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Spiritualité - Page 192

  • Revenez à la Messe !

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    De Mgr Robert Barron, évêque auxiliaire de l'Archidiocèse de Los Angeles sur le Catholic World Report :

    Revenez à la Messe !

    Tout comme un médecin peut observer que vous mettez votre vie en danger en mangeant des aliments gras, en fumant et en vous abstenant de faire de l'exercice, un médecin de l'âme vous dira que l'abstention de la messe compromet votre santé spirituelle.

    11 juin 2021

    Les quinze derniers mois ont été une période de crise et ils ont été une épreuve particulière pour les catholiques. Pendant cette terrible période du COVID, beaucoup d'entre nous ont été contraints de jeûner pour ne pas assister à la messe et recevoir l'Eucharistie. Certes, de nombreuses messes et paroliturgies eucharistiques ont été mises en ligne, et Dieu merci. Mais les catholiques savent au plus profond d'eux-mêmes que ces présentations virtuelles ne peuvent absolument pas remplacer la réalité. Maintenant que les portes de nos églises commencent à s'ouvrir en grand, je voudrais exhorter chaque catholique qui lit ces mots : Revenez à la messe !

    Pourquoi la messe revêt-elle une telle importance ? Le Concile Vatican II enseigne avec éloquence que l'Eucharistie est "la source et le sommet de la vie chrétienne" - c'est-à-dire ce d'où vient le christianisme authentique et ce vers quoi il tend. Elle est l'alpha et l'oméga de la vie spirituelle, à la fois le chemin et le but du disciple chrétien. Les Pères de l'Église ont constamment enseigné que l'Eucharistie est la subsistance pour la vie éternelle. Ils voulaient dire que dans la mesure où nous intériorisons le Corps et le Sang de Jésus, nous sommes préparés à vivre avec lui dans l'autre monde. Thomas d'Aquin disait que tous les autres sacrements contiennent la virtus Christi (la puissance du Christ) mais que l'Eucharistie contient l'ipse Christus (le Christ lui-même) - ce qui expliquerait pourquoi saint Thomas ne pouvait jamais traverser la Messe sans verser de grosses larmes. C'est précisément à la messe que nous avons le privilège de recevoir ce don incomparable. C'est précisément à la messe que nous prenons cette subsistance indispensable. Sans elle, nous mourrons de faim spirituellement.

    Si je peux élargir un peu le champ, je voudrais suggérer que la Messe est, dans sa totalité, le point privilégié de la rencontre avec Jésus-Christ. Au cours de la Liturgie de la Parole, nous n'entendons pas simplement des mots humains élaborés par des génies poétiques, mais plutôt les mots de la Parole. Dans les lectures, et surtout dans l'Évangile, c'est le Christ qui nous parle. Dans nos réponses, nous lui répondons, entrant en conversation avec la deuxième personne de la Trinité. Puis, dans la liturgie de l'Eucharistie, le même Jésus qui nous a parlé avec son cœur nous offre son corps et son sang pour que nous les consommions. Il n'y a tout simplement, de ce côté-ci du ciel, aucune communion plus intime possible avec le Seigneur ressuscité.

    Je me rends compte que de nombreux catholiques, pendant cette période du COVID, se sont habitués à la facilité d'assister à la Messe pratiquement dans le confort de leur propre maison et sans les inconvénients des parkings bondés, des enfants qui pleurent et des bancs bondés (?!). Mais une caractéristique essentielle de la messe est précisément notre rassemblement en tant que communauté. Lorsque nous parlons, prions, chantons et répondons ensemble, nous prenons conscience de notre identité en tant que Corps mystique de Jésus. Au cours de la liturgie, le prêtre agit in persona Christi (dans la personne même du Christ), et les baptisés présents s'unissent symboliquement au Christ, la tête, et offrent ensemble un culte au Père. Il y a un échange entre le prêtre et le peuple à la messe qui est d'une importance cruciale bien que souvent négligé. Juste avant la prière sur les dons, le prêtre dit : "Priez, frères et sœurs, pour que mon sacrifice et le vôtre soient agréables à Dieu, le Père tout-puissant", et le peuple répond : "Que le Seigneur accepte le sacrifice entre vos mains pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et le bien de toute sa sainte Église". À ce moment-là, la tête et les membres s'unissent consciemment pour faire le sacrifice parfait au Père. Le fait est que cela ne peut se produire lorsque nous sommes dispersés dans nos maisons et assis devant des écrans d'ordinateur.

