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Patrimoine religieux - Page 31

  • Un tiers des fabriques d'églises wallonnes seraient vouées à disparaître

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    Lu sur l'Echo du 28 février 2024, p. 8 :

    Rationalisation en vue dans les églises de Wallonie

    L’étape est symbolique, mais elle démontre une certaine maturité dans la gestion du patrimoine catholique de Wallonie. Ce mardi à Namur, le ministre des Pouvoirs locaux Christophe Collignon (PS) a signé avec Monseigneur Guy Harpigny, évêque de Tournai, une feuille de route ouvrant la voie à une rationalisation du nombre de fabriques d’église et de bâtiments voués au culte catholique en Wallonie.

    Il faut y voir une première étape car, à quelques mois des élections, le ministre n’aura pas le temps de faire passer les décrets. Les autres cultes, probablement moins impactés, doivent en outre encore être consultés. «Mais nous avons posé les jalons importants pour une future réforme. Il s’agit d’un point d’équilibre, une forme de gentleman agreement», se félicite-t-il en rappelant que la législation actuelle date du code Napoléon.

    Se basant sur une première note d’orientation rédigée par le ministre à l’intention du gouvernement il y a quelques mois, mais barrée par les libéraux, la feuille de route vise notamment à rationaliser le nombre de lieux de culte catholiques. Le principe de base est d’arriver à une fabrique d’église par 8.000 habitants en Wallonie. Cela revient à diminuer d’un tiers leur nombre, évalué à 1.800 aujourd’hui. «Mais il ne s’agit pas d’une base chiffrée. On tiendra compte de la réalité territoriale, de la démographie», insiste le ministre.

    Une évolution naturelle de la société

    Pour encadrer leur financement et les fusions, les fabriques devront déposer un plan financier pluriannuel en collaboration avec les communes. «Il faut faire évoluer le modèle vers un modèle uniforme. Aujourd’hui, les différentes représentations ne sont pas traitées de la même manière», insiste encore le ministre. À noter que la feuille de route n’évoque plus la question de plafonner cette intervention financière publique dans les dépenses du culte à hauteur de 30%. Elle souligne simplement que les modalités seront à définir par le législateur wallon par la suite.

    Pour Monseigneur Harpigny, tout ceci répond à une évolution naturelle. «La société a considérablement évolué, aussi au niveau du nombre de personnes qui se disent catholiques.» Cette érosion de paroissiens ne dispense pas pour autant l’église et son pouvoir subsidiant communal de financer la rénovation du patrimoine.

    Sans disposer d’un cadastre reprenant l’ensemble des biens immobiliers de l’église, le représentant du culte catholique parle de plus de 1.800 fabriques d’église, et à minima d’autant de paroisses. «Le culte reçoit beaucoup d’argent parce que justement, il y a tout ce patrimoine. L’argent vient des impôts, des communes. On connaît l’état des communes. On leur met beaucoup de charges, notamment avec cette législature fédérale», constate le représentant de l’église.

    L’accord conclu entre les autorités wallonnes et l’Église catholique entend encore fixer, de manière uniforme, la composition des organes de gestion des établissements locaux à minimum cinq membres, occupant des mandats de six ans. Une règle de mixité des genres est également dans les cartons. Enfin, les discussions menées permettent de confirmer l’indemnité de logement des ministres du culte comme principe de base.

    Le résumé

    Le gouvernement wallon et l’évêque de Tournai ont signé une feuille de route visant à rationaliser les bâtiments voués au culte catholique dans la région.
    Le principe de base est d’arriver à une fabrique d’église par 8.000 habitants en Wallonie.
    Cela revient à diminuer d’un tiers leur nombre.

    Lire également : Vers de nouvelles désacralisations d'églises en Wallonie

  • Tusk : la fin de la Pologne chrétienne ?

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    L'avènement du gouvernement Tusk annonce-t-il une érosion de la culture chrétienne en Pologne ?

    ANALYSE : Sous l'impulsion des politiques progressistes du nouveau gouvernement national, le paysage socioculturel semble changer rapidement dans un pays qui reste l'un des plus catholiques d'Europe.

