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Témoignages - Page 231

  • Vendredi 4 et samedi 5 mars, un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

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    La France se mobilise, les vendredi 4 et samedi 5 mars, avec les diocèses du monde entier pour  les les 24 heures dédiées au Seigneur miséricordieux. Lu sur « Riposte catholique » :

    « A l’appel du Saint-Père, les diocèses du monde entier se trouvent pour 24 heures immergés dans un océan de grâces traversé du double courant de l’adoration et de la confession. Pour la France c’est un phénomène incroyable signe de temps nouveaux pour l’Eglise et pour le pays.

    Il y a encore dix ans, il fallait se battre pour avoir un rare moment d’adoration dans les paroisses. Aujourd’hui, l’adoration perpétuelle est de plus en plus fréquente et les temps d’adoration font leur grand retour. Il n’y a pas si longtemps, les prêtes qui osaient braver l’interdit, parfois de leurs évêques, mais souvent de leurs propres fidèles, en proposant des confessions individuelles faisaient figurent de martyrs tant les oppositions pouvaient s’avérer violentes. Dans certains séminaires, il y a tout juste 10 ans, il suffisait de réciter le bénédicité pour faire figure de reproche moral, sans parler du chapelet, cette dévotion pour vielles bigotes.

    Si un souffle nouveau recouvre l’Église de France, il reste des zones rétives, des cœurs fermés à ces grâces incroyables que sont la confession, l’adoration et la prière du rosaire. Sans avoir procédé à un pointage exhaustif, il semble que tous les diocèses de France soient entrés dans ces « 24 heures pour le Seigneur » en proposant, très officiellement, un temps d’adoration et de confession individuelle. Formidable soutien pour ces prêtres qui rament depuis si longtemps à contrecourant, comme pour les laïcs qui demandent inlassablement depuis des années le retour de ces pratiques d’un autre âge.

    Un autre âge oui en effet ! Un nouvel âge qui enrage ceux de cette page qui lentement et encore douloureusement se tourne. C’est de ce cœur ardent, cœur eucharistique qui bat au rythme de l’adoration et de la confession que peut à présent jaillir l’espérance d’une France qui prie. L’adoration tourne le regard vers Dieu, la confession ouvre les portes de la grâce, cette grâce qui, seule peut, par nous certes, changer le monde.

    Imaginez, depuis le Ciel, cette vue d’une France d’où monte d’un même cœur, 24 heures durant, l’action de grâce et vers où convergent les flots de miséricorde libérés par ce sacrement de réconciliation retrouvé. 24 heures de grâces ! Que va faire Dieu de ces 24 heures de prière pour le monde, pour la France, pour le Royaume ?

    Mettons-nous un court (très court) instant à la place de Satan et de ses sbires ! 24 heures de tremblement de terre à hauteur de notre dévotion. A hauteur de notre dévotion ! Si, comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux, nous pouvons changer le monde en ramassant avec amour une simple aiguille, combien avec 24 heures de prières amoureuses pourrions-nous renverser les superbes de leurs trônes ! 

    Cyril Brun »

    Ref. un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

    ...et le monde entier. Comme nous l'avons déjà écrit, pour la ville de Liège 22 lieux de culte participent à cet événement dans la "Cité ardente". Trois d'entre eux ont prévu spécifiquement l'adoration eucharistique: la Cathédrale, le Carmel de Cornillon (permanent) et l'église du Saint-Sacrement (permanent).Sept églises organisent aussi l'accueil des confessions: la Cathédrale, Saint-Pholien, Saint-François de Sales, le Saint-Sacrement, Saint-Jean, Saint-Denis et la Chapelle des Filles de la Croix.  

    Voir ici : 24 heures pour le Seigneur et là : Année Sainte de la Miséricorde : à Liège, 24 heures pour le Seigneur (4-5 mars 2016)

    JPSC 

  • Repentance et miséricorde

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    A une encablure des « 24 heures pour le Seigneur » organisées dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, le site « Diakonos.be » a traduit et  publié ce texte de l’écrivain  Antonio Margheriti Mastino. Très " italien " peut-être mais, pour un Jubilé dont la célébration se cherche encore, la foi populaire y trouve son compte … 

    « La culpabilité n’a rien à voir avec la repentance.  C’est Lui qui me l’a « dit ».  Du moins, je pense bien que c’était Lui.

