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Spiritualité - Page 195

  • "Comme des coeurs brûlants" : un livre très intime et bouleversant

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    De   sur le site du Point :

    Le feu sacré d’Alexia Vidot

    Éditions Artège

    Dans un livre très intime et bouleversant, la journaliste raconte sa conversion au catholicisme à l’âge de 20 ans. À contre-courant ?

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  • « Synodalité »: le pape François lance une nouvelle usine à gaz ?

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    Non, il ne s’agira  pas de singer l’esprit de l’actuel synode des évêques allemands mais d’ élargir la représentativité du synode romain, instance consultative du gouvernement pontifical composée d’évêques du monde entier, synode  dont la création par le pape Paul VI remonte à 1965 . Lu sur le site de « Vatican News » cet article de Salvatore Cernuzio (Cité du Vatican ») :

    « Tout partira des Églises locales. Les 9 et 10 octobre, une cérémonie solennelle en présence du Pape donnera le coup d’envoi d’un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases (diocésaine, continentale, universelle), fait de consultations et de discernement, qui culminera avec l'assemblée initialement prévue en 2022, qui sera finalement organisée en octobre 2023 à Rome.

    «Chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l'Esprit-Saint». Pour rendre concrète et visible cette synodalité souhaitée par François depuis le début de son pontificat, le prochain synode des évêques, prévu pour octobre 2023, ne sera pas célébré uniquement au Vatican mais dans chaque Église particulière des cinq continents, suivant un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases : diocésaine, continentale, universelle.

    Un processus synodal intégral

    L'itinéraire synodal, approuvé par le Pape, est annoncé dans un document de la Secrétairerie générale du synode qui affirme : «Un processus synodal intégral ne se réalisera de manière authentique que si les Eglises particulières y sont impliquées. Une participation authentique des Églises particulières ne peut être réalisée que si les corps intermédiaires de la synodalité, c'est-à-dire les synodes des Églises orientales catholiques, les Conseils et Assemblées des Églises sui iuris et les conférences épiscopales, avec leurs expressions nationales, régionales et continentales, y prennent également part».

    Pour la première fois, un synode décentralisé

    C'est la première fois dans l'histoire de cette institution créée par Paul VI pour poursuivre l'expérience collégiale du Concile Vatican II qu'un synode «décentralisé» est célébré. Précisément lors de la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire de l'institution du synode, en octobre 2015, le Pape François avait exprimé son désir d'un parcours commun «laïcs, pasteurs, évêque de Rome».

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festif de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

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  • L'inclassable Thibon

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    De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef :

    Gustave Thibon © DR

    Thibon l’inclassable

    Gustave Thibon (1903-2001) nous a quittés il y a déjà vingt ans. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur cet immense philosophe, écrivain, poète, dont l’œuvre est plus actuelle que jamais.

    C’est l’une des grandes figures du monde catholique français du XXe siècle, si grande que parfois ça l’en rend intimidant, mystérieux ou même presque incompréhensible : qui fut Gustave Thibon ? Bien malin qui saurait le résumer entièrement, certes comme aucun être n’est résumable dans aucune littérature, mais aussi que chez Thibon cette énigme ontologique se double de sa volonté d’irréductibilité à quelque statut que ce soit, et se triple même de ce que l’on ne dispose aujourd’hui d’aucune biographie complète et fouillée du philosophe-poète-penseur-paysan ardéchois, même si Raphaël Debailiac lui a consacré, il y a quelques années, un court, dense et bel essai (1).

    Traversant presque entièrement le siècle de fer et de sang (1903-2001), le natif de Saint-Marcel d’Ardèche, quand bien même c’est d’un village perdu, ne vient pas entièrement de nulle part : sa famille y possédait de nombreuses terres et son père était un érudit. Aussi, si Thibon fut un autodidacte, c’est dans le sens où il ne suivit pas de cursus universitaire : mais son éducation familiale le mit très tôt, et pour jamais, au contact d’auteurs classiques, qu’ils fussent grecs, latins ou européens en général. Parti explorer le monde quelques années autour de la vingtaine, le jeune Thibon revint cependant rapidement sur la terre de ses pères, pour y vivre tel Ulysse n’ayant pas forcément conquis la toison le reste de son âge.