    20 février 2024

    VARSOVIE, Pologne - Depuis les récentes élections législatives d'octobre 2023, une atmosphère explosive règne en Pologne, et ces affrontements politiques et idéologiques n'ont pas épargné l'Église, qui reste une institution centrale dans la vie de cette nation d'Europe de l'Est. 

    Le nouveau gouvernement, dirigé par l'ancien président du Conseil européen Donald Tusk, a prêté serment le 13 décembre, mettant fin à huit années de règne du parti de droite Droit et Justice (PiS). 

    Bien que le parti conservateur reste techniquement le plus important du pays, avec plus de 35 % des voix lors des élections du 15 octobre, il a perdu sa majorité parlementaire au profit d'une coalition composée des partis centriste Coalition civique (KO), de centre-droit Troisième voie (Trzecia Droga) et de la Gauche (Lewica).

    Soutenu par les dirigeants de l'Union européenne, qui étudient actuellement la possibilité de débloquer les 76 milliards d'euros du Fonds de relance Covid que la Commission européenne a gelés depuis 2022 en raison des préoccupations de l'UE concernant l'indépendance du système judiciaire polonais, le nouvel exécutif a déjà mis en œuvre une série de mesures et d'interventions destinées à liquider l'héritage de son prédécesseur.

    Méthodes brutales

    À cette fin, le gouvernement du premier ministre Tusk a eu recours à des méthodes jugées brutales, voire autoritaires, par ses opposants et certains commentateurs étrangers. Le cas le plus emblématique est l'arrestation spectaculaire au palais présidentiel des anciens ministres du Droit et de la Justice Mariusz Kamiński et Maciej Wąsik, le 9 janvier. 

    Les deux députés avaient été condamnés en 2015 par un tribunal polonais de première instance pour abus de pouvoir et graciés cette année-là alors qu'ils faisaient appel de la décision du tribunal par le président Andrzej Duda, qui, en tant que chef de l'État, dispose d'un pouvoir constitutionnel illimité pour accorder des grâces. L'affaire a ensuite déclenché une bataille juridique entre les juges de la Cour suprême et de la Cour constitutionnelle. 

    En juin dernier, la Cour suprême a invalidé les grâces présidentielles au motif qu'elles avaient été accordées avant la fin de la procédure judiciaire. La Cour constitutionnelle, pour sa part, a confirmé la validité des grâces, mais son autorité est remise en question par certains experts juridiques, notamment à la suite d'un arrêt rendu en 2021 par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), selon lequel la Cour polonaise n'est pas fondée en droit en raison de la présence d'un juge nommé par le parti conservateur PiS par l'intermédiaire du président Duda, qui est aligné politiquement sur le PiS. 

    Cette situation a conduit certains observateurs à craindre l'émergence d'une crise constitutionnelle à long terme.

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  • La vie de Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à Solesmes et défenseur de la liturgie (1805-1875)

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    Suite à lettre apostolique du pape François "Desiderio desideravi", « sur la formation liturgique du peuple de Dieu », l’Institut belge Docteur angélique a décidé de publier à partir de septembre 2022, et à l’école du Docteur en théologie Denis Crouan, ce cours de liturgie. Le cœur du texte du pape insiste sur « la nécessité d’une formation liturgique sérieuse et vitale », de façon à « retrouver la capacité de vivre pleinement l’action liturgique ». Denis Crouan est le professeur idéal, après plus de 20 ans de travail dans le site « Pro liturgia ».

    Accéder à la playlist complète :

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI

    La vie de Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à Solesmes et défenseur de la liturgie (1805-1875) (52 mn) (30 janvier)

    https://youtu.be/FL2fHH0Ufqw

    Thèmes abordés : La révolution française et la destruction de l’Eglise ; La restauration de la vie monastique bénédictine par Dom Guéranger ;

    Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à l’abbaye de Solesmes après la Révolution est né le 4 avril 1805. D’abord prêtre séculier, il rachète une ancienne abbaye en ruine à Sablé-sur-Sarthe et il restaure le monachisme Bénédictin. Il donne au monastère de Solesmes une solide base qui lui permettra de passer toutes les épreuves du 20e et du 21e siècle, stable dans sa fidélité à la règle de Saint-Benoît et dans son respect de la liturgie.