    Si je peux souligner l'importance de la Messe d'une manière plus négative, l'Église a toujours enseigné que les catholiques baptisés sont moralement obligés d'assister à la Messe le dimanche et que l'absence consciente de la Messe, en l'absence d'une excuse valable, est un péché mortel. Je comprends que ce langage mette beaucoup de gens mal à l'aise aujourd'hui, mais il ne devrait pas, car il est parfaitement conforme à tout ce que nous avons dit sur la Messe jusqu'à présent. Si la liturgie eucharistique est, en fait, la source et le sommet de la vie chrétienne, la rencontre privilégiée avec Jésus-Christ, le moment où le Corps mystique s'exprime le plus pleinement, le lieu où l'on reçoit le pain du ciel, alors nous nous mettons, spirituellement parlant, en danger de mort lorsque nous nous en éloignons activement.

    Tout comme un médecin peut observer que vous mettez votre vie en danger en mangeant des aliments gras, en fumant et en vous abstenant de faire de l'exercice, un médecin de l'âme vous dira que vous abstenir de la Messe compromet votre santé spirituelle. Bien sûr, comme je l'ai suggéré ci-dessus, la loi de l'Église a toujours été qu'un individu peut décider de manquer la Messe pour des raisons prudentielles légitimes - et c'est certainement le cas en ces jours de déclin de la pandémie.

    Mais revenez à la Messe ! Et puis-je vous suggérer d'amener quelqu'un avec vous, quelqu'un qui a été absent trop longtemps ou qui a peut-être été bercé par la complaisance pendant le COVID ? Laissez votre propre faim eucharistique éveiller en vous un élan évangélique. Faites venir des gens des routes et des chemins ; invitez vos collègues de travail et les membres de votre famille ; réveillez les enfants le dimanche matin ; éteignez vos ordinateurs. Revenez à la messe !

  • France : l'abbaye de Solignac reprend vie

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    De Lauriane Vofo Kana sur Aleteia.org :

    Absents depuis la Révolution, les bénédictins sont de retour à l’abbaye de Solignac

    Abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Solignac

    Marie-Flore Harmel

    Plusieurs fois détruite et reconstruite, l'abbaye de Solignac va de nouveau abriter des moine bénédictins.

    Grande nouvelle dans le diocèse de Limoges ! Des bénédictins de l’abbaye Saint-Joseph-de-Clairval vont fonder un prieuré en l’abbaye de Solignac. Les premiers moines doivent s'y installer le 1er août prochain et d'autres arriveront à l'automne.

    L’abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Solignac, en Haute-Vienne, va retrouver une communauté après 17 années sans aucun occupant. Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges, et Dom Jean-Bernard Marie Bories, abbé de Saint-Joseph-de-Clairval, ont annoncé la nouvelle jeudi 10 juin. La fondation signe le retour de la vie monastique contemplative masculine dans le Limousin.

    Les frères bénédictins ont plébiscité à plus des deux tiers la fondation du prieuré Saint-Joseph. Dépendant de l’abbaye Saint-Joseph-de-Clairval, il accueillera le 1er août cinq ou six moines avant d’autres arrivées à l’automne. Preuve qu’une nouvelle page de l’histoire de l’abbaye s’écrit.

    Une histoire de (re)fondations

    En effet, saint Éloi, futur évêque de Noyon, fonde au VIIe siècle le monastère qui observe la règle de Saint Benoît. Au XVIIe la Congrégation de Saint-Maur est chargée de la restauration de l’abbaye victime des guerres de Religion. Et la vie bénédictine se déploie jusqu’à la Révolution. Le monastère devient un pensionnat de jeunes filles sous l’Empire et abrite à un moment une fabrique de porcelaines. Les Oblats de Marie Immaculée en font l’acquisition à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’abbaye est par la suite confiée à la communauté du Verbe de vie puis achetée en 2011 par le diocèse. « On dit de l’abbaye qu’elle a été 10 fois détruite et 10 fois reconstruite », raconte à Aleteia Damien Deleersnijder — en charge du projet de l’abbaye — tout heureux de la nouvelle.

    Mgr Pierre-Antoine Bozo célèbrera la messe d’installation des moines le 28 novembre. Une nouvelle année liturgique pour un nouveau départ.

