et que c’est de Lui dont on tire la force d’aider son prochain ! » De l’aider, et, ce qui est plus difficile encore, la force de l’aimer.  »             

    Ref. Le docteur Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la paix

    Panzi bklv_p14.jpgL’hôpital du Dr Denis Mukwege à Bukavu est situé à Ibanda: la plus importante (résidence du gouverneur de la province du Sud-Kivu, anciens quartiers européens) -quoique la moins peuplée- des trois communes de la ville.  L’hôpital se trouve dans le quartier en expansion de Panzi  (où l’on a beaucoup construit, le long de la route vers Uvira via Nyangezi : photo). L'hôpital de Panzi a été fondé en 1999 par les pentecôtistes d’Afrique centrale. La population de la RDC est christianisée à 80-90% environ: 50% de catholiques et de 20 à 35% de protestants. Le reste se partage entre animistes et musulmans.

    JPSC

  • "Si la personne se sent aimée, respectée, acceptée, l’ombre négative de l’euthanasie disparaît..."

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Le miracle, c’est de trouver dans le malade un frère, affirme le pape

    Séminaire sur l’éthique dans la gestion de la santé (Traduction intégrale)

    « Le miracle ne consiste pas à faire l’impossible ; le miracle, c’est de trouver dans le malade, dans la personne sans défense que nous avons devant nous, un frère. »

    C’est ce qu’a expliqué le pape François en s’adressant en espagnol aux participants au IVe séminaire sur l’éthique dans la gestion de la santé qui se tient au Vatican du 1er au 5 octobre 2018. Le pape les a reçus ce lundi matin, 1er octobre, au Palais apostolique.

    « Nous sommes appelés à reconnaître dans celui qui reçoit les prestations l’immense valeur de sa dignité en tant qu’être humain, en tant qu’enfant de Dieu », a déclaré le pape qui a voulu réfléchir sur « trois mots » : « miracle, soin et confiance ».

    Le pape a invité tous ceux qui travaillent dans le domaine de la gestion de la santé à être « courageux et généreux » dans leurs « résolutions, plans et projets et dans l’emploi des moyens économiques et techno-scientifiques ». « Ceux qui en bénéficieront, surtout les plus pauvres sauront apprécier vos efforts et vos initiatives », a-t-il souligné.

    Et de plaider pour les soins palliatifs: « Nous vivons pratiquement à un niveau mondial une forte tendance à la légalisation de l’euthanasie. Nous savons que quand on offre un accompagnement humain serein et participatif, le patient chronique grave ou le malade en phase terminale perçoit cette sollicitude. Même dans ces circonstances difficiles, si la personne se sent aimée, respectée, acceptée, l’ombre négative de l’euthanasie disparaît ou devient presque inexistante. »

    Le pape a aussi encouragé tous les participants du séminaire dans leur « tâche d’apporter à tant de personnes et à tant de familles l’espérance et la joie qui leur manquent ».

    Voici notre traduction du discours du pape François.

    MD

    Discours du pape François

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je vous souhaite la bienvenue à cette rencontre et je remercie Mgr Alberto Bochatey, o.s.a., évêque auxiliaire de La Plata, président de la Commission de la Santé de la Conférence épiscopale argentine, Mr Cristian Mazza, président de la fondation Consenso Salud, et les organismes que vous représentez, pour l’opportunité de ce séminaire qui, avec le soutien de l’Académie pontificale pour la vie, est organisé pour aborder des questions du domaine de la santé qui sont d’une grande importance dans la société, à partir d’une réflexion éthique basée sur le Magistère de l’Église.

    Le monde de la santé en général, et en particulier en Amérique latine, vit une époque marquée par la crise économique ; et les difficultés dans le développement de la science médicale et dans l’accès aux thérapies et aux médicaments plus adéquats peuvent nous faire tomber dans le découragement. Mais le soin de nos frères ouvre notre cœur pour accueillir un don merveilleux. Dans ce contexte, je vous propose trois mots pour notre réflexion : miracle, soin et confiance.

    Les responsables des institutions d’assistance me diront à juste titre qu’on ne peut pas faire de miracles et qu’il faut admettre que le bilan coût-bénéfice suppose une distribution des ressources et qu’en outre les crédits sont conditionnés par une myriade de questions médicales, légales, économiques, sociales et politiques, ainsi qu’éthiques.

    Toutefois, le miracle ne consiste pas à faire l’impossible ; le miracle, c’est de trouver dans le malade, dans la personne sans défense que nous avons devant nous, un frère. Nous sommes appelés à reconnaître dans celui qui reçoit les prestations l’immense valeur de sa dignité en tant qu’être humain, en tant qu’enfant de Dieu. Ce n’est pas quelque chose qui peut, tout seul, délier tous les nœuds qui existent objectivement dans les systèmes, mais cela créera en nous la disposition pour les dénouer autant que cela nous est possible et en outre cela donnera lieu à un changement intérieur et de mentalité en nous et dans la société.