  • « Léon Bloy : La parole comme sacrement », première conférence de Carême de Notre-Dame de Paris du cycle 2024

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    De KTO Télévision sur youtube :

  • Face à la crise, encourager l'oecuménisme en interne ?

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    D'Emmanuelle Marchadour sur le site de Famille Chrétienne :

    Avenir de l’Église en France : « Encourageons l’œcuménisme en interne »

    Pour l'historien des religions, Guillaume Cuchet, les buts pastoraux du Concile Vatican II n’ont pas été atteints. « C’est un échec, quoi qu’on en dise », estime-t-il.

    12/02/2024

    Dans vos précédentes recherches, vous vous êtes penché sur les origines de la chute du catholicisme en France. Doit-on s’attendre à une accentuation du phénomène dans un avenir proche ?

    Difficile de répondre à cette question car le futur n’est pas, pour nous historiens, notre domaine de prédilection ! Mais on peut toujours prolonger les courbes pour imaginer le catholicisme de demain. Ce qui est certain, c’est que la baisse de la pratique, démarrée dans les années 1960-70, est quasiment continue depuis 50 ans. L’Eglise semble impuissante à colmater la brèche. Il y a une espèce d’hémorragie qui finit par produire un effondrement et la récente crise des abus sexuels est un évènement important qui ne va qu’accentuer ce décrochage. Pour preuve, selon une enquête peu médiatisée de l’Institut national d’études démographiques (INED) datant de 2023, nous sommes passés entre 2008 et 2020 de 43% de catholiques déclarés chez les 18-59 ans à 25%. Le taux de déclaration de catholicisme a été divisé par 2 en seulement 12 ans ! Nous parlons là de personnes nées après 1960. C’est la génération d’après le grand décrochage qui n’a plus qu’un rapport très lointain à l’Eglise et ne possède plus guère d’héritage catholique. Chaque Français par le passé, même les plus anticléricaux, avait bien un vieil oncle prêtre ou une tante religieuse. Ce n’est plus le cas maintenant. Par conséquent, la seule image de l’Eglise qui leur parvient vient de l’extérieur et celle qui domine actuellement est répulsive. Je pense donc, tant sur les vocations sacerdotales ou religieuses que sur la pratique, que cette crise des abus aura des effets très profonds.

    Le catholicisme en France est donc déjà minoritaire et partagé entre plusieurs sensibilités. Le clivage actuel, entre les catholiques qu’on appelle parfois « d’affirmation » et ceux dits « d’ouverture » va–t-il perdurer ?

    Ce sont deux appellations fort discutables mais elles sont commodes pour désigner ces deux courants qui portent des conceptions de l’Eglise et de son rapport au monde sensiblement différentes. Tout d’abord, il faut rappeler que ces deux sensibilités ne sont pas nouvelles. Elles ont une histoire ancienne qui remonte au XIXe siècle et que beaucoup de nos contemporains ignorent, y compris au sein de l’Eglise. D’un côté les « libéraux » et de l’autre, ceux que les historiens ont appelés les « intransigeants ». C’était à l’époque où le pape Pie IX a publié le fameux Syllabus (1864). 80 propositions censées résumer la pensée du monde moderne et dont la dernière condamnait explicitement « le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne ». Cette opposition se poursuit donc aujourd’hui à travers leurs héritiers. Vous avez d’un côté des catholiques qui ont un rapport volontiers antagoniste avec le monde moderne. Ils ont un vrai souci de la transmission et des réussites dans ce domaine, au risque parfois de la « bunkérisation ». De l’autre côté des catholiques plus sensibles aux évolutions nécessaires de leur religion mais au risque de la dissolution dans le monde moderne.