    Bel essaimage ! Saint-Joseph de Clairval a été fondée en 1972 par dom Augustin-Marie Joly. Initialement fondée en Suisse, à Clairval, l'abbaye s’est installée à Flavigny en 1976, le propriétaire voulant récupérer les bâtiments que la communauté occupait précédemment. En souvenir de cette période, la communauté a conservé le nom de Clairval. Le monastère est érigé en abbaye depuis 1992. Il compte une cinquantaine de moines. Les moines prêtres célèbrent la messe basse chaque jour, la plupart dans la forme extraordinaire du rite romain. La messe conventuelle suit le rite ordinaire mais « ad orientem », en latin et chant grégorien. Tous les offices de la liturgie des heures sont aussi chantés en grégorien.

    JPSC

  • Solennité du Sacré-Coeur de Jésus

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    Solennité du Sacré-Cœur de Jésus (Source : Evangile au Quotidien)

    Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »

    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. 

    Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu... 

    Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église.

    Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».

    Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : « Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, saint Jean Paul II « invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. »

    Neuvaine au Cœur Sacré de Jésus

    Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières :

    I - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ! » voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce... 

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    II - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera ! » voici qu'en votre Nom je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    III - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » voici qu'en m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    Prière - Ô Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, notre tendre Mère.

    Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

    Salve Regina

    Pour un approfondissement : >>> La dévotion au Sacré-Cœur

  • Le Christ comme modèle de prière

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    audience-2juin2021.pngLe Pape poursuit ses enseignements sur la prière en nous donnant le meilleur modèle possible : Jésus en tant qu’homme. Commentaire de l’allocution lors de l’Audience générale du 2 juin 2021 . Lu sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »:

    « Les Évangiles nous présentent souvent et de manière saisissante Jésus en prière. Quand nous songeons à la prière de Jésus, c’est comme si nous quittions un moment la terre, en nous laissant entraîner vers les hauteurs où tout est divin, tout est pur. Certes, cette prière du Dieu fait homme est pour nous un mystère, une réalité devant laquelle nous ne pouvons que balbutier, cherchant des mots pour dire l’ineffable. Mais en même temps, puisque c’était la prière du Fils de l’homme qui était absolument comme nous hormis le péché, nous pouvons essayer de la contempler, à notre modeste mesure, comme l’homme qui cherche un trésor caché dans un champ. C’est ce qu’essaie de faire le Pape dans cette allocution. Le trésor que nous espérons trouver dans ce champ, c’est la beauté de la prière de Jésus qui fera naître en nous l’amour et le goût pour notre propre prière. Si Jésus est le modèle, il est aussi le maître qui possède toute la science nécessaire pour nous guider au bon port. Il nous apprend à prier, en nous indiquant la manière de prier et en nous en donnant les mots. Regardons donc Jésus prier, de son enfance à sa mort, et même jusque dans le Ciel, où il est l’éternel priant intercédant sans cesse pour nous tous.

    D’abord, Jésus pria toute sa vie. Pour choisir ses Apôtres, il passa la nuit en prière. Il pria pour ses amis, pour tous les siens. Il pria pour Pierre afin que sa foi ne défaille pas. Il pria même pour Judas qui devait le trahir. Sa prière était d’abord une relation intime avec son Père, le Père des miséricordes. Jésus qui est l’incarnation de la miséricorde priait spécialement quand il ressentait non seulement une souffrance ou une angoisse (pensons à Gethsémani), mais aussi quand il se trouvait face à la faiblesse et à la misère humaine. Retenons cette leçon. Même si nous avons grandement péché, Jésus prie pour nous et il nous attend au confessionnal qui est le tribunal de la miséricorde. Jésus miséricordieux ne cessera jamais de prier pour nous. Ses plaies restent inscrites dans son corps glorieux et ouvertes pour que nous puissions laver nos souillures dans son sang. À tout instant Jésus prie pour chacun de nous. Il faut s’en souvenir dans les temps de crises ou de tentations. C’est particulièrement saint Luc qui insiste sur la prière de Jésus qui scande toutes ses étapes décisives dans sa grande marche vers Jérusalem.