    C’est arrivé il y a un peu plus d’un mois.  Pour une fois, j’étais arrivé à l’Eglise non seulement à temps mais même largement en avance pour la messe, ce qui est exceptionnel pour moi qui suis un retardataire chronique.  J’en ai donc profité pour discuter un peu avec Lui, devant cette icône sur l’autel qui me fixait avec intensité, devant le Saint-Sacrement.  Oui, dans mon Eglise, le Saint-Sacrement se trouve au fond, derrière… un paravent sur l’autel.  Je vous résume le monologue façon Don Camillo que j’ai eu avec Lui car sa présence était si intense que je pouvais clairement distinguer ses réponses au travers de cette petite voix intérieure que j’appelle ma conscience.

    Un monologue qui était presque un dialogue

    Moi: « Tu sais pourquoi je viens à la messe… c’est pour entendre ces paroles que j’aime tant: « dis seulement une parole et je serai sauvé ».

    La petite voix: « Tu viens aussi parce que tu te sens coupable, tu viens à moi rempli d’angoisse et l’angoisse du péché est diabolique parce qu’elle remplit ta vie plus que la conversion et qu’elle ne laisse plus de place à l’espérance.  Le désespoir appartient à Satan.  Moi, c’est le repentir que je demande. »

    Moi: « Je me suis repenti »

    La petite voix: « Non, tu es obsédé et physiquement obnubilé par ta propre horreur. »

    Moi: « Pendant l’élévation je te dis: ‘Seigneur, je te confie mes péchés, mes fautes, mes besoins et mes espérances’  »

    La petite voix: « Tu ne l’as dit qu’une seule fois et ensuite tu dis: reste avec moi Seigneur quand viennent le soir et les ténèbres, quand la nuit descend  sur moi et m’envahit.  C’est l’obscurité qui te fait peur, c’est à elle que tu parles.  En te libérant de ton sentiment de culpabilité tu te libéreras également du péché et de l’obscurité, de cette tentation qui te submerge quand tu as perdu l’espérance et qu’il n’y a plus de lumière. »

    Moi: « Mais je ne suis pas angoissé! »

    La petite voix: « Tu l’es à tel point que tu es physiquement incapable de t’approcher de mon corps. »

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  • Shahbaz Bhatti : vers l'ouverture d'une enquête de béatification

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    Lu sur Eglises d'Asie, le site de l'agence d'information des Missions Etrangères de Paris :

    Vers l’ouverture d’une enquête en vue de la béatification de Shahbaz Bhatti

    Cinq ans après l’assassinat, le 2 mars 2011, de Shahbaz Bhatti, ministre catholique des Minorités religieuses, tué pour avoir défendu la cause d’Asia Bibi, chrétienne condamnée à mort pour blasphème et emprisonnée depuis 2009, des témoignages en vue de sa béatification commencent à être recueillis, afin d’ouvrir une enquête diocésaine.

    « C’était un bon chrétien, catholique, un homme bon, honnête, qui cherchait à faire quelque chose pour créer des rapports entre les musulmans et les non-musulmans. Et œuvrer à l’édification d’une société multi-religieuse. Pour nous, c’est un modèle. Il était porteur d’une vision pour un Pakistan qui soit une société de paix et d’harmonie », a déclaré le 29 février à Radio Vatican Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi et président de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan, en visite en Italie. Selon lui, Shahbaz Bhatti est « devenu un modèle pour toute la communauté chrétienne du Pakistan ».

    Interrogé par l’agence Fides, le 29 février, Mgr Coutts a précisé que le ministre catholique « avait toujours parlé avec foi et faisait preuve de courage. Il a fait en sorte que la voix des chrétiens soit écoutée dans le pays. Il nous a montré la route. Il était un bon catholique et il a donné sa vie pour sa mission. Il a été tué en tant que chrétien et, même si bon nombre de personnes lui suggéraient de quitter le pays parce qu’il était menacé, il a voulu rester au Pakistan et accomplir jusqu’au bout sa mission ». Toujours selon Mgr Coutts, il appartenait à « l’évêque d’Islamabad, lieu où il a été martyrisé, d’ouvrir une enquête canonique en vue du procès diocésain qui peut le proclamer martyr ». « J’y suis favorable », a souligné le président de la Conférence épiscopale du Pakistan.

