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Témoignages - Page 127

  • Hong Kong menacée du pire par un régime chinois toujours plus totalitaire

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    De Dorian Malovic sur le site du journal la Croix :

    Cardinal Joseph Zen : « Hong Kong peut maintenant s’attendre au pire ! »

    Chine. Le cardinal Zen est "effrayé" à juste titre | Diakonos.be

    Le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, grande figure de la lutte pour la démocratie et les libertés religieuses en Chine, a réagi en exclusivité pour La Croix à la loi de « sécurité nationale » que veut imposer Pékin à Hong Kong.

    « C’est une décision terrible pour Hong Kong. Depuis hier soir (jeudi 21 mai) je m’informe en détail sur la nature de cette nouvelle loi sur la « sécurité nationale » que les députés chinois à Pékin vont intégrer dans la Constitution de Hong Kong. Il semblerait de plus que les autorités de Pékin vont créer un bureau spécial autonome basé à Hong Kong pour vérifier l’application de cette loi.

    « Cette loi imposée à Hong Kong est stupide »

    J’écoute toutes les réactions venant des milieux politiques locaux et de l’étranger et je pense que cette démarche politique de Pékin est très très mauvaise pour tout le monde, pour les libertés des Hongkongais, la réputation du parti communiste chinois et pour la paix dans le monde. Cette loi imposée à Hong Kong est stupide.

    Je ne suis pas encore en mesure de tirer des conclusions définitives car il faut voir comment et quand les députés chinois vont la voter, la promulguer et puis l’appliquer dans l’avenir proche. Il faudra également observer la manière dont le gouvernement de Hong Kong va réagir et surtout comment il va utiliser ou non cette loi face aux contestations locales qui durent depuis des années.

    « La Chine est devenue un pays de plus en plus totalitaire »

    Il y a bien sûr de l’inquiétude et de la colère à Hong Kong car on sent qu’elle risque de perdre sa singularité pour devenir une simple ville chinoise comme les autres où les libertés n’existent plus. J’ai peur que nous perdions notre autonomie, laquelle a été promise par le régime de Pékin il y a des années dans la déclaration commune sino-britannique de 1984. Pékin est à l’origine de tous les problèmes actuels de Hong Kong. Il faut pourtant tenter de calmer les tensions et d’éviter de nouvelles confrontations dans l’avenir.

    Nous sommes tous inquiets à Hong Kong et beaucoup vont fuir à l’étranger car même l’Occident semble avoir perdu tout espoir en réalisant le comportement agressif de la Chine. Depuis la rétrocession de Hong Kong le 1er juillet 1997, le régime chinois n’a cessé de se transformer en un régime de plus en plus totalitaire, à l’intérieur de ses frontières comme pour Hong Kong ou Taïwan. Hong Kong s’attend au pire maintenant et je ne vois pas ce que nous pourrions faire à moins d’une réaction internationale forte. »

  • Covid 19: la “revanche” de l’Afrique ou l’effet retard?

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    Lu sur le blog de Colette Braeckman :

    Panzi 92440028_2985142261566335_5197995624661778432_o.jpg« Les Européens s’inquiètent pour nous, alors qu’ici, nous nous inquiétons pour eux … Quand l’OMS appelle l’Afrique à se réveiller, alors que c’est l‘hécatombe partout ailleurs, c’est peut-être eux qui devraient se réveiller ! Car nous ne dormons pas bien au contraire… Et l’Afrique demeure le continent le moins touché. »

    Assurant que « l’afropessimisme est souvent le soubassement obligé de toute réflexion sur le continent africain », l’essayiste sénégalais Felwinne Sarr, auteur de l’essai Afrotopia, préfère rappeler que si les premiers symptômes sont apparus en même temps au Sénégal et aux Etats Unis, il y a eu 10 morts dans son pays contre 70.000 aux Etats Unis. Comme en écho, la chanteuse Rokhaya Traoré dénonce le « matériau narratif inépuisable » que représente la souffrance africaine et elle assure qu’ « un cataclysme en Afrique relève vraisemblablement de l’ordre des choses imprimé dans l’inconscient collectif » L’examen des faits justifie-t-il cette mise en cause de la sincérité des préoccupations qui s’expriment à propos de l’Afrique ?

    1. Quelle est la réalité de l’ « exception africaine » ?

    Si les chiffres actuels, encore modestes, confirment ce que d’aucuns appellent déjà la « revanche de l’Afrique », la courbe de contamination publiée par l’OMS porte un nom fatal : « exponentiel ». Autrement dit, depuis la découverte du premier cas le 25 février dernier, l’Afrique, à la date du 11 mai, totalisait 49.429 cas et 1.500 morts (contre 159.799 cas en Europe). Ce qui explique la circonspection des spécialistes : « les chiffres actuels doivent être pris avec précaution » estime l’épidémiologiste Nathan Clumeck, « car toute une partie de la réalité africaine passe sous les écrans radars, bien des victimes ne sont même pas enregistrées . En outre, l’expérience clinique est faible et il y a de 2à à 30% de cas asymptomatiques, qui sont peut-être positifs, mais n’ont pas les symptômes du corona. »

