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Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison estivale. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre).
Au sommaire de ce numéro n° 95 (2e trimestre 2015) :
En l’abbaye de Maredsous, du 7 juillet au 31 août : 1915 Le génocide oublié des Assyriens-Chaldéens-Syriaques– exposition accessible tous les jours de 8h à 20h organisée par l’Institut Assyrien de Belgique 73, rue Ferdinand Lenoir 1090 Bruxelles –institutassyrien@gmail.com
POUR APPROFONDIR - Journaux de martyrs dans la Chine de Mao
Le 9 juillet, l’Eglise célèbrera la fête des 120 martyrs de Chine canonisés par Jean-Paul II le 1er octobre 2000. On se souvient que, pour l’Eglise catholique, le choix de ce dimanche 1er octobre, « dimanche des Missions » de l’Année Sainte 2000, pour canoniser des martyrs de Chine résonnait d’une manière toute particulière, le 1er octobre étant aussi la fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne des Missions et carmélite qui aurait rêvé de partir comme missionnaire en Chine.
On se souvient aussi que, bien qu’aucun des 120 martyrs canonisés n’appartienne à la période communiste, le choix de la date du 1er octobre souleva les plus vives protestations du gouvernement chinois, ce jour coïncidant avec la fête nationale chinoise, le 1er octobre étant ce jour où Mao Zedong proclama l’avènement de la République populaire de Chine, place Tien’anmen à Pékin.
Depuis cette date, si, pour ce qui concerne l’Asie, l’Eglise a accepté d’ouvrir des procès en béatification pour des martyrs victimes, au Laos et au Cambodge, des communistes et des troubles qui ont accompagné leur prise du pouvoir, Rome n’a pas, à ce jour, ouvert de nouvelles causes concernant les victimes directes des communistes chinois. On peut subodorer qu’au Vatican, on estime que la relation avec Pékin est suffisamment délicate pour ne pas la compliquer par des causes en béatification de témoins (le sens originel du mot martyr) victimes des exactions de communistes dont les héritiers directs sont toujours au pouvoir en Chine continentale.
Ces dernières décennies, des livres ont néanmoins documenté les épreuves traversées par les catholiques de Chine après 1949. On peut ici mentionner l’ouvrage du P. François Dufay, prêtre des Missions Etrangères de Paris, En Chine, l’étoile contre la croix, paru en 1955 chez Casterman, étude rigoureuse des méthodes communistes de lavage du cerveau et description méthodique des moyens utilisés pour faire « craquer » les prisonniers de Mao. D’autres depuis ont paru. Parmi les plus récents d’entre eux, on peut signaler le livre qui vient de paraître aux Editions missionnaires italiennes, à Bologne : Enchaînés pour le Christ. Journaux de martyrs dans la Chine de Mao (In catene per Cristo. Diari di martiri nella Cina di Mao).
Sous la direction du journaliste et éditeur Gerolamo Fazzini, avec une préface du P. Bernardo Cervellera, directeur de l’agence AsiaNews, ce livre de 416 pages, non traduit en français, offre quatre témoignages directs des persécutions exercées dans les années 1950 et 1960. Quatre journaux intimes rédigés par quatre chrétiens qui ont été persécutés au cours des premières années de la révolution communiste. Des journaux intimes qui étaient devenus presque introuvables, mais qui sont maintenant de nouveau disponibles, édités pour la première fois dans leur texte intégral, et proposés au grand public.
« Pour fêter le huitième anniversaire de la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum par le pape Benoît XVI, Paix liturgique publie en exclusivité quelques extraits d'un entretien accordé par le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l'Ordre de Malte, à l'abbé Claude Barthe et consacré à "la forme extraordinaire, un trésor pour toute l'Eglise".Pour lire ces extraits, c'est par ici.
Cet entretien paraîtra dans son intégralité en septembre au sein de l'ouvrage du cardinal Burke, La Sainte Eucharistie, sacrement de l'amour divin, que vous pouvez vous procurer en pré-vente auprès de l'éditeur, Via Romana. Vous trouverez toutes les coordonnées à la fin de la lettre de Paix liturgique. CARDINAL BURKE : LA FORME EXTRAORDINAIRE, UN TRÉSOR POUR TOUTE L'ÉGLISE
« Voici la méditation du vendredi 3 juillet dela Neuvaine pour la France, écrite par Don Louis-Hervé GUINY.
