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Témoignages - Page 227

  • Abolir l’obligation du célibat des prêtres dans l’Eglise de rite latin ? Repetita placent.

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    La question du célibat sacerdotal, c’est comme le boléro de Ravel : on croit que c’est fini et cela recommence encore obstinément. Le nouveau Primat de Belgique vient de rappeler, dans le journal dominical flamand « Zondag », qu’il est pour l'abolition de la discipline du célibat des prêtres « particulièrement à une époque où la sexualité joue un rôle important». Comme si elle n’avait jamais eu un tel rôle autrefois ?

    Dans les pays catholiques les plus éprouvés par le « sécularisme » doctrinal et moral, des évêques épanchent régulièrement  leurs doutes et leur trouble à ce sujet dans la presse d’opinion. Pour s’en tenir à la Belgique, en 2010 déjà, sous le règne de Benoît XVI, trois évêques flamands, NN.SS. De Kesel, déjà lui (il était alors évêque de Bruges), Bonny (Anvers) et Hoogmartens (Hasselt) avaient saisi la balle au bond, dans le contexte de la révélation des scandales pédophiles des années postconciliaires. Dans une interview à la radio flamande VRT, Mgr De Kesel avait alors déclaré (18 septembre 2010): « je pense que l'Eglise doit se poser la question de savoir s'il convient de conserver le caractère obligatoire du célibat » et, poursuivant sur sa lancée: « on pourrait dire qu'il y a des prêtres célibataires mais que des personnes pour lesquelles le célibat est humainement impossible à respecter devraient aussi avoir la chance de devenir prêtre » pour conclure: « la discussion sur le célibat [des prêtres] pourrait avoir une suite bien plus rapide que celle sur l'accès des femmes à la prêtrise », dont l’hypothèse ne serait donc pas non plus à exclure, dans l’esprit de l'actuel archevêque... 

    Et un peu plus tard,  après que cent cinquante théologiens germanophones eussent lancé (7 février 2011) un bruyant manifeste « pour mettre fin à la crise sans précédent  que traverse l'Eglise catholique depuis les scandales des prêtres pédophiles »,  le site de l’agence de presse « Cathobel » avait publié un éditorial  « Célibat des hommes et ordination des femmes » du P. Charles Delhez s.j., paru dans le Dimanche Express n°8 du 27 février 2011. Dans cet article, l'ancien directeur du journal des paroisses francophones de Belgique reprenait, « more jesuitico », l’antienne qu’il avait déjà publiée dans la « Libre Belgique ». Voici un extrait de celle-ci :

    « (…) Dans l’Église latine, on n’ordonne prêtres que ceux qui font la promesse de rester célibataires. Ne pourrait-on cependant pas imaginer, dans l’Église latine, la même diversité qu’à l’intérieur de l’Église catholique dans son ensemble ? C’est que les Églises locales évoluent bien différemment aujourd’hui. Des réponses adaptées à la situation de chaque pays ou de chaque région du monde serait sans doute  heureuses.                                                                                 

    « Tout autre est la question posée par l’ordination des femmes. Elle est théologique. L’Église est-elle tenue par le fait que Jésus n’a choisi comme apôtres – les Douze – que des hommes, alors qu’il était entouré également de femmes ? Elles ont d’ailleurs joué un rôle très important, comme premiers témoins de sa résurrection, par exemple. S’agirait-il d’une donnée culturelle ou d’une volonté divine ? (…) ».

    Dans un commentaire « posté » sous le texte de son confrère, le Père Thierry Dejond s.j. avait alors apporté au lecteur un excellent antidote à cette culture du doute. Une mise au point concise, claire et précise : « (…) Il est évident que l’ordination des Douze Apôtres, et non de Marie, Mère de Dieu, ni de Marie-Madeleine, Suzanne et autres femmes ayant suivi Jésus, n’est pas une « donnée culturelle », mais bien une « volonté divine », au sujet de laquelle toutes les Eglises ont maintenu un accord unanime, jusqu’à la fin du XXème siècle.  C’est donc une idée de la « post-modernité », lancée par le Mouvement féministe, dont la philosophie est la « gender philosophy », dont la thèse, validée par l’ONU, est qu’on choisit librement d’être homme ou femme, car il ne s’agirait pas d’un donné « naturel », mais purement « culturel ».