    Lui dont on dit que sa mémoire lui permettait de se réciter quotidiennement des centaines de vers, devient tertiaire du Carmel et voue une particulière dévotion aux deux grands fondateurs, Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. À partir des années 1930, il publie dans de nombreuses revues : Les Études carmélitaines en particulier, mais aussi Orientations, La Vie spirituelle, Civilisation. Maritain lui ouvre à son tour les colonnes de ses revues, puis c’est Gabriel Marcel qui édite son premier ouvrage, Diagnostics, en 1940.

    Lire la suite sur le site de La Nef

    Plusieurs nouveaux articles de La Nef ont été mis en ligne récemment, ainsi que d'autres, inédits, exclusivités internet. Vous pouvez les lire librement en cliquant sur le titre de l'article :

    Faut-il commémorer Napoléon ?, par Patrice Gueniffey
    Napoléon, fils des Lumières, entretien avec Xavier Martin
    Napoléon : canevas pour un bilan, par Michel Toda
    Thibon l’inclassable, par Jacques de Guillebon
    Entre le chaos et le déclin : la renaissance, par Nicolas Kinosky
    Le Liban peut-il se relever ?, par Annie Laurent
    La « gueule » du progressisme, par Nicolas Kinosky
    A l’origine des « fake news », par Pierre Mayrant
    Revenir à Saint-Louis (à Strasbourg), par Nicolas Kinosky

  • Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus; 3 questions à Aude Dugast

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    3 questions à Aude Dugast : Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus.

    29 avr. 2021
    Avec son nouvel ouvrage, Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus, Aude Dugast offre un portrait plus intime du Professeur Lejeune, à la lumière des vertus de foi, espérance, charité, force, justice et tempérance, qu'il a pratiqué tout au long de sa vie et qui l'ont mené sur le chemin de la sainteté.
    Image
    (Famille Chrétienne)
  • Ouverture de l'année ignatienne

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    OUVERTURE DE L’ANNÉE IGNATIENNE

    Une année ignatienne s’ouvrira le 20 mai 2021, jour du 500e anniversaire de la blessure d’Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. De nombreux événements jalonneront cette année et rassembleront les chrétiens qui partagent la spiritualité ignatienne et tous ceux qui souhaitent la découvrir.

    Pour la France, la Belgique francophone et le Luxembourg, le temps fort aura lieu à la Toussaint 2021 : du 30 octobre au 1er novembre, près de 8000 personnes sont attendues à Marseille à l’occasion du rassemblement « Au large, avec Ignace ».

    Pourquoi une année ignatienne?

    Le 20 mai 2021, une année ignatienne s’ouvrira pour célébrer deux événements importants:

    • le 500e anniversaire de la blessure d’Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, le 20 mai 1521 à la bataille de Pampelune. A la suite de cette blessure par un boulet de canon, et pendant sa longue convalescence, Ignace commence un chemin de conversion et entre dans une vie nouvelle avec le Christ;
    • le 400e anniversaire de la canonisation de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier, le 12 mars 1622.

    Cette année ignatienne s’achèvera le 31 juillet 2022, jour de la saint Ignace. Annoncée par le Père Arturo Sosa, Supérieur général de la Compagnie de Jésus, elle aura pour thème « Voir toute chose nouvelle en Christ ».

    Les jésuites, et plus largement la famille ignatienne, souhaitent profiter de cette année pour:

    • faire mémoire de la manière dont l’Esprit Saint a guidé un homme dans sa décision de suivre le Christ;
    • inviter à « voir toute chose nouvelle » dans sa vie en s’inspirant de l’expérience d’Ignace de Loyola, en filigrane des Exercices spirituels.

    En cette année ignatienne, nous sommes tous invités à nous familiariser avec la figure d’Ignace pour mieux suivre Jésus, qu’il a choisi comme maître et ami. L’expérience d’Ignace de Loyola, qui a vu ses ambitieux projets de chevalier fracassés par un boulet de canon peut, en effet, rejoindre toute personne appelée à traverser un temps d’épreuve. Beaucoup de nos projets individuels et communs sont bousculés par une pandémie encore considérée comme peu probable il y a un an et demi.

    Saint Ignace nous enseigne ainsi qu’un temps d’épreuve, comme celui que nous traversons actuellement, peut-être, paradoxalement, un lieu de croissance intérieure et spirituelle.