    1. La jeunesse est-elle un atout, l’âge un risque supplémentaire ?

    Le premier atout de l’Afrique est évidemment la pyramide des âges : sur le continent, l’âge moyen est de 19, 7 ans, alors qu’en Europe il est de 42,5. La différence se manifeste aussi entre les régions : en Afrique centrale la population est plus jeune (18,7 en moyenne) qu’en Afrique du Nord, plus affectée par le virus. Cette vulnérabilité des plus âgés pousse le Docteur Mukwege, en charge de la riposte au Sud Kivu, à prôner des solutions radicales : il demande que tous les plus de 60 ans soient confinés, invités à vivre soit dans une chambre à part soit dans des maisons qui leur seraient réservées et où la nourriture serait apportée par des membres de la famille.

    D’aucuns considèrent cependant comme un atout le fait qu’en Afrique les plus âgés ne soient pas, comme en Europe, relégués dans des « clusters » ou des homes, ces milieux fermés où le virus se propage à l’envi. Vivant en famille, ayant encore une utilisé sociale sinon économique, les « vieux », plus respectés qu’en Europe, gardent le goût de vivre. Le prix Nobel 2018 plaide aussi pour la multiplication des tests et il demande que Kinshasa lui en envoie davantage. Cependant, plus encore qu’en Europe, la mortalité des « anciens » résulte de facteurs aggravants : le diabète, l’hypertension, ou, pour les plus aisés, un mode d’alimentation peu soucieux de la diététique. Sans oublier que les riches, négligeant d’investir dans les hôpitaux de leur pays, avaient l’habitude de se faire soigner en Europe en cas de maladie grave, ce qui n’est plus possible aujourd’hui.

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  • In memoriam : retour sur la célébration du centenaire de la naissance de Jean-Paul II (1920-2005)

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    Mémoire et identité 51XZK3V2RGL._SX290_BO1,204,203,200_.jpgEn relisant « Mémoire et Identité » qui constitue le testament spirituel (l’ouvrage fut publié chez Flammarion en 2005) de ce grand pape, on comprend mieux encore ses affinités avec son proche collaborateur le futur Benoît XVI, et la distance qui les sépare, l’un et l’autre, des intellectuels post-modernes sévissant aujourd’hui, plus que jamais, en Europe. Extraits choisis d’une pensée qui fâche un monde qui a cessé d’être chrétien :

    1.- Descartes et les Lumières : à la source de l’enracinement des idéologies du mal dans la pensée philosophique européenne (pp. 19 à 25).

    « Je dois me référer ici, déclare le pape Jean-Paul II, à certains faits liés à l’histoire de l’Europe, et de manière particulière à l’histoire de sa culture dominante.

    Quand fut publiée l’encyclique sur l’Esprit-Saint [« Dominum et vivificanten, en 1986] certains milieux en Occident ont réagi négativement, et cela d’une manière plutôt vive. D’où venait une telle réaction ? Elle provenait des mêmes origines que celles dont étaient nées, plus de deux cents ans auparavant, les Lumières européennes – en particulier françaises, sans pour autant exclure les Lumières anglaises, allemandes, espagnoles et italiennes. […]

    Pour mieux illustrer un tel phénomène, il faut remonter à la période antérieure aux Lumières, en particulier à la révolution de la pensée philosophique opérée par Descartes.

    Le « cogito, ergo sum » (« je pense, donc je suis ») apporta un bouleversement dans la manière de faire de la philosophie. Dans la période pré-cartésienne, la philosophie, et donc le « cogito », ou plutôt le « cognosco » (je connais), étaient subordonnés à l’« esse » (être) qui était considéré comme quelque chose de primordial. Pour Descartes, à l’inverse, l’« esse » apparaissait secondaire, tandis qu’il considérait le « cogito » comme primordial.

    Ainsi, non seulement on opérait un changement de direction dans la façon de faire de la philosophie mais on abandonnait de manière décisive ce que la philosophie avait été jusque là, en particulier la philosophie de saint Thomas d’Aquin : la philosophie de l’ «esse». Auparavant, tout était interprété dans la perspective de l’ «esse» et on cherchait une explication de tout selon cette perspective. Dieu, comme Être pleinement autosuffisant (ens subsistens) était considéré comme le soutien indispensable pour tout « ens non subsistens », pour tout « ens participatum », c’est-à-dire pour tout être créé, et donc aussi pour l’homme.

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  • Philip et la petite chapelle de la Vierge : une belle histoire en temps de confinement

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    De Christof Bouweraerts sur Kerknet :

    "Nous voyons maintenant des choses que nous ne verrions pas autrement."

