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Témoignages - Page 123

  • "Maintenant, tout est pour Jésus"

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    De KerkNet.be :

    Christophe Ghesquière, lors de son ordination : "Maintenant, tout est pour Jésus".

    8 SEPTEMBRE 2020

    Après une vie mouvementée et de grandes épreuves, Christophe Ghesquière (56 ans) a été ordonné prêtre le 6 septembre.

    Christophe Ghesquière savoure encore la belle fête de dimanche dernier à Diksmuide. Même s'il n'y avait pas tant de monde à cause des mesures de corona, je me suis senti porté et connecté, dit-il.

    En tant que prêtre, je veux signifier quelque chose pour les gens, partager leur espoir et leur joie mais aussi les moments de souffrance, de perte, de désespoir.

    Christophe Ghesquière

    C'est là que réside ma force, également en raison de mon âge et de ma propre expérience de vie. Dans ces moments-là, des questions de sens se posent. Et plus que des réponses, vous avez besoin d'une réelle proximité.

    Il y a 13 ans, la femme de Christophe est morte. Elle était essoufflée ce jour-là, mais nous n'avons pas eu le temps d'y prêter beaucoup attention, car il y avait une fête dans le village de sa famille. Le père, véritable figure du village, était célébré avec une marionnette à son image. Bien sûr, nous ne pouvions pas manquer cela. Le soir, la vie s'est arrêtée soudainement : embolie pulmonaire.

    Notre fille avait 16 ans à l'époque et nous nous sommes soutenus mutuellement du mieux que nous pouvions pendant cette période difficile. Ma foi m'a beaucoup aidé, même si elle n'a pas fait disparaître toute la douleur.

    J'ai commencé la formation au diaconat, en répondant à un appel qui était là depuis longtemps.

    Sanne m'a soutenu dans cette démarche et l'a suivie de près, même si elle-même ne comprenait pas comment je pouvais y croire. Elle était également présente lors de ma consécration diaconale il y a 7 ans, très fière.

    Mais un an plus tard, le destin frappa à nouveau. Sa fille aussi a brutalement perdu la vie, lors d'un accident de la circulation cette fois. J'ai ensuite passé d'innombrables heures dans l'abbaye de Westvleteren. De nombreuses questions sur le pourquoi, dont je ne connaîtrai peut-être jamais la réponse. Je me suis fortement reconnu dans la figure biblique de Job. Lui aussi a été arraché à toute sa famille et à ses biens les plus précieux. Comme Job, je me suis battu avec Dieu sans le lâcher. Par-dessus tout, il ne m'a jamais lâché.

    Lors d'un rassemblement de malades, j'ai entendu quelqu'un dire que la douleur ne passe jamais. Et je me suis dit : "Devrais-je continuer à faire cela toute ma vie ?" Cette remarque s'est finalement révélée être une grande consolation. La douleur ne doit pas disparaître, même si elle s'atténue. Je chéris les souvenirs, sans me vautrer dans le chagrin. La douleur maintient notre famille unie par delà la mort.

    Finalement, Christophe a décidé de choisir la vie : "Je veux signifier quelque chose pour Dieu. Désormais, tout est pour Jésus."

  • Des bandes dessinées pour éveiller les plus jeunes à la foi

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau:

    Cases et bulles de sainteté

    Cases et bulles de sainteté

    De belles illustrations, un texte attractif et instructif : les bandes-dessinées font le bonheur de nombreux lecteurs et peuvent être un excellent moyen d'éveiller les plus jeunes à la foi, tout spécialement à travers la vie des saints. Anne Bernet livre ici une sélection de trois albums de qualité, tant sur le fond que la forme.

    Après guerre, l’abbé Gaston Courtois lança, à l’intention des jeunes, la fameuse collection Belles Histoires, Belles Vies. C’était, et tout l’audace de l’affaire tenait à cela, des vies de saints ou de bienheureux, présentées sous forme de bande dessinée à l’ancienne, autrement dit sans phylactères ni bulles mais avec un vrai texte, littéraire et dense, sous chaque case, illustrée, en noir et blanc, avec beaucoup de sérieux dans la reconstitution historique par de très bons dessinateurs. On ne saura jamais de ce côte-ci de la réalité le bien que ces petits albums ont fait, le nombre de vocations et de fidélités qu’ils auront suscitées, les fois vacillantes qu’ils auront revigorées ou sauvées, la popularité qu’ils auront conférée à certains bienheureux, alors presque inconnus, tels Théophane Vénard ou Kateri Tekakwita. 

