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Doctrine Sociale - Page 46

  • Le "PARCOURS ZACHEE" pour se former à la Doctrine sociale de l'Eglise

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    icone.jpgOn reproche parfois à certaines communautés nouvelles de négliger l'engagement temporel des laïcs en se consacrant exclusivement à des activités spirituelles.

    Pourtant, la Communauté de l'Emmanuel a mis sur pied un parcours ("parcours Zachée") de formation à la doctrine sociale de l'Eglise, souvent méconnue ou identifiée à des enseignements anciens tels que les encycliques Rerum Novarum (Léon XIII) ou Quadragesimo Anno (Pie XI). Or cet doctrine a fait l'objet de très nombreux discours, encycliques, interventions du Magistère jusqu'à la récente encyclique "Caritas in Veritate".

    Il s'agit donc "d'un parcours de formation spirituelle et pratique pour mettre en oeuvre la Doctrine sociale de l’Eglise Catholique au quotidien.
    Un parcours qui permet d’unifier foi et action, de réaliser un art de vivre chrétien."
    Les parcours Zachée ont été fondés par la Communauté de l’Emmanuel en 2005.

    Pour découvrir le parcours Zachée, accéder au site qui lui est consacré ici

  • Europe : Comment aller vers l’abondance frugale ?

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    Lundi 28 février 2011, 13:00, à la Chapelle de la Résurrection

    (rue Van Maerlantstraat 22-24 - 1040 Brussel Bruxelles)


    Conférence par Jean-Baptiste de Foucauld

    "Nouveaux Dilemmes pour l’Union Européenne"

    La ratification du Traité de Lisbonne a marqué la fin d’une période de construction institutionnelle laborieuse. Elle a permis à l’UE de se doter d’outils nouveaux pour aller de l’avant.

    Mais l’encre de ce nouveau monument juridique n’était pas encore sèche que des problèmes cruciaux d’un autre type ont fait leur apparition sur des espaces inédits et imprévus. La crise mondiale a mieux révélé les agissement d’un acteur mondial, clairvoyant souvent des analyses de court terme, mais redoutable dans ses comportements moutonniers et réalisés à une vitesse impitoyable : les marchés de la planète.

    Du coup, des dilemmes d’un nouveau type sont apparus, propres au profil original de L’UE. Quelques-uns des plus notoires seront au centre de nos réflexions et interrogations au cours de ce nouveau cycle annuel organisé par le Service Européen des Jésuites (OCIPE), en association avec la Chapelle de la Résurrection.

    Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur des Finances, fondateur de "Solidarités nouvelles face au chômage" et de "Démocratie et Spiritualité"

    Chapelle de la Résurrection

  • L’Église et l’État, hier, aujourd’hui et demain.

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    Selon la doctrine catholique traditionnelle (avant les embrouilles conciliaires), les pouvoirs spirituel et temporel sont distincts, mais non séparés, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas s'ignorer ou se faire la guerre, mais s'entr’aider et collaborer, pour le bien commun, Dieu étant à l'origine des deux pouvoirs qui devront lui rendre des comptes.

    A l'époque du Christ, il y avait :

    -Rome qui confondait les deux pouvoirs, puisque l'empereur faisait aussi office de "grand pontife" et qu'un culte à l'empereur divinisé avait été progressivement institué ;

    - l'idéal juif où le pouvoir civil aurait été également assumé par le Grand-Prêtre et la caste   sacerdotale.

              Dans le premier cas, on parle de "césaro-papisme", dans le second de "théocratie".

    -Le danger du césaro-papisme est la création d'une véritable "religion civile", c'est-à-dire d'une idéologie à la mode qui fait office de religion à la place de la religion véritable et qui sert en réalité le pouvoir et les puissants quasi-divinisés.

    -Le danger de la théocratie est qu'elle fourvoye la religion véritable dans des conflits et des intérêts purement humains pas toujours très honnêtes, au risque de perdre la transcendance et la vérité du message religieux.

              On doit noter que c'est le christianisme qui, pour la première fois, a clairement distingué les deux pouvoirs.

              Aujourd'hui, l’Islam rêve de théocratie et les Etats modernes occidentaux, chinois (autrefois communistes) etc ... tendent vers le césaro-papisme, en reléguant la véritable religion dans le domaine privé et en la remplaçant par une religion civile : le parti, le grand timonier ou les droits de l'homme ...

    Cette grille de lecture si claire d’autrefois n’est-elle pas conforme à la nature pérenne des réalités humaines ?

