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Spiritualité - Page 193

  • "Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde" : quand Mgr Léonard nous offre une synthèse lumineuse de la Révélation chrétienne

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    Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde
     
    Mgr André Léonard nous offre une synthèse lumineuse et accessible de la Révélation chrétienne, de la création jusqu'à la Parousie et à ce que l'on peut esquisser des fins dernières, remarquablement bien expliquées ici.

    S'appuyant sur les catégories classiques du beau, du bien et du vrai, il nous montre comment Jésus les transfigure dans sa Gloire, son Drame et sa Vérité. En 222 courts paragraphes, nourris de citations bibliques et de la grande « Trilogie » de Hans Urs von Balthasar, il nous donne à contempler Jésus manifestant Dieu et sa Gloire, bataillant pour nous et nous enrôlant par l'Esprit contre le mal, révélant ainsi le vrai projet et la logique divine : apporter le salut à notre monde parce qu'il l'aime.

    L'Esprit Saint nous conduit au Fils qui nous révèle la grâce et la bonté d'un Père qui n'est qu'amour.

    L'auteur : Né en 1940, Mgr André Léonard est archevêque émérite de Malines-Bruxelles. Il a publié de nombreux ouvrages de théologie ou de philosophie, qu'il a enseignée à l'université de Louvain. Il est une des voix les plus marquantes de l'Église catholique contemporaine.

    https://www.librairietequi.com/A-69803-jesus-splendeur-de-dieu-et-salut-du-monde.aspx

  • Les 94 ans de Benoît XVI

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Joyeux anniversaire Benoît XVI !

    BENEDICTUS XVI

    Mazur-catholicnews.org.uk-(CC BY-NC-SA 2.0)

    15/04/21

    Le pape émérite Benoît XVI fête ce vendredi 16 avril son 94e anniversaire. Une année éprouvante en raison de la pandémie, bien sûr, mais aussi de la perte de son frère, le père Gerog Ratzinger, dont il était proche.

    Une voix qui faiblit mais une lumière qui demeure. Benoît XVI fête ce vendredi 16 avril ses 94 ans. Une nouvelle année que le pape émérite a vécu depuis le monastère Mater Ecclesiae, au cœur du Vatican, où il réside depuis sa renonciation en 2013. Une année de prière, de contemplation mais aussi douloureuse, notamment avec la perte de son frère, le père Georg Ratzinger.

    Son déplacement en Allemagne, dans la ville de Ratisbonne, le 18 janvier 2020 afin de se rendre au chevet de son frère Georg, 96 ans, gravement malade, aura d’ailleurs surpris tout le monde. Trop affaibli, le pape émérite ne se rend pas à l’enterrement mais suit la messe via internet. Il demande par ailleurs à son secrétaire particulier de le représenter et de lire la lettre d’adieu à son frère lors de la célébration. « Béni sois-tu, cher Georg, pour tout ce que tu as fait, souffert et m’as donné ! », lit alors Mgr Gänswein.

    Par-delà les épreuves et les difficultés Benoît XVI, même au soir de sa vie, ne cesse d’offrir un bouleversant témoignage de foi. Lors de leur visite au pape émérite samedi 28 novembre au monastère Mater Ecclesiae, là où vit Benoît XVI, onze des treize nouveaux cardinaux présents ont été touchés par sa lumière et sa douceur. « Voir ce pasteur, cet homme, sur qui les années pèsent lourdement, mais en même temps lucide et souriant et avec le désir de communiquer l’expérience qu’il fait de l’Esprit, nous a beaucoup encouragés », a indiqué le cardinal maltais Mario Grech, présent lors de la visite, dans un entretien à Vatican News. « Il a essayé de nous encourager à aller de l’avant dans l’aventure avec le Seigneur ».

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  • Le pape critique ces catholiques qui veulent réformer l'Eglise mais qui ne prient pas

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    De Famille Chrétienne :

    Le pape critique ceux qui veulent réformer l'Église mais ne prient pas

  • Ne pas confondre carême et ramadan

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    D'Annie Laurent ("petite feuille verte") (archive 9 mars 2013) :

    PFV n°9 : Le carême et le ramadan

    Dans l’Islam, le culte comporte cinq prescriptions que l’on appelle « piliers » : la profession de foi (chahâda), la prière rituelle (salât), l’aumône légale (zakat), le jeûne du Ramadan (sawm) et le pèlerinage à La Mecque (hajj).