    Les éditions Clovis ont racheté les droits de quelques titres ; je ne saurais trop encourager à les faire découvrir aux nouvelles générations. Le concept est régulièrement revisité par certains éditeurs catholiques, qui sont passés, eux, aux bulles et aux illustrations en couleurs. Les résultats ne sont pas toujours, hélas, à la hauteur. Trois albums récents démontrent cependant que l’on peut arriver à de très bons résultats par ce moyen.

    Deux saints dévoués au Sacré Cœur

    Marguerite Alacoque aimait le Christ au point de lui avoir, enfant, voué sa virginité, mais elle se jugeait indigne de la vie religieuse et de santé trop fragile pour le couvent.
    Claude La Colombière voulait faire son salut mais avait des ambitions mondaines et la seule idée d’entrer en religion le révulsait.

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  • Sanctuaire de Banneux: bénédiction d’une stèle dédiée à saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, suivie d’une célébration de la messe.

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    stele-de-saint-josemaria-dsc00899-225x300.jpgL’initiative de l’érection de cette stèle dédiée à Saint Josémaria revient à des Liégeois membres ou amis de l’Oeuvre, soucieux de faire connaître la figure de ce grand amoureux de la Vierge Marie et à favoriser sa dévotion, déjà fort répandue à travers le monde.

    Le monument est constitué d’une colonne heptagonale de 2m30 de hauteur et de 1m de diamètre avec un bas-relief de saint Josémaria et des inscriptions en latin, français, néerlandais, allemand et anglais.  

    L’inauguration au Sanctuaire de Banneux a réuni ce samedi 5 septembre 2020 de nombreux fidèles, membres ou sympathisants, autour de l’évêque de Liège. Celui-ci a bénit le monument (15h00) avant de célébrer la messe pour tous (16h00) sur l’esplanade du Sanctuaire.

    Voici l’homélie prononcée par Monseigneur Delville dans le cadre de cette cérémonie de bénédiction :

     

    encensement_20200906093636168157_art_feat.jpg

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cet évangile de la pêche miraculeuse (Lc 5, 1-11) a inspiré saint José-Maria Escrivá dans sa fondation de l’Opus Dei, en tant qu’association de fidèles appelés à vivre la sainteté et à la rayonner autour d’eux. José-Maria témoignera de cela en 1930 en écrivant: « Nous sommes venus dire, avec l’humilité de celui qui se sait pécheur et peu de chose – homo peccator sum (Lc 5,8), disons-nous avec Pierre, – mais avec la foi de celui qui se laisse guider par la main de Dieu, que la sainteté n’est pas affaire de privilégiés : que le Seigneur nous appelle tous, que de tous il attend de l’Amour, de tous, où qu’ils se trouvent, de tous, quel que soit leur état, leur profession ou leur métier » (lettre de 1930). 

    D’abord, l’homme se reconnaît pécheur et peu de chose, comme Simon-Pierre devant Jésus. Pierre se reconnaît être « peu de chose », en effet, car il n’avait pas pris de poisson durant toute la nuit, malgré son professionnalisme. De même, nous aussi, malgré nos compétences, nous ressentons nos faiblesses, quand nous sommes livrés à nous-mêmes.

    Mais saint Pierre avait marqué une disponibilité envers Jésus : il l’avait laissé monter sur sa barque pour enseigner la foule. C’était une originalité, une surprise : une barque n’est pas une tribune, d’habitude ! On pourrait dire que le Seigneur de temps en temps nous fait des surprises, il entre discrètement dans la barque de notre vie.

    Ainsi préparé par l’écoute de la parole du Seigneur, Simon-Pierre reçoit de Jésus l’invitation d’aller au large et de jeter les filets. Il hésite, mais il obéit, en disant : « Sur ta parole, je vais jeter les filets ». « Sur ta Parole » : la Parole de Jésus, la Parole de Dieu, est plus forte que nos capacités humaines. Comme l’écrit José-Maria, Pierre a la foi de « celui qui se laisse guider par la main de Dieu ». Par la foi, il est envoyé au large ! Duc in altum, dit le texte latin, c’est-à-dire « gagne le large », « pousse jusqu’en profondeur ». Voilà comment la grâce de Dieu nous guide et nous donne des forces nouvelles. Comme l’écrit S. José-Maria : « la sainteté n’est pas affaire de privilégiés : le Seigneur nous appelle tous, de tous il attend de l’Amour ». Ici ce sont des pêcheurs de Galilée qui sont appelés et qui sont gratifiés de la force de Dieu. Leur profession est comme stimulée par Jésus : c’est à partir de leur expérience professionnelle qu’ils découvrent la grâce que Jésus leur donne. Nous aussi nus sommes appelés à partir de notre milieu de vie, de notre profession, de nos engagements divers.