  • IIe Rapport sur la doctrine sociale de l'Eglise dans le monde

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    lp51-unex200.jpgLiberté Politique N° 51

    Dossier : Rectitude et perversion de la pensée

    CE IIe RAPPORT SUR LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE DANS LE MONDE, dont ce numéro de Liberté politique offre la version francophone avec ses principaux éléments, est le fruit de la collaboration de quatre centres de recherche internationaux, l’Observatoire Cardinal Van-Thuân sur la doctrine sociale de l’Église (Vérone), le Centre de réflexion sociale catholique de l’université Saint-Paul d’Arequipa (Pérou), la Fondation Paul-VI (Madrid) et la Fondation de Service politique (Paris).
    Il propose un outil novateur pour faire le point sur l’actualité de la doctrine sociale de l’Église et les principaux défis qui l’attendent à travers quelques événements et problèmes qui se sont posés à certains de ses acteurs, comme le réchauffement climatique ou la défense du dimanche. Ce Rapport montre que la doctrine sociale de l’Église est aujourd’hui « un signe de contradiction », comme en témoignent la persécution des chrétiens dans de nombreux pays, la lutte ardue pour la dimension publique du christianisme en Occident, mais aussi la division au sein même de l'Église sur le rôle de sa doctrine sociale. Au cœur de tout, la force de l'enseignement social de Benoît XVI.

    Liberté Politique

  • Emeutes de la faim : Gabegie du Sud, climat et spéculation du Nord

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    Chems Eddine CHITOUR, professeur à l'École Polytechnique enp-edu.dz. explique pourquoi les pays industrialisés sont indirectement responsables de la faim. 

    « L'étude montrant que la spéculation ne conduit pas à l'augmentation du prix des matières premières au niveau mondial, je recommanderais une date pour la publier, le 1er avril. » Nicolas Sarkozy (au Forum de Davos)

    Nicolas Sarkozy, par ces phrases résume sa conviction que les pays du Sud sont victimes d’un autre fléau : la spéculation. Avec une régularité de métronome, les émeutes de la faim se rappellent à notre bon souvenir et permettent d’expliquer d’une certaine façon sous « contrôle » les pays du Sud dépendant pour leur survie d’un Nord opulent qui, à bien des égards est responsable de ces malheurs. Certes, le nord jette des miettes sous forme d’APD qui malheureusement demeure sans lendemain, les principaux pays du G8 ne respectant pas les 0,7% de leur PIB promis. Si on ajoute à cela l’hypocrisie des promesses du millénaire (réduire de moitié la faim d’ici 2015) nous avons un tableau complet de la mise en scène des pays industrialisés qui laissent en 2009 sur le bord de la route un milliard de personnes menacées par la faim.  

    Pour éradiquer ce fléau il suffirait de seulement 30 milliards de dollars par an. En comparaison, le budget militaire de base du Pentagone est de 533,7 milliards de dollars pour l’exercice 2010. Par ailleurs, les institutions financières américaines vont distribuer pour cette année 2010 le chiffre record de 144 milliards de dollars en seul bonus, primes et stock-options à leurs dirigeants c'est-à-dire aux responsables de la crise économique mondiale. Ces seuls bonus (donc hors salaires) représentent quasiment l’équivalent de 5 ans d’aide financière totale pour l’éradication de la faim dans le monde, qui, rappelons-le, ne nécessite que 30 milliards de dollars par an, soit moins de 21% de ces bonus distribués par Wall Street en une seule année. Toujours en comparaison, les dépenses totales du PNUD pour l’année 2009 s’élevaient à environ 4,1 milliards de dollars, ce qui est ridicule au vu de l’ampleur de la tâche puisque le PNUD est présent dans 166 pays. chiffre représentant les trois quarts des nations dans le monde. Dernier chiffre significatif (on pourrait multiplier les exemples sans fin), en 1970, l’espérance de vie au Zimbabwe était de 55ans, en 2010 elle est de 42 ans.(1)

    Dans le même temps le marché de la publicité avoisine les 500 milliards de dollars et celui des armes les 1200 milliards de dollars. Cherchez l’erreur ! Jean Ziegler a raison de dire que « ceux qui laissent mourir les enfants – en effet, un enfant meurt de faim toutes les six secondes- sont des criminels » découvrir la suite de cet article ICI

     

  • Supprimer Wall Street ?