    21 MAI 2020

    Philip Beetles de Saint-Trond prévoit de restaurer une chapelle de Marie après la crise du coronavirus

    Le bonheur réside souvent dans de petites choses que nous n'apprécions vraiment que lorsque le cours habituel de notre vie est interrompu. C'est également ce qui est arrivé à Philip Kevers (62 ans) de Saint-Trond lors de la crise du coronavirus. Lors de ses promenades dans sa propre région, il a soudain remarqué une chapelle sur la route. "Je n'y avais jamais prêté attention auparavant", dit-il. "Maintenant, je m'y arrête à chaque fois et je m'assois sur le banc attenant. Ensuite, par exemple, je réfléchis à ce que nous vivons actuellement. C'est ainsi que deux de ses bons amis ont été touchés par le virus au début de la crise".

    Cependant, lors de ses visites à la petite chapelle, Philip Beetles a constaté qu'elle était dans un état de délabrement avancé. "Rien dans cette chapelle n'est resté intact", a-t-il dit. "La statue de la Vierge est également brisée. Cela me dérange et j'ai finalement décidé de restaurer la chapelle après la crise. C'est peut-être un peu audacieux de ma part, mais au début, je l'ai fait comme une promesse au cas où mes deux amis guériraient. D'accord, je vais m'occuper de la chapelle de toute façon, tu sais."

    "Je sens que je dois le faire, même si je ne peux pas expliquer pourquoi".
    Lorsque Philip Beetles a annoncé ce projet à son gendre, celui-ci a immédiatement proposé son aide. "Par coïncidence, en tant que fonctionnaire de la municipalité de Gingelom, il s'occupe précisément de la restauration des chapelles", explique Beetles. "Il sait donc comment cela fonctionne et a déjà jeté un coup d'œil. C'est ainsi qu'on voit comment les choses se présentent, hein".

    Cependant, Philip Beetles n'est pas un pilier d'église. "Mais ma femme et moi avons tous deux reçu une solide éducation catholique à la maison", dit-il. "En 2003, nous avons perdu notre fils Michiel à cause d'un cancer et c'est pour cela que j'ai perdu tout cela. Non pas que je n'aille jamais à la messe, mais je ne vais pas régulièrement à l'église".

    Pourtant, le respect et la fermeté de la foi demeurent. "C'est ainsi que ma femme et moi aimons visiter les églises lors de nos voyages", explique Philip Beetles. "Je ne passerais devant un tronc d'offrandes sans brûler une bougie. Parfois, je me dis : "Cette fois-ci, je ne vais pas le faire. Et pourtant, je continue à revenir sur mes pas et je le fais toujours. C'est au fond de moi."

    "Même lorsque Michiel était à l'hôpital à Louvain, je me rendais parfois à Scherpenheuvel" (Montaigu, lieu de pèlerinage à la Vierge ndB), poursuit Kevers. "Inconsciemment, en tant qu'être humain, vous cherchez toujours quelque chose à quoi vous raccrocher. Je vais aussi au cimetière chaque semaine et je lui parle, même quand je suis préoccupé par quelque chose. Presque chaque semaine, je rêve de lui, de façon très évocatrice".

    "Pour moi, il n'est pas vraiment mort, mais il reste très présent. Peut-être que cela a quelque chose à voir avec la foi".
    Entre-temps, plusieurs personnes ont réagi positivement à l'intention de Philip de s'occuper de la chapelle de la Vierge Marie. "Bien que je ne me laisse pas influencer par ce que les autres pensent", dit Philip Beetles. "Je me sens bien et je ne reviendrai pas sur cette décision. Même si nous devons attendre que la situation se normalise avant de commencer. La petite chapelle est dans cet état depuis si longtemps maintenant, alors dans un mois, ou plus ou moins, on ne s'arrêtra pas à ça".

    "En attendant, au fait, je dois trouver à qui appartient cette chapelle. Elle est sur le bord de la route, mais elle appartient à une ferme, dont je connais bien le propriétaire. J'ai également de bons contacts avec la paroisse. Je n'ai donc aucun doute que je serai autorisé à faire cette restauration. Peut-être même que j'obtiendrai un soutien supplémentaire".

    "Nous voyons maintenant des choses que nous ne verrions pas autrement."

    ‘We zien nu dingen die we anders niet zien’

    Pendant ses promenades, Philip Beetles s'arrête maintenant régulièrement à une chapelle de la piste qu'il n'avait jamais remarquée auparavant. © Philip Beetles

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

  • L’Église a-t-elle encore une place en temps d’épidémie au XXIe siècle ?

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    Du Cardinal Robert Sarah sur le Figaro Vox via "Le Scrutateur" :

    Robert Sarah: «L’épidémie du Covid-19 ramène l’Église à sa responsabilité première: la foi»

    TRIBUNE - Trop souvent, l’Église a voulu prouver qu’elle était «de ce monde» en se consacrant à des causes consensuelles plutôt qu’à l’apostolat, déplore le cardinal guinéen*.

    L’Église a-t-elle encore une place en temps d’épidémie au XXIe siècle? Contrairement aux siècles passés, l’essentiel des soins médicaux est désormais assumé par l’État et le personnel de santé. La modernité a ses héros sécularisés en blouse blanche, et ils sont admirables. Elle n’a plus besoin des bataillons charitables des chrétiens pour soigner les malades et enterrer les morts. L’Église serait-elle devenue inutile à la société?