    Ensuite, Jésus ne prie pas en passant, mais toujours intensément et de façon prolongée. Cette prière en outre devient de plus en plus intense à mesure que la Passion approche. Nouvelle leçon à retenir ! Car la Croix est toujours une pierre d’achoppement. Plus le chemin vers l’éternité monte, plus nous devons prier pour trouver lumière et force. À ce titre l’épisode de la Transfiguration demeure très significatif. Le texte sacré nous dit que : « Prenant avec lui Pierre, Jean et Jacques, il gravit la montagne pour prier ». Et c’est lorsque Jésus prie ainsi qu’il se transfigure, son visage et tout son être s’illuminant de façon extraordinaire. Et tout de suite après il annonça sa Passion. Jésus est donc bien notre modèle dans la prière et nous devons l’écouter car cet éternel priant est le Fils adorable du Père. Mais pour aller à Jésus priant, nous devons passer par Marie. Notre prière balbutiera moins, sera moins timide, si nous nous confions à notre maman du Ciel, qui nous donnera par une prière renouvelée des ailes pour atteindre le port du salut. « Sainte Marie priez pour nous pauvres pécheurs… »

    Ref. Le Christ comme modèle de prière

    Rien ne vaut la simplicité du cœur pour purifier l’âme des pécheurs

    JPSC

  • Zélés, généreux, virils : ce que le cardinal Sarah veut dire aux prêtres

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    D'Andrea Zambrano sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Zélés, généreux, virils : ce que Sarah veut dire aux prêtres

    10-06-2021

    Il ne délègue pas sa formation aux réseaux sociaux, il ne paresse pas au lit jusqu'à 11 heures du matin, il fait de bonnes lectures, il augmente sa foi, il s'intéresse au destin éternel de ses enfants, il défend avec virilité son épouse, l'Église, contre les attaques, il ne se laisse pas utiliser comme une marionnette dans les talk-shows, il conserve la liturgie et ne l'invente pas parce qu'il sait que sa tâche est de reproduire la liturgie qui existe au Ciel et il s'appelle "don" parce qu'il exerce une responsabilité. Et de temps en temps, il vide son compte en banque pour faire l'expérience de la Providence, aider les pauvres et se sentir en famille tous les 27 du mois. L'identikit du vrai prêtre selon le Cardinal Sarah. Son dernier livre, "Au service de la vérité", sort aujourd'hui. 

    Que doit avoir un prêtre pour être vraiment un homme de Dieu ? La question n'est pas anodine, car nous vivons des temps de crise profonde du sacerdoce, pris entre le risque du fonctionnalisme et les tentations du monde. Selon le cardinal Robert Sarah, le zèle pour les âmes ne peut faire défaut à une personne consacrée. Qu'est-ce que le zèle ? C'est le préfet émérite du culte divin lui-même qui l'a expliqué lors des exercices spirituels de la fraternité sacerdotale Summorum Pontificum qui se sont tenus en février 2020, peu avant que le verrouillage ne perturbe la vie des prêtres : " Le zèle, c'est l'intérêt. Une personne est aussi zélée que quelqu'un ou quelque chose l'intéresse vraiment. Le zèle pour les âmes est donc l'intérêt que le pasteur doit porter au salut éternel des brebis confiées à ses soins."

    Avec un tel critère, il suffirait d'esquisser son pasteur ou son confesseur : cet homme s'intéresse-t-il vraiment à moi et à mon salut éternel ?

    Les mots de Sarah aux prêtres de l'amitié SP sont devenus un livre qui sort aujourd'hui chez Fede & Cultura. Au service de la vérité. Sacerdoce et vie ascétique, tel est le titre du livre qui recueille les méditations réalisées par l'ancien préfet à la sodalité sacerdotale qui a édité, par l'intermédiaire du Père Vincenzo Nuara, l'introduction. (ICI pour commander)

    C'est un livre sur le sacerdoce, ou plutôt, un guide sur le sacerdoce. Destiné aux prêtres, mais convenant également aux laïcs, afin qu'ils sachent reconnaître si quelque chose manque à leurs prêtres, ou quel aspect ils aimeraient voir mieux développé chez eux. Ou même les aider à se frayer un chemin à travers ce qui pourrait être les tentations modernes des curés.

    Sarah en énumère quelques-uns avec perspicacité et connaissance du sujet : il y a tout d'abord l'éducation reçue car "souvent les prêtres n'ont pas reçu une solide éducation humaine, affective et religieuse dans la famille, ils n'ont pas été éduqués dans la foi ou dans la valeur du renoncement et du sacrifice et cela se répercute souvent dans de nombreux aspects du ministère".