    Mais cette grâce va bien plus loin que le succès professionnel. Celui-ci n’est qu’un signe d’une autre mission : « Sois sans crainte, dit Jésus à Simon-Pierre, désormais ce sont des hommes vivants que tu prendras » (Lc 5,10). Le métier de Pierre devient un apostolat : réunir des hommes vivants (le texte grec dit : « ce sont des hommes que tu rassembleras vivants », du mot : zôgreô, qui veut dire « prendre vivant, ranimer »). C’est aussi notre apostolat aujourd’hui : rassembler sur le chemin de la sainteté des hommes de toutes origines et de toutes conditions. Cette vocation de chacun à la sainteté est caractéristique du charisme de l’Opus Dei. Cette sainteté est un chemin à la suite de Jésus, comme le dit la conclusion de l’évangile que nous avons lu : « Ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent ».

    José-Maria a suivi le Christ, à travers les circonstances diverses de sa vie. Il a trouvé sa vocation en se dépensant dans l’apostolat des malades à Madrid, en les écoutants, les confessant, en les administrant. Il s’est mis à l’école de Marie et il a écrit son premier livre sur le thème du Rosaire. Il se confiait à Marie dans une prière simple et se mettait à l’école de sa foi. C’est pourquoi, il a bien sa place ici à Banneux, en ce sanctuaire de la Vierge des pauvres, où sont réunis les témoignages de sainteté provenant de toutes les nations. C’est en réponse à la parole de la Vierge : « Cette source est réservée à toutes les nations ! »

    Prions dès lors le Seigneur, à l’intercession de José-Maria, pour que tous nous puissions recevoir cet appel à avancer au large, à jeter nos filets dans toutes les circonstances, pour bénéficier de la pêche miraculeuse que le Seigneur nous donne, pour le suivre avec confiance, débarrassés de ce qui nous pèse, et pour devenir à notre tour des pêcheurs d’hommes, qui réaniment la vie. Amen ! Alleluia ! »

    JPSC

  • De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

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    De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    Une émission de RCF présentée par Vincent Belotti

    TOUT DOUX

    MERCREDI 2 SEPTEMBRE À 17H03

    DURÉE ÉMISSION : 57 MIN

    De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    © Album "Croire" / Natasha St-Pier - La chanteuse sera en tournée dans les églises de France et Suisse

    "Croire", le nouvel album de Natasha St-Pier, rend hommage aux femmes, de Mère Teresa à la Vierge Marie. C'est aussi un album engagé d'une artiste qui vent défendre les qualités féminines.

    Dans son nouvel album, "Croire", qui vient de sortir, Natasha St-Pier rend hommage aux femmes. À celles qui l'inspirent, de Mère Teresa à la Vierge Marie, sans oublier bien sûr sainte Thérèse de Lisieux, dont les textes ont déjà inspiré deux précédents albums. "Tout au long de cet album, je parle de la Vierge Marie, qui est la maman par excellence, mais je parle de ces femmes qui ont cette force tranquille."

    UN TOURNANT CHRÉTIEN DANS LA CARRIÈRE DE NATASHA ST-PIER

    Sa carrière s'est déployée grâce à sa collaboration avec Pascal Obispo et Robert Goldman, avec des titres aussi célèbres que "Je n'ai que mon âme", "Tu trouveras", ou "Mourir demain". Chanteuse à la voix puissante, trop puissante pour certains, Natasha St-Pier est une artiste hyper populaire, qui a aussi été animatrice de télévision. En 2013, avec "Thérèse, vivre d'amour" elle a donné une nouvelle orientation à sa carrière. Son album de poèmes de Thérèse de Lisieux mis en musique par le chanteur Grégoire, est un énorme succès. Il s'est vendu en effet à 200.000 exemplaires. Il sera suivi par un deuxième album, "Aimer c'est tout donner, disque d'or en 2018.

    UNE CHANTEUSE À LA FOI CATHOLIQUE ASSUMÉE

    Pourquoi ce tournant chrétien dans sa carrière ? "J'ai toujours chanté mon âme, chanté ma foi, ce en quoi je crois, explique-t-elle, probablement, pour cette raison Grégoire m'a approchée, m'a proposé d'interpréter des poèmes de sainte Thérèse." C'est à ce moment-là qu'elle a découvert la vie et la spiritualité de la petite sainte de Lisieux, et s'est "prise d'affection pour elle". Ce qui la touche tant chez sainte Thérère ? Sa simplicité, "la manière très simple avec laquelle elle nous permet d'aimer. Elle ne nous demande pas d'être plus que ce qu'on est capable d'être et surtout elle nous dit qu'on est suffisants comme on est, on est assez".

    Si Natasha St-Pier ne cache pas sa foi catholique, elle confie avoir "eu peur de la manière dont les médias allaient recevoir cet album". "Et en fait les gens ont écouté, ont aimé et ont compris ce qu'on essayait de faire à l'époque avec Grégoire et ce que je continue d'essayer de faire maintenant."