    Le Covid-19 reconduit les chrétiens à l’essentiel. En effet, depuis longtemps, l’Église est entrée dans un rapport faussé au monde. Confrontés à une société qui prétendait n’avoir pas besoin d’eux, les chrétiens, par pédagogie, se sont efforcés de démontrer qu’ils pouvaient lui être utiles. L’Église s’est montrée éducatrice, mère des pauvres, «experte en humanité» selon l’expression de Paul VI. Elle avait bien raison de le faire. Mais peu à peu les chrétiens ont fini par oublier la raison de cette expertise. Ils ont fini par oublier que si l’Église peut aider l’homme à être plus humain, c’est en définitive parce qu’elle a reçu de Dieu les paroles de la vie éternelle.

    L’Église s’est engagée dans les luttes pour un monde meilleur. À bon droit, elle a soutenu l’écologie, la paix, le dialogue, la solidarité, et l’équitable répartition des richesses. Tous ces combats sont justes. Mais ils pourraient faire oublier la parole de Jésus: «Mon royaume n’est pas de ce monde». L’Église a des messages pour ce monde, mais uniquement parce qu’elle a les clefs de l’autre monde. Les chrétiens ont parfois pensé l’Église comme une aide donnée par Dieu à l’humanité pour améliorer sa vie d’ici-bas. Et ils ne manquaient pas d’arguments tant la foi en la vie éternelle éclaire la juste manière de vivre en ce siècle.

    Mourir de désespoir et de solitude

    Le Covid-19 a mis à nu une maladie insidieuse qui rongeait l’Église: elle se pensait comme «de ce monde». Elle voulait se sentir légitime à ses yeux et selon ses critères. Mais un fait radicalement nouveau est apparu. La modernité triomphante s’est effondrée devant la mort. Ce virus a révélé que, malgré ses assurances et ses sécurités, le monde d’ici-bas restait paralysé par la peur de la mort. Le monde peut résoudre des crises sanitaires. Il viendra certainement à bout de la crise économique. Mais il ne résoudra jamais l’énigme de la mort. La foi seule a la réponse.

    Illustrons ce propos très concrètement. En France, comme en Italie, la question des maisons de retraite, les fameux Ehpad, a été un point crucial. Pourquoi? Parce que se posait directement la question de la mort. Les résidents âgés devaient-ils être confinés dans leur chambre au risque de mourir de désespoir et de solitude? Devaient-ils rester en contact avec leurs familles, au risque de mourir du virus? On ne savait pas répondre.

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  • Archives vaticanes : tout focaliser sur la figure de Pie XII ?

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    De sur zenit.org :

    Archives de Pie XII : « L’attention au pouvoir du pape est légitime, mais aussi réductrice » 

    Un article de Nina Valbousquet

    Une historienne et membre de l’École française de Rome, Nina Valbousquet, partage ses impressions d’une courte semaine de travail dans les archives du pape Pie XII (1939-1958), ouvertes aux chercheurs le 2 mars 2020 et à nouveau fermées le 6 mars à cause de la pandémie. Elle affirme que, dans le contexte des persécutions des Juifs, l’intérêt pour la figure du pape Pie XII ainsi que pour ses actions est justifié, mais ne reflète pas la « complexité de la situation ecclésiastique » en cette période tragique   :

    « Les débats mémoriels et sociétaux sur l’Église face au nazisme, au fascisme et à l’antisémitisme tendent à se focaliser sur un seul individu, le pape, scrutant sa personnalité, ses dires et ses actions », écrit-elle. « Cette attention au pouvoir pontifical est légitime, mais elle est aussi quelque peu réductrice face à la complexité des rouages ecclésiastiques, pour ne pas parler du monde catholique. »

    La chercheuse affirme que la « réduction du cadre historique à la seule figure pontificale a souvent pour corollaire médiatique une mise en scène de la recherche en archives comme véritable chasse au trésor ». « Ainsi, poursuit-elle, l’énigme de l’attitude de Pie XII durant la Shoah serait résolue par la découverte d’un document unique, le document, la preuve absolue et univoque, servant soit au procès de canonisation, soit au tribunal d’inquisition. » Il s’agit, dit-elle, d’une approche erronée qui « aplatit » « ce qui est pourtant crucial pour comprendre l’attitude de l’Église durant cette période : l’ambivalence et l’ambiguïté ».

    Spécialiste d’histoire transnationale du XXe siècle, de l’antisémitisme, du catholicisme et du fascisme et lauréate 2015 du prix de la Ville de Paris pour la recherche sur la xénophobie et l’antisémitisme, Nina Valbousquet parle des principes du travail de l’archiviste et partage quelques notes préliminaires sur les dossiers dont elle avait étudiés dans les archives du pape Pie XII : il s’agit principalement du celui sur les « Juifs, 1940-1944 » dans « l’un des rares inventaires papiers encore disponibles : ‘Nonciature de France’ ».