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  • Invocabit me, et ego exáudiam eum

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    Introitus Introït
    Ps. 90, 15 et 16 Ps. 90, 15 et 16
    INVOCÁBIT me, et ego exáudiam eum: erípiam eum, et glorificábo eum: longitúdine diérum adimplébo eum. Ps. ibid., 1 Qui hábitat in adiutório Altíssimi, in protectióne Dei caeli commorábitur. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je le sauverai et je le glorifierai, je le comblerai de jours. Ps. ibid., 1. Celui qui habite sous l’assistance du Très-Haut demeurera sous la protection du Dieu du ciel.
  • Pourquoi, aux yeux de la RTBF, l'entrée en carême n'est plus un sujet

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    Du site de la RTBF :

    Mercredi des Cendres, début du Carême pour les chrétiens : pourquoi la RTBF n’en a-t-elle pas fait un sujet ?

    Saint Valentin, 14 février : reportage sur la fête des amoureux. Ce mercredi 14 février 2024, c’était aussi le mercredi des Cendres et le début du Carême, "la" période importante pour les chrétiens qui entament les préparatifs à la fête de Pâques. Pas de reportage, mais une "simple" mention dans le lancement d’un reportage du journal télévisé sur… Le crossage, une tradition folklorique séculaire à l’honneur à Chièvres. "Le mercredi des Cendres est le premier jour du Carême pour des milliers de chrétiens. La tradition du crossage ne concerne que quelques dizaines de personnes…", reproche un téléspectateur à la RTBF. Un autre : "Je trouve toujours intéressant vos reportages en début de Ramadan, alors que je suis catholique mais pour les événements catholiques, vous déviez toujours vos reportages de l’Avent, de Noël, du Carême, de Pâques… Vers des événements commerciaux ou autres. Seriez-vous allergique à la religion catholique ?"

    Entre mécontentement et émoi en découvrant les journaux télévisés de 13 heures et de 19 heures trente ce 14 février, ces téléspectateurs demandent des explications.

    Françoise Baré est Responsable éditoriale à la cellule Société : "le mercredi des Cendres, on n’a plus fait de sujet - plus autre chose qu’une mention - depuis des années déjà ! Pourquoi ? Mais pour dire quoi, en somme ? Que c’est le début du Carême, une période importante pour les chrétiens, je n’en disconviens pas. Mais encore ? Il y a fort longtemps que nous ne suivons plus le calendrier liturgique. Autrefois, l’abbé Pirard travaillait à nos côtés à la RTBF, délégué par l’institution catholique, mais on a évolué vers une sécularisation. C’est désormais la pratique sociale qui compte, voilà pourquoi à Noël nous parlons des fêtes de famille, des rassemblements, et même, comme lorsqu’à Noël dernier, le nouvel archevêque est entré en fonction, nous suivons sa messe de minuit, car le contenu de son homélie a une portée politique. Mais nous ne comptons pas faire de sujets miroirs systématiques sur chaque étape du calendrier liturgique car cela ne représente plus la société telle que nous la connaissons aujourd’hui. Mais je peux comprendre que cela soit blessant pour les fidèles."

    Aujourd’hui, l’église n’est plus au milieu du village

    Pierre Marlet, référent Info de la Première, qui occupe régulièrement le poste de coordinateur de l’Info, mais qui a aussi été longtemps éditeur du journal télévisé, résume : "aujourd’hui, l’église n’est plus au milieu du village, en quelque sorte ! Il suffit de voir la fréquentation des églises, justement, et de constater que la pratique religieuse catholique n’est pas en progression, bien au contraire. Tout récemment, il a encore été fait mention que sans la présence de prêtres africains, il n’y aurait plus assez de prêtres pour administrer les paroisses. Et le fait religieux catholique est indéniablement plus discret, moins présent dans la vie des Belges qu’autrefois." L’un et l’autre le précisent, la volonté n’est pas de gommer le fait religieux – catholique ou autre – de la couverture de l’information, mais de refléter ce qui se passe dans la réalité : "si les Belges montrent encore un certain attachement à Noël ou Pâques, n’hésitent pas à assister à (ou s’engager dans) des funérailles religieuses, des baptêmes, des mariages (mais peut-être alors pour des questions de décorum), combien de gens pratiquent encore le Carême, comme on a pu le connaître quand j’étais enfant ?" interroge Pierre Marlet.