    Les grandes dates de l’année ignatienne

    De nombreux événements jalonneront cette année d’anniversaire et rassembleront les chrétiens qui partagent la spiritualité ignatienne et tous ceux qui souhaitent la découvrir. Les grandes dates sont les suivantes :
    – 13 au 23 mai : lancement de la retraite en ligne « Prie en chemin avec Ignace » (cliquer ici pour en savoir plus).
    – 20 mai 2021 : ouverture de l’année ignatienne à l’occasion du 500e anniversaire de la blessure d’Ignace.
    – 23 mai 2021 à 20h00 : veillée de prière mondiale pour lancer l’année ignatienne.
    – 31 juillet 2021 : fête de saint Ignace de Loyola.
    – Du 31 juillet au 2 août 2021 : rassemblement des xavières, à l’occasion des 100 ans de leur congrégation.
    – 30 octobre au 1er novembre 2021 : rassemblement « Au large avec Ignace » de la famille ignatienne de France, Belgique et Luxembourg, à Marseille (plus d’info en cliquant ici).
    – 12 mars 2022 : 400e anniversaire de la canonisation de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier.
    – 31 juillet 2022 : clôture de l’année ignatienne à l’occasion de la fête de saint Ignace.

    Liste des évènements à venir

    Lettres du P. Arturo Sosa lors de l’annonce de l’ouverture de l’année ignatienne le 27 septembre 2019 et à l’occasion de la fête de saint Ignace le 31 juillet 2020 sur l’opportunité d’une année ignatienne (www.jesuits.global/fr).

    Anne Keller,
    Directrice de la communication
    Province jésuite d’Europe occidentale francophone

  • Une semaine mondiale de prière pour l'Eglise en Chine (23-30 mai)

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le cardinal Charles Maung Bo inspire le lancement d’une semaine mondiale de prière pour la Chine

    12/05/2021

    Près de deux semaines avant la Journée mondiale de prière pour l’Église en Chine, célébrée le 24 mai à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Sheshan, un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant à prier pour l’Église et le peuple chinois du 23 au 30 mai. Les membres de la coalition, parmi lesquels des personnalités politiques, avocats et militants pour la liberté religieuse et les droits de l’homme, expliquent s’inspirer d’un message publié en mars dernier par le cardinal Bo, appelant à une semaine mondiale de prière pour la Chine.

    Un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant les fidèles à prier du 23 au 30 mai pour l’Église et le peuple de Chine, y compris pour les Ouïghours persécutés au Xinjiang, pour les prisonniers d’opinion, pour les membres du clergé et pour les militants prodémocratie hongkongais détenus. Parmi les membres de la coalition à l’origine de cette initiative, on compte Chris Smith, du Congrès américain, Lord David Alton, un homme politique britannique, Garnett Genuis, un parlementaire canadien, Kevin Andrews, un député australien, Jane Adolphe, un professeur de droit, Nina Shea, une avocate américaine, et Benedict Rogers, un militant des droits de l’homme basé à Londres. Andrew Bennett, ancien ambassadeur du Canada pour la liberté religieuse (en tant que dirigeant de l’ancien Bureau pour la liberté de religion du Canada), est le porte-parole de la coalition. Leur campagne a pour but de fournir des informations sur les prisonniers politiques et religieux et sur la situation de la liberté religieuse en Chine.

    Prière à la Mère de la Chine et de l’Asie

    Leurs auteurs de cette initiative internationale cherchent également à organiser des veillées et des célébrations spéciales durant la dernière semaine du mois de mai. Ils expliquent s’inspirer d’un message du cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun (Birmanie) et président de la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie), qui a lancé l’idée, en mars dernier, d’une semaine mondiale de prière pour l’Église et le peuple de Chine. La Journée mondiale de prière pour la Chine, établie par le pape Benoît XVI en 2007, est célébrée le 24 mai, le jour de la fête de Notre-Dame de Sheshan, également appelée « Marie Aide des Chrétiens », vénérée au sanctuaire marial de Sheshan, près de Shanghai. Afin d’expliquer les raisons de cette semaine de prière, le cardinal Bo a expliqué en mars dernier : « Je veux exprimer tout mon amour pour les peuples de Chine, mon respect pour leur civilisation multiséculaire et pour leur extraordinaire croissance économique, et mon espoir que leur pays continue de grandir en tant que puissance mondiale, pour qu’il devienne une force au service du bien et pour la protection des droits des plus vulnérables. » De même, le cardinal birman a invité les fidèles « à se joindre au pape François, au pape émérite Benoît XVI et à toute l’Église, pour demander, selon les mots de Benoît XVI, à la ‘Mère de la Chine et de l’Asie’ de soutenir les fidèles, afin ‘qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus’. Afin qu’ils soient ‘toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église’. » (Benoît XVI, Prière à Notre-Dame de Sheshan)

    (Avec Asianews)

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.) 

