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Spiritualité - Page 245

  • La prière d'Andrea Bocelli dans la cathédrale de Milan

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    Du site du SoirMag.be :

    L’émouvante prestation d’Andrea Bocelli, seul dans la cathédrale de Milan (vidéo)

    Le moment était unique et émouvant. Ce dimanche 12 avril, Andrea Bocelli a chanté, seul dans la cathédrale de Milan déserte, seulement accompagné d’un organiste. Pour le ténor italien, il s’agissait plus d’une « prière » que d’un concert, à l’occasion du dimanche de Pâques. Sa prestation d’une demi-heure a été diffusée en direct sur Youtube. Et en ce lundi de Pâques, la vidéo a déjà été visionnée près de 24 millions de fois, rapporte BFM TV.

    « Prier, dans la maison de Dieu et le jour de la principale célébration chrétienne, pour que nous puissions surmonter le plus tôt possible cette période dramatique et repartir avec une conscience nouvelle pour arriver à une nouvelle façon de s'occuper de son prochain et de la planète », avait déclaré le chanteur pour expliquer son projet.

    En hommage aux victimes du coronavirus et à l’occasion de Pâques, Andrea Bocelli a ainsi entonné plusieurs airs de circonstance tels que le « Santa Maria » de Pietro Mascagni, l’« Ave Maria » de Charles Gounod ou encore le cantique chrétien « Amazing Grace ». Il a conclu sa « prière » à l’extérieur de la cathédrale de Milan. Un appel aux dons avait été lancé également, parallèlement à la diffusion du concert. Plus de 220 000 euros ont été récoltés par l’association du ténor, pour les hôpitaux italiens.

  • Pâques en confinement; feuillet du Dimanche de Pâques (12 avril 2020) : lectures patristiques

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  • Les offices de Pâques sur les médias

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    Sur KTO :

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    10h00 : Messe de la Résurrection en direct de la grotte de Lourdes

    11h00 : Messe de la Résurrection célébrée par le pape François, en direct de Rome

    12h00 : Bénédiction Urbi et Orbi donnée par le pape François, en direct de Rome

    18h30 : Messe de la Résurrection célébrée par Mgr Michel Aupetit, en direct de Saint-Germain-l’Auxerrois 

    En Belgique :

    https://www.egliseinfo.be/horaires/%2523internet%20all-celebration

  • Nous savons que le Christ est vraiment ressuscité !

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    Goûtons, encore et encore, à la joie pascale durant ces jours de l'octave. Cette belle séquence grégorienne (XIe siècle) nous y aidera :

    Victimæ paschali laudes
    immolent Christiani.

    Agnus redemit oves:
    Christus innocens Patri
    reconciliavit peccatores.

    Mors et vita duello
    conflixere mirando:
    dux vitae mortuus,
    regnat vivus.

    Dic nobis Maria,
    quid vidisti in via?

    Sepulcrum Christi viventis,
    et gloriam vidi resurgentis:

    Angelicos testes,
    sudarium, et vestes.

    Surrexit Christus spes mea:
    praecedet suos in Galilaeam.

    Scimus Christum surrexisse
    a mortuis vere:
    tu nobis, victor Rex, miserere.
    Amen. Alleluia!

    À la Victime pascale, les chrétiens offrent un sacrifice de louanges.

    L'Agneau a racheté les brebis ;

    le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père.

    La mort et la vie se sont affrontées en un duel admirable

    le guide de la vie, bien que mort, règne vivant.

    Dis-nous, Marie, ce que tu as vu en chemin.

    J'ai vu le tombeau du Christ vivant et la gloire de sa résurrection,

    Les anges témoins, le suaire et les vêtements.

    Christ, notre espérance, est ressuscité, il précèdera les siens en Galilée.

    Nous savons que le Christ est vraiment ressuscité des morts.

    Toi, Roi vainqueur, aie pitié de nous.

    Ainsi soit-il, Alleluia!

  • Suspension du culte public de l’Église alors qu'on célébre le mystère pascal : une pure coincidence ?