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    Pour l’économiste François Morin, la prochaine crise s’annonce déjà. Selon lui, il n’est de solution que radicale. Par Dominique Berns dans Le Soir du jeudi 17 février

    A la question : "Pour vous, la solution, c’est de supprimer Wall Street. Un peu radical, non ?"

    François Morin répond : "Il faut changer le système de financement de l’économie mondial. Wall Street – je veux dire par là : les grandes places financières – ne remplit plus sa fonction de financement des entreprises, de l’économie réelle. Depuis le milieu des années 90, les émissions nettes d’actions sont nulles, voire négatives dans la plupart des pays développés. En revanche, les crises financières se succèdent. Les marchés sont instables, notamment à cause de la spéculation sur les produits dérivés – une véritable folie ! Et l’Europe, face à une crise des dettes souveraines, est entrée dans un cycle infernal. En Grèce, l’Union et le FMI réclament désormais 50 milliards d’euros de privatisations d’ici à 2015, au lieu des 7 milliards sur trois ans initialement annoncés. Au Portugal, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi élevés. Et je n’imagine même pas les conséquences qu’aurait un défaut sur la dette espagnole… Je suis habité par un sentiment d’urgence. Je sens venir de nouvelles catastrophes, auxquelles les États ne pourront plus répondre comme ils l’ont fait"

    Plus loin, il déclare : "Les crises financières sont venues après cette folie qui a consisté à libéraliser les deux prix fondamentaux que sont les taux d’intérêt et les taux de change… Cette libéralisation a provoqué le développement des produits dérivés et des innovations financières, car il était devenu nécessaire de se couvrir contre les variations des parités et des taux. Mais elle a aussi provoqué l’émergence de très grands investisseurs institutionnels, qui ont pu exiger des entreprises des taux de rentabilité faramineux, dont on a vu les effets catastrophiques sur le monde du travail"

    découvrir tout l'article ICI

    Cette logique d'un capitalisme effréné dont il faut redouter les conséquences est dénoncée dans l'encyclique "Caritas in Veritate" qui mérite d'être lue et relue pour y découvrir les voies d'une sagesse économique et sociale, au service de l'homme et de sa dignité.

  • Liège : 16 février : Table ronde autour de la pauvreté

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    dépêche cathobel

    SEgidio logo paix

    Sant'Egidio organise une conférence à Liège, le mercredi 16 février 2011 sur le thème : "La gratuité des services pour les pauvres, une solution dans la lutte contre la pauvreté?".

    "Organisée dans le cadre de l'année européenne du volontariat, cette conférence ambitionne de donner des pistes de réponses aux défis de la pauvreté dans notre société.
    Selon les derniers chiffres sur la pauvreté en Belgique publiés par le gouvernement, 14,6% de la population belge appartient au groupe présentant un risque élevé de pauvreté. Face à ces chiffres et à l'apparition de nouvelles formes de pauvreté, ne faut-il pas réfléchir à de nouvelles réponses pour lutter contre la précarité ? La gratuité des services pour les pauvres et le recours au volontariat ne peuvent-ils pas contribuer à offrir des réponses adéquates pour renforcer la cohésion sociale et lutter contre la pauvreté ?"

    Philippe Defeyt, président du CPAS de Namur, Benoît Drèze, échevin des Services sociaux à Liège, et François Delooz, Sant'Egidio à Liège, seront tous trois présents lors de cette table ronde.

    Date : 16 février 2011 à 20h
    Lieu : église Saint-Barthélemy à liège
    Informations : tél. 04. 250 15 57 - site Internet : http://www.santegidio.be/

  • Populisme, immigration, Islam; qu'en penser?

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    FIC63056HAB33.jpg"Toute la presse européenne met en avant le nom de « parti populiste » pour qualifier les mouvements d’extrême droite. On ne comprend pas très bien cela. Si l’on en croit le Grand Robert de la langue française, le populisme est un « mouvement qui accorde de l’importance aux couches populaires de la société ». Est-ce à dire que tous les autres partis politiques se désintéressent de ce que pense le peuple ?
    Il est certain qu’aujourd’hui, le fait populiste est largement présent en Europe et a surtout un caractère culturel, en réaction à l’immigration, notamment musulmane. En moins de vingt ans, la population immigrée s’est considérablement accrue et est désormais perçue comme une menace des cultures traditionnelles et identitaires européennes. Or, que ce soit en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, ce problème n’a pas été pris en compte. Bien plus, l’Allemagne se lança dans une politique multiculturelle reconnaissant les valeurs des uns et des autres, mais entraînant une fracture profonde dans la population. Il était évident que voir les Turcs coloniser véritablement un quartier de Berlin ne pouvait qu’agacer profondément la population allemande."

    cliquer ici pour découvrir la suite dans La Nef (février 2011)

  • Immigration, du multiculturel à l'interculturel

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    On sait le tollé que les propos de David Cameron à propos de l'échec de la multiculturalité au Royaume-Uni ont soulevé. Précisément, en juin dernier, le secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, Mgr Agostino Marchetto, avait souligné l'importance de passer de la dimension multiculturelle à la dimension interculturelle.