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

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  • Exauce, Seigneur, ma voix, quand je crie vers Toi (7ème dimanche de Pâques)

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    Introitus Introït
    Ps. 26, 7, 8 et 9  
    EXÁUDI, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te, allelúia: tibi dixit cor meum, quaesívi vultum tuum, vultum tuum, Dómine, requíram: ne avértas fáciem tuam a me, allelúia, allelúia. Ps. ibid., 1 Dóminus illuminátio mea, et salus mea: quem timébo ? ℣. Glória Patri. Exauce, Seigneur, ma voix, comme je crie vers Toi, alléluia : mon coeur T'a dit, j'ai cherché Ton visage, c'est Ton visage, Seigneur, que je poursuivrai : ne détourne pas de moi Ta face, alléluia, alléluia. ℣. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : que craindrai-je ? ℣. Gloire au Père.
  • Un affrontement sans pitié (7e dimanche de Pâques)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde pour le 7e dimanche de Pâques (homelies.fr - Archive 2009)

    La liturgie de ce jour se déploie encore sous le signe de l'Ascension : l'Église se réjouit pour l'exaltation de son Seigneur : « Bénis le Seigneur ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Le Seigneur a son trône dans les cieux, sa royauté s'étend sur l'univers » (Ps 102 [103]). Mais la contemplation de la gloire de l'Epoux ravive le désir de l'Epouse d'être unie à lui pour toujours. Certes, elle sait qu'elle n'est pas abandonnée, mais elle a soif de son Dieu qu'elle désire voir face à face dans la paix des cieux nouveaux et de la terre nouvelle : « Écoute Seigneur, je t'appelle », avons-nous chanté dans l'Introït de la Messe. « En mon cœur j'ai dit : je cherche ton visage ; ton visage, Seigneur, je le recherche : ne détourne pas de moi ta face » (Ps 26, 7). L'Église ne cherche pas ce visage dans un lointain ciel ; elle a bien compris que son Seigneur vit en elle désormais. « Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit » attestait saint Jean dans la seconde lecture. L'Eglise cherche le Christ comme la Tête de son corps qu'il vivifie de son Esprit et qu'il guide avec autorité. C'est cette certitude qui anime la première communauté et justifie la prière que nous venons d'entendre : « Toi Seigneur qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel, de Joseph ou de Matthias, tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres ». C'est le Seigneur, certes invisible mais bien réellement présent, qui continue à diriger son Eglise.

    Telle est la situation paradoxale de ce temps entre l'Ascension du Seigneur et son retour dans la gloire : l'Eglise tend de tout son être vers Celui qui lui est déjà intimement présent dans la fidélité d'un amour qui ne peut se reprendre. Elle ne vit pas encore dans la plénitude de la rencontre face à face, et pourtant, nul ne pourra lui ravir sa joie (Jn 16, 22), car nul ne pourra lui enlever la présence de son Seigneur vivant au milieu d'elle dans l'Esprit.

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  • Un véritable fléau : les homélies interminables

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    Le dimanche, et même en semaine, des prédicateurs sévissent aux ambons de nos églises débitant ce qu'ils croient être la bonne parole durant de très longues minutes, parfois quinze ou même vingt. C'est tout simplement insupportable et en contradiction avec les instructions romaines à ce sujet...

    Le 11 février 2015, Antoine-Marie Izoard, sur Aleteia, publiait l'article suivant :

    7, 10, 15 minutes ? Combien de temps doit durer une homélie ?

    Un Directoire sur l'homélie a été publié au Vatican, présentant sa fonction, son contenu et la manière de la préparer.

    Des homélies « brèves » et bien préparées qui permettent de « nourrir la vie chrétienne » des fidèles. C’est en substance ce que recommande le Directoire sur l’homélie publié le 10 février 2015 par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce manuel homilétique de plus d’une centaine de pages s’adresse aux quelque 460 000 évêques, prêtres et diacres à travers le monde à qui il offre quelques règles générales et des « ébauches » d’homélie pour les différents temps liturgiques de l’année.