    Pour retrouver les « nuances et contradictions, ce sfumato du passé proche », affirme l’historienne, il faut « accepter et embrasser l’équivocité et l’opacité de l’archive ». « Derrière l’attrait du sensationnalisme historico-médiatique, la réalité du travail en archives est bien différente, explique-t-elle. D’une part, le temps de la recherche est long et lent, la tâche est ample et collective ; d’autre part, l’intérêt de ces fonds documentaires immenses réside moins dans le dévoilement d’une improbable révélation que dans la diversité des acteurs et le jeu d’échelles qu’ils permettent d’appréhender comme autant d’objets historiques. »

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  • Pourquoi je demande au conseil d’État d’annuler l’interdiction du culte

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    Lue ce 22 mai 2020 sur le site web de « La Libre Belgique », cette opinion de Joseph Junker, père de famille et porte-parole francophone du groupe de jeunes catholiques, qui a introduit le recours en annulation au conseil d’état :

    « Ce 20 mai, en compagnie de 200 autres catholiques, nous avons introduit une requête au conseil d’état pour faire annuler l’interdiction des cultes en vigueur en raison du nouveau coronavirus.

    Comme tout honnête citoyen, il n’est pas dans mes habitudes d’ester en justice, encore moins contre le gouvernement de notre pays. Bien-sûr, nous reconnaissons qu’une situation extraordinaire requiert des mesures extraordinaires. (Les évêques, avaient d'ailleurs introduit des restrictions… avant même que le gouvernement ne s’en mêle).

    Mais à présent, c’en est assez !

    Nous ne sommes plus aujourd’hui dans une situation qui justifie d’interdire une liberté aussi importante que la liberté de culte. Jugez-en : Depuis le 14 mars, et au moins jusqu'au 30 juin, les eucharisties, les baptêmes, le sacrement de réconciliation, les mariages et enterrements à plus de 15 - et depuis peu 30 personnes - sont interdits en Belgique. Dans le même temps, depuis 2 semaines, Ikea peut accueillir 600 personnes, les parcs zoologiques, les musées, le marché au poisson, les coiffeurs et les magasins de vêtements sont autorisés à rouvrir. Enfin, à l’heure où j’écris ces lignes, nous fêtons la fête de l’ascension, en vertu de laquelle chaque citoyen belge a reçu un jour férié. Très logiquement, le gouvernement a donc octroyé le droit… de se rendre dans sa résidence secondaire à la côte. Les églises quant à elles resteront vide.

    Pour un croyant et catholique, il n’est rien de plus important que la Foi et les sacrements. Ils illuminent sa vie, le rendent une personne meilleure et l’inspire au service des autres (comme le témoignent les nombreux hôpitaux, écoles et œuvres catholiques dans notre pays).

    Face au mépris : la justice

    Certes, les chrétiens ne sont plus très en vogue et même parfois conspués. Certes, notre élite qui se pense volontiers laïque, libérale, éclairée et « neutre » n’a guère d’égard pour le culte. Néanmoins, à l’heure où il est permis de se déplacer pour voir une girafe, un meuble bon marché ou un mobile de Koendelietzsche mais pas l’eucharistie, on se demande bien ce que les catholiques ont fait pour mériter pareil mépris de leur droit constitutionnel. Cette décision, justifiée un temps, est devenue injuste, disproportionnée, mais aussi carrément paternaliste : les catholiques ont en effet prouvé être parfaitement capables de prendre eux-mêmes des mesures de protection, et d'organiser des célébrations eucharistiques de manière sûre.

    Bien sûr, tout chrétien qui prend sa foi et les béatitudes au sérieux supportera le cœur léger l’humiliation, mais il n’en renoncera pas à sa soif de Justice pour autant. Aussi avons-nous choisi de nous défendre auprès du conseil d’état. Un recours au conseil d’état n’est une agression pour personne, il dit simplement le droit. C’est l’organe approprié pour mener ce débat, et ensuite de corriger dans la paix se qui doit l’être. Point besoin de bombe, ni de revanche mal placée ni même de manif : La Justice nous suffit.

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  • Messe : se contenter d’un contact « virtuel » révèle l’état de déshumanisation de notre époque post-moderne

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    ob_980a5d_ob-db5788-dompateau2.jpgBientôt, les messes seront déconfinées au prix d’un certain nombre de contraintes sanitaires inévitables tant que des médicaments et un vaccin contre le covid19 n’auront pas été trouvés. Que penser de ceux qui trouvent déjà dans ces contraintes une raison suffisante pour se contenter bourgeoisement de l’ersatz virtuel qui se substitue aujourd’hui à la réalité du sacrement ? Le Petit Placide diffuse l’homélie de la fête de l’Ascension prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault : elle répond à cette question. Lu sur le site web « salon beige » :

    « Eritis mihi testes… usque ad ultimum terræ. Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1,8)

    Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

    L’événement de l’Ascension vient clôturer le temps de la présence du Seigneur auprès de ses disciples.