    Si les Eglises orientales ‘revenues au catholicisme’ ont accepté d’ordonner des hommes mariés (vu leur passé orthodoxe datant de 690) [ndlr : concile « in trullo »], c’est par miséricorde de l’Eglise catholique, qui ne voulait pas briser une tradition de cinq siècles.

    Le « célibat des prêtres » dans l’Eglise latine n’est autre qu’une manière d’être fidèle à la « Tradition remontant aux Apôtres », et acceptée tant chez les Grecs que chez les Latins jusqu’en 690, et exigeant des Evêques, Prêtres et Diacres mariés, de renoncer, le jour de leur Ordination, à l’usage du mariage. Cette tradition apostolique s’est maintenue en Occident, tandis que l’Orient grec cédait aux décisions de l’Empereur de Byzance.

    Pourtant, même en Orient, subsistent des traces évidentes de l’ancienne discipline commune: les Evêques n’ont pas le droit de vivre en mariage, jamais; les prêtres et les diacres, après le décès de leur épouse, n’ont pas le droit de se  remarier,  puisque ils ont été ordonnés. Ce qui prouve bien qu’il s’agissait d’une  tolérance, Idem, pour les  diacres mariés  en Occident, depuis le Concile Vatican II: ils ne peuvent pas se  remarier.

    Cette discipline remonte aux Apôtres, dont un seul, Simon-Pierre, était certainement marié avant l’appel du Christ, mais qui répond à Jésus: « Nous qui avons tout quitté pour te suivre… », Jésus répond: « Amen, je vous le dis: personne n’aura quitté maison, femme, frères, parents ou enfants, à cause du Royaume de Dieu, qu’il ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » (Luc 18, 28-30). Bien d’autres textes de L’Ecriture Sainte, et de la Tradition des Pères de l’Eglise, confirment cette exigence de Jésus. Exigence rappelée au 1er Concile Oecuménique de Nicée en 325, canon 3; et déjà avant, dans des Conciles régionaux: Elvire (Espagne) en 304 et Ancyre (=Ankara, Turquie) en 314. Il est clair que ces canons disciplinaires de l’Eglise ne faisaient que « rappeler » la Tradition remontant aux  Apôtres et attestée par de nombreux  Pères de l’Eglise  auparavant ».

    Le Père Dejond est professeur de théologie dogmatique et directeur spirituel du Séminaire de Namur depuis 1994.

    JPSC

  • Recevoir l’Exhortation « Amoris Laetitia » à la lumière de l’enseignement constant de l’Eglise catholique

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    Lu sur le site didoc.be (30 avril 2016), le point de vue de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie (USA) :

    « Nous vivons à une époque où bien des gens sont exaspérés par une masse d’informations désagréables, peu crédibles et en grande partie non souhaitées. Nous sommes noyés par la publicité, les lobbies et une politique pernicieuse. Dans le même temps, des messages d’espérance et de vérité passent inaperçus. Quant aux questions cruciales, il est tentant d’éviter de réfléchir en sautant directement à la confrontation.

    Le pape François part d’une approche différente. En un peu plus de 250 pages, la récente Exhortation Apostolique du Saint-Père sur l’amour dans la famille, Amoris Laetitia (La Joie de l’Amour) peut sembler décourageante, un peu comme si on observait le sommet de l’Everest depuis un camp de base. Mais la comparaison s’arrête là. C’est un document accessible à tout adulte qui s’intéresse à sa foi. Il mérite d’être lu, en le méditant, du début à la fin.

    Il mérite également d’être lu avec soin à la lumière de l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de saint Jean Paul II, de la théologie du corps, ainsi que d’autres documents antérieurs de l’Église sur le mariage et la famille.