    Le sens du mot « Ramadan »

    « Ramadan », mot dont l’étymologie évoque la chaleur brûlante, est le nom d’un mois sacré, le neuvième de l’année lunaire musulmane, durant lequel « le Coran fut descendu, comme guidance pour les hommes » (Coran 2, 185).

    Un jeûne obligatoire

    Pour le Coran, la prescription du jeûne durant le mois de Ramadan émane de Dieu Lui-même qui énonce aussi deux cas d’exemption, les voyageurs et les malades, quitte à eux de rattraper les jours perdus (2, 183-185). La tradition a étendu ces dispenses aux femmes enceintes (astreintes elles aussi au « rattrapage ») et aux enfants jusqu’à leur puberté.

    Les règles du jeûne

    Le Dieu du Coran précise les modalités de ce jeûne : « Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous le fil blanc du fil noir, à l’aube. Ensuite, faites jeûne complet jusqu’à la nuit » (Coran 2, 187). Il s’agit, du lever au coucher du soleil, de s’abstenir de toute consommation de nourriture et de boisson, y compris de la moindre goutte d’eau, de tabac et de relations sexuelles, sous peine de « rupture illicite du jeûne ». Même le fait d’avaler la salive est interdit. Dans certains pays musulmans, pendant le Ramadan, les dentistes ne travaillent que la nuit, afin d’éviter ce risque à leurs patients. Les cafés et restaurants sont fermés pendant la journée.

    La rupture légale du jeûne

    Dès le coucher du soleil, tous les interdits cessent. Les musulmans se retrouvent alors pour « rompre le jeûne » autour d’un repas festif, l’iftar, auquel ils convient leurs parents, leurs proches et leurs amis (y compris des non musulmans). La fête peut durer tard dans la nuit, la nourriture est souvent abondante et comporte des mets de choix. Les musulmans prennent par ailleurs une collation tôt le matin, avant le lever du jour.

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  • La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

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    La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

    10/04/2021

    La Veillée de prière pour la Vie en présence des évêques d'Île-de-France a lieu ce lundi 12 avril, à 19h30. En raison de la crise sanitaire, l'événement, se tiendra à huis-clos. Il sera retransmis sur KTO, YouTube et Facebook.

    Les évêques d'Île-de-France se rassemblent à l'église Saint-Sulpice ce lundi 12 avril pour la Veillée de prière pour la Vie. Au-delà des moments propices à la prière, quatre personnes viendront témoigner de leur expérience de la crise sanitaire. Leur témoignage est suivi d'une adoration, d'une prière des évêques et d'une prière d’intercession et d’engagement. La veillée est commentée par Philippine de Saint Pierre.

    La Veillée de prière pour la Vie n'avait pas eu lieu l'an passé en raison du premier confinement. Cette année, le contexte sanitaire ne permet toujours pas aux fidèles d'y assister. Cependant, il est possible de déposer en ligne une intention de prière via ce formulaire.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 11 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche « in albis » (1er dimanche après Pâques) :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Quasimodo » », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/i2_k7OP36Ds

    in albis 2009_04_638.jpgCe Dimanche s’appelle « Quasimodo », tiré des premiers mots de l’Introït de la messe du jour: « quasimodo geniti infantes », (comme des enfants nouveaux nés ayez soif d’un lait spirituel très pur…») ou dimanche « in Albis », car les chrétiens néophytes, accueillis en ce jour où s’achève l’octave de la fête de Pâques, venaient alors déposer le vêtement blanc de leur baptême pascal de nouveaux-nés à la vie en Dieu .

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  • Méditer Emmaüs avec Le Caravage

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    De Margherita del Castillo sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Caravage : l'étonnement véridique de ceux qui voient le Ressuscité

    10-04-2021

    Nous sommes à Emmaüs, dans une auberge plus que digne où le Caravage imagine le dîner entre l'"étranger" et les deux voyageurs revenant de Jérusalem, mentionné dans l'Évangile de Luc. La toile, conservée à Londres, décrit en détail la réalité contingente, comme le seul scénario dans lequel la résurrection pourrait avoir lieu.