    UN ALBUM ENGAGÉ SUR LA FÉMINITÉ

    "Croire", son nouvel album, comprend un titre consacré à sainte Thérèse, mais pas seulement. Ce qui devait être au départ "un album hommage à la Vierge Marie" est devenu "un album vers les mères" puis "vers les femmes". "En fait c'est ces femmes qui ont cette force de croire, cette force d'aimer avec un cœur de mère, qu'elles soient une mères biologique ou pas, comme Mère Teresa l'a fait à Calcutta, comme Thérèse l'a fait, comme ma maman l'a fait, comme moi j'essaie de le faire..."

    "On est dans un monde qui court beaucoup vers l'égalité entre les hommes et les femmes et malheureusement je trouve que cette égalité nous amène vers une masculinisation de la femme. Et moi je trouve que les qualités féminines, que sont la douceur, que sont ses capacités d'abnégation, sont très très belles et complémentaires à l'homme et je n'ai pas envie qu'on les perde !"

    DISCOGRAPHIE

    • Croire - Natasha St-Pier - MCA (2020)
  • Pour aller « de l’islam au Christ »

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    Du site de La Nef :

    Marc Fromager

    Mission Ismérie : pour aller « de l’islam au Christ »

    Mission Ismérie, créée en juin dernier, a pour but d’accompagner le chemin de conversion « de l’islam au Christ ». Son directeur exécutif, Marc Fromager, ancien directeur de l’AED, nous présente cette nouvelle association.

    La Nef – Qu’est-ce que Mission Ismérie, qui sont ses fondateurs et pourquoi « Ismérie » ?

    Marc Fromager – Ismérie était la fille du sultan au Caire à la fin du XIe siècle. Trois chevaliers francs avaient été faits prisonniers et sommés de se convertir à l’islam. Devant leur refus persistant, le sultan envoya sa fille pour les séduire. Les chevaliers lui parlèrent de la Vierge Marie qui, dans la nuit, apparut à Ismérie. Convertie au christianisme, celle-ci s’enfuit avec les chevaliers et se retrouva en France où elle fut à l’origine du sanctuaire de Notre-Dame de Liesse, près de Laon.

    Nous avons choisi ce personnage historique de musulmane convertie au christianisme car c’est l’objectif de Mission Ismérie : favoriser et accompagner le passage de l’islam au Christ. Au départ, il y a plusieurs initiatives existantes en France comme Mission Angélus, les Forums Jésus le Messie, des témoins du Christ sur internet. Mission Ismérie se veut une plateforme qui regroupe ces différents projets avec la volonté affichée de leur permettre de changer d’échelle grâce à des moyens financiers plus importants. Des laïcs se sont donc réunis pour lancer ce projet, avec l’encouragement discret mais réel de quelques autorités ecclésiastiques.

    On parle très peu de la conversion des musulmans au christianisme, en France ou ailleurs : est-ce vraiment une réalité significative et quels sont les pays les plus concernés ?

    Ce phénomène de conversions existe un peu partout dans le monde et ce dans des proportions parfois étonnantes. Il faut savoir que même au cœur du Proche-Orient, région qu’on pourrait imaginer définitivement acquise à l’islam, des conversions en nombre sont en train de se produire. Il faudrait évoquer par exemple l’Iran, où on estime leur nombre à plus de 800 000, mais aussi l’ensemble des pays à majorité musulmane, de l’Afrique du Nord – notamment l’Algérie avec de très nombreuses conversions chez les Kabyles – jusqu’à l’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde, où l’on compte jusqu’à 6 millions de convertis.

    En France aussi, nous avons ce phénomène, et l’on compte déjà 10 % des baptêmes d’adultes dans l’Église catholique qui sont des personnes d’origine musulmane. Chez les protestants, c’est plus du double.

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  • Rentrée : quand Mgr Aupetit s'adresse aux chefs d'établissements de l'enseignement catholique

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    Du site de l'archidiocèse de Paris :

    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe à la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (Paris 7e) lors de la rencontre des chefs d’établissement catholique

    Jeudi 27 août 2020

    - 21e Semaine du Temps Ordinaire
    - 1 Co 1,1-9 ; Ps 144,2-7 ; Mt 24,42-51

    Cet évangile nous renvoie la question de savoir quel serviteur nous sommes ? Aurons-nous la joie d’entendre le Seigneur nous dire : « Entre, bon serviteur, dans la joie de ton maître ». Il y a une autre phrase que je redoute depuis quelque temps surtout : « À qui l’on a beaucoup confié, il sera beaucoup demandé » (Lc 12,48). Plus on a de responsabilité, plus on se doit d’être serviteur.