« Seigneur, donnez à la France les nouveaux St Vincent de Paul dont elle a besoin »
La plus grande grâce que Dieu ait faite à la France meurtrie, au temps de Richelieu et de Mazarin, est de lui avoir donné saint Vincent de Paul (1581-1660).
Pour panser les plaies du pauvre peuple, il fallait un homme qui unît en lui le meilleur du paysan et du prêtre : le bon sens, l’humilité, l’activité tenace, la prudence, la patience, et pénétrant le tout, une charité sans égale. Lui aussi est frappé de la différence entre le nombre de prêtres et la misère qu’ils sont chargés d’encadrer, d’édifier, d’enseigner et de consoler. C’est qu’il y a trop de mauvais prêtres.
« Les mauvais prêtres » : que de fois le mot revient sur les lèvres du fondateur des lazaristes ! Il sait bien que partout en France, il y a des prêtres fervents, mais les autres l’obsèdent par leur nombre. Fort de ses relations avec un certain nombre d’évêques, il tombe d’accord sur l’impossibilité d’améliorer la masse des mauvais prêtres et sur la nécessité « d’appliquer le remède à la source du mal », en s’efforçant « de donner l’esprit ecclésiastique et d’enseigner les devoirs de leur état à ceux qui veulent entrer dans les ordres. C’est le début d’une grande aventure en France.
Le séminaire devient la nouvelle matrice du clergé français. Saint Vincent de Paul écrira « c’est un chef d’œuvre en ce monde que de faire de bons prêtres ».C’est d’autant plus important pour lui qu’il éprouve l’intuition et la conviction que les peuples sont à l’image de leurs pasteurs. Il écrit à un fils : « Dieu vous bénisse, mon frère ! C’est bien fait de demander à Dieu qu’il fasse de bons évêques, de bons curés, de bons prêtres, et c’est ce que nous devons tous demander : tels sont les pasteurs, tels sont les peuples. On attribue aux officiers d’une armées les bons et les mauvais succès de la guerre ; et on peut dire de même que, si les ministres de l’Eglise sont bons, s’ils font leur devoir, tout ira bien ; et au contraire, s’ils ne le font pas, qu’ils sont cause de tous les désordres ». Il dira aussi qu’un « bon prêtre est une grande chose ! Que ne peut faire un bon prêtre ! Quelles conversions ne peut-il pas procurer, des prêtres dépend le bonheur du christianisme ».
Avec lui et après lui, le cardinal de Bérulle, Monsieur Olier, St Jean Eudes, St Louis-Marie et tant d’autres vont contribuer à la formation de ce nouveau clergé vertueux, zélé et charitable. A leur place, ces maîtres de l’Ecole Française de spiritualité ont permis cette réforme pastorale, forte d’un redressement moral et d’un esprit missionnaire dont les français vont bénéficier. C’est la France qui va bénéficier de cette réforme. Alexis de Tocqueville écrira bien plus tard : « je ne sais si, à tout prendre, et malgré les vices de quelques-uns de ses membres, il y eut jamais dans le monde un clergé plus remarquable que le clergé catholique de France au moment où la révolution l’a surpris : plus éclairé, plus national, moins retranché que les seules vertus privées, mieux pourvu de vertus publiques et , en même temps, de plus de foi…J’ai commencé l’étude de l’ancienne société plein de préjugés contre lui, j’en suis sorti plein de respect. »
Lors de la Révolution Française, l’épopée des prêtres cachés, des exilés, des martyrs, de ce qu‘on peut bien appeler « l’Eglise Française du silence » est le signe le plus fort de cette résistance pacifique. Que d’âmes d’enfants, Jean-Marie Vianney et tant d’autres, furent à jamais marqués par ces existences clandestines et héroïques. C’est cette transmission d’un idéal de sainteté sacerdotale authentique qui permettra au XIX ème et au début du XXème à tant de pasteurs et de missionnaires dans le monde entier, dans un climat souvent anticlérical de favoriser l’essor de l’Eglise.