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    De l'Abbé Henri Vallançon, bibliste, sur le site de l'Homme Nouveau :

    Pâques 2020 : le retrait de la gloire de Dieu

    Pâques 2020 : le retrait de la gloire de Dieu

    Dans le malheur qui frappe actuellement notre monde, avec cette épidémie, nombre d’hommes d’Église ont tenté, ici ou là, des interprétations de la situation présente. Il est troublant de ne trouver presque jamais, venant de clercs, une tentative d’éclairage spécifiquement religieux de cette crise. Leurs propos dénoncent : le « système » dans lequel nous vivons, la difficulté à prendre conscience que les ressources ne sont pas illimitées, la course folle et trop rapide de notre monde, la machine financière, la crise écologique, l’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier, le manque de solidarité, l’avidité du gain, les guerres et les injustices, le cri des pauvres et de notre planète gravement malade… Pour être sans doute réelles, ces causes invoquées ne visent que des facteurs socio-économiques. Venant d’hommes d’Église, détachés de responsabilités temporelles pour se consacrer aux choses de Dieu, cela ne revient-il pas à battre la coulpe des autres, sans faire retour sur soi et voir si notre propre responsabilité spirituelle de clercs n’est pas aussi concernée ? Ne nous exonérons-nous pas de l’effort que nous réclamons du monde ? Ne faudrait-il pas chercher dans l’épidémie actuelle un message de Dieu pour son Église ?

    L’inouï de cette crise

    Le coronavirus Covid-19 est à la fois très contagieux et faiblement mortel (la courbe de mortalité dans les pays atteints augmente à peine, si on la compare aux années antérieures à la même époque de l’année : il meurt habituellement 17 millions de personnes de maladie infectieuse par an dans le monde). Mais il interrompt le culte public de l’Église. N’est-ce pas là l’inouï de cette crise ? Personne ne conteste le bien-fondé de l’interdiction actuelle des rassemblements pour limiter la propagation du virus. Il faut bien faire tout ce qu’il est possible pour l’enrayer et les assemblées de fidèles dans les églises ne sont pas raisonnables à ce moment. Pas de messe publique à Saint-Jean-de-Latran, à Saint-Pierre de Rome, ni au Saint-Sépulcre à Jérusalem dans aucun des rites liturgiques – et Dieu sait qu’elles sont suivies par une foule dense –, ni dans la quasi-totalité des cathédrales et églises du monde. Quel événement spirituel majeur ! En deux-mille ans d’histoire de l’Église, cela n’est jamais arrivé. Au pire des persécutions, on célébrait dans les maisons. Là, non. Il faut remonter à la grande crise des années 167-164 avant Jésus-Christ, dont parle le livre de Daniel et les livres des Macchabées, pour trouver le dernier épisode de l’interruption du culte public de Dieu dans son peuple.

    Dans cette situation extrême, même les courants du christianisme les plus strictement attachés à l’observance de la loi de Dieu ne se distinguent plus des autres : les communautés catholiques traditionalistes ont aussitôt emboité le pas à la Conférence des évêques de France, sans mot dire ; le Saint-Synode permanent de l’Église orthodoxe de Grèce avait commencé par déclarer que la communion eucharistique n’était pas le danger mais le remède, avant de revenir huit jours plus tard sur ses déclarations, invitant chacun à rester chez soi. Tous ont fini par s’y résoudre : le culte public de l’Église est suspendu. Comment ne pas penser qu’il y a là un message que Dieu nous adresse ? Comment ne pas souligner en plus que cette suspension du culte public de l’Église a lieu précisément en cette période liturgique-là : la célébration du mystère pascal ?

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Un cadeau pour Pâques : "Donner sa vie"

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    Pâques - Donner sa vie

    Numéro offert

    vendredi 10 avril 2020

    La rédaction de France Catholique est heureuse de vous offrir la lecture en ligne gratuite de ce numéro de Pâques !

  • Semaine Sainte en confinement; feuillet du Samedi Saint (11 avril 2020) : la foi dans l'oeuvre de Joseph Malègue

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  • Le grand silence du Samedi Saint

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    (source)

    Jour de passage entre le Vendredi Saint et le dimanche de Pâques, le Samedi Saint est célébré par l’Église comme le jour du silence de Dieu. Dieu est silence. Saint Jean de le Croix, le grand mystique espagnol, a contemplé dans le silence du carmel l’Amour silencieux de la Trinité : « Le Père n’a dit qu’une parole : son Fils. Il la dit toujours dans le silence, un silence sans fin. C’est dans le silence qu’elle peut être entendue. »

    Par ailleurs, le silence du Samedi Saint nous renvoie à tous les moments tragiques de notre histoire où Dieu semble se taire dans un silence incompréhensible tandis que des cris jaillis de notre âme montent vers Celui qui peut nous sauver : silence de Dieu au cours des maladies, des accidents, des injustices et en dernier lieu de la mort.