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  • Gaspard, soldat de l’amour : séance ce jeudi 10 juin à 20H15

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    Séance jeudi 10 juin à 20h15

    Gaspard, soldat de l’amour

     
    Projection suivie d’une intervention de Marie Axelle et Benoit Clermont, les parents de Gaspard, ainsi que Steven Gunnell, réalisateur du film.
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    Un film de Sabrina et Steven Gunnell

    Le synopsis du film

    Gaspard, soldat de l’amour, est un long métrage qui retrace la vie de Gaspard Clermont, décédé le 1er février 2017 à l’âge de 3 ans et demi, à travers les témoignages de ceux qui l’ont accompagné pendant sa courte mais féconde existence.

    Atteint d’une maladie neurodégénérative incurable diagnostiquée à l’âge d’un an (maladie de Sandhoff), Gaspard a bouleversé un nombre incroyable d’hommes et de femmes, Ses parents, son frère et ses sœurs, le corps médical, sa famille et leurs amis ou encore les membres du clergé soulignent tous son charisme inouï et sa faculté à toucher les âmes par un simple regard.

    Soins médicaux, rôle de la fratrie, souffrance, espérance du ciel, amour conjugal, acceptation et accompagnement vers une mort certaine : autant d’aspects de cette épreuve dévoilée avec bienveillance au fil des minutes.

    Les témoignages recueillis après son décès par Sabrina et Steven J. Gunnell illustrent tous la prodigieuse fécondité de cette vie si inutile aux yeux du monde : Gaspard n’a jamais dit un seul mot, n’a jamais marché, il ne pouvait rien faire par lui-même. Et pourtant son lumineux exemple éclaire désormais le regard sur la vie d’une multitude de personne…

    Lui, si faible, est devenu pour eux un chemin d’essentiel. Et tous souhaitent le remercier, en attendant de le retrouver au Ciel pour l’Eternité.

    Le programme de votre soirée :

    20h15 : projection du film

    21h45 : Echange avec Steven Gunnell (réalisateur), Marie-Axelle et Benoit Clermont

  • Scandales de la pédophilie : "Si nous avions suivi les commandements du Décalogue, tout cela ne serait pas arrivé"

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    De Vatican News (Fabio Colagrande) :

    Le cardinal Pell : en prison, la foi et la prière ont été «fondamentales»

    Dans une interview accordée à Vatican News, le cardinal australien, qui fête ses 80 ans ce mardi 8 juin, raconte ses treize mois de détention dans un livre, “Journal de prison” publié désormais en italien. «Cela m'a beaucoup aidé de vivre mes souffrances en les associant à celles de Jésus. J'ai toujours cru que Dieu était derrière tout ce qui m'arrivait », assure-t-il.

    Depuis quatorze mois, le cardinal George Pell, ancien préfet du Secrétariat pour l'Économie, est à nouveau un homme libre et aujourd'hui, 8 juin 2021, il a pu célébrer son quatre-vingtième anniversaire dans son propre pays, l'Australie. Nous l'avons joint au téléphone pour commenter avec lui la publication en Italie de son Journal de prison, Volume I, publié par les éditions Cantagalli. Le livre rassemble en 400 pages les notes quotidiennes rédigées par le cardinal du 27 février au 13 juillet 2019, alors qu'il était en prison à Melbourne pour des accusations d'abus sexuels sur mineurs qu’il a toujours niées. Pell avait été condamné à six ans de prison en mars 2019 et l'appel de ses avocats devant la Cour suprême de l’État de Victoria avait été rejeté par deux juges sur trois en août de la même année. Il ne sera complètement disculpé qu’en avril 2020 par la Cour suprême d’Australie, devant qui l’affaire avait été portée en dernier recours.

    La sentence d'acquittement a été accueillie avec satisfaction par le Saint-Siège qui, dans un communiqué, a déclaré avoir toujours fait confiance aux autorités judiciaires australiennes. Puis, le 12 octobre dernier, au Vatican, le cardinal australien a rencontré le Pape François, qui l’a remercié pour son témoignage.

    Auriez-vous pu imaginer qu'en 80 ans de vie, vous feriez l'expérience de la prison ?

    Non, bien sûr que non ! Je n'ai jamais pensé cela. Je me suis battu pour que cela ne se produise pas, mais malheureusement sans succès. Ce fut un concours de circonstances, de mensonges et de tromperies, mais finalement ma libération est arrivée, grâce à la Cour suprême.

    Pourquoi avez-vous tenu un journal de vos 13 mois d'emprisonnement ?