C’est ce même désir qui anime le Cardinal Suhard, au sortir de la seconde guerre mondiale, qui entend lui aussi à sa place contribuer à la réforme du clergé pour le bien de la France : « Comme le Christ, le prêtre apporte à l’humanité un bienfait sans égal : celui de l’inquiéter. Il doit être le ministre de l’inquiétude, le dispensateur d’une soif et d’une faim nouvelles. Comme Dieu, il appelle la faim sur la terre. Il ne s’agit pas ici c’est évident, de semer une peur maladive dans des consciences déjà exacerbées par la vie moderne. L’inquiétude que doit semer le prêtre, c’est cette crainte de Dieu, ce tourment de l’infini, qui a fait pousser aux mystiques, et aux penseurs de tous les temps, ces cris d’appels si bouleversants. La révolte qu’il prône, c’est l’insurrection des consciences ; l’ordre qu’il vient troubler, c’est le calme apparent qui couvre les iniquités et les haines. Comme le héros et le Saint, le prêtre dans la cité, n’est pas un citoyen passivement docile ; il n’a point taille commune… Prophète du Dieu Vivant, il n’admet plus le repos qui serait la mort : il se doit d’être l’artisan du devoir, du jaillissement, dans l’intimité des personnes comme dans le déroulement de l’histoire. Et dès lors, on peut le dire sans contradiction : sa manière des semer l’ordre, c’est de le mettre en cause ; sa façon propre d’obéir aux lois des hommes, c’est d’en appeler sans cesse à la loi de Dieu».
Dans la France d’aujourd’hui et de demain, les nouveaux « St Vincent de Paul » sauront à leur place, toute leur place et rien que leur place favoriser un élan missionnaire. »
Extraits de la rencontre entre Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus et Tugdual Derville. délégué général de l'association Alliance VITA, porte-parole de La Manif pour tous, co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine.
Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon, ce commentaire d’Eugénie Bastié (« Le Figaro ») :
« Il y a trop de prêtres ! », martèle le cardinal Robert Sarah, dans la chapelle du centre Lorenzo, où il nous reçoit, pèlerins du voyage organisé par l’Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon. A deux pas de lui se dresse, simple et majestueuse, la croix de bois offerte par Jean-Paul II qui voyage pendant les Journées mondiales de la Jeunesse aux quatre coins du monde.
« Il y a trop de prêtres ! Mais des prêtres qui sont vraiment le Christ, il n’y en a pas beaucoup ». « La vitalité des Eglises se mesure au nombre de saints. » ajoute-t-il dans un sourire.
« Là où les hommes souffrent, l’Eglise doit être présente, pour leur apporter, pas seulement une consolation matérielle, mais la consolation de Dieu. Les hommes n’ont pas seulement besoin de pain. ». Et de poursuivre « Ce serait faire une insulte aux pauvres que de vouloir éradiquer la pauvreté ». On parle trop de politique, pas assez de Dieu, affirme en substance celui qui est né dans une modeste famille coniagui. Une allusion au zèle du pape François, qui brandit la nécessité d’aider les pauvres à longueur de sermons ?
A le voir, avec sa douceur, et son intensité, on ne peut s’empêcher de comparer les deux hommes. Il serait vain de vouloir les opposer. Le premier est un vent violent, là pour renverser la table où les dés sont pipés, apporter la bonne nouvelle. Le second est une braise venue d’Afrique embraser le monde.
Dieu, Dieu, Dieu. Sarah n’a que ce mot, au cœur, et à la bouche. Dieu ou rien. Tel est le titre du livre d’entretien que Robert Sarah a publié avec le journaliste Nicolas Diat. « Je n’ai eu qu’une seule intention dans ce livre : parler de la centralité de Dieu, replacer Dieu au centre de nos vies, de nos pensées, de notre agir ». « La tragédie aujourd’hui, c’est notre relation à Dieu » dit celui qui voudrait rétablir la liturgie car c’est le moyen que nous avons pour accéder à Dieu. « Après le Concile, on a pensé que la liturgie était une activité simplement humaine, une convivialité, et abîmé le rapport avec Dieu. ». Il rappelle que les Pères du concile avait pour souci d’aider l’homme moderne à mieux rencontrer Dieu, mais que cette louable intention s’est transformée en démagogie. Une interprétation erronée de Vatican II a pu conduire les fidèles à penser que la liturgie était un luxe ostentatoire, de ces babioles dont il convenait de se débarrasser pour monter à Dieu en tambourins et prêtres en col roulé. De peur de perdre les fidèles, les messes se sont transformées en kermesses. Il ne fallait pas qu’on s’y ennuie. Résultat : « Nous vivons comme si Dieu n’existait pas », constate-t-il. Face à cet oubli du Christ et cette désacralisation de la liturgie, Sarah prône le retour à une humilité, un éthos liturgique qui ne nous permet de nous effacer face à la présence de Dieu.