    Nous recevons tous une charge, une mission du fait même de notre baptême qui nous a donné cette grâce inouïe de devenir fils et filles de Dieu. C’est de cette grâce dont parle saint Paul dans la première lecture : « Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus. Vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et de la connaissance de Dieu » (1 Co1,4-5).

    Les créatures rendent grâce à Dieu du fait même qu’elles existent. Les enfants, eux, rendent grâce à Dieu pour cet héritage qu’ils ont reçu comme fils : la Vie même de Dieu et l’amour de son Cœur.

    Qu’en faisons-nous ? Comment partageons-nous ce trésor ? Comme tous les enfants dont nous avons la charge, nous avons à grandir dans ce que nous sommes, à déployer toutes les potentialités qui nous ont été données. Il s’agit de grandir dans la vie en intégrant de plus en plus la Vie de Dieu en nous et en y déployant l’Amour qui nous a été confié.

    Vous avez en outre la responsabilité de faire grandir ces dons de Dieu dans ceux qui vous sont confiés. Faire grandir, vous le savez, vient du latin augeo qui nous a donné le mot « autorité ». Il y a déjà bien longtemps le pape Gélase distinguait le pouvoir (potestas) qui écrase et l’autorité (auctoritas) qui fait grandir. Pour vous, il s’agit bien d’autorité.

    Mais faire grandir quoi ? Les connaissances ? Le programme scolaire ? Sans doute.

    L’humanité ? Certainement. Mais justement, la plénitude de l’humanité est réalisée dans la stature du Christ. Comment grandir sans le connaître ? Faire connaître le Christ, ce n’est pas inculquer de force. Faire connaître le Christ, c’est permettre une rencontre.

    Con-naître, c’est naître avec. Quelque chose en nous naît d’une rencontre. Cette rencontre avec le Christ est certainement la chance la plus extraordinaire qui puisse être donnée à un humain pour qu’il grandisse dans sa dimension divine, cette image de Dieu déposée en lui depuis son émergence comme l’affirme le livre de la Genèse.

    Vous avez là une tâche magnifique qui consiste selon les mots même de Montaigne à permettre « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine ».

    + Michel Aupetit, archevêque de Paris.

  • Comment le pape s'est converti à l'écologie...

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    D'Anne Kurian-Montabone sur zenit.org :

    Le pape raconte sa « conversion écologique »

    La sagesse du « bien-vivre », en harmonie avec la nature

    La quinzaine de personnalités françaises engagées dans l’écologie qui ont été reçues par le pape François ce 3 septembre 2020, au Vatican, ont été particulièrement touchées par le témoignage personnel de leur hôte : le pape a en effet raconté sa propre « conversation écologique », dans un discours improvisé.

    Un moment « extrêmement émouvant », où le pape s’est livré avec « beaucoup d’humilité et de profondeur » : l’une des participantes, Valérie Cabanes, juriste internationaliste plaidant pour la reconnaissance du crime d’écocide et des droits de la Nature, a salué ainsi le témoignage du pape. Un sentiment partagé par les autres membres du groupe, qui ont donné une conférence de presse après la rencontre.

    Le pape s’est souvenu de son ignorance des enjeux écologiques en 2007, lors de la Conférence des évêques latino-américains au Brésil, à Aparecida : « Je disais : ‘Mais ces Brésiliens, ils nous fatiguent avec cette Amazonie ! Quel rapport entre l’Amazonie et l’évangélisation ?’. Cela, c’était moi en 2007. Et puis, en 2015, Laudato si’ est sortie. J’ai fait un chemin de conversion, de compréhension du problème écologique. Auparavant, je ne comprenais rien ! »

    Et de raconter les coulisses de son encyclique verte, Laudato si’ : « Lorsque je suis allé à Strasbourg, à l’Union européenne, le président Hollande a envoyé, pour me recevoir, la ministre de l’environnement, Ségolène Royal. Nous avons parlé… Et Madame Ségolène Royal m’a dit ceci : ‘Est-il vrai que vous écrivez quelque chose sur l’écologie ? – c’était vrai ! (en français dans le discours, ndt) – S’il vous plaît, publiez-le avant la rencontre de Paris !’. J’ai appelé l’équipe qui travaillait dessus… et j’ai dit : ‘Il faut que cela sorte avant la rencontre de Paris. – Mais pourquoi ? – Pour faire pression’. »

    « D’Apararecida à Laudato si’, pour moi, cela a été un chemin intérieur », a affirmé le pape : « De l’incompréhension totale, à Aparecida en 2007, à l’encyclique. J’aime donner ce témoignage. Nous devons travailler pour que nous fassions tous ce chemin de conversion écologique. »