    Pas privilégier une religion au détriment d’une autre

    En revanche, note Françoise Baré, si nous évoquons la fête du Ramadan, "ce n’est pas parce que nous voulons privilégier une religion par rapport à une autre, mais parce que la religion musulmane est une religion totalisante, c’est-à-dire que même si on n’est pas pratiquant, on y participe car socialement, cela a un sens. Il y a un véritable impact dans le paysage social."

    "Oui," renchérit Pierre Marlet, "et plus encore dans certaines régions du pays. A Bruxelles, notre décrochage radio bruxellois en fera plus état que notre décrochage de Libramont." Françoise Baré : "il y a une mobilisation sociologique vu le nombre de gens concernés, et économique également. Nous tenons à traiter de l’information, sans ostracisme, sans privilège. Et nous nous attachons également à couvrir les aspects liés à l’Histoire et aux traditions. Accorde-t-on trop de place au Carnaval ? C’est peut-être une question qu’on pourrait se poser, c’est un autre débat, mais le Carnaval s’inscrit aussi comme tradition dans les anciens temps chrétiens, concerne des milliers de personnes, s’est imposé dans les pratiques de lien social, de réunion, où on gomme les inégalités."

    L’un et l’autre soulignent qu’il serait certainement intéressant de se pencher sur les pratiques, leur constance, leur disparition, leur éventuel renouveau pour réaliser des sujets de fond, qui échappent aussi en quelque sorte à une date calendrier. "Le Carême c’est une période de 40 jours, il ne nous est pas interdit de nous pencher sur des personnes qui le pratiquent encore, pour interroger leur motivation." Et si, pour répondre au reproche de ce téléspectateur qui s’inquiète de voir la RTBF dévier du calendrier des événements catholiques pour couvrir d’autres aspects, y compris commerciaux, Françoise Baré reconnaît que pour Pâques, "on parlera sûrement d’œufs en chocolat, on ne boudera pas pour autant la traditionnelle bénédiction papale urbi et orbi."

  • 16/2 - 18/2 : La passion selon saint Jean de Bach par l'ensemble vocal Marignan à Liège et à Verviers

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    Peut être une image de clarinette, harpe et texte qui dit ’L'ENSEMBLE VOCAL MARIGNAN sous direction de Joël Hurard avec ensemble Ellipse solistes Geoffrey Favette, Céline Vieslet, Guillaume Vincent SOUS présente La Passion selon Saint-Jean Vendredi 16 février 2024 à20h Eglise Sainte-Marie-des -Anges Place des Franchises Dimanche 18 février 2024 16h Eglise Sainte-Julienne Avenue Léopold 4800Ve rviers Entrée Carré d'or 28€ (prévente 25€) Catégorie 2:23€ prévente 20€) Catégorie 18€ (prévente 15€) Etudiants 10€ Réservations ensemblevocalmarignan@gmail.co’

    La Passion selon St Jean

    Concert "La Passion selon St Jean"  de Jean-Sébastien Bach par l'Ensemble Vocal Marignan, sous la direction de Joël Hurard, avec solistes et instrumentistes professionnels.

    Le vendredi 16 février à 20h à l' église Ste Marie des Anges à Liège et le dimanche 18 février à 16h à l'église Ste Julienne à Verviers.

  • Esto mihi in Deum protectórem (Introit du 6e dimanche du TO)

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    Introitus Introït
    Ps. 30, 3-4  
    ESTO mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias: quóniam firmaméntum meum, et refúgium meum es tu: et propter nomen tuum dux mihi eris, et enútries me. Ps. ibid., 2 In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum: in iustítia tua líbera me, et éripe me. ℣. Glória Patri. Sois-moi un Dieu protecteur et une maison de refuge, afin que Tu me sauves. Car Tu es ma force et mon refuge, et à cause de Ton nom, Tu seras mon guide et Tu me nourriras. Ps. 30,2 J’ai espéré en Toi, Seigneur : que je ne sois jamais confondu, dans Ta justice, délivre-moi et sauve-moi.
  • Un pontificat épuisant qui touche à sa fin

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    D'Eric Sammons sur Crisis Magazine (dont il est le rédacteur en chef) :

    Un pontificat épuisant qui touche à sa fin

    Cela fait bientôt onze ans que Jorge Bergoglio a été élu souverain pontife de l'Église catholique. Alors que la plupart d'entre nous ne savaient presque rien de cet homme lorsqu'il est monté sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, la plupart des catholiques souhaiteraient aujourd'hui en savoir moins qu'ils n'en savent. Du cardinal Danneels, qui a favorisé la pédophilie, qui a rejoint François sur ce balcon, à la récente approbation par le pape de la bénédiction de couples homosexuels, la controverse a entouré ce pontificat du début à la fin ; il ne semble pas se passer une semaine sans que le pape ne remue le couteau dans la plaie avec une nomination papale, un document ou un commentaire désinvolte.