    Cette conscience – si elle est profondément enracinée dans notre substrat social – permettra que se créent les structures législatives, économiques et médicales nécessaires pour aborder les problèmes qui pourront surgir. Les solutions ne doivent pas être identiques à tous les moments et dans toutes les réalités, mais elles peuvent naître de la combinaison entre public et privé, entre législation et déontologie, entre justice sociale et initiative entrepreneuriale. Le principe inspirateur de ce travail ne peut pas être autre que la recherche du bien. Ce bien n’est pas un idéal abstrait mais une personne concrète, un visage qui souffre très souvent. Soyez courageux et généreux dans vos résolutions, plans et projets et dans l’emploi des moyens économiques et techno-scientifiques. Ceux qui en bénéficieront, surtout les plus pauvres, sauront apprécier vos efforts et vos initiatives.

    Le second mot est soin. Soigner les malades n’est pas simplement l’application aseptisée de médicaments et de thérapies appropriées. Et sa première signification ne se limite pas à chercher le recouvrement de la santé. Le verbe latin « soigner » veut dire : assister, se préoccuper, prendre soin, être responsable de l’autre, du frère. Nous devrions beaucoup apprendre de cela, nous, « curas » (curés) parce que c’est à cela que nous appelle Dieu. Nous, « curas », nous sommes là pour prendre soin, pour soigner.

    Cette disposition du personnel de la santé est importante dans tous les cas, mais elle se perçoit peut-être avec une plus grande intensité dans les soins palliatifs. Nous vivons pratiquement à un niveau mondial une forte tendance à la légalisation de l’euthanasie. Nous savons que quand on offre un accompagnement humain serein et participatif, le patient chronique grave ou le malade en phase terminale perçoit cette sollicitude. Même dans ces circonstances difficiles, si la personne se sent aimée, respectée, acceptée, l’ombre négative de l’euthanasie disparaît ou devient presque inexistante, puisque la valeur de son être se mesure sur la base de sa capacité à donner et à recevoir de l’amour, et non sur la base de sa productivité.

    Il est nécessaire que les professionnels de la santé et ceux qui se dévouent à l’assistance sanitaire, s’engagent dans une mise à jour constante des compétences nécessaires, afin de pouvoir répondre toujours à leur vocation de ministres de la vie. La Nouvelle Charte des Personnels de la santé (ncas) est pour vous un instrument utile de réflexion et de travail et un élément qui peut aider dans le dialogue entre les initiatives et les projets privés et d’État, nationaux et internationaux. Ce dialogue et ce travail conjoint enrichit concrètement les prestations dans le domaine de la santé et rejoint les nombreux besoins et urgences médicales de notre peuple latino-américain.

    Le troisième mot est confiance, que nous pouvons distinguer dans différents domaines. Avant tout, comme vous le savez, c’est la confiance du malade en lui-même, dans la possibilité de se soigner, parce qu’une grande partie du succès de la thérapie en dépend. Il n’est pas moins important pour le travailleur de pouvoir exercer sa fonction dans un contexte serein et cela ne peut être séparé du fait de savoir que l’on fait ce qui est juste, ce qui est humainement possible, en fonction des ressources à disposition. Cette certitude doit se baser sur un système durable d’attention médicale, où tous les éléments qui le forment, gérés par une saine subsidiarité, s’appuient les uns sur les autres pour répondre aux besoins de la société dans son ensemble et du malade dans sa singularité.

    Il est très difficile de se mettre entre les mains d’une personne, surtout lorsque notre propre vie est en jeu ; toutefois, la relation avec le médecin ou l’infirmière a toujours été fondée sur la responsabilité et sur la loyauté. Aujourd’hui, à cause de la bureaucratisation et de la complexité du système de santé, nous courons le risque que ce soit les termes du « contrat » qui établissent ce rapport entre le patient et le personnel médical, en trahissant ainsi cette confiance.

    Nous devons continuer de lutter pour maintenir intègre ce lien d’humanité profonde, puisqu’aucune institution d’assistance ne peut, seule, remplacer le cœur humain ni la compassion humaine (cf. saint Jean-Paul II, Motu Proprio Dolentium hominum, 11 février 1985 ; ncas, n.3). La relation avec le malade exige donc du respect pour son autonomie et un fort apport de disponibilité, attention, compréhension, complicité et dialogue, pour être l’expression d’un engagement assumé comme un service (cf. ncas, n.4).