    Bien vivre ou farniente

    Le pape François a aussi évoqué sa rencontre décisive avec des indigènes, un an et demi avant le synode sur l’Amazonie (octobre 2019) : « Lorsque je suis allé en Amazonie, j’y ai vu beaucoup de monde. Je suis allé à Puerto Maldonado, dans l’Amazonie péruvienne. J’ai parlé avec les gens, avec de nombreuses cultures indigènes différentes. Et j’ai déjeuné avec 14 de leurs chefs, tous avec des plumes, habillés en vêtements traditionnels. Ils parlaient un langage de sagesse et d’intelligence très élevé !… Et j’ai compris qu’il fallait éliminer l’image des indigènes comme nous les voyons uniquement, avec des flèches. »

    « J’ai découvert, à leurs côtés, a-t-il confié, la sagesse des peuples indigènes, notamment la sagesse du ‘bien vivre’, comme ils l’appellent. Le ‘bien vivre’, ce n’est pas la dolce vita, non, le doux farniente, non. Bien vivre, c’est vivre en harmonie avec la création. Et cette sagesse du bien vivre, nous l’avons perdue. Les peuples autochtones nous offrent cette porte ouverte. »

  • Pakistan : nouvelle arrestation d'un chrétien accusé de blasphème

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    D'InfoChrétienne.com :

     
    Accusé de blasphème, David Masih, chrétien pakistanais, vient d’être arrêté
    S’il est reconnu coupable de blasphème, David Masih risque la prison à perpétuité.

    David Masih est un chrétien pakistanais. Il vit dans la province de Khybar Pakhtunkhwa. Il a été arrêté et inculpé en vertu des lois sur le blasphème en vigueur dans la République islamique du Pakistan.

    Selon Persecution.org, des pages du Coran auraient été retrouvées dans une canalisation. Cette découverte a été partagée grâce à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux le 27 août dernier.

    David Masih aurait été arrêté le 30 août à Nowshera. La police n’aurait à ce jour donné aucune information concernant le lien entre ce chrétien et les pages du Coran profané.

    Au Pakistan, les lois sur le blasphème sont régies par les articles 295-B et 295-C. Profaner le Prophète est passible de la peine de mort. Profaner le Coran vaut la prison à perpétuité.

    En 2018 déjà, la Commission des États Unis sur la liberté religieuse internationale déplorait le fait que « les accusateurs n’ont pas besoin d’amener une quelconque preuve que le blasphème ait eu lieu, ce qui conduit à des abus, y compris de fausses accusations ».

    M.C.

    Crédit Image : Awais khan / Shutterstock.com

  • Sur le déclin du catholicisme populaire en France

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    De Vatican News :

    Yann Raison du Cleuziou: en France, le déclin du catholicisme populaire

    Une enquête de l’institut de sondage Ifop, parue dans Le Monde à la veille de la fête de l’Assomption, démontrait une nette érosion de la culture chrétienne en France, surtout chez les moins de 35 ans, même si elle établissait dans le même temps la relative persistance du catholicisme au sein de la société française. Le sociologue Yann Raison du Cleuziou décrypte pour nous les données de cette étude.

    Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican

    Ce sondage reprend les mêmes questions que celui réalisé en 1988, à l'occasion de la venue de saint Jean-Paul II à Strasbourg. Cet écart de 32 ans permet donc de constater combien le rapport des Français à la culture chrétienne s’est profondément modifié.

    Ainsi, par exemple, si 67% des Français affirmaient connaitre «par cœur et entier» la prière du Notre Père en 1988, ils ne sont plus que 56% aujourd’hui; la différence est encore plus éloquente si l’on se concentre sur la tranche des jeunes de moins de 35 ans: seuls 42% d’entre eux connaissent la prière de Jésus, et 29% celle du «Je vous salue Marie».

    Un phénomène en cours depuis des décennies

    Un autre indicateur de cette évolution tient à la connaissance des fêtes religieuses et de leur signification : 44 % des Français savent que Pâques célèbre la résurrection du Christ (ils étaient 43 % en 1988). Or, 47 % d’entre eux ont plus de 50 ans, 34% ont moins de 35 ans. Les chiffres accusent une baisse encore plus significative s’agissant de la Pentecôte (7% des moins de 35 ans peuvent la relier à la descente du Saint-Esprit sur Marie et les apôtres contre 18% en 1988).

    Les résultats de cette enquête ne sont guère surprenants : la sécularisation des sociétés occidentales, notamment française, est un phénomène observé et étudié depuis des décennies.