Extraordinaire mystère que cet enfant guinéen, qui reçu Dieu dans son cœur en servant la messe dans son petit village, conduit jusqu’à Rome pour sauvegarder le rite, à la tête de la très prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Répare mon Eglise en ruines, dit le Christ à Saint François d’Assises. François s’y ingénie, à redorer le blason d’une institution dénigrée par des temps impies. A nettoyer les écuries d’Augias du Vatican. A consolider la doctrine sociale de l’Eglise. Dans cette maison réparée, Sarah viendra-t-il rallumer le foyer ? Il ne nous appartient pas de le prédire. Seulement de le souhaiter ?
Mieux que des discours : des actes. Ce dimanche 28 juin, jour de la fête de la saint Irénée, le cardinal Philippe Barbarin s'est rendu en Irak pour inaugurer l’école Saint-Irénée à Erbil, au Kurdistan irakien. Une nouvelle preuve des liens forts qui unissent le diocèse de Lyon aux chrétiens d'Irak. D’Anne Latron sur le site de « La Vie » :
« Après juillet et décembre 2014, l'archevêque de Lyon effectue son troisième voyage en Irak en moins d'un an. Mgr Philippe Barbarin était à Erbil dimanche 28 et lundi 29 juin pour inaugurer l'école Saint-Irénée, qui doit accueillir 900 élèves de primaire et de secondaire dès la prochaine rentrée, dans 18 classes différentes.
Manque d'école pour les enfants réfugiés
Depuis leur départ de Mossoul et de la plaine de Ninive en juin 2014, les minorités réfugiées – principalement chrétienne et yézidie – ont trouvé refuge dans des camps ou des immeubles d’Erbil, mais tous les enfants n'ont pas encore retrouvé le chemin de l'école. Or, insiste Mgr Barbarin,« quand des enfants dans une ville, ne vont pas à l'école, ça va mal... ».
« C’est pour remédier à ce manque, identifié lors du voyage des 6 et 7 décembre 2014 que le projet de l’école s’est imposé comme une nécessité, ainsi qu’un pari pour l’avenir de ces populations », indique un communiqué du diocèse de Lyon, engagé dans un jumelage avec le diocèse de Mossoul depuis le mois d'octobre dernier.
Les locaux ont été bénis par le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque-catholique de Mossoul (en résidence à Erbil) et Mgr Louis-Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens.
Jumelage et solidarité
Cette initiative s'inscrit dans la continuité du jumelage entre les diocèses de Lyon et de Mossoul-Qaraqosh annoncé en juillet dernier par le cardinal Barbarin à Erbil lors d'une messe concélébrée avec Mgr Sako, et des opérations de la Fondation Saint-Irénée. La construction de cette école a été rendue possible grâce à la mobilisation et à la générosité des Français, sollicités notamment lors d'une grande dictée à la fin du mois de mai. C'est aussi le second projet mené en partenariat par trois fondations (Saint-Irénée, Mérieux et raoul Follereau) : cet hiver, elles avaient financé le relogement de familles déplacées à Erbil dans un immeuble appelé Al Amal (l’espoir).
Au lendemain de cette inauguration, le cardinal Barbarin allait à la rencontre des réfugiés dans un camp proche d’Erbil. Sur son compte Twitter, on pouvait le voir aux côtés de la doyenne du camp, revêtu d'une soutane chaldéenne, appelée djouba, cadeau de Mgr Sako.
Ref. Le cardinal Barbarin inaugure l'école Saint-Irénée à Erbil
Session d’été d’EEChO Paris, du lundi 24 au mercredi 26 août 2015:
Christianisme et mémoire des martyrs : pourquoi ? – « christianicides » et sens de l’histoire –
Trois jours de témoignages, d’enseignements, de pratique de l’oralité, de compte-rendu des recherches en cours
Avec Mgr Athanasios, Métropolite de l’Eglise copte orthodoxe pour l’Europe, Patrice de Plunkett, Pierre Perrier, P. Frédéric Guigain, Joseph Alichoran, Dr Claude Manoug Atamian,…
Depuis le temps des apôtres, les chrétiens font mémoire de leurs martyrs. Cependant, depuis un siècle en Occident, ces actes de mémoire sont devenus rares.