    C'était durant une conférence, intitulée « Multiculturalisme (de fait) et religion », dans le cadre du Conseil national des Barreaux italiens, organisé à Rome du 17 au 19 juin. (Zenit)

    Le thème de la rencontre : « La sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales », rappelait le 60ème anniversaire de la signature de la Convention européenne sur ce sujet. « L'urgence d'aujourd'hui et le secret de l'avenir », a déclaré Mgr Marchetto, « résident dans le dialogue entre les personnes, les communautés, les autorités et organisations civiles, les peuples, les cultures et les religions pour s'opposer à la fermeture et à l'intolérance qui, au fond, naissent de l'idolâtrie de soi-même, de son propre groupe et de sa propre tradition socioculturelle ».

    Pour Mgr Marchetto, « l'accueil ‘dialoguant' s'exprime dans une rencontre authentique qui se sert de cet art difficile mais inépuisable qui consiste à conjuguer ensemble l'aspect personnel et l'aspect de groupe, à articuler les identités, complémentarités, coresponsabilités et créativités, en passant de la dimension multiculturelle à la dimension interculturelle, offrant des espaces dynamiques à la réciprocité et à la fécondité ».

    Le représentant du Saint-Siège a demandé « non pas l'homme au-dessus, contre ou sans l'autre homme, mais ensemble, tous, pour une société nouvelle. A commencer par l'Europe, afin qu'elle se place dans le droit fil de son humanisme originel ». La tolérance, a-t-il souligné, « ne suffit plus ». « Il faut passer nécessairement à la 'convivialité des différences' ».

    « La question ne se résout donc pas en nous demandant ‘qui est l'autre' ou ‘qui suis-je', mais plutôt ‘ qui suis-je par rapport à l'autre' ». A ce propos, Mgr Marchetto a rappelé « l'importante contribution à l'éducation, même permanente, des médias, dans leur façon d'agir, de la politique dans sa façon de s'engager et de la religion, dans sa mission propre, pour atteindre le but que nous visons ». Il a ensuite relevé que « notre époque est faite de rencontres entre les personnes et les peuples de différentes cultures, nationalités et religions », un processus dans lequel les migrations « jouent un rôle significatif ». Mgr Marchetto a ensuite déploré le fait que « les différences légitimes » aient été « utilisées pour dominer ou pour discriminer », et qu'elles ne sont donc pas toujours « considérées à leur juste valeur ».

    Aussi signale-t-il la nécessité de « concevoir la juste diversité comme une valeur, en développant une vision plurielle de la réalité ». « Le pluralisme, en effet, par principe et en soi, implique reconnaissance, respect, promotion des diversités, des droits de tous, dans un climat d'harmonie et de cohabitation pacifique », a-t-il expliqué. Quoiqu'il en soit, sa réalisation « ne peut s'arrêter à une simple constatation d'un fait donné, d'une déclaration ». Sur ce point, il a signalé la fonction importante de la religion, « pour favoriser l'acceptation de la réalité changeante de notre temps, sans perdre de vue sa propre identité, mais également l'engagement à faire grandir le respect envers les femmes et les hommes d'origines différentes, en particulier dans les régions où les migrations sont fortes ».

    « Mais le respect ne suffit toutefois pas, car nous devons accueillir, comme expression d'amour », a-t-il ajouté. D'où, selon lui, la nécessité d'« une vision qui permette, dans une réalité aussi complexe que la nôtre aujourd'hui, difficile et contradictoire, de saisir aussi en Europe les signes d'un monde nouveau qui naît, où la religion a un rôle très important, que nous le voulions ou non ». « Ainsi, dans le domaine culturel, se fraye une ‘mens' toujours plus transnationale, que nous pourrions aussi définir interculturelle, dans la mesure où les avancées technologiques, dans leur évolution incessante , nous mettent en situation de ‘vivre' en même temps dans divers milieux sociaux ».