    Pour beaucoup de raisons. J'ai pensé que cela pourrait être utile pour ceux qui sont en difficulté, pour ceux qui traversent un moment de souffrance, comme celui que j'ai vécu. Puis j'ai pensé que tenir un journal serait intéressant d'un point de vue historique, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de cardinaux qui ont fait l'expérience de la prison. Mais aussi parce que j'avais découvert que de nombreux prisonniers se sont consacrés à l'écriture, à commencer - dans la sphère catholique - par saint Paul. Écrire en prison est une bonne thérapie.

    Dans quelle mesure la prière vous a-t-elle aidé à vivre l'humiliation de la détention ?

    Je dois dire que la foi et la prière ont été fondamentales, elles m'ont aidé à changer complètement la perspective de ces jours de détention. Aujourd'hui, je le dis à tous, en utilisant une expression anglaise, qu'en prison j'ai eu la confirmation que le “package” chrétien fonctionne. Mon expérience montre à quel point les enseignements de l'Église nous aident, à quel point il est utile de prier, de rechercher la grâce de Dieu. Surtout, lorsque nous comprenons que nous pouvons vivre notre souffrance personnelle en fonction d'un bien plus grand, nous pouvons associer notre souffrance à celle de Jésus. En tant que chrétiens, nous savons en effet que nous avons été rachetés par la passion et la mort du Fils de Dieu. Vivre cet enseignement sur la valeur de la souffrance change vraiment tout quand on se trouve dans une situation comme la mienne.

    Pendant vos jours d'emprisonnement, quelles relations aviez-vous avec les autres prisonniers? Vous écrivez que vous avez ressenti leur souffrance...

    J'étais en cellule d'isolement, pour garantir ma protection personnelle. Je n'ai jamais vu les onze autres détenus qui étaient avec moi dans la même section. Ce n'est qu'au cours des quatre derniers mois de mon emprisonnement que j'ai pu rencontrer trois autres détenus et leur parler. Mais la plupart du temps, je ne pouvais qu'entendre la colère, l'angoisse de mes codétenus, sans avoir de relation personnelle.

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  • Liège : 11 au 30 juin grande exposition sur les miracles eucharistiques au Sanctuaire de Cornillon

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    Le sanctuaire a le privilège d’accueillir du 11 au 30 juin la grande exposition internationale sur les miracles eucharistiques, conçue par le bienheureux Carlo Acutis.

    C’est aussi l’occasion de venir visiter le béguinage contemporain et de profiter de la vue sur Liège depuis le Mont-Cornillon. Les travaux de l’esplanade touchent à leur fin.

    Dans la tradition catholique, on appelle miracle eucharistique un événement « surnaturel » produit lors de l’Eucharistie, comme la transformation des hosties en sang ou en chair. L’Eglise est très réservée à l’égard de tels prodiges. Son attitude critique nous donc à accueillir avec confiance les cas très rares qu’elle a retenu. Longtemps relégués au rang de la crédulité populaire, ou réduits au cercle des bigotes, les miracles eucharistiques suscitent à nouveau l’intérêt. Notamment grâce au bienheureux Carlo Acutis. Ce jeune italien, féru d’informatique, mort l’âge de 15 ans en 2006, en avait recensés pas moins de 136, dont plus de 5 en Belgique. Ainsi, plus de 50 panneaux didactiques seront exposés dans 3 lieux : l’église, la nouvelle salle saint Thomas d’Aquin et la salle Bolsano au rez de l’auberge.

    Vendredi 11 juin à 20h00, conférence de Jean-Luc Moens, en visio: « Le bienheureux Carlo Acutis et son exposition des miracles eucharistiques ». Présence sur place sur invitation sinon, la conférence sera disponible en ligne dès 20h00 sur la chaine Youtube de Liège Fête-Dieu. Plus d’infos sur la conférence ici.

    Visites de l’exposition jusqu’au 30 juin

    Entrée gratuite. Réservation obligatoire. Maximum 4 personnes par réservation.
    Toutes les informations sur l’exposition ici.

    Réservations : http://bit.ly/expo-miracles-eucharistiques

    Le samedi de 9h à 18h et le dimanche de 12h à 18h
    Visites guidées : Samedis 12, 19 et 26 juin à 11h et 16h, dimanches 13, 20 et 27 juin à 16h , groupes de maximum 20 personnes.