    Après la résurrection, le Christ était encore apparu de nombreuses fois à ses amis. Mais contrairement aux trois années de la vie publique, il n’était déjà plus tout le temps avec eux de façon sensible et visible. L’Ascension les prive désormais de cette présence. Le temps est donc venu des dernières paroles, de l’ultime envoi en mission. Trois évangélistes, Matthieu, Marc et Luc s’en souviendront. Quant à saint Jean, il n’évoque pas le moment de l’Ascension, puisque les autres en avaient parlé avant lui, mais conclut son évangile par l’épisode de la pêche miraculeuse au bord du lac de Tibériade. Alors que la nuit s’était passée sans rien prendre, les apôtres voient un individu sur le bord. Ils ne le reconnaissent pas. Celui-ci les invite à jeter à nouveau les filets, qui se remplissent. « C’est le Seigneur ! » (Jn 21,7) s’écrit saint Jean. Après le repas de pain et de poissons pris auprès d’un feu de braise, Jésus, par trois fois pose cette question à Pierre : « M’aimes-tu ? » Puis il ajoute : « Sois le berger de mes agneaux… Sois le pasteur de mes brebis… Sois le berger de mes brebis. » (Jn 21,15-18)

    Le thème des dernières paroles du Christ est la mission : « Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre », selon saint Luc ; ou encore, dans l’évangile de saint Marc, « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Mc 16,15) L’écho de ces paroles a traversé les siècles.

    Nous les entendons aujourd’hui au cœur d’une actualité confuse. En cohérence avec notre nom de chrétien, avons-nous été, et sommes-nous les témoins du Christ ?

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  • L'audience de KTO a "explosé" durant le confinement

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    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de Famille Chrétienne :

    Cinq fois plus d'audience pour KTO pendant le confinement

    MAGAZINE – Le nombre de téléspectateurs de KTO en période de confinement a littéralement explosé. Le point avec sa directrice générale, Philippine de Saint-Pierre.

    Comment vous êtes-vous adaptés au confinement ?

    Nous avons dû nous y adapter rapidement, dès que les messes publiques et les rassemblements ont été interdits. Les émissions qui y étaient consacrées ont bien entendu été supprimées. Nous nous sommes retrouvés face à un paradoxe : nous supprimions des programmes au moment même où les attentes des téléspectateurs, confinés, étaient décuplées !

    La première demande a été la messe. Le pape heureusement a décidé de diffuser sa messe du matin, à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Nous la retransmettons en direct et en français, à 7 h. Même chose pour la messe de Lourdes, à 10 h, à la suite de la fermeture du sanctuaire dont nous avons vu l’impact sur de nombreux fidèles du monde entier.

    Et les autres émissions ?

    Nous avons instauré un rendez-vous, à 14 h, où des curés de paroisse répondent aux questions, très diverses, des téléspectateurs du monde entier : la messe télévisée est-elle valide ? Faut-il se lever ou s’agenouiller devant son écran comme dans une église ? Et la communion de désir ? Des questions qu’ils ne s’étaient jamais posées, n’étant pas confrontés au problème.

    Par ailleurs, nous rediffusons des documentaires. Nous en produisons entre trente-cinq et quarante-cinq par an depuis vingt ans, cela fait une belle collection. Cela va du portrait de l’abbé Alexandre Glasberg, résistant, à un film d’Alexandre Dolgorouky sur saint Jérôme et saint Augustin. Et puis des films de Saje Distribution, Jésus. L’enquêteInterview avec Dieu, etc. Bref, une programmation la plus riche et la plus variée possible.

    Comment a évolué votre audience ?

    C’est difficile à dire pour les quatre-vingt-huit pays dans lesquels nous diffusons, mais l’audience a été environ multipliée par cinq en France ! Même chose sur Internet. Avec des pics d’audience liés aux messes et aux rendez-vous que j’ai mentionnés plus haut.

    Sur Internet, plus de la moitié des personnes qui nous regardent ont moins de 45 ans. Tout cela est riche d’enseignements, et plein d’espoir pour la suite. Il y a un appétit, un vrai désir d’être accompagné dans sa prière, et surtout une volonté de ne pas perdre la joie, même dans une période difficile, même au milieu des tribulations du monde, même pour ceux qui traversent des drames personnels.

    Il y a ce désir de ne pas être une feuille ballottée par le vent, mais de se dire ensemble ce qui nous enracine, ce qui donne sens à la vie. On l’entend beaucoup chez nos téléspectateurs quand ils réagissent à nos programmes.

    Et le KTO d’après ?

    Il est un peu tôt pour le dire. La télévision est un univers en évolution permanente. Le service que rend KTO est précieux. L’épisode que nous traversons l’aura largement confirmé, s’il en était besoin.

    Charles-Henri d'Andigné

  • Déconfiner le culte : un recours devant le conseil d’Etat n’est agressif pour personne, il dit le droit.