    Yann Raison du Cleuziou est sociologue, maitre de conférences en sciences politiques de l’Université de Bordeaux. Fin connaisseur de ces questions pour y avoir consacré plusieurs ouvrages -dont Qui sont les cathos aujourd’hui (Desclée de Brouwer, 2014)-, il revient sur les traits saillants de cette étude et explore les dynamiques à l’œuvre au sein du christianisme en France :

    Entretien avec Yann Raison du Cleuziou

    Ce qui est le plus significatif à mon sens c’est la culture matérielle. Par exemple, le fait d’avoir un crucifix accroché au mur chez soi ; c’est un élément assez «ordinaire» d’un intérieur chrétien. Et bien aujourd’hui, dans la population française des 18 ans et plus, il n’y a que 17% des Français qui possèdent un crucifix accroché au mur, soit un recul de 22 points par rapport à 1988. Ce recul, on le mesure aussi à travers les chiffres de la pratique religieuse : il n’y a plus qu’environ 2% de pratiquants hebdomadaires en France. Nous avons vraiment un catholicisme en déclin, et en même temps, quand on regarde les chiffres, on mesure aussi que le catholicisme marque toujours la culture française. 75% des Français savent reconnaitre dans Noël une fête chrétienne, 31% ont toujours une Bible chez eux, 25% un chapelet, 23% une statuette de la Vierge... Donc même si le catholicisme est en déclin, il reste un marqueur important de la culture française.

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  • Quand l'ancien directeur de Charlie Hebdo rend justice aux catholiques

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    De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

    Nouveau blasphème de Philippe Val : sur RMC, il dénonce le dogme « raciste »…

    Si l’on avait dit aux catholiques que ce serait, un jour, l'ancien directeur de Charlie Hebdo, qui leur rendrait justice...

    Les voies du Seigneur sont impénétrables. Si l’on avait dit aux catholiques que ce serait, un jour, , ancien directeur de , qui leur rendrait justice…

    La scène se passe aux « Grandes Gueules », sur RMC. Philippe Val est interrogé sur la décision de l’hebdomadaire, en ce jour anniversaire, de republier les caricatures ayant suscité l’ire des terroristes conduisant au carnage que l’on sait.

    Et là, il balance : « Comment se fait-il que lorsque j’avais des procès avec les catholiques intégristes – pendant dix ans, j’étais au tribunal tous les trois jours ! -, tout le monde nous disait “Vous êtes formidables, c’est sympa, c’est génial”, tout le monde nous applaudissait, il n’y avait pas de violence, sauf une fois où je me suis fait casser la gueule par des intégristes anti-avortement. Mais du jour où on a publié les caricatures de Mahomet – pourtant, c’était la même chose -, tout le monde nous a lâchés, les grands intellectuels de gauche, les journaux bien-pensants… parce qu’ils avaient peur ! Ils avaient pas peur des cathos intégristes, ceux-là ils étaient avec leur machin (sic) à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, ils en avaient rien à f…, mais ils avaient peur des musulmans intégristes. Donc, ils ont dit “Pourquoi on ne dit rien contre les intégristes musulmans… ben… euh… tiens, parce que c’est raciste !” Ils ont trouvé un truc ! En quoi critiquer une religion est raciste ? Et on vit sur ce mensonge […] ! »

    Provocateur un jour, provocateur toujours. Briseur de tabous jusqu’au bout. Ce qu’il profère là est presque un nouveau blasphème, une contestation iconoclaste de ce dogme consistant à renvoyer dos à dos « tous les intégrismes », en faisant semblant de ne pas voir et de pas savoir que lorsque les catholiques – même dans leur composante la plus « dure » – sont profondément meurtris par certains dessins de Charlie Hebdo, ils ne font pas pour autant un carnage en croyant dur comme fer que cette abominable tuerie les enverra au paradis. Mettre dans le même sac toutes les religions pour ne taper, in fine, que sur une seule comme dans Les Fourberies de Scapin, parce qu’on la sait inoffensive… il fallait la « légitimité » de Philippe Val pour le dénoncer.

    Les voies du Seigneur sont (vraiment très) impénétrables.

  • Les bienheureux Martyrs des Carmes (+1792) (2 septembre)

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    Les bienheureux Martyrs des Carmes (+1792) (source)

    Massacres de septembre 1792 à la Prison des Carmes (couvent) le 2 septembre.  Un épisode sanglant de la Révolution française

    Ils sont 191 : 3 évêques, 127 prêtres séculiers, 56 religieux et 5 laïcs qui furent arrêtés par les révolutionnaires comme ennemis de la Patrie et rebelles à la Constitution civile du clergé. On les entasse dans diverses maisons religieuses transformées en prisons improvisées : les Carmes, l’Abbaye, la Force. Le 2 septembre 1792, elles sont investies par des « sans-culottes » exaltés. Les assassinats qui inaugurent le carnage sont suivis d’un simulacre de jugement : « J’appartiens à l’Eglise catholique, apostolique et romaine. » A ce titre, exécution immédiate. Plus d’un millier d’entre ces prisonniers sont tombés en ces jours sous une fureur populaire incontrôlée. Pour 191 d’entre eux, on a pu établir qu’ils sont morts certainement à cause de leur foi, mais tous les autres partagèrent leurs souffrances et leur témoignage pour le Christ.