    "Pendant qu'ils conversaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même s'approcha et marcha avec eux." Lc 24,15

    Trois dîneurs et un aubergiste. Une table dressée sur une fine nappe en damas. La lumière, qui arrive comme toujours de la gauche, accentue les couleurs et projette des ombres sur le mur, créant un clair-obscur qui contribue à accentuer le caractère dramatique de l'instant. Nous sommes à Emmaüs, dans une auberge plus que digne, vu la finesse des détails de la vaisselle : c'est ici que le Caravage imagine le dîner entre " l'étranger " et les deux voyageurs revenant de Jérusalem, mentionné dans l'Évangile de Luc. La célèbre toile, peinte en 1601 et conservée à Londres, précède de quelques années la seconde version du Caravage sur le même sujet, actuellement à Brera. Des deux, celui de Londres est sans doute plus riche et plus complexe.

    Merisi saisit le moment culminant de l'épisode évangélique, le moment où le Ressuscité se révèle aux yeux des deux hommes, jusqu'ici simples compagnons de voyage. Il est jeune, christique et imberbe, comme un Bon Pasteur chrétien primitif : on comprend donc qu'il n'ait pas été reconnu par ceux qui gardaient dans leurs yeux, et dans leur cœur, un autre souvenir de Celui qui venait d'être crucifié. Après tout, ce sont des gens humbles, des voyageurs, comme en témoignent les vêtements qu'ils portent : celui de gauche a une veste usée et trouée. Le Caravage insiste avec lumière sur ce détail, tout comme il éclaire le coquillage épinglé au vêtement de l'autre disciple - probablement Cléofa - qui fait évidemment de lui, et d'eux, des pèlerins.

    Mais un geste suffit, et tout change : Jésus tend le bras droit, sa main bénit le pain, symbole eucharistique par excellence, posé sur la table. L'étonnement et la conscience des convives se traduisent sur la toile par l'élan du premier qui saisit les bras de la chaise pour se lever, et par les bras de l'autre largement ouverts, servant au peintre pour rendre la profondeur de l'espace. Le seul qui ne semble pas saisir la signification de ce moment est l'aubergiste qui observe la scène d'un regard détaché.

    Pourtant, tout parle de Lui : la cruche de vin et la cruche remplie d'eau sont des symboles, respectivement, de la nature divine et humaine de Jésus, au sacrifice duquel le plat de viande au centre de la table fait allusion. La nappe blanche elle-même, d'ailleurs, rappelle un autel. Et sur le bord, en équilibre, une belle composition de fruits, en jargon pictural une nature morte, qui parle de la précarité de l'existence humaine, qui, sans la Résurrection, resterait, en fait, une fin en soi.

    Le Caravage décrit en détail la réalité contingente, telle qu'elle apparaît. C'est donc le seul scénario possible dans lequel ce qui s'est réellement passé peut s'accomplir : le Christ qui, en ressuscitant, a vaincu la mort, se fait enfin le compagnon de l'homme, partageant avec lui la simplicité de la vie quotidienne.

  • 9 avril : concert privé en ligne avec Natasha St-Pier (partage et prière en musique)

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    Concert privé en ligne avec Natasha St-Pier

    Venez vivre un temps de partage et de prière en musique avec Natasha St-Pier. 
    Au programme : la revisite inédite de ses plus belles chansons autour de sainte Thérèse et de son dernier album Croire

    Pour cette occasion spéciale, Natasha a invité 
    Vincent Bidal, son pianiste ainsi qu'un quatuor à cordes pour l'accompagner sur scène.

    Un moment magique et unique à vivre en direct de chez vous !  

    Le concert sera diffusé en ligne et en direct
    le vendredi 09 avril 2021 à 20h30

    BILLETTERIE

    Après votre inscription vous recevrez un lien d'invitation pour participer à ce spectacle privé. 

    Vous pourrez également devenir acteur du spectacle et interagir avec les invités !
    (offre limitée aux 1000 premiers inscrits bénéficiant déjà d'un billet, d'un ordinateur avec une caméra et du logiciel Zoom).

    Pour vous remercier de votre participation nous aurons le plaisir de vous offrir le magazine Thérèse ! en format digital. 