    Selon le P. John Williams, de la Commission ‘Justice et Paix’ de l’archidiocèse d’Islamabad, les conditions à l’ouverture de cette enquête sont favorables. « L’actuel évêque d’Islamabad, Mgr Rufin Anthony, est né dans le même village que Shahbaz Bhatti et il connaît bien les lieux, la famille et la communauté locale. Il existe donc toutes les circonstances favorables pour mener une enquête soigneuse dont nous espérons qu’elle pourra avoir une issue positive. Toute la communauté catholique au Pakistan l’espère. Le souvenir de Shahbaz Bhatti est encore vif et, ces jours-ci, se dérouleront de nombreuses commémorations », a-t-il indiqué le 1er mars.

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  • Famille Chrétienne consacre un dossier à ce qui germe dans l'Eglise de Belgique

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    numero-1990-samedi-05-mars-2016-journee-de-la-femme-il-y-a-une-place-entre-les-burqas-et-les-femen-!_large.jpgBelgique : l’Église n’a pas dit son dernier mot

    29/02/2016 | Numéro 1990 | Par Bertille Perrin et Antoine Pasquier

    Petites lucioles d’espérance, des familles maintiennent vive la flamme de la foi en Belgique. Des paroisses, des mouvements et des communautés les aident à bâtir leur vie spirituelle sur le roc, dans une société belge rongée par le sécularisme et le relativisme.

    On ne présente plus la face nord de la Belgique, la plus connue, la plus courue. Elle est celle dont les journaux parlent le plus, et que l’on pourrait résumer par ce triptyque : laïcisme, relativisme, régionalisme. Pas une semaine, ou presque, sans que l’on ne parle de la lente scission entre Flamands et Wallons, des dernières trouvailles du législateur belge pour enfreindre les interdits fondamentaux – comme l’euthanasie des mineurs ou la gestation pour autrui – ou des déclarations offusquées d’officines franc-maçonnes ou gouvernementales contre la supposée ingérence de l’Église catholique.Le nouvel archevêque de Bruxelles, Mgr Josef De Kessel, en a récemment fait les frais lorsque, affirmant que les établissements hospitaliers catholiques étaient en droit de s’opposer à l’euthanasie, parlementaires et médecins lui sont littéralement tombés dessus. Au Plat Pays, on n’aime pas que les têtes dépassent. « La société belge est très consensuelle, confirme un prêtre officiant dans la grande région de Bruxelles. Surtout, il ne faut pas faire de vagues. » Les structures de l’Église n’échappent pas à cet état d’esprit. Son enseignement, notamment sur les questions morales et familiales, y est souvent contesté. La désignation de Mgr Bonny, évêque d’Anvers, pour représenter la Belgique au Synode sur la famille n’a pas toujours été comprise ni admise en raison de ses positions à rebours du Magistère.

    La suite est réservée aux abonnés de Famille Chrétienne : 

  • Les missionnaires de la miséricorde ne sont pas ceux qu’on pense

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    Il ne s’agit pas ici des « missi dominici » du pape François mandatés pour absoudre les "graviora delicta" et autres durant l’année sainte de la miséricorde mais des  "Missionnaires de la Miséricorde divine", accueillis par Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Ils ont fêté le dixième anniversaire de leur fondation en septembre dernier. Leur croissance les a obligés à acheter une maison en centre-ville. Leur fondateur et supérieur, l’abbé Loiseau, parle ici de sa communauté et de ses besoins. Christophe Geffroy l’a interviewé pour le mensuel « La Nef » : 

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    « La Nef – Vous avez fêté en septembre dernier les dix ans de votre fondation : pourriez-vous nous rappeler dans quel contexte sont nés les Missionnaires de la Miséricorde et pour quelle vocation, quel charisme ?

    Abbé Fabrice Loiseau – La société des Missionnaires de la Miséricorde est née d'une rencontre avec Mgr Rey, alors que je lui faisais part d’intuitions missionnaires. L’évêque de Toulon me rappelle un soir : « Il faut que tu fondes ! » Trois charismes me paraissaient nécessaires pour une vie sacerdotale et missionnaire à notre époque : annoncer la miséricorde au monde, vivre de l'eucharistie grâce à l'adoration une heure chaque jour et célébrer la forme extraordinaire du rit romain, et enfin participer à la nouvelle évangélisation par une annonce directe de la foi, particulièrement aux musulmans. La dimension missionnaire de ce projet était une priorité pour Mgr Rey et pour moi. 