    En semaine de 9h à 10h, de 18h à 20h
    Enfants 4-12 ans : visite adaptée, atelier d'hosties, animation les mercredis 16 et 23 juin de 14h à 16h

    Les sœurs clarisses et la communauté du béguinage contemporain de Cornillon se réjouissent de vous accueillir pour ce temps fort, qui donne un écho particulier à la fête du Corps et du Sang du Christ révélée à sainte Julienne en ce même lieu vers 1208.

    Consultez tout le programme de Liège Fête-Dieu 2021 sur le site : www.liegefetedieu.be

  • La lettre du pape aux prémontrés pour les 900 ans de leur ordre

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Le Pape écrit aux religieux prémontrés pour les 900 ans de leur ordre

    L’ordre des chanoines réguliers de Prémontré, fondé en France par saint Norbert de Xanten, célèbre cette année son 9e centenaire. Dans une lettre publiée ce dimanche 6 juin, en la fête du fondateur, le Saint-Père parcourt les premières années de l’histoire de l’ordre et invite les chanoines à rester fidèles au charisme initial, afin de témoigner de l’Évangile à la façon des premiers disciples.

    Nuit de Noël 1121: dans la solitude de Prémontré, au cœur de la forêt de Saint-Gobain, près de Laon, une trentaine de chanoines réguliers, parmi lesquels Norbert de Xanten, font profession. Les religieux se proposent de vivre en s’inspirant de la vie des chrétiens de l’Église primitive de Jérusalem, et en suivant la règle de Saint-Augustin. Cette nuit marque la fondation de la communauté de Prémontré, après plusieurs années de mise en place progressive, qui avait commencé par la conversion de saint Norbert en 1115.

    À une époque où les intérêts politiques et l’esprit du monde s’immisçaient dans les décisions ecclésiales, Norbert «renonça à la vie de cour et décida de marcher solo Christo duce [en ayant le Christ pour seul chef], dans un style de vie inspiré de celui des Apôtres». C’est ce que rappelle le Pape François dans la lettre adressée au père Jozef Wouters, père abbé général des chanoines réguliers de Prémontré, et datée de ce 6 juin 2021.

    Suivre l’Évangile et s’appuyer sur l’Eucharistie

    Le Saint-Père décrit les vicissitudes des premiers temps de l’histoire de l’ordre, ainsi que quelques traits caractéristiques de son fondateur, qui peuvent encore aujourd’hui inspirer ses fils spirituels.

    Saint Norbert menait une vie de prière et de mortification, prêchait la pénitence et la conversion, et «fait peu commun à l’époque, célébrait souvent, sinon quotidiennement, l’Eucharistie».

    «Les communautés de votre Ordre ont accepté cet héritage et, depuis neuf siècles, elles ont accompli leur mission dans l'esprit de la Règle de saint Augustin, dans la fidélité à la méditation et à la prédication de l'Évangile, en s'appuyant sur le Mystère eucharistique, source et sommet de la vie de l'Église», constate le Souverain Pontife.

    Saint Norbert, «serviteur fidèle de l’Évangile et fils aimant de l’Église, obéissant au Pape», fut autorisé par le Pape Gélase II à être prédicateur apostolique. «Aujourd'hui plus que jamais, souligne François, l'annonce de la Bonne Nouvelle est nécessaire et exige de tous, en particulier des prêtres, un engagement généreux et, plus encore, une forte cohérence entre le message proclamé et la vie personnelle et communautaire».

    En lien avec la société

    Le fondateur des prémontrés fut également «un apôtre de la paix», qui «accomplissait l’œuvre de Dieu, en agissant au nom de la charité du Christ», en restant enraciné dans la prière et tourné vers les fidèles de son temps. Le Successeur de Pierre renvoie les religieux à la «signification de [leur] profession, qui établit un lien fort entre chaque membre de la communauté et sa propre Église. Et dans cette profession s'enracine la mission de prier pour et avec toute l'Église».

    Dans cette lettre est également mise en avant l’hospitalité dont on fait preuve les chanoines à la suite de saint Norbert. «Conservez toujours cette ouverture du cœur, qui sait aussi ouvrir les portes de la maison, pour accueillir ceux qui cherchent un conseiller spirituel, ceux qui demandent une aide matérielle, ceux qui veulent partager votre prière. Que votre liturgie soit toujours "canoniale", c'est-à-dire une louange à Dieu pour le peuple de Dieu et avec le peuple», demande François.