    Je vous encourage dans votre tâche d’apporter à tant de personnes et à tant de familles l’espérance et la joie qui leur manquent. Que notre Vierge sainte, Santé des malades, vous accompagne dans vos idéaux et vos travaux et qu’elle, qui a su accueillir la Vie, Jésus, en son sein, soit pour vous tous un exemple de foi et de courage. Du plus profond de mon cœur je vous bénis tous. Que Dieu, Père de tous, donne à chacun de vous la prudence, l’amour, la proximité à l’égard du malade pour que vous puissiez remplir vos devoirs avec une grande humanité. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.

    © Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Arrêter la faim au Niger : un appel de Caritas

    IMPRIMER

    logo.svgURGENCENigerArrêtez la faim au Niger

    Chère amie, Cher ami de Caritas,

    Les mamans du Niger ont grand besoin de vous. Elles sont à bout de souffle. Epuisées par leur lutte quotidienne pour survivre au cœur du Sahel. Sans eau à portée de mains, sans revenus, sans nourriture pour les enfants. Au bord du désespoir, elles cueillent aujourd’hui les feuilles des arbres pour nourrir leur famille. 

    Pensez à Zouley et sa nièce Aïcha. Elles vivent à Kafi, un village oublié dans les environs de Zinder. « Ici, il n’y a plus rien à manger, vraiment rien », explique Zouley. « Tous les jours, les enfants souffrent de la faim. Tous les soirs, ils demandent pour avoir à manger. Qu’est-ce que je dois faire ? Je leur donne un peu d’eau et j’essaye de les calmer. Je leur dis : “Dormez maintenant, je vais chercher à manger…“ ». Et c’est ce qu’elle fait. Elle va chercher “à manger“… ou plutôt, de la nourriture pour le bétail, ces feuilles d’arbres sauvages.

    Ces femmes sont-elles seules au monde ? Heureusement, non. Car elles vous ont, vous. Vous et Caritas. 
    Vous pouvez arrêter la faim et offrir un avenir meilleur à toute une famille.

    La solution est aussi simple qu’efficace : un grand sac de cacahuètes. Riches en énergie, les cacahuètes contiennent des minéraux, des vitamines et des graisses saines. Avec 300 kilos de cacahuètes, une maman peut immédiatement produire de la pâte et de l’huile d’arachide, de quoi faire face à la faim pendant trois mois. Et en vendant une partie de sa production au marché, elle peut même tirer un trait définitif sur la pauvreté.

    Offrez un avenir meilleur à une famille nigérienne. Choisissez combien de kilos de cacahuètes vous voulez offrir à une famille dans le besoin : 100, 300 ou 600 kg ? Les sacs sont prêts à être remplis et distribués. Avec un don de 48 €, vous offrez 300 kg de cacahuètes, soit la quantité idéale pour qu’une mère puisse commencer à fabriquer l’huile et la pâte de cacahuète. Et de quoi manger pendant 3 mois !

    Merci pour votre aide,

    François Cornet
    Directeur, Caritas International

    Directeur, Caritas International


    > J’arrête la faim au niger avec un don en ligne

    ou sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141
    avec la communication "
    5936 FAIM".

    En savoir plus ?
    C'est par ici.

       

    CONTACT

    Caritas International
    Rue de la Charité 43
    1210 Bruxelles

    T : +32 (0)2 229 36 11
    F : +32 (0)2 229 36 36
    infofr@caritasint.be

    COMPTE BANCAIRE

    IBAN : BE 88 0000 0000 4141
    BIC : BPOTBEB1

     
     
  • Quand Paul VI, le pape de la réforme conciliaire, se faisait le chantre du culte eucharistique...

    IMPRIMER

    Du site "Paix liturgique" :

    PAUL VI : "COMME S'IL ÉTAIT LOISIBLE A QUI QUE CE SOIT DE LAISSER DANS L'OUBLI LA DOCTRINE PRÉCÉDEMMENT DÉFINIE PAR L'EGLISE"

    MYSTERIUM FIDEI , un texte « extraordinaire » du pape de la messe « ordinaire »

    (...) nous sommes heureux de vous proposer un beau texte du pape Paul VI, une sorte de texte « extraordinaire » du pape de la messe « ordinaire » : l'encyclique Mysterium Fidei, publiée le 3 septembre 1965, à la veille de la quatrième et dernière session de Vatican II.

    L'encyclique intervenait alors que le grand chambardement de la réforme liturgique était commencé : par le motu proprio Sacram liturgiam du 25 janvier 1964, Paul VI avait lancé la réforme et institué la Commission pour l'Application de la constitution sur la liturgie. C'est aussi en 1965 que commençait le grand effondrement du catholicisme, manifesté par celui de la pratique dominicale, dans ce climat de « révolution culturelle » qu'avait favorisé de fait le Concile (voir notre Lettre 632 recensant le livre de Guillaume Cuchet : Comment notre monde a cessé d'être chrétien, Anatomie d'un grand effondrement, Seuil, février 2018).