    Nous voilà réfugiés dans l’oratoire. Voici les Marseillais ! Nous ne pouvons être mieux qu’au pied de la croix pour faire le sacrifice de nos vies.
    (Abbé Desprez, l’un des martyrs)
  • Le discours de la sœur Dede Byrne à la Convention nationale républicaine de 2020

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    Discours de la sœur Dede Byrne à la Convention nationale républicaine de 2020 (source)

    28 août 2020

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    Sœur Deirdre "Dede" Byrne, POSC, était parmi les intervenants à la Convention nationale républicaine de 2020. Aujourd'hui religieuse catholique, Byrne a été chirurgien, officier de l'armée à la retraite et missionnaire. Le texte complet de son discours, prononcé le 26 août, est disponible ci-dessous :

    Bonsoir.

    Je suis Soeur Dede Byrne, et j'appartiens à la Communauté des Petites Travailleuses des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie. Le 4 juillet dernier, j'ai eu l'honneur d'être l'un des invités du président lors de la célébration du Salut à l'Amérique. Je dois avouer que j'ai récemment prié à la chapelle, priant Dieu de me permettre d'être une voix, un instrument pour la vie humaine. Et me voilà maintenant en train de parler à la Convention nationale républicaine. Je suppose que l'on ferait mieux mieux de faire attention à ce pour quoi l'on prie.

    Mon cheminement vers la vie religieuse n'a pas été un chemin traditionnel, si tant est qu'il en existe. En 1978, alors que j'étais étudiante en médecine à l'université de Georgetown, je me suis engagée dans l'armée pour aider à payer mes frais de scolarité, et j'ai fini par consacrer 29 ans à l'armée, servant comme médecin et chirurgien dans des endroits comme l'Afghanistan et la péninsule du Sinaï en Égypte.

    Après beaucoup de prières et de contemplation, je suis entrée dans mon ordre religieux en 2002, travaillant au service des pauvres et des malades en Haïti, au Soudan, au Kenya, en Irak et à Washington, D.C. L'humilité est à la base de notre ordre, ce qui rend très difficile de parler de moi. Mais je peux parler de mon expérience de travail pour ceux qui fuient des pays déchirés par la guerre et appauvris dans le monde entier. Ces réfugiés partagent tous une expérience commune. Ils ont tous été marginalisés, considérés comme insignifiants, impuissants et sans voix. Et si nous avons tendance à penser que les marginaux vivent au-delà de nos frontières, la vérité est que le plus grand groupe marginalisé au monde se trouve ici aux États-Unis. Ce sont les enfants à naître.

    En tant que chrétiens, nous avons rencontré Jésus pour la première fois sous la forme d'un embryon vivant dans le ventre d'une mère célibataire et l'avons vu naître neuf mois plus tard dans la pauvreté d'une grotte. Ce n'est pas un hasard si Jésus a défendu ce qui était juste et a finalement été crucifié parce que ses paroles n'étaient ni politiquement correctes ni à la mode. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à défendre la vie contre le politiquement correct ou la mode d'aujourd'hui. Nous devons lutter contre un programme législatif qui soutient et même célèbre la destruction de la vie dans l'utérus. N'oubliez pas que les lois que nous créons définissent la manière dont nous voyons notre humanité. Nous devons nous interroger : Que disons-nous lorsque nous pénétrons dans le ventre d'une mère et que nous y éteignons une vie innocente, impuissante et sans voix ?

    En tant que médecin, je peux le dire sans hésitation : la vie commence dès la conception. Bien que ce que j'ai à dire puisse être difficile à entendre pour certains, je le dis parce que je ne suis pas seulement pro-vie, je suis pro-vie éternelle. Je veux que nous finissions tous ensemble au paradis un jour. Ce qui m'amène à la raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui. Donald Trump est le président le plus pro-vie que cette nation ait jamais eu, défendant la vie à tous les stades. Sa croyance dans le caractère sacré de la vie transcende la politique. Le président Trump s'opposera au duo Biden-Harris, qui sont les opposants les plus farouches à la vie, et qui soutiendront même les horreurs de l'avortement tardif et de l'infanticide. Grâce à son courage et à sa conviction, le président Trump a gagné le soutien de la communauté pro-vie américaine. De plus, il a le soutien d'un grand nombre de religieux dans tout le pays. Vous nous trouverez ici avec notre arme de prédilection, le chapelet.

    Merci, Monsieur le Président, nous prions tous pour vous.