  • Le bien a triomphé : le Christ est ressuscité !

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    D'Angelo Comastri sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le bien a triomphé : Le Christ est ressuscité !

    04-04-2021

    La Résurrection est l'événement qui nous assure que la vie humaine est en marche vers une autre vie : en marche vers la Terre Promise ! Aujourd'hui, nous sommes comme sur un pont : nous ne pouvons pas construire notre maison sur le pont, nous ne pouvons pas tout baser sur aujourd'hui, mais nous devons vivre en faisant route, nous devons vivre en nous réchauffant avec l'espérance de l'attente. Sans la Résurrection du Christ, il n'est pas possible d'expliquer ce qui s'est passé autour du Christ et après le Christ.

    Resurrection of Christ, Raffaello

    Résurrection du Christ, Raphaël

    La Résurrection de Jésus est le cœur de l'annonce chrétienne. Saint Paul, écrivant aux chrétiens de Corinthe, souligne que c'est la nouvelle qui lui a été transmise et qu'il la transmet fidèlement aux différentes communautés : "En effet, je vous ai transmis avant tout ce que j'ai reçu moi aussi : que le Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, qu'il a été mis au tombeau, qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures, et qu'il a été vu par Céphas, puis par les Douze" (1 Co 15, 3-5). Cette nouvelle est tellement importante et décisive que saint Paul va jusqu'à s'exclamer : "Si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide, et votre foi aussi est vide. Nous sommes donc de faux témoins de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité le Christ" (1 Co 15, 14-15).

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  • Face au mensonge, vivre en chrétiens dissidents

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Face au totalitarisme qui vient, vivre sans mentir

    Face au totalitarisme qui vient, vivre sans mentir

    Après son brillant essai sur le « pari bénédictin », que nous avions évoqué notamment ici et , Rod Dreher développe dans un nouvel ouvrage une réflexion pour répondre au totalitarisme soft occidental. Suite à de nombreux témoignages de dissidents du système soviétique, il constate que l’Occident verse à son tour dans un totalitarisme qui ne dit pas son nom, plus proche du monde d’Huxley que d’Orwell. Sans goulag ni tortures physiques, mais dans un version ‘douce’, avec mises au ban, politiquement correct imposé jusque dans l’entreprise, matraquage idéologique en faveur de la culture de mort, au point que nos libertés s’amenuisent petit à petit. Pas d’interdiction officielle d’opinion, pas de déploiement d’un État policier, mais l’émergence insidieuse d’une tyrannie douce qui, sous l’égide d’un credo progressiste, annihile tout esprit critique et paralyse jusqu’au plus indépendant des libres penseurs. Qu’est-ce que le soft totalitarisme ? Comment l’homme moderne en vient-il à renoncer à sa liberté d’expression et aux lumières du bon sens ? Pourquoi l’Occident est-il gagné par la novlangue et la réécriture de l’histoire ?

    Le journaliste américain place le chrétien devant le vertige des temps d’aujourd’hui et de demain et l’appelle à la foi profonde, à la résistance familiale, à la soif de la vérité, seules à même de fissurer les fantasmes d’une époque qui nous infantilise et nous noie dans les paradis artificiels.

    L’Occident moderne est une société pré-totalitaire décadente. L’atomisation sociale, la solitude omniprésente, la montée de l’idéologie, la perte de confiance généralisée dans les institutions, entre autres, le rendent vulnérable à la tentation totalitaire à laquelle la Russie et l’Allemagne ont succombé au siècle précédent.

    En outre, les élites intellectuelles, culturelles, universitaires et corporatives sont sous l’emprise d’un culte politiquement classé à gauche construit autour d’une prétendue « justice sociale ». C’est une idéologie ouvertement illibérale qui a un nombre alarmant de points communs avec le bolchévisme, y compris la division de l’humanité entre le camp du bien et celui du mal. Cette pseudo-religion, qui semble répondre à un besoin de sens et de morale dans notre société post-chrétienne, cherche à rétablir la justice en diabolisation, excluant et même persécutant tous ceux qui résistent à ses dogmes implacables.