    La liturgie l’office des Lectures reprend en ce jour de deuil une homélie ancienne pour le grand et saint Samedi : « Aujourd’hui grand silence sur la terre ; grand silence et ensuite solitude parce que le Roi sommeille. »

    La mort de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, comme l’indiquait sur le poteau de la croix l’écriteau rédigé par Pilate, est comparée au sommeil dans les profondeurs de la terre. Enseveli, le Fils de Dieu fait homme attend l’Esprit-Saint, Amour silencieux du Père et du Fils, que le Père va envoyer pour le relever de la mort au troisième Jour. En tant qu’homme, Jésus le Christ a attendu la résurrection comme les hommes croyants l’attendent au moment de leur décès. Jésus le Christ a attendu l’Esprit-Saint en mettant sa confiance dans le Père : « Père, en tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46).

    Lors de la création du monde en six jours, Dieu s’était reposé le septième jour, origine du sabbat, jour de repos en Dieu et à l’exemple du Créateur. Le Samedi Saint, jour de repos, « tout est accompli » (Jn 19,30).

    Dans les enfers

    La liturgie du Samedi saint célèbre aussi la descente du Christ aux enfers : « Il est allé prêcher même aux esprits en prison » (Première épître de saint Pierre, 3,19). Dans le silence tragique de la mort de ce Samedi Saint, l’Église se réjouit déjà de la rencontre du Christ avec les captifs de la mort symbolisés par Adam et Ève. Une belle icône orientale offre à nos yeux ce grand mystère de la résurrection du Christ qui prend par la main Adam et Ève qui représentent tous les défunts qui ont attendu la venue du Messie, pour les relever des ténèbres et les placer à la droite de son Père. Jésus ne ressuscite pas seul.

    Sur la terre

    Alors que la dépouille mortelle de Jésus repose dans le tombeau offert par Joseph d’Arimathie, membre du Conseil, homme droit et juste, la Vierge Marie attend dans la foi la résurrection de son Fils.

    Le Samedi Saint représente un passage difficile entre les ténèbres du Calvaire et la lumière de la Nuit pascale. La Vierge Marie veille en ce samedi méditant dans son cœur les paroles et les événements du fruit béni de ses entrailles, Jésus. C’est pourquoi la liturgie catholique aime à faire mémoire de la foi de la Vierge Marie précisément le samedi, jour de « passage », temps de l’attente dans l’espérance, afin d’inviter les chrétiens à imiter la foi de la Mère de Dieu, qui est aussi la foi de l’Église. Proche de nous, la Vierge Marie intercède pour les hommes dans les passages douloureux de leur existence.

    Marie est aussi celle qui prépare les venues du Seigneur dans l’Évangile : Annonciation, Noël, Cana, Calvaire et Cénacle lors de la Pentecôte. Femme de désir, habitée par la Parole révélée à Israël, Marie vit tournée vers Dieu, disponible comme l’humble servante du Seigneur.

    Aujourd’hui elle prépare par sa prière maternelle la venue du Christ glorieux à la fin des temps lors du Jugement dernier. Elle désire aussi que le Christ vienne maintenant inonder nos cœurs de la lumière de sa Résurrection.

    Le Samedi Saint, les cloches des églises se taisent. Puissions-nous consacrer du temps à l’adoration silencieuse du Christ Jésus en méditant dans notre cœur l’Évangile à l’exemple de la Vierge Marie.

    Le grand silence de Dieu...
  • Célébrations et Ostension du Saint Suaire sur vos petits écrans ce Samedi Saint

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    Sur KTO :

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    Samedi Saint à 17h, ostension exceptionnelle du Suaire de Turin

    « Samedi Saint, le Saint-Suaire sera exposé à la vénération des fidèles lors d’une prière en direct sur les réseaux sociaux et à la télévision » a annoncé Mgr Cesare Nosiglia, archevêque de Turin et évêque de Suse (Italie). Mgr Nosiglia, dirigera la liturgie dans la chapelle de la cathédrale où est conservée la précieuse relique pour demander la grâce de vaincre l'épidémie de Covid-19. Production CTV.