    Je pense parler au nom de nombreux catholiques en disant que tout ce cirque autour de François est devenu lassant. Il est probable que rien de ce que François pourrait faire ou dire à ce stade ne nous surprendrait, bien qu'il fasse encore désespérément tous les efforts possibles pour le faire.

    Nous voyons se répéter un cycle fastidieux :

    Étape 1 : Le pape dit ou fait quelque chose de controversé.
    Étape 2 : les catholiques conservateurs et traditionnels critiquent ses actions (les traditionalistes directement, les conservateurs plus indirectement).
    Étape 3 : Les catholiques progressistes se réjouissent et considèrent que le pape pense exactement ce qu'il dit.
    Étape 4 : Les "popesplainers" non progressistes prennent d'assaut les médias sociaux pour expliquer que le pape ne pense pas exactement ce qu'il dit.
    Étape 5 : Retour à l'étape 1.

    C'est comme si nous étions coincés dans une boucle de causalité de type Star Trek, condamnés à répéter les mêmes actions encore et encore. Où tout cela nous mène-t-il exactement ? Des âmes sont-elles gagnées au Christ ? La voix morale de l'Église dans le monde devient-elle plus forte ? Les mauvais acteurs de l'Église sont-ils démasqués et démis de leurs fonctions ? Il est difficile d'affirmer que l'une ou l'autre de ces choses est en train de se produire.

    Nous sommes fatigués. Lorsque nous nous réveillons avec une nouvelle controverse papale, notre première pensée est "c'est reparti". Nous savons quel genre de pape nous avons : un progressiste qui se concentre presque exclusivement sur les questions terrestres, entouré d'hommes de confiance profondément corrompus et de connivence avec les élites mondialistes de ce monde. Ajoutez à cela une animosité irrationnelle à l'égard de la tradition catholique et vous obtenez le pape François. (...)

    Lorsque les générations futures se pencheront sur ce pontificat, l'héritage qu'il laissera sera plein de bruit et de fureur, et ne signifiera rien. François s'est concentré sur les dernières lubies progressistes de ce monde, et son impact à long terme sera donc négligeable en termes historiques. Le pape Jean-Paul II s'est opposé au communisme ; le pape François lui a déroulé le tapis rouge. Le pape Benoît XVI a combattu la dictature du relativisme ; le pape François a été qualifié à juste titre de "pape dictateur". Aucun des écrits de François ne résistera à l'épreuve du temps (surtout par rapport à ses deux prédécesseurs immédiats), et la plupart des historiens le relégueront probablement à un paragraphe dans l'histoire des papes.

    Bien sûr, il ne s'agit pas de minimiser le mal grave et éternel qu'il a fait aux âmes individuelles par la confusion, le scandale et la corruption qu'il a semés. Combien de personnes souffrant d'attirance pour le même sexe n'ont pas quitté leur mode de vie pécheur et destructeur parce que l'Église catholique semblait approuver ce mode de vie ? Combien de non-catholiques n'ont pas cherché à devenir catholiques parce que l'Église semble avoir un chef qui ne veut pas qu'ils deviennent catholiques ? Et combien de catholiques ont été tellement scandalisés par ce pontificat qu'ils ont quitté l'Église pour l'orthodoxie, le sédévacantisme ou l'athéisme ?

    Pourtant, ce pontificat a eu du bon, même si ce n'était pas intentionnel. Après tout, Dieu peut faire du bien à partir de n'importe quoi, même des pires maux. Je sais que de nombreux catholiques sont devenus plus compétents dans leur foi après avoir défendu une doctrine que François affaiblit. En outre, de nombreux catholiques ont entamé le processus de suppression des accrétions créées par l'homme au dépôt de la foi en ce qui concerne le rôle de la papauté. Grâce au pape François, les futurs catholiques se méfieront davantage de la création d'un culte de la personnalité autour de celui qui s'assoit sur la chaire de saint Pierre.