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    L’évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé rappelle que l’épiscopat avait choisi la voie du dialogue avec le gouvernement… mais salue la détermination des associations qui ont obtenu gain de cause auprès du Conseil d’Etat concernant la liberté de culte. Samuel Pruvot l’a interviewé pour « Famille Chrétienne »

    Comment réagissez-vous à la décision du Conseil d’Etat qui semble donner raison, post factum, aux demandes réitérées de l’épiscopat auprès du gouvernement ?

    Il est important et réjouissant que le Conseil d’Etat rappelle avec force que « la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte ». Voilà qui va nous permettre d’avancer, en conservant bien sûr l’esprit de responsabilité sanitaire auquel nous tenons. Les paroisses sont prêtes à mettre en œuvre sans tarder les mesures nécessaires à la reprise des Messes.

    Pourquoi la CEF n’a-t-elle pas voulu utiliser cette procédure du référé liberté auprès du Conseil d’Etat ?

    La Conférence des Evêques avait choisi de privilégier la voie du dialogue avec le Gouvernement. Vendredi dernier, Mgr de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence, avait encore écrit au Premier Ministre pour lui dire notre incompréhension. Mais, malgré de bonnes relations de travail, les choses tardaient à se débloquer. Grâce à ce cadre juridique clairement rappelé, nous allons pouvoir avancer vite, je l’espère, sur le plan technique de la mise en œuvre concrète de mesures sanitaires adaptées aux célébrations liturgiques.

    N’était-il pas dangereux de laisser à des associations traditionnalistes le soin de défendre la liberté de culte pour les catholiques ?

    Comment ne pas saluer la détermination des acteurs de ce processus juridique ? J’ai eu l’occasion d’être en relation avec plusieurs d’entre eux. Sans doute est-il plus facile pour des groupes particuliers de faire une telle démarche que pour ceux qui ont la charge de l’institution tout entière. Je me demande cependant si nous ne manquons pas de culture juridique : un recours devant le Conseil d’Etat n’est agressif pour personne. Il permet tout simplement un discernement serein et rationnel face à une différence d’analyse.

    En quoi la liberté de culte est-elle confortée par cette décision pour tous les cultes ?

    Cette décision concerne évidemment tous les cultes. A chacun de mettre en œuvre selon ses besoins et ses souhaits, en concertation avec les pouvoirs publics, des mesures concrètes de sécurité sanitaire adaptées à sa propre liturgie.

    Maintenez-vous que le gouvernement a fait preuve d’un certain anticléricalisme voire d’un anticatholicisme ?

    Il y a en France deux traditions de laïcité : la laïcité de combat, celle d’Emile Combes disons, qui cherche à réduire la liberté religieuse à la liberté de conscience individuelle et regarde les religions avec méfiance ; et la laïcité de dialogue, celle d’Aristide Briand, qui intègre la liberté de culte à la liberté religieuse et reconnaît les religions comme des interlocuteurs significatifs. Certaines prises de paroles gouvernementales ont pu donner l’impression que la première approche l’emportait. L’intervention du Conseil d’Etat, comme c’est sa tradition constante, a fait prévaloir la seconde.

    En quoi nos gouvernants sont-ils incapables aujourd’hui de comprendre les besoins religieux des croyants en France ?

    Certains de nos gouvernants les comprennent bien sûr. Mais une partie de nos contemporains, gouvernants ou pas, n’ayant pas ou peu de formation et d’expérience religieuse peinent à saisir à quel point cette dimension de la vie peut être décisive pour les croyants. Il arrive même que des observateurs chrétiens minimisent la profondeur de la foi eucharistique des fidèles. Je sais combien certains sont émus à l’idée de pouvoir communier à nouveau. Pour eux l’eucharistie est bel et bien « la source et le somment de toute la vie chrétienne ».

    Ref. Mgr Matthieu Rougé : « Un recours devant le Conseil d’Etat n’est agressif pour personne »

    Les jeunes qui viennent de déposer une requête similaire devant le Conseil d’Etat de Belgique, réussiront-ils à sortir les catholiques belges du tombeau silencieux où ils sont confinés ? voir ici  Appel aux dons : Justice pour la liberté religieuse !

    JPSC

  • Quand la mère du futur Jean-Paul II refusait de recourir à un avortement

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    D'Infocatolica.com en traduction française sur le Forum catholique :

    ELLE A CHANGÉ DE MÉDECIN SUR L'INSISTANCE DU PREMIER À AVORTER

    La mère de Saint Jean-Paul II a refusé d'avorter malgré le fait que sa vie était en danger en raison de la grossesse

    La servante de Dieu Emilia Wojtyla a été avisée par un médecin d'avorter lorsqu'elle était enceinte de Karol, aujourd'hui Saint Jean-Paul II, car sa grossesse était mortelle.

    19/05/20

    Il y a cent ans, le 18 mai, Emilia Wojtyla a donné naissance à son deuxième enfant, Karol, après une grossesse difficile et dangereuse. L'enfant grandira pour devenir Saint Jean-Paul II.

    Dans un nouveau livre publié en Pologne, Milena Kindziuk explique comment on a conseillé à la mère de Saint Jean-Paul II d'avorter.