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    Samedi Saint
  • Semaine Sainte en confinement; feuillet du Vendredi Saint (10 avril) : Chemin de Croix solennel

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  • En communion par l'écoute avec les moines de Chevetogne

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    Du site du Monastère de Chevetogne :

    Communion par l’écoute en temps de confinement

    Communion par l’écoute en temps de confinementPar la transmission audio online (« webcast ») de leurs célébrations liturgiques, les moines de Chevetogne invitent tous ceux qui le désirent à y prendre part, chacun dans le lieu et la situation où il se trouve.

    En principe, tous les offices byzantins et tous les offices communs (célébrés par l’ensemble de la communauté, soit au rite byzantin soit au rite latin) sont transmis online et en direct. Sur le site du monastère, un calendrier liturgique  vous informe de l’horaire des offices, tandis qu’un petit haut-parleur [] indique si un office est transmis par le webcast. 
    Vous pouvez accéder à la transmission online en cliquant soit sur le petit haut-parleur, soit en vous rendant à la rubrique « Webcast » dans le menu « Offices ». Vous pouvez rejoindre le webcast aussi directement par ce lien: http://www.monasteredechevetogne.com/webcast ou, encore, par celui-ci: http://www.mixlr.com/chevetogne. Ce dernier site internet, qui assure les émissions audio de Chevetogne, vous donne aussi la possibilité de vous inscrire (« sign up ») afin d’être averti par email chaque fois qu’une émission commence.

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  • Cardinal Sarah : "cette épidémie a dissipé la fumée de l'illusion"

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    Interview du cardinal Sarah par Charlotte d'Ornellas sur Valeurs Actuelles via CatholicNewsAgency :

    Les premières lignes :

    Que pensez-vous de la crise du coronavirus?

    CARDINAL SARAH: Ce virus sert d'avertissement. En quelques semaines, la grande illusion d'un monde matériel qui se croyait tout-puissant semble s'effondrer. Il y a quelques jours, les politiciens parlaient de croissance, de pensions, de réduction du chômage. Ils étaient sûrs d'eux. Et maintenant, un virus, un virus microscopique, a mis ce monde à genoux, un monde qui se regarde, qui se plaît, ivre d'autosatisfaction parce qu'il pensait qu'il était invulnérable. La crise actuelle est une parabole. Elle a révélé comment tout ce que nous faisons et sommes invités à croire était incohérent, fragile et vide. On nous a dit: vous pouvez consommer sans limites! Mais l'économie s'est effondrée et les marchés boursiers s'effondrent. Les faillites sont partout. On nous a promis de repousser toujours plus loin les limites de la nature humaine par une science triomphante. On nous a parlé de procréation artificielle, de maternité de substitution, de transhumanisme, d'humanité accrue. Nous nous vantions d'être un homme de synthèse et une humanité que les biotechnologies rendraient invincibles et immortelles. Mais nous voici dans une panique, confinée par un virus dont nous ne savons presque rien. Épidémie était un mot médiéval dépassé. C'est soudainement devenu notre quotidien. Je crois que cette épidémie a dissipé la fumée de l'illusion. Le soi-disant homme tout-puissant apparaît dans sa réalité brute. Là, il est nu. Sa faiblesse et sa vulnérabilité sont criantes. Rester confiné dans nos foyers nous permettra, nous l'espérons, de retourner notre attention sur l'essentiel, de redécouvrir l'importance de notre relation avec Dieu, et donc la centralité de la prière dans l'existence humaine. Et, dans la conscience de notre fragilité, de nous confier à Dieu et à sa miséricorde paternelle.

    Est-ce une crise de civilisation?

    J'ai souvent répété, en particulier dans mon dernier livre, 'Le soir approche et déjà le jour baisse', que la grande erreur de l'homme moderne était de refuser d'être dépendant. L'homme moderne veut être radicalement indépendant. Il ne veut pas dépendre des lois de la nature. Il refuse de dépendre des autres en s'engageant sur des liens définitifs comme le mariage. C'est humiliant de dépendre de Dieu. Il ressent qu'il ne doit rien à personne. Refuser de faire partie d'un réseau de dépendance, d'héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d'une économie livrée à elle-même.

    Mais ce n'est qu'une illusion. L'expérience de l'enfermement a permis à beaucoup de redécouvrir que nous sommes réellement et concrètement dépendants les uns des autres. Lorsque tout s'effondre, il ne reste que les liens du mariage, de la famille et de l'amitié. Nous avons redécouvert qu'en tant que membres d'une nation, nous sommes liés par des liens qui sont indestructibles mais réels. Surtout, nous avons redécouvert que nous dépendons de Dieu.