    Au cours de la dernière décennie, François a fait beaucoup de bruit dans les médias sociaux catholiques et chez les fidèles, mais je ne peux m'empêcher de penser que sa voix s'est affaiblie avec le temps. Beaucoup d'entre nous lui ont accordé le bénéfice du doute au cours des premières années de son pontificat, mais ce bénéfice a été gaspillé. Qui le considère encore comme un penseur sérieux ? Qui le considère comme un véritable leader moral ? Plus nous entendons parler de ce pape, plus notre respect pour sa personne diminue. L'insistance du pape à "mettre le bazar" au lieu de simplement faire son travail le fait ressembler à l'adolescent immature qui refuse obstinément de ranger sa chambre.

    Nous ne sommes plus en colère. Nous sommes simplement fatigués. Fatigués de l'ambiguïté utilisée comme arme, fatigués des scandales, fatigués de s'acoquiner avec les pires personnes du monde. La forme de ce pontificat est claire, et l'histoire ne sera pas tendre avec lui. Si François peut encore faire des dégâts avant son jugement particulier, la plupart d'entre nous attendons simplement l'arrivée d'un nouveau pape qui, nous l'espérons, contribuera à nettoyer le gâchis. D'ici là, nous continuerons à vivre notre foi avec endurance, car "la souffrance produit l'endurance, et l'endurance produit le caractère, et le caractère produit l'espérance" (Romains 5:3-5).

  • Venez, adorons Dieu et prosternons-nous (Introit du 5e dimanche du temps ordinaire)

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    Introitus

    Venite, adoremus Deum
    et procidamus ante Dominum:
    ploremus ante eum, qui fecit nos:
    quia ipse est Dominus Deus noster.

    Venez, adorons Dieu,

    et prosternons-nous devant le Seigneur:
    pleurons devant lui, qui nous a créés:
    car c’est lui le Seigneur notre Dieu.
    Ps.  1

    Venite, exsultemus Domino:
    iubilemus Deo salutari nostro.

    Venez, tressaillons d’allégresse pour le Seigneur:
    jubilons pour Dieu notre sauveur.

  • Le cardinal Zen maintient le cap

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    De Joe Bukuras sur le National Catholic Register :

    Le cardinal Zen parle de son nouveau livre pour le Carême et de ses préoccupations pour l'Église

    Le cardinal Zen lui-même a suggéré le mois dernier que le cardinal Víctor Manuel Fernández démissionne en raison de la confusion qui règne autour du dernier document du DDF.

    2 février 2024

    Dans une interview diffusée le 1er février dans l'émission The World Over with Raymond Arroyo, le cardinal Joseph Zen a présenté son nouveau livre, Cardinal Zen's Lenten Reflections (Réflexions de carême du cardinal Zen) et a abordé des questions controversées récentes au sein de l'Église catholique.

    Le cardinal Zen a remercié son ami Aurelio Porfiri, qui a fait traduire certaines des lettres pastorales et homélies précédentes du cardinal en vue de leur publication, pour avoir rendu ce projet possible.

    Interrogé sur les sections des Réflexions de Carême du cardinal Zen qui traitent de la persécution, l'évêque émérite de Hong Kong, âgé de 92 ans, a rappelé que "l'Église est toujours persécutée".

    Jésus a dit : "Ils ne vous aiment pas parce qu'ils ne m'aiment pas", et nous serons donc persécutés", a-t-il souligné.

    "Nous ne devrions pas désirer la persécution. Mais quand la persécution arrive, il faut être heureux, parce que la force qui vient aux martyrs n'est pas leur propre force. C'est le Dieu qui permet la persécution qui donne la force", a-t-il déclaré.