    Où en sont aujourd’hui les Missionnaires de la Miséricorde, où êtes-vous implantés ?
    Les Missionnaires de la Miséricorde ont aujourd’hui trois lieux de culte : la paroisse personnelle Saint-Francois-de-Paule à Toulon, l'église Saint-Charles à Marseille et Notre-Dame-du-Peuple à Draguignan en lien avec la paroisse territoriale. Nous exerçons également un travail d'aumônerie à Toulon pour la Faculté de droit, pour un collège diocésain et pour une école primaire hors contrat. Un des prêtres de la société est responsable des JMJ au niveau diocésain. À Marseille, le prêtre assure aussi une aumônerie d’hôpital et l’aumônerie de l'école paramédicale des Armées qui dépend du diocèse aux Armées. Dans nos trois lieux, nous avons aussi créé des groupes de prière et de formation pour étudiants. Le camp Spes d'évangélisation des plages regroupe une centaine de jeunes et nous créons pour les JMJ le groupe Miséricordia. L'ouverture du pub Le Graal, à Toulon, a permis d'augmenter notre groupe de jeunes mais aussi d’avoir des contacts avec des personnes loin de l'Église. L'abbé Dubrule, mon adjoint, est en outre professeur au séminaire de la Castille.
    Notre communauté est encore modeste : cinq prêtres, onze séminaristes et un frère. Nous souhaitons, dans un premier temps, conforter nos lieux d’apostolat et développer une assistance variée dans nos paroisses. Les après-midi missionnaires avec les paroissiens sont un objectif important : il s'agit de missions de rue et de porte-à-porte avec des laïcs. Vous savez que notre souci est de développer la mission particulièrement auprès des musulmans. Cela demande une formation régulière sur l'islam et la création de liens d'amitié, c’est un investissement important pour nous. La création de groupes alpha (dîners missionnaires) est aussi une priorité. Vous voyez les projets sont nombreux…

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  • Liège : conférence d’Andrea Riccardi à la cathédrale, le lundi 14 mars 2016 à 20h00

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    A l’invitation de l’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, le prof. Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, sera à Liège le 14 mars 2016.

    Il y donnera une conférence sur le thème « Ecrire une nouvelle page d’histoire avec la miséricorde ». La conférence, qui s’inscrit dans le cadre de l’année jubilaire de la miséricorde, aura lieu à 20h dans la Cathédrale Saint-Paul.

    Ce lundi 29 février, 93 réfugiés syriens sont arrivés à Rome en provenance du Liban. Ils n’ont pas effectué un voyage dangereux par la mer. Ils sont arrivés sur le sol européen, en avion, après un voyage en toute sécurité, munis d’un visa humanitaire.

    Cela a été rendu possible grâce à l’accord conclu entre la Communauté de Sant’Egidio, la Fédération des Eglises protestantes et, d’autre part, le gouvernement italien.

    Ce projet pilote permettra à 1.000 réfugiés syriens vulnérables (des femmes enceintes, des femmes seules avec enfants, des personnes âgées, des malades,…) d’être accueillis en Europe, après un voyage sponsorisé, en sécurité, en avion.

    Pour plus d’informations, voir le communiqué de presse.

    Voir aussi l'article dans La Libre.

    JPSC

  • Un comte de Flandre élevé sur les autels

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    s2pm6xj6.jpgLe bienheureux Charles le Bon, comte de Flandre, martyr (+ 1127); fêté le 2 mars (Source : Saints et saintes de l'Eglise)

    Charles Ier de Flandre, dit Charles le Bon né Charles de Danemark (vers 1083 - 2 mars 1127), est le fils du roi du Danemark Knut IV et d'Adèle de Flandre, petit-fils du comte Robert Ier et de Gertrude de Saxe, neveu du comte Robert II et cousin germain du comte Baudouin VII. Il est comte de Flandre de 1119 à 1127. On le fête le 2 mars comme saint.

    Le cours de sa vie
    Knut IV de Danemark ayant été assassiné en 1086, Adèle se réfugie en Flandre, prenant le très jeune Charles avec elle. Charles grandit à la cour de son grand-père Robert Ier et de son oncle Robert II. En 1092 Adèle le quitte pour se marier avec Roger Borsa, duc des Pouilles dans le sud de l'Italie.