Pour les chrétiens, l’évocation des victimes n’est pas une forme de revendication socio-politique sectaire, comme elle l’est pour d’autres groupes. Il n’y a donc pas à craindre de froisser les pouvoirs en place – sauf s’ils étaient mêlés aux crimes en question. Mais serait-ce une raison de se taire ? Et comment les chrétiens pourraient-ils dire leur foi et le sens véritable de l’histoire sans parler des martyrs ? En Orient, les Eglises ont toujours entretenu leur mémoire (sauf sans doute les Maronites après 1918, qui ont préféré ne pas parler des 200 000 victimes du génocide par la faim organisé par le pouvoir turc).
En ce centenaire de 1915, la convergence des mémoires arménienne, assyro-chaldéenne-syriaque et grecque montre que le génocide qui a eu lieu à ce moment-là fut un, et non l’addition des « génocides » touchant chaque Communauté (comme le terme pourrait le laisser entendre). Il serait donc plus exact de parler de « christianicide » – avec la portée du terme de « génocide » lui-même :volonté d’éradiquer un groupe humain pour ce qu’il est et d’effacer sa mémoire.
Quelle est la juste manière d’en parler au milieu de toutes les revendications victimaires ? Pourquoi ceux qui se soucient du bien commun, à la suite de Jésus (Mt 20:26-28) ou simplement à l’exemple des chrétiens, sont-ils persécutés, souvent jusque dans leur vie quotidienne ? Que dit exactement la Révélation ?
Devant ces questions et d’autres, nous avons choisi Paris comme lieu de session en vue de favoriser la présence de tous, avec deux rencontres le soir pour ceux qui ne pourraient pas se libérer de la journée.
Inscription : 50 € – 25 € étudiants – déjeuner sur place 10 € /midi (s’inscrire aussi – L/m/M) / logement non prévu Lieu : St Jean Baptiste de la Salle, 70 rue Falguière Paris 15e(M° Pasteur)
Sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » , un entretien d’Agathe du Boullay avec don Paul Préaux, Modérateur général de la Communauté Saint-Martin :
Le 27 juin prochain, 10 séminaristes de la Communauté Saint-Martin seront ordonnés dans la basilique Notre-Dame d’Évron. Les ordinands sont appelés à rendre un service dans une mobilité et à travers une vie communautaire, à un diocèse.
Quand auront lieu les prochaines ordinations sacerdotales de la communauté Saint-Martin ? Combien y aura-t-il d’ordinands ?
Les ordinations auront lieux le 27 juin en la basilique Notre-Dame d’Évron en Mayenne. Elles seront présidées par Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval. Les ordinands seront au nombre de 10 : quatre prêtres et six diacres. Priez pour eux !
Quelle sera la mission de ces nouveaux prêtres ? Quels liens entretenez-vous avec les diocèses ?
La mission du prêtre découle de sa consécration. En tant qu'elle est unie à l'ordre épiscopal, elle participe à l'Autorité par laquelle le Christ construit, sanctifie et gouverne son Corps. C'est pourquoi, par l’ordination, il est marqué d'un « caractère » spécial, qui le configure au Christ Prêtre pour le rendre capable d'agir au nom du Christ Tête en personne. Concrètement, cette action ministérielle sera délimitée par une mission canonique reçue de l’évêque. Elle sera différente pour chacun des ordonnés, en fonction de leur affectation dans tel ou tel diocèse. Nous entretenons avec les diocèses des liens de communion et de service dans un esprit d’écoute et de collaboration.
Que montre le fait qu’aujourd’hui tant d’hommes choisissent le sacerdoce ?
Cela montre que le Seigneur continue d’appeler à Le suivre dans cette vocation très spécifique au service de l’Église et du monde. Cela signifie aussi que des hommes savent entendre, discerner et répondre à cet appel, avec la grâce de l’Esprit Saint. Cela montre qu’il y a beaucoup de générosité de part et d’autre !
« Ce samedi 20 juin, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au centre-ville pour une journée en l’honneur de saint Josémaria.