    Au cours de l'entretien, M. Arroyo a interrogé le cardinal Zen sur les commentaires du pape François au journal italien La Stampa, le 29 janvier, dans lesquels il faisait référence au rejet de la Fiducia Supplicans par les évêques africains comme un "cas spécial" parce que "pour eux, l'homosexualité est quelque chose de "laid" d'un point de vue culturel ; ils ne la tolèrent pas".

    "En fait, il n'y a pas que l'Afrique", a déclaré le cardinal Zen. "Il y a beaucoup d'autres endroits, même certains évêques en France, à ma grande surprise.

    Le cardinal Zen lui-même a suggéré le mois dernier que l'auteur de Fiducia Supplicans, le cardinal Víctor Manuel Fernández, démissionne en raison de la confusion qu'il a causée.

    "Ils répètent très souvent qu'il s'agit d'une orientation pastorale. Et ils disent que nous voulons éviter la confusion, bien qu'ils aient dit beaucoup de choses, qui n'ont fait qu'accroître la confusion", a noté le cardinal Zen.

    M. Arroyo a demandé au cardinal Zen comment il pensait que son ancien mentor, le défunt pape Benoît XVI, aurait réagi au document.

    "Je pense que dans tout le magistère du pape Benoît, il n'y a qu'un seul point - la vérité", a déclaré le cardinal Zen.

    "Il est donc très important de partir de la vérité. Il n'y a pas d'éducation pastorale correcte si elle n'est pas basée sur la vérité de la foi", a-t-il ajouté.

    "La foi, depuis tant de siècles, est très claire sur le fait que la sodomie est une chose grave. C'est pourquoi, chaque fois que nous constatons un malentendu, nous devons faire en sorte que les gens comprennent", a-t-il ajouté.

    Interrogé sur la première session du Synode sur la synodalité à Rome, le cardinal Zen a déclaré qu'à son avis, les organisateurs du synode voulaient une "démocratie absolue".

    Avant le début du synode l'année dernière, le cardinal Zen a fait part de ses inquiétudes à ses frères évêques et cardinaux dans une lettre qui a été divulguée aux médias.

    "Le secrétariat du synode est très efficace dans l'art de la manipulation", a écrit le cardinal Zen dans cette lettre, ajoutant que "souvent, il prétend ne pas avoir d'ordre du jour. C'est une véritable offense à notre intelligence. Tout le monde peut voir les conclusions qu'ils visent".

    S'adressant à M. Arroyo, le cardinal Zen a déclaré : "Le mot synodalité est un mot nouveau dans l'Eglise, il faut donc une explication claire de ce que nous comprenons de la synodalité, pas seulement à partir de la source étymologique du mot, parce que l'Eglise utilise le mot synode depuis de nombreux siècles et que synodalité vient de synode.

    Le cardinal Zen a déclaré que "les gens considéraient simplement que cela signifiait plus de participation, plus de communion. Mais aujourd'hui, nous nous rendons compte qu'ils comprennent quelque chose de différent. Ils ont donc une autre compréhension, et je pense qu'en termes simples, cette nouvelle synodalité signifie la démocratie, tout comme ils en parlent en Allemagne, ou même au tout début, après Vatican [II], aux Pays-Bas", a-t-il déclaré.

    "Ils veulent donc une démocratie absolue. Si cela est approuvé, tout peut être changé, y compris la doctrine de la foi et la morale", a indiqué le cardinal Zen.

    Restrictions de la messe en latin

    Le cardinal Zen a également évoqué les restrictions imposées à la célébration de la messe latine traditionnelle, telles qu'elles ont été décrites dans le motu proprio Traditionis Custodes du pape François en 2021.

    Il s'est dit "surpris par cette forte campagne" visant à limiter la messe en latin. "En tout cas, pour autant que je sache, les personnes qui chérissent cette messe sont de bonnes personnes.

    Le cardinal Zen a déclaré que les gens devraient être conscients des nombreux rites liturgiques différents proposés par l'Église.

    "Nous avons de nombreux diocèses catholiques de rites orientaux", a déclaré le cardinal Zen. "Ils sont très différents de la messe post-Vatican II. Alors pourquoi s'inquiéteraient-ils d'un nouveau rite, qui n'est pas nouveau, qui a été la messe pendant des années dans l'Église ? a déclaré le cardinal Zen.