    Comme le document précédent Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), les méditations post-synodales du pape François sont écrites avec vivacité et riches d’un enseignement profond, dans le style qui lui est propre. Ceux qui cherchent un changement dans l’enseignement de l’Église Catholique sur le mariage, le divorce, la famille ou la sexualité seront déçus, ainsi que l’ont bien fait remarquer les titres de la presse. Certains pourront trouver des passages du chapitre 8 où l'insistance sur la sensibilité pastorale envers les mariages irréguliers peut paraître ambiguë dans sa présentation.

    Le lecteur doit donc comprendre « La Joie de l’Amour » dans le contexte de l'important corps de doctrine de l’Église Catholique, avec toute sa sagesse forgée au cours des siècles. Ce contexte façonne la réponse de l’Église de Philadelphie.

    Comme Romano Guardini l’écrivait, (Guardini, l’un des plus grands penseurs catholiques du XXe siècle, exerce une influence majeure sur la pensée de notre pape), la miséricorde est une vertu plus élevée que la justice. Mais Guardini écrivait également qu’il n’y a pas de miséricorde réelle, séparée de la vérité. Et la vérité du mariage chrétien, enseignée par Jésus lui-même, est que le mariage est un engagement définitif, irrévocable, avec tout ce que cela implique dans la vie sacramentelle catholique.

    Chaque lecteur peut trouver dans le texte son passage préféré. Pour moi, le cœur d’Amoris Laetitia se situe dans les chapitres 4 à 7. La profonde méditation du pape sur la première lettre de saint Paul aux Corinthiens est d’une beauté exceptionnelle. Les paragraphes 178-181 sur l’infertilité et l’adoption, encourageant la délicatesse et la vocation de la famille, sont excellents. Le paragraphe 187 insiste sur l’attention à la famille étendue. Le 193, soulignant l’importance de la mémoire historique, est d’une valeur inestimable, ainsi que les n° 174-177 sur le rôle du père et de la mère.  Le n° 167 reconnaît la valeur de la famille nombreuse dont les enfants sont vus comme un cadeau de Dieu.

    Les paragraphes 47 et 48 font preuve d’une sensibilité profonde pour les enfants en difficulté et les personnes âgées. Le n° 80 réaffirme fermement le message d’Humanae Vitae, comme le n° 83 qui confirme la sainteté de toute vie. Dans le 56, le pape François rejette clairement l’idéologie du gender et toute sa confusion sur l’identité sexuelle.

    Le chapitre 8 est une méditation touchante sur la nécessité d’inclure les divorcés et remariés civils, dans la vie de l’Église, en traitant toutes les personnes en union irrégulière avec le soin approprié. Mon expérience me prouve qu’il est rare qu’un pasteur mette délibérément des obstacles sur le chemin de celui qui veut vivre une vie de bon chrétien.

    En même temps, nous devons rappeler que l’enseignement catholique n’est pas un « idéal » pour le petit nombre, mais un chemin de vie qui peut et devrait être vécu par nous tous. Ce serait une erreur d’interpréter l’esprit de compassion d’Amoris Laetitia, comme une autorisation d’ignorer la vérité chrétienne sur des sujets de fond, qui touchent notamment à l’enseignement catholique sur le mariage et à la discipline de l’Église sur l’administration des sacrements.

    Ref. "Amoris laetitia": miséricorde et vérité

    D’origine amérindienne et française, Mgr Chaput a été nommé archevêque de Philadelphie par Benoît XVI en 2011.

    Le site didoc.be Le site didoc.be (« diffusion-documentation ») est né en l’an 2000 pour contribuer à donner un éclairage chrétien sur une diversité de questions touchant à la vie spirituelle, la foi, l’éthique, la famille, etc. Il publie des articles et diffuse des brochures, des DVD et des livres. Parmi ceux-ci, on trouvera notamment les écrits de saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, dont le message a inspiré les auteurs de cette initiative.