    Paul VI, pontife complexe à l'âme tourmentée, que l'on a souvent comparé à Hamlet, voulant et ne voulant pas, alors même qu'il ouvrait toutes grandes les vannes par ses réformes, tentait oralement d'endiguer le torrent. D'où son Credo du Peuple de Dieu, du 30 juin 1968 ; d'où son encyclique Humanæ vitæ, du 25 juillet 1968 ; et d'où, auparavant, l'encyclique Mysterium Fidei. « Nous savons en effet que parmi les personnes qui parlent ou écrivent sur ce mystère très saint, il en est qui répandent au sujet des messes privées, du dogme de la transsubstantiation et du culte eucharistique certaines opinions qui troublent les esprits des fidèles : elles causent une grande confusion d'idées touchant les vérités de la foi, comme s'il était loisible à qui que ce soit de laisser dans l'oubli la doctrine précédemment définie par l'Église ou de l'interpréter de manière à appauvrir le sens authentique des termes ou énerver la force dûment reconnue aux notions. » Certains, écrivait Paul VI, voulaient que la présence réelle soit exprimée différemment. Des théories parlant de « transsignification » ou de « transfinalisation » (le signe sacramentel occasionnerait un changement de signification ou de finalité du pain et du vin) entendaient se substituer au terme, dogmatiquement consacré, de transsubstantiation. 

    Ainsi, quoi qu'il en soit des responsabilités de Paul VI, et peut-être même à cause d'elles, cette sainte exhortation à "promouvoir, sans épargner paroles et efforts, le culte eucharistique, vers lequel en définitive doivent converger toutes les autres formes de piété" n'en a que plus de prix. Nous pouvons parfaitement l'appliquer à notre expérience spirituelle, théologique et vitale de la forme extraordinaire du rite romain, la plus parfaite expression de notre foi en la sainte Eucharistie.

    Lire la suite

  • Exigeons la fin des persécutions des chrétiens au Nigéria

    IMPRIMER

    Exigeons la fin des persécutions des chrétiens au Nigéria #FreedomForSharibu

    Freiheit für Leah Sharibu

    124.757 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 200.000 signatures.

    By CitizenGO · 16/07/2018

    Mise à jour :  Nous avons livré plus de 60 000 signatures à la mère de Leah Sharibus dans le village de Dapchi (au nord-est du Nigeria). La mère de Leah a été reconnaissante de voir de nombreuses personnes à travers le monde la soutenir. Elle espère que sa fille est en sécurité. Elle a exhorté le gouvernement nigérien de l’aider à sauver sa fille de Boko Haram.

    Des milliers de chrétiens ont été tués ou enlevés par Boko Haram, le groupe islamiste qui a établi un « califat » (ayant prêté allégeance à état islamique) dans le nord du Nigeria. En parallèle de la barbarie de Boko Haram, les chrétiens sont également la cible des bergers musulmans qui ont détruit des centaines d’églises et tué des milliers de chrétiens.

    12 des États du nord du Nigéria ont adopté la loi islamique et les chrétiens font souvent l’objet de discriminations dans cette région. Les villages chrétiens manquent souvent d’eau potable et de dispensaires… les chrétiens se voient refuser l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur.

    En mars 2018, Boko Haram a enlevé 105 filles à Dapchi. Ces islamistes ont ordonné aux filles de se convertir à l’Islam. La jeune Leah Sharibu a refusé d’abandonner sa foi malgré la tentative de persuasion du reste de ses camarades enlevés. Boko Haram a donc refusé de la libérer, contrairement aux autres filles.

    Leah Sharibu a refusé d’accepter l’Islam ! Alors que même ses camarades de classe essayaient de la convaincre de faire semblant de se convertir pour être libérée.

    « Boko Haram n’a pas libéré ma fille parce que la jeune femme a refusé d’abandonner sa foi pour embrasser la religion musulmane», a déclaré la mère de Leah Sharibu.

    Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a souligné sur Twitter ce qui suit :

    « Il est décourageant que l’une des filles, Leah Sharibu, reste en captivité (...) Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour récupérer Leah en toute sécurité (...) Elle ne sera pas abandonnée. »

    Outre Leah Sharibu, des milliers de personnes sont massacrées et kidnappées par Boko Haram et les bergers musulmans en raison de leur foi. Alors que près de 50 % de la population du Nigéria est chrétienne, aucun chrétien ne devrait souffrir de persécution religieuse.

    Soutenez les chrétiens du Nigéria ! Soutenez Leah Sharibu.

    SIGNER ICI