    Véritable compendium des textes sur l’art de la prédication, le document romain rappelle que « l’homélie est strictement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres » et que, si « des enseignements et des exhortations à la fois de bonne qualité et efficaces peuvent être dispensés par des responsables laïcs bien préparés de certaines communautés, (…) de telles interventions doivent être faites dans d’autres contextes ». Rome a par exemple rappelé à l’ordre le Chemin néocatéchuménal en 2005 et 2008 en invitant ses membres à bien distinguer l’homélie prononcée par le prêtre ou le diacre des monitions qui peuvent être par ailleurs prononcées par des laïcs.

    L’homélie, rappelle le document en citant le pape François, « doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours », et elle n’est pas « un sermon sur un sujet abstrait ». Ainsi, « pour le prédicateur, la messe ne doit pas être l’occasion de tenir des propos complètement étrangers à la célébration liturgique et aux lectures, ou de ne pas respecter les textes prévus par l’Eglise, en les tordant dans tous les sens pour les soumettre à une idée préconçue »« L’homélie n’est pas non plus un exercice d’exégèse biblique », précise le document à l’intention des prédicateurs pour qui, « le plus important » est « de montrer que la Parole de Dieu est en train de s’accomplir ici et maintenant ».

    « Un prédicateur qui ne se prépare pas, qui ne prie pas, est malhonnête et irresponsable », voire « un faux prophète, un escroc ou un charlatan sans consistance », assure le document en citant à nouveau le pape François.

    Lire la suite sur cath.ch

    Lors d'une rencontre avec des séminaristes, le pape a insisté : il faut ajuster les homélies, pour qu’elles soient accessibles (…). Elles doivent être brèves, concises et fortes.

    Pas plus de 10 minutes

    Pour faire revenir ses paroissiens, il réduit ses sermons à 5 minutes

  • Que penser des expériences de mort imminente ? La réponse de Mgr Léonard

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    De Mgr Léonard sur aleteia.org :

    Que penser des expériences de mort imminente ?

     

    13/05/21

    Les expériences de mort imminentes (EMI) nous rappellent que notre perception quotidienne est très en deçà de la réalité, et leurs éléments caractéristiques sont très cohérents avec la foi chrétienne.

    Les expériences de mort imminentes (EMI) sont des expériences aujourd’hui bien connues, attestées dans toutes les cultures et sur tous les continents, et sur lesquelles on a maintenant de nombreuses études et plusieurs milliers de témoignages convergents. À l’origine, c’est le psychologue et épistémologue Français Victor-Émile Egger, professeur à la Sorbonne, qui emploie pour la première fois l’expression « expérience de mort imminente » en 1896 dans Le Moi des mourants. Docteur en philosophie et médecin américain, Raymond Moddy a repris l’expression sous le nom de « Near Dealth Experience » (NDE) et il a étudié sérieusement le phénomène pendant une vingtaine d’années, en analysant quantité de témoignages de personnes attestant avoir vécu une expérience de mort imminente. Il écrit trois ouvrages qui ont fait date : Life after life (La Vie après la vie) en 1975, le premier ouvrage consacré à la question des EMI, vendu à 20 millions d’exemplaires, qui rapporte 150 récits de comas ou de morts cliniques ayant déclenché des EMI. Reflections on Life After life (Lumières nouvelles sur la vie après la vie) en 1977 ; The Light Beyond (La Lumière de l’au-delà) en 1988.Au terme de son étude pionnière, Raymond Moody en arrive à expliquer le phénomène d’une manière assez spiritualiste, ne voyant pas comment expliquer les choses de manière plus rationnelle.

    Un phénomène aujourd’hui bien analysé

    Depuis une quarantaine d’années, le développement et l’amélioration extraordinaire des techniques de réanimation ont permis de multiplier brutalement le nombre des EMI, et donc de mieux approfondir le phénomène. Des témoignages de plus en plus nombreux ont peu à peu permis à tous les « expérienceurs » de sortir du silence dans lesquels ils s’enfermaient dans le passé, de peur qu’on les prenne pour des fous. Le phénomène est aujourd’hui connu et suffisamment important pour que l’on puisse l’étudier de manière statistique et scientifique, à partir de données qui viennent de toutes les parties du monde et de toutes les cultures (voir Evelyn Elsaesser-Valarino, D’une vie à l‘autreDes scientifiques explorent le phénomène des expériences de mort imminente, Paris, 1999). Le 17 juin 2006, une rencontre réunit les plus grands experts internationaux à Martigues afin de faire pour la première fois le bilan d’années de recherches et de réflexions, autour de ce phénomène hors du commun qui a maintenant suscité de nombreuses études.

    Lire la suite sur aleteia.org