    JPSC

  • Soyez gentils sur internet

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    Vu sur le site "riposte catholique":

    JPSC

  • Liège : trois cents personnes ont assisté au concours de musique sacrée pour jeunes choristes

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    Liège, samedi 30 avril 2016 : le concours de musique sacrée pour jeunes choristes a attiré 300 personnes à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (source):

    logo_bleu.jpgPlus de 300 personnes se sont rassemblées à Liège, en l’église du Saint-Sacrement, ce samedi 30 avril 2016 pour assister au grand concours de musique sacrée où cent vingt jeunes choristes ont rivalisé de talent pour se partager les trois prix décernés par le jury des professeurs de musique venus de l’IMEP (institut de musique d’église et de pédagogie musicale) et des écoles de musique de la province de Liège. Le premier prix, offert par l’Echevin du Patrimoine et du Tourisme de la Ville de Liège, Michel Firket, a été attribué à l’Ensemble « Cantus Firmus » de Schaerbeek, dirigé par Hélène Richardeau. L’échevin était représenté à la remise des prix par son chef de cabinet.

    La soirée s’est conclue par un buffet convivial très suivi par les choristes et le public venu en foule dans la grande salle de la Maison décanale Saint-Jacques prêtée pour la circonstance par M. le Doyen Eric de Beukelaer.

    Le lendemain dimanche, avant de reprendre sa route vers la Normandie, l’une des formations lauréates, la sympathique maîtrise Saint-Evode de la cathédrale de Rouen (dir Loïc Barrois), a aussi animé en grégorien et en polyphonie la messe latine de 10h à l’église du Saint-Sacrement,

    Il faut saluer enfin le bel effort rédactionnel du magazine Vlan-Spectacle (édition liégeoise) qui a apporté sa contribution efficace à l’annonce de l’événement.

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  • Pâques à Moscou : pour les Orthodoxes, la nuit de la Résurrection c’était le week-end dernier

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    … avec le Patriarche Cyrill, le  Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?

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    JPSC

  • Menaces sur l’Eglise catholique au Burundi

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    monument-in-bujumbura.jpgDe Laurent Larcher, correspondant du journal « La Croix » à Bujumbura :

    Depuis un an, le Burundi est plongé dans une grave crise, née de la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza en juillet dernier.

    Les laïcs et l’Église catholique sont victimes de la violence des forces de l’ordre et des intimidations du pouvoir.

    Pour nous rencontrer, nous avons dû suivre mille précautions. Nous rendre dans un lieu discret et improbable. Attendre dans une pièce sombre à l’insu de presque tout le monde. Le voilà. Appelons-le Pascal. Il est accompagné d’un ami, connu et respecté par tous les catholiques burundais. Il se porte garant de son témoignage.

    Recherché par les services de sécurité, les agents du renseignement et les miliciens Imbonerakure, Pascal vit clandestinement depuis l’été 2015, dans la capitale burundaise. Tutsi d’une vingtaine d’années, il est le responsable d’une fraternité de jeunes du Renouveau charismatique. Cet étudiant en santé publique habitait Mutakura, l’un des hauts lieux de la contestation populaire contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

    > Lire aussi Bujumbura vit dans la terreur

    Le 1er juillet 2015, il assiste à la descente meurtrière des forces de l’ordre dans son quartier : une journée en enfer, sans témoins. « Officiellement, ils cherchaient des armes, se souvient-il. Les jeunes étaient arrêtés, rassemblés et triés. Parmi les forces de l’ordre, j’ai vu des policiers et des miliciens tuer systématiquement les Tutsis tombés entre leurs mains. »

    À la merci d’une dénonciation

    Pris dans la nasse, Pascal est condamné : « Mon nom était inscrit sur une liste de personnes à éliminer car j’étais responsable d’un groupe de jeunes catholiques de Mutakura. Aux yeux du régime, j’étais un leader de la jeunesse contestataire, un ennemi à abattre. »

     

    Lire la suite

  • L'Esprit des Lettres - 29/04/2016 (François Sureau, Guillaume de Tanoüarn, Cécilia Dutter)

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    via Metablog :