    Charles part à la croisade en 1096 avec son oncle, qui meurt en 1111. Il devient un proche conseiller du nouveau comte Baudouin VII (qui était de plusieurs années plus jeune) qui le prend d'affection et lui procure plusieurs avantages. Il lui donne d'abord la seigneurie et le château d'Encre qu'il avait enlevé à Hugues de Camp d'Avène, comte de Saint-Pol. En 1118, Charles épouse l'héritière du comte d'Amiens, Marguerite de Clermont.
    En 1119, il est reconnu par les États convoqués à Rouliers comme successeur de Baudouin VII agonisant. Il devient effectivement comte le 19 juin. Sa prise de couronne est néanmoins vivement contestée. La comtesse douairière Clémence de Bourgogne s’avère son opposante la plus acharnée : elle favorise son propre candidat, Guillaume d'Ypres. Charles vainc un à un tous ses rivaux, et Clémence doit renoncer à une partie de son douaire ; Guillaume, fait prisonnier, est amadoué par quelques seigneuries et une somme d’argent ; Baudoin III, allié à Thomas de Coucy, est vaincu en bataille rangée ; le comte Gauthier d’Hesdin est chassé et privé de ses états ; Hugues Champ d’Avoine voit les forteresses de son comté de Saint-Pol rasées ; le comte de Boulogne Eustache III doit finalement se tenir coi.

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  • 30 ans après, la publication d'une interview censurée du grand Urs von Balthasar

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    L’interview censurée de Hans Urs von Balthasar

    L’interview interdite et perdue de Hans Urs von Balthasar par Vittorio Messori.  En exclusivité, 30 ans plus tard.

    En exclusivité en français dans une traduction de Rédaction Diakonos.be

    En exclusivité et presque dans son intégralité, le livre-interview disparu et mis à l’index il y a plus de trente ans.  Dans cet entretien controversé de Hans Urs von Balthasar avec Vittorio Messori, le grand théologien suisse se lance dans une critique en règle de l’Eglise post-conciliaire, du progressisme (sans pour autant épargner les lefébvristes) et prend ses distances avec « l’oracle » de Vatican II, Karl Rahner.  Il propose une réforme « tridentine » des séminaires et critique vertement le théologien Hans Küng (le maître à penser du cardinal Walter Kasper).  La réaction de ce dernier fut si violente qu’elle a provoqué la mise à l’index de ce livre qui fut à l’époque presque immédiatement retiré de la vente et envoyé au pilon avant de tomber dans l’oubli d’une véritable damnatio memoriae couverte par la loi du silence.  Le plus frappant cependant c’est que cette interview nous semble pourtant terriblement actuelle : rien n’a vraiment changé depuis lors.  Nous vous proposons donc de redécouvrir ce document non seulement rare mais véritablement introuvable transmis par son auteur, l’auteur et journaliste Vittorio Messori, qui nous a autorisé à le publier.

     

    A lire sur diakonos.be

  • Troisième anniversaire de l’abdication de Benoît XVI (28 février 2013)

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    Le 28 février 2013, Benoît XVI quitte le Vatican pour se rendre à Castelgandolfo, résidence d'été des Papes. Il a en effet annoncé le 11 février sa renonciation à sa charge apostolique prenant effet à cette date.

    JPSC

  • Liturgie : ordinations au pays du matin calme

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    Diocèse de Séoul (Corée), 2016 

    JPSC

  • La magnifique homélie de l'abbé Scalia lors de l'enterrement de son père, juge à la Cour Suprême des Etats-Unis

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    Lu sur le site de Réinformation.tv (Anne Dolhein) :

    Magnifique : l’homélie prononcée par l’abbé Paul Scalia à l’occasion des funérailles de son père Antonin

    Abbé Paul Scalia homélie funérailles Antonin

    Les fils et les gendres de M. Scalia ont transporté son cercueil recouvert du drapeau américain jusque dans la Basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington à l’occasion du service funèbre en l’honneur du magistrat décédé subitement à l’âge de 79 ans.