    Le père fondateur montra un fort attachement à l’Eucharistie, où il puisait la force lui permettant d’assumer des fonctions difficiles ou d’affronter des crises. L’exemple donné par «cet apôtre de l’Eucharistie» doit demeurer une «source d’inspiration» pour la «vie apostolique» des prémontrés, estime le Pape.

    Un fort ancrage local

    François évoque par ailleurs le rayonnement spirituel de l’ordre au fil des siècles, où diverses ramifications se sont développées: moniales contemplatives, laïcs affiliés, et congrégations de vie apostolique, qui continuent de suivre le charisme de saint Norbert.

    Enfin le Saint-Père souligne le lien des abbayes prémontrées avec leur territoire. Une relation toujours significative, «car dès le début, de nombreux chanoines se sont consacrés à la pastorale des paroisses». Ainsi, les abbayes «développaient et entretenaient également des contacts avec des personnes de tous horizons», et cela reste le cas aujourd’hui.

    L'inspiration initiale de saint Norbert «est restée vivante et constitue toujours une des richesses de l'Église universelle» conclut François. Le fondateur des prémontrés s’est «laissé guider par l'Évangile» au cours des différentes étapes de sa vie, et cette écoute de Dieu a rendu sa vie féconde.

    Le Pape souhaite que tous les membres de cette famille spirituelle aux racines anciennes «restent constamment fidèles à la vie ad instar Apostolorum», à la manière des apôtres, comme saint Norbert s’y était conformé en son temps.

    Présence actuelle dans le monde francophone

    À l’apogée du XIIIe siècle, l’ordre de Prémontré a possédé plus de 600 maisons, de l’Écosse à l’Italie, de la Bretagne à la Terre Sainte. En France, juste avant la Révolution, on en comptait une centaine – surtout dans le Nord et l’Est du pays – qui desservaient près d’un millier de paroisses.

    Restauré après la Révolution, l’ordre a participé au XIXe siècle à l’effort missionnaire de l’Église. Il compte aujourd’hui quelque mille cinq cents religieux (dont plusieurs maisons féminines) dans les cinq continents, avec des fondations nouvelles (Californie, Amérique du Sud, Inde, etc.)

    En France, on trouve aujourd’hui deux abbayes prémontrées: Saint Martin-de-Mondaye (Normandie) et Saint Michel-de-Frigolet (Bouches-du-Rhône). Trois abbayes francophones se trouvent aussi en-dehors de l’Hexagone: à Leffe en Belgique, à Kinshasa au Congo et Saint Constant au Canada.

    Chaque abbaye est autonome et gouvernée par un Père abbé. Comme toutes les communautés religieuses de droit pontifical, l’ordre de Prémontré possède sa maison générale à Rome, où réside le père abbé général.

    Voir aussi : https://www.parcum.be/fr/museum/comme-ecliar

  • « Les chrétiens doivent entrer en résistance » (Rod Dreher)

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    D'Aleteia.org :

    [Vidéo] Rod Dreher : « Les chrétiens doivent entrer en résistance »

    05/06/21

    Dans son nouvel ouvrage "Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents" (Artège), l’éditorialiste américain Rod Dreher déplore l'existence d'un"totalitarisme mou" qui annihilerait tout esprit critique face à la pensée dominante et menacerait l’existence même des chrétiens.

    « En Occident aujourd’hui, les chrétiens qui n’acceptent pas les valeurs du monde font face à de grandes attaques. Je pense que nous pouvons parler de soft totalitarisme » : c’est la thèse développée par Rod Dreher dans « Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents », quatre ans après la publication de son best-seller « Le pari bénédictin », vendu à plus de 100.000 exemplaires aux États-Unis.

    Dans ce nouvel essai, l’éditorialiste conservateur appelle les chrétiens à une prise de conscience face aux périls des temps modernes, dans un monde ils seraient les « bouc-émissaires » de la nouvelle idéologie dominante. Retrouvez notre entretien en vidéo.

  • Homélie de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (6 juin 2021)

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    À l’abri de toute peur

    Homélie de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, 6 juin 2021

    Rome, Raphaël, l’Église

    L’homme peut-il vivre sans Dieu ? Nous voyons autour de nous bien des gens en train de survivre. Et même lorsqu’ils ont beaucoup d’opportunités de profiter de la vie, comme on dit, nous les voyons survivre « en passant toute leur vie dans une situation d’esclave dans la crainte de la mort » (He 2,15). Le stress sanitaire qui nous obnubile depuis un an en est un bon révélateur.

    Lire la suite sur le blog de l'abbé Cossement