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  • Le seul vaccin qui tienne

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    D'Ignace Demaerel sur Knack.be :

    Dans l'histoire de Pâques, nous arrivons à une vaccination spirituelle par le sacrifice du sang

    Ignace Demaerel
    Professeur de religion et auteur

    L'auteur et professeur de religion Ignace Demaerel fait le lien entre le récit de Pâques et l'actuelle campagne de vaccination qui doit nous délivrer du coronavirus.

    N'est-il pas étrange qu'il y a 2 000 ans, le jeune christianisme ait tenté de convertir le monde avec l'histoire d'un charpentier crucifié ? La crucifixion était connue dans tout l'Empire romain comme le châtiment le plus odieux, destiné aux pires ordures : il s'agissait clairement d'une torture sadique. Donc, si vous voulez proclamer "le salut du monde", vous pouvez sûrement trouver quelque chose de plus noble ou de plus élevé intellectuellement ? C'est tout simplement choquant et cela semble être la pire stratégie de vente possible, vouée à l'échec ! Comment un homme saignant, flagellé, crucifié, peut-il être le "sauveur de l'humanité" ? Paul a eu le plus grand mal à faire passer ce message dans l'agora d'Athènes, car les Grecs d'obédience philosophique s'attendaient à des réflexions élevées et rationnelles : selon eux, la connaissance devait sauver le monde.

    Il est donc nécessaire d'approfondir ici précisément cet aspect étrange de la foi chrétienne. Car il ne s'est pas avéré être une erreur après tout : il est devenu "viral" et s'est transformé en la plus grande religion du monde. Y aurait-il un secret dans son message, une sorte d'"anticorps" dont l'humanité a besoin, comme le vaccin qui est censé apporter la liberté ? Notre culture occidentale (post-moderne) est très éloignée de la culture hébraïque dans laquelle cette histoire est située: c'est pourquoi elle nous demande un effort mental supplémentaire pour sentir avec l'ancien mode de pensée oriental, qui semble à première vue primitif et barbare. Il est en tout cas libérateur et enrichissant de s'élever au-dessus de nos propres catégories culturelles : cela peut nous guérir de nos propres aveuglements.

    Einstein a dit un jour : "Le type de pensée qui résoudra les problèmes du monde sera d'un autre ordre que le type de pensée qui les a créés en premier lieu". Comment l'homme peut-il résoudre les crises du monde avec sa propre sagesse s'il les a provoquées avec son propre orgueil ? Comment pouvons-nous apporter la guérison alors que le virus est en chacun de nous ? Pour transcender les problèmes, il faut d'abord apprendre à regarder les choses différemment : il faut "le pouvoir de l'imagination" ! La foi est comme l'imagination au carré : ce n'est que lorsque nous pouvons regarder avec les yeux de Dieu que nous pouvons vraiment sortir des sentiers battus et trouver la sortie du labyrinthe.

    Pour revenir à Pâques : dans l'ancienne culture israélite, les sacrifices d'animaux étaient nécessaires pour le pardon des péchés : ils devaient mourir par procuration. Un sacrifice ne devait pas être bon marché : une vie pour une vie. Le sang des animaux devait couler pour sauver la vie des gens : pour montrer clairement que le péché avait un prix sérieux. Sur le mont Sinaï, lorsque Moïse a établi la grande alliance, la nation entière a même été aspergée du sang de taureaux sacrifiés.

    Le sang a aujourd'hui une double signification : d'une part, il est "sale", car il est associé au "sang sur les mains" ou au "carnage", au crime le plus terrible qui soit. D'autre part, le sang est biologiquement très précieux, riche en fonctions, essentiel à la vie. Verser son sang pour un autre est la chose la plus haute qui existe. Je suis un donneur de sang de la Croix-Rouge et je trouve fantastique qu'avec une poche de sang, je puisse contribuer à sauver (un peu) une autre vie. À propos, notre sang contient des anticorps vitaux contre de nombreux virus. Autre illustration dans ce contexte : lorsque le Dr Pierre Paul Émile Roux (1853-1933), bactériologiste français, cherchait un remède contre la diphtérie, il a infecté trente chevaux avec la bactérie, dont 29 sont morts. Un cheval a développé des anticorps, et avec le sang de ce cheval, qu'il a également abattu, il a sauvé 300 enfants. Il a fallu un sacrifice pour éliminer cette maladie mortelle.

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