Elle a commencé par une messe présidée par Mgr Léonard et a été suivie, en début d’après-midi, par une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles intitulée « Le mariage, vocation chrétienne ».
Dans son homélie, dans une église Saint-Jacques sur Coudenberg archicomble, Mgr Léonard a souligné le lien entre les lectures de la Messe et les traits de la spiritualité de saint Josemaría, décédé voici 40 ans, le 26 juin 1975. Ainsi, le récit de la Création que nous lisons dans la Genèse met en évidence la bonté fondamentale de cette création. En ce sens, le travail humain au milieu du monde est une réalité positive. Bien plus, les réalités terrestres sont un lieu de sanctification. Il s’agit d’un message précurseur de saint Josémaria, bien avant le concile Vatican II et la constitution pastorale Gaudium et Spes. L’Evangile de la pêche miraculeuse, quant à lui, est à l’image de l’élan missionnaire qui a toujours caractérisé saint Josémaria. Le Christ dit à Simon-Pierre et nous dit : Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. De quelle manière ? En plaçant notre confiance dans la grâce de Dieu. Quant à la lettre aux Romains, elle souligne une troisième caractéristique de saint Josémaria : sa tranquille assurance que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants. Mgr Léonard a terminé son homélie par ces mots : « Nous voulons aujourd’hui rendre grâces que cette spiritualité a atterri en Belgique voici 50 ans et pour tout le fruit que nous connaissons et pour lequel nous disons merci. »
Ex-membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), converti et marié à une catholique, Walid Shoebat vole maintenant au secours des chrétiens. Lu sur le site « aleteia » :
« C'est l'histoire de Walid Shoebat, un ancien terroriste de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Il n'a que 16 ans quand il commet son premier assassinat. Lorsqu'il fait la connaissance de sa femme, chrétienne, il entame sa conversion au catholicisme et œuvre aujourd'hui pour l'association Rescue Christians, une organisation protestante américaine travaillant au sauvetage des chrétiens persécutés, qu'il a lui-même fondée.
Un père islamiste et une mère catholique
Walid est né en Palestine, d'un père islamiste radical et d'une mère chrétienne catholique, même si elle le cachait. Très jeune, il rejoint l'OLP et participe à différentes actions, depuis les actes de terrorisme contre les Israéliens, jusqu'à la collecte de fonds pour poursuivre la lutte armée, en passant par la politique et les relations publiques. "Je n'étais pas seulement un terroriste, mais j'étais terrorisé par mes convictions", raconte Shoebat.
Mais il épouse une catholique et, fraîchement marié, en tentant de convertir sa femme Marie à l'islam, c'est lui qui finit par se convertir au christianisme ! Elle le met au défi de trouver les contradictions et corruptions introduites dans la Bible, selon les musulmans, par les juifs et les chrétiens. De là commence la conversion de Walid. Lorsqu'il achète sa première Bible pour prouver à sa femme que ce livre est corrompu, lui, le terroriste se convertit. Après des recherches bibliques approfondies, il finit par écrire un ouvrage intitulé Cher musulman, laisse-moi te raconter pourquoi je crois… C'est alors qu'il réalise qu'il avait vécu dans le mensonge. Il se détourne du terrorisme et du djihad : "J’ai enfin réalisé que tout ce qui m’avait été enseigné alors n’était que mythes et mensonges. Il est de mon devoir de rétablir la vérité".
Un repentir dans les larmes
Repentir total. Tel est le cas particulier de Walid, qui a opéré dans sa vie un virage de 180°. Mais est-il possible de changer le cœur d'un terroriste islamique ? Compliqué, très compliqué au point atteint par Walid. Il se repent de tout ce qu'il a fait dans sa jeunesse : il le proclame ouvertement, et ses yeux remplis de larmes le trahissent chaque fois qu'il regarde en arrière et se souvient.
Il travaille aujourd'hui pour l'association Rescue Christians ("Sauvetage de chrétiens"), qu'il a fondée avec un ami juif, Keith Davis. L'œuvre qu'il accomplit pour les chrétiens est considérable : il aide à sortir du pays des familles entières qui sont persécutées ; des chrétiens condamnés pour blasphème (comme Asia Bibi) ; des jeunes qui ont été kidnappés pour être exploités sexuellement, et bien d'autres encore qui sont réduits en esclavage…