    Dans l'univers religieux existe aussi « la possibilité de réaliser une fraternité universelle, autrement dit une unité où les différences ne sont pas gommées, mais vécues dans leur identité ‘relationnelle' ». « Le phénomène migratoire devient un laboratoire où l'ouverture, l'accueil et le respect des cultures des autres peuvent être mis à l'épreuve, tandis que les valeurs humaines et religieuses, qui ne sont pas en contradiction, soutiennent et motivent leurs divers parcours et tentatives ».

    « Du reste, les notes de l'accueil, de 'l'itinérance' et de la communion sont les points de référence dynamiques dans la recherche d'un amour authentique vis à vis de l'autre, spécialement dans les contextes où le multiculturalisme est bien plus présent », a-t-il ajouté. « Les déplacements migratoires créent des occasion de rencontre avec des personnes d'autres cultures et religions, qui nous interpellent et invitent à abandonner des certitudes et certains schémas mentaux pour nous mettre en chemin vers l'autre et lui offrir un dialogue interculturel, interreligieux ». a-t-il conclu.

  • R.D.C. : les évêques dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays

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    images.jpg"Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays. Ils ont organisé un Forum de trois jours, au Centre CEPAS à Kinshasa, afin de mieux lutter contre ce phénomène dévastateur. Une quarantaine de représentants de la société civile congolaise, de délégués de l'Eglise catholique venus des diocèses de toutes les provinces épiscopales de la RDC, ainsi que des experts des ministères congolais des Hydrocarbures et des Mines y ont participé."

    Lire la suite sur catho.be

  • Droits et devoirs pour une vraie citoyenneté

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    Un site ami, "Benoît-et-moi" met en ligne la traduction d'un article de Carlo Costalli, président du Mouvement Chrétien des Travailleurs (MCL), publié par la Bussola Quotidiana.

    "Cette réflexion modérée, aussi sage que lucide, conforme au Magistère de l'Eglise", sur la nécessité de gérer les phénomènes migratoires vient à point alors que la politique de l'immigration en Belgique confine au n'importe quoi. Ignorer la nécessité de réguler ces flux migratoires dans un souci du bien commun, c'est aller au devant du chaos. 

    Découvrir cet article

  • Un discours surprenant du ministre des Affaires étrangères roumain sur le rôle des chrétiens dans la société européenne

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    9D7ABD38-0827-4A92-B281-A151CEB4E0B6_mw800_mh600_s.jpgC'est à Bucarest qu'il faut aller pour entendre un discours surprenant sur le rôle des chrétiens dans la société européenne. Celui qui s'est exprimé à ce sujet n'est rien moins que le ministre des Affaires étrangères roumain, Monsieur Baconschi. C'était le 17 janvier dernier, à Bucarest, lors de l'inauguration du Centre des Saints Pierre et André, Centre d'études byzantines tenu par les Pères de l'Assomption.

    "Le rôle du chrétien dans la société d’aujourd’hui dépend directement de cette conscience du fait d’être chrétien, conscience évoquée également par le Pape Benoît XVI citant récemment John Henry Cardinal Newman. Le Pape nous prévient ainsi que la conscience doit être défendue contre les différentes formes « de destruction de la mémoire, menacée par une subjectivité qui a perdu son fondement, et par la pression du conformisme social et culturel ».

    En effet, pour assumer un rôle, il faut savoir qui l’on est et ce qu’on veut. Or, les sociétés européennes nous montrent souvent, dans des proportions et des nuances spécifiques, tantôt l’amnésie et la confusion des chrétiens, tantôt leur repli angoissé, ou bien leur peine à sortir d’une mémoire polémique, alors qu’ils devraient œuvrer pour une mémoire réconciliée et novatrice.

    Pour avoir une place à la hauteur du rôle assumé par les fondateurs de l’Europe, de Constantin et Charlemagne à Schumann, De Gasperi et Adenauer, les chrétiens doivent commencer par connaître leur tradition, la comprendre et surtout cesser de l’opposer à la modernité. C’est le christianisme qui a façonné le monde dans lequel nous vivons, comme le reconnaissent aujourd’hui jusqu’aux non chrétiens, et malgré des épisodes polémiques contre la foi ou l’Église. Ce rapport particulier à sa propre histoire et à sa tradition fait partie intégrante de la conscience du chrétien."

    Tout le discours de Monsieur Teodor Baconschi mériterait d'être cité : vous le découvrirez ici