    "Le Jour du Seigneur, KTO et La Procure se sont associés depuis 2008 pour ce magazine mensuel entièrement consacré au livre religieux. Tournée dans la célèbre librairie du VIe arrondissement à Paris, cette émission de 90 minutes donne la parole à trois écrivains, dont l'oeuvre globale, l'originalité du travail d'auteur ou l'actualité peuvent donner matière à un véritable dialogue avec l'animateur et un échange entre invités. Leur discussion est ponctuée par les chroniques des libraires de la Procure qui nous font part de leur "coup de coeur", des "meilleures ventes du mois", ou encore d'un "portrait d'auteur". Ce mois-ci, autour de Jean-Marie Guénois : François Sureau pour son livre Je ne pense plus voyager aux Éditions Gallimard. Guillaume de Tanoüarn pour son ouvrage Délivrés : méditations sur la liberté chrétienne aux Éditions du Cerf et Cécilia Dutter pour son livre Flannery O'Connor: Dieu et les gallinacés aux Éditions du Cerf."

    L'Esprit des Lettres - 29/04/2016.

  • Bruxelles : la jeunesse franciscaine évangélisera les rues à l'Ascension

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    D'Aliénor Gamerdinger sur aleteia.org :

    La Jeunesse Franciscaine évangélisera les rues de Bruxelles pour l’Ascension

    Alors que Bruxelles est encore marquée par les attentats du 22 mars, le Groupe Saint-François de Cholet invite des volontaires à y faire brûler l'Amour du Ressuscité.

    Pour l’Ascension, le Groupe Saint-François invite les jeunes de bonne volonté ayant entre 18 et 35 ans à le rejoindre pour un week-end d’évangélisation pour l’Europe. À raison d’une mission par jour pendant quatre jours, la Jeunesse Franciscaine, accompagnée des volontaires, parcourra les rues de Bruxelles afin d’annoncer la Bonne Nouvelle. Ensemble, ils participeront à accomplir la demande que Jésus Christ formula à ses disciples en Galilée après sa Résurrection : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Les volontaires français pourront se rendre à Bruxelles avec un car au départ du couvent Saint-François à Cholet, ou d’Angers (Maine-et-Loire), s’ils ne peuvent rejoindre la capitale belge par leurs propres moyens.

    Le Groupe Saint-François (GSF) rassemble les jeunes (17-30 ans) rattaché à la Jeunesse Franciscaine (JF), un mouvement international de la famille franciscaine. Accompagné par le couvent Saint-François des franciscains conventuels situé à Cholet le groupe se réunit fraternellement le samedi et le dimanche, pour le « week-end Saint François », une fois par mois (voirprochaines dates) pour prier, louer, partager et se laisser enseigner. Ces rencontres sont, bien entendu, ouvertes à tous !

    Une charte et une promesse

    Ceux qui le désirent peuvent rejoindre ce groupe en s’engageant sur une charte et en faisant une promesse. Le responsable demande aux promettants ce qu’ils désirent, ce à quoi ils répondent : « Appelés par l’Esprit Saint et attirés par l’idéal franciscain, nous voulons nous mettre en chemin, découvrir notre vocation, et découvrir avec nos frères JF l’expérience de la vie chrétienne en fraternité. Nous demandons à Notre Seigneur Jésus-Christ, d’éclairer les ténèbres de notre esprit, de nous donner une vraie humilité, une foi droite, une espérance solide, une parfaite charité, et qu’en toute chose nous agissions conformément à sa Volonté ».

    Puis les promettants renouvellent les merveilleux vœux du Baptême, dans lequel ils « renoncent à Satan, à toutes ses œuvres, et à toutes ses séductions, en rejetant le péché et tout ce qui conduit au mal », et « disent oui à Jésus, qui est notre route, notre joie, et notre vie ». Ils terminent par cette promesse : « Oui Père, me voici, je désire faire ta volonté. Oui, Fils Bien aimé du Père, je m’engage à faire effort pour vivre ton Évangile. Oui, Esprit Saint, toi qui fais les Apôtres, j’accepte d’être témoin et évangélisateur dans mon milieu de vie. Oui, frères et soeurs, je m’engage à approfondir ma vocation à la lumière de la vie et du message de Saint François. Le monde attend le passage des saints. Je désire devenir saint. Pour cela, trois piliers façonneront chacune de mes journées : je m’engage à prendre un temps de prière quotidien, à nourrir un intérêt passionné pour les autres, et à me donner par de multiples petits dépassements de moi-même ».