    "Elle a dû choisir entre sa propre vie et celle du bébé qu'elle portait, mais sa foi profonde n'a pas permis à Emilie de choisir l'avortement", a déclaré M. Kindziuk dans une interview à l'ACI Stampa.

    "Au plus profond de son cœur, elle était prête à faire ce sacrifice pour le bébé qu'elle portait", a-t-elle déclaré.

    Dans son livre, "Emilia et Karol Wojtyla. Parents de St Jean Paul II", Kindziuk cite le témoignage d'une sage-femme, Tatarowa, et les rapports de ses deux amies, Helena Szczepańska et Maria Kaczorowa, ainsi que les souvenirs d'autres habitants de Wadowice. Elle a déclaré que cela montrait qu'Emilia Wojtyla était déprimée par l'insistance de son premier médecin, le Dr Jan Moskała, pour qu'elle se fasse avorter.

    Elle a déclaré qu'Emilia et Karol Wojtyla "ont pris la décision audacieuse que leur bébé conçu allait naître de toute façon. Et ils ont commencé à chercher un autre médecin.

    Ils ont finalement choisi le Dr Samuel Taub, un médecin juif de Cracovie, qui s'était installé à Wadowice après la première guerre mondiale.

    "Les amis d'Emilia ont gardé des souvenirs de cette visite. Le médecin a confirmé qu'il y avait un risque de complications pendant l'accouchement, y compris la possibilité du décès d'Emilia. Cependant, il n'a pas suggéré d'avortement", a déclaré M. Kindziuk.

    "Emilia a eu une mauvaise grossesse : elle a passé la plupart de son temps au lit et avait encore moins de force que d'habitude", a-t-il déclaré. "Dans cette situation, le Dr Taub a recommandé à la femme de s'allonger, de se reposer souvent et de bien manger.

    Le jour de sa naissance, le 18 mai 1920, "Emilie était dans son appartement sur Kościelna, dans le salon... avec la présence d'une sage-femme", explique Kindziuk.

    Au même moment, Karol Sr. et son fils Edmund, 13 ans, étaient partis vers 17 heures pour participer à la prière de l'Office divin dans l'église paroissiale d'en face, où ils ont chanté les Litanies de Lorette, a-t-il ajouté.

    Nous savons qu'Emilie a demandé à la sage-femme d'ouvrir la fenêtre : elle voulait que le premier son que son fils puisse entendre soit un chant en l'honneur de Marie. En bref, Emilia Wojtyla a donné naissance à son fils en écoutant chanter les Litanies de Lorette.

    Saint Jean-Paul II a également déclaré à son secrétaire personnel, Stanislaw Dziwisz, qu'il était né avec les litanies en l'honneur de la Mère de Dieu, ajoutant qu'il avait été élu pape au même moment que sa naissance.

    Les causes de canonisation des parents de Saint Jean-Paul II ont été officiellement ouvertes en Pologne en mai. Karol, lieutenant dans l'armée polonaise, et Emilia, institutrice, se marient à Cracovie le 10 février 1906. Le couple catholique a eu trois enfants : Edmund en 1906, Olga, qui est morte peu après sa naissance, et Karol en 1920.

    Avant de mourir d'une crise cardiaque et d'une insuffisance hépatique en 1929, Emilie était le pilier de la foi dans le foyer. Au moment de sa mort, le jeune Karol Wojtyla était à un mois de son neuvième anniversaire.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) infocatolica.com

  • Un livre pour les 80 ans de Mgr Léonard

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    De SudPresse de ce mercredi 20 mai (p. 27) (via la Revue de Presse de l'Archevêché) :

    Un livre sur la vie de Mgr Léonard

    Un ouvrage vient de paraître consacré à Monseigneur André Léonard …. Il est intitulé « A l’occasion des 80 ans de Monseigneur André Léonard, de Jambes à Savines-le-Lac ». L’initiative vient de Jacques Toussaint, président de l’asbl « Art Research Institute », un cabinet d’expertises indépendant en matière d’art et de patrimoine, basé à Jambes et né en 2017. …  Ce livre comporte 160 pages et 410 photos, officielles et plus privées, qui retracent la vie de Monseigneur Léonard, de sa naissance à Jambes en passant par ses études à Namur, Louvain, Rome, son professorat à l’Université catholique de Louvain et ses charges épiscopales, jusqu’à son actuelle retraite active à Savines-le-Lac, en France. « Il n’y a pas de question d’éthique dans cet ouvrage. Il y a des petites légendes sous les photos mais sinon, c’est un texte continu. Il y a deux préfaces rédigées par les professeurs Francis Delpérée et Hervé Hasquin qui apportent leur témoignage sans concessions.”  … La sélection des photos n’a pas été une mince affaire. « Elles proviennent essentiellement des archives de l’évêché de Namur, de l’archevêché de Malines-Bruxelles, et d’une série de personnes qui ont accepté de collaborer. Monseigneur Léonard n’a pas communiqué de photo, mais il a laissé carte blanche.”

    Article complet