    Devant des milliers de fidèles réunis dans la plus grande basilique des Etats-Unis, le Sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington – et des cardinaux, des évêques, des prêtres –l’abbé Paul Scalia a prononcé l’homélie à l’occasion des funérailles de son père, le juge Antonin Scalia, qui laisse un grand vide à la Cour suprême des Etats-Unis. Ce magnifique sermon a fait une très forte impression non seulement sur ceux qui assistèrent aux obsèques (mais non Barack Obama, fortement critiqué pour son absence) mais sur l’Amérique entière, puisque les images et le texte en ont été très largement diffusés.

    A juste titre. L’abbé Scalia, empreint d’une sérénité surnaturelle, a su trouver des mots qui ont une portée pour chacun. Des mots sur la foi et les fins dernières, le vrai sens de la vie, la véritable espérance qui est la nôtre, sans paroles lénifiantes, sans fausse consolation, mais d’autant plus forts car appuyés sur l’insondable miséricorde de Dieu. Sans utiliser le terme, l’abbé Scalia a rappelé la réalité du purgatoire.

    On peut voir une vidéo complète de l’homélie ici.

    Comme le juge Scalia, habitué de la messe traditionnelle, l’abbé Scalia est connu pour son attachement à la dignité de la liturgie, et il est lui-même connu pour avoir célébré à l’occasion selon la forme extraordinaire du rite latin. Il est prêtre diocésain à Arlington, en Virginie.

    En ce temps de carême, nous vous proposons ici le texte complet de cette homélie exemplaire, montrant que la foi et la sphère publique ne sont pas antinomiques, et que la grande affaire de chaque vie, c’est le salut. – A.D.

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  • La Syrie expliquée aux copains

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    Politologue de formation, Marie Thibaut de Maisières est éditrice et auteur de livres pour enfants (My ZebraBook). Mère de famille, elle est aussi polémiste dans "On refait le monde" (Bel-RTL) et officier de réserve de la marine belge. Elle  a accompagné le reporter Christophe Lamfalussy et le comité belge des Chrétiens d’Orient en décembre 2015 dans un voyage dans le Rojova (Nord-est de la Syrie). LaLibre.be propose de découvrir son dernier article publié sur son blog Haystories.org et consacré à la situation en Syrie .

    « Le plus important à retenir sur la Syrie, c’est que la nourriture y est trop bonne. Les Libanais sont des pros du marketing donc tout le monde pense que la nourriture libanaise est la meilleure. Que nenni. Le plus délicieux houmous se mange à Damas, Alep et à Homs. Même si ce n’est pas bon goût de le rappeler alors que la population dans les zones rebelles notamment Alep crèvent littéralement de faim à cause de la stratégie du Régime de Bachar El Assad.

    Maintenant que la vérité est rétablie, commençons :

    La Syrie est un grand pays. 22 millions d’habitants (en 2012). Avec une répartition religieuse/ethnique, à peu près, comme suit :

    60 à 70% de sunnites (15 millions)

    Le sunnisme est le courant disons ‘mainstream’ de l’islam . La très grande majorité (85%) des musulmans dans le monde est sunnite. Les seuls pays à majorité chiite sont l’Iran (90%) , l’Irak (60% de chiites), l’Azerbaïdjan et Bahreïn. Il y a aussi de grosses minorités de chiites au Liban (souvenez-vous en parce que l’on va parler du Hezbollah plus tard), au Pakistan, en Inde, au Yémen, en Afghanistan, en Turquie et en Arabie Saoudite (Wouf, je les plains!).

    Les musulmans que l’on connaît, ici en Belgique, sont souvent sunnites. Car la majorité des musulmans de Belgique sont d’origine marocaine et turque, des pays majoritairement sunnites.

    Le schisme (séparation) entre islam sunnite et chiite date de très tôt dans l’islam – du tout début en fait -. A cause d’une bagarre de succession (comme il y en a dans toutes les bonnes familles). Les chiites auraient voulu que ce soit Hassan, le fils du quatrième calife Ali, le gendre du prophète, mari de sa fille chérie-adorée Fatima, qui devienne le successeur de Mohamed. Alors que les sunnites, eux, ont choisi Muawiya, l’homme fort du moment comme cinquième calife.

    Depuis cette date, ils ne sont pas trop copains (euphémisme ! Ils se font actuellement la guerre dans pas mal de pays).

    Plus pratiquement, voici quelques différences entre chiites et sunnites :

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