    La Jeunesse Franciscaine est consacrée à la Sainte Vierge, et les grâces sont nombreuses comme le témoignent les engagés :

    « C’est par cette spiritualité (franciscaine et louangeuse) que j’ai retrouvé la foi. Mais aussi parce que le principe de l’engagement est pour moi une idée qui manque cruellement dans nos sociétés modernes, et la possibilité de pouvoir faire cette démarche aujourd’hui ne peut être qu’un phénomène portant du fruit. »

    ou encore :

    « Ma rencontre avec la spiritualité franciscaine m’ouvre au Seigneur, me règle, me protège, me nourrit. Tel une bûche, je brûle, mon péché s’effrite et laisse place peu à peu à une vie nouvelle. Je voudrais n’être en rien ingrat. Je veux m’engager dans la fraternité franciscaine car je souhaite faire corps avec l’ensemble de mes frères et soeurs, laïcs et religieux, et tout les saints en Jésus Christ. À mon échelle, j’ai désormais la responsabilité de prier pour eux, et grâce au secours de la Très Sainte Vierge de devenir homme non pas pour moi-même mais pour les autres. »

    Les inscription se clôturent ce dimanche 1er mai sur le blog du Groupe Saint François. Vous y retrouverez également tous les détails ainsi que le bulletin d’inscription.

  • L'abbé Alexis Garnier présente le 34ème pèlerinage de Pentecôte sur TV Libertés

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    Vu sur le site web « salon beige » :

    JPSC

  • 38 martyrs catholiques albanais victimes du régime communiste bientôt béatifiés

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    Lu sur bfmtv.com :

    Albanie: 38 martyrs catholiques du régime communiste vont être béatifiés 

  • Le samedi 30 avril 2016 en l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy à Liège : Un concours international de plain-chant et de polyphonie sacrée pour 120 jeunes choristes

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    affiche_cyclhorale concours2016.jpg

    concours (1).jpgLe samedi 30 avril 2016 de 16h30 à 18h30,  en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), 120 jeunes choristes de qualité venus de Wallonie et de Bruxelles mais aussi des pays limitrophes participeront à un grand concours public de musique sacrée doté de trois prix offerts par l’échevin du tourisme et du patrimoine de la ville de Liège (1er prix), l’abbaye de Leffe (2e prix) et l’académie de chant grégorien (3e prix).  Ces prix sont décernés par un jury de professeurs venus de plusieurs écoles de musique de la communauté française de Belgique.

    Chaque groupe présentera trois pièces choisies dans le vaste répertoire de la polyphonie sacrée allant de la Renaissance à nos jours et deux pièces puisées dans l’immense corpus monodique du chant grégorien qui l’a précédé dès le haut moyen-âge. Le but du concours est, en effet, d’inciter les chefs de chœur à familiariser aussi les jeunes générations avec les monodies de ce plain-chant oublié qui est cependant à l’origine de toute la musique occidentale.

    A l’heure où on n’entend parler que de mondialisation et de multi-culturalité, oser faire chanter à notre jeunesse les trésors de la musique sacrée, n’est pas un repli identitaire, mais du simple bon sens : la prise de conscience de nos racines. Pour qu’un arbre puisse développer pleinement ses branches, il faut qu’il ait de profondes racines. Ainsi en est-il en matière de culture.

    Le public est cordialement invité à venir entendre ces jeunes choristes rivaliser de talents prometteurs et assister à la remise des prix aux lauréat du concours. Un  buffet convivial clôturera la manifestation dans les locaux de la Maison Saint-Jacques (place Saint-Jacques, 8).

    Ce concours est une initiative de l’académie de chant grégorien, présente à Liège depuis 2003 : elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement et à l’abbaye des Bénédictines au boulevard d’Avroy. Comme à Louvain-la-Neuve et à Bruxelles, l’académie offre des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. 

    Plus de détails sur la manifestation, cliquez  ici: Le samedi 30 avril 2016 à 16h30, en l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy à Liège : Un concours international de plain-chant et de polyphonie sacrée pour 120 jeunes choristes

    P.A.F. libre.

    Renseignements :

    tél. 04.344.10.89 ou academiedechantgregorienliege@proximus.be

    Tout sur l’académie de chant grégorien : academie de chant grégorien

    JPSC 

  • La Fontaine de Trevi rouge du sang des martyrs

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    Du site de l'AED (France) :

    ITALIE : la fontaine de Trévi, rouge du sang des martyrs chrétiens

    Le 29 avril 2016, à 20 heures, la Fontaine de Trevi à Rome se teintera de rouge pour rappeler le sang versé par tant de martyrs chrétiens qui, aujourd’hui, sont encore plus nombreux qu’aux premiers siècles de l’Église. (Pape François, 4 mars 2014)

    Par cette initiative sans précédent, l’AED entend attirer l’attention sur la tragédie de la persécution des chrétiens comme elle l’avait déjà fait en octobre 2015 alors qu’elle avait illuminé en rouge la statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro. Comme l’expliquent le président, Alfredo Mantovano, et le directeur de la section italienne de l’AED, Alessandro Monteduro, « la violation systématique du droit à la liberté religieuse, en particulier à l’encontre des chrétiens, doit devenir un sujet central du débat public pour éviter le risque d’indifférence et par conséquent de persistance d’une agonie insupportable ».Depuis sa création en 1947, la Fondation pontificale AED dénonce la persécution religieuse. Pour se faire, elle propose depuis 1999 son Rapport sur la liberté religieuse dans le monde, dont la prochaine édition sera publiée le 15 novembre prochain. « Le contenu du rapport », poursuivent les responsables du bureau italien de l’AED, « sera de peu d’utilité s’il ne devient pas un patrimoine commun, s’il n’éveille pas nos consciences, s’il n’entraîne pas de réaction publique et généralisée de soutien à tant de personnes persécutées qui ne peuvent pas se faire entendre ».De nombreuses organisations telles la Communauté Sant’Egidio, l’organisation Communion et Libération, les Focolari et le Renouveau dans l’Esprit Saint ont souhaité se joindre à cette initiative. L’événement sera également retransmis en direct sur TV2000, la chaîne de télévision de la Conférence épiscopale italienne.Le cardinal Mauro Piacenza, président international de l’AED prononcera un discours puis, quatre invités raconteront l’histoire de chrétiens assassinés en raison de leur foi.

    Une religieuse parlera de ses quatre consœurs de la congrégation des Missionnaires de la Charité tuées au Yémen le 4 mars 2016.

    Le professeur Shahid Mobeen, fondateur de l’Association des chrétiens pakistanais en Italie, se souviendra de son ami Shahbaz Bhatti, le ministre des Minorités religieuses au Pakistan assassiné en 2011.

    Maddalena Santoro parlera de son frère, Don Andrea Santoro, tué en Turquie en 2006.

    Enfin, un étudiant kényan, Luka Loteng, rendra hommage aux étudiants chrétiens tués à Garissa en avril 2015.Au terme de ces quatre témoignages, la façade de la Fontaine de Trevi se teintera de rouge. Ce sera alors le moment d’entendre le témoignage de Mgr Antoine Audo, archevêque chaldéen d’Alep.L’évènement se clôturera par la Prière du Pape Pie XII pour l’Église persécutée. Puis, tout au long de la nuit, des images de persécutions antichrétiennes seront projetées sur la façade de la Fontaine de Trevi illuminée en rouge, sang des martyrs chrétiens.