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Doctrine Sociale - Page 43

  • Le cardinal Bagnasco rappelle des vérités fondamentales aux catholiques engagés en politique

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    Hier après-midi (4 septembre), le Cardinal Bagnasco a rappelé ces vérités fondamentales:

    "On pourrait penser qu'à l'ère du pluralisme culturel, il est arrogant de juger les événements de l'histoire en se basant sur la vérité de l'Évangile, ce qui constituerait une attitude intellectuelle intégriste, surtout en politique. On se demande si la vérité morale liée à un choix religieux, peut inspirer le droit civil s'appliquant à tous. C'est une question juste et délicate. S'il est gravement injuste de traduire en termes de règles publiques des choix exclusivement éthico-religieux, il est erroné de réduire toutes les positions prises par les croyants à des choix «confessionnels» et donc individuels et privés.

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  • Le bien commun d'après Jacques Maritain

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    "Le philosophe (Jacques Maritain)  définit le bien commun comme la "bonne vie humaine pour la multitude". Il s'agit de donner à chacun et à chacune la mesure d'indépendance qui convient à la vie civilisée. Le bien commun ne consiste pas simplement à nourrir, loger, soigner et éduquer les personnes selon les mots de l'économiste F. Perroux. Il est une oeuvre qui intègre des dimensions politique et spirituelle.

    "La personne a une dignité absolue parce qu'elle est dans une relation directe avec l'absolu dans lequel seule elle peut trouver son plein accomplissement". Selon cette conception, le bien commun n'est propre ni au tout ni aux parties. C'est le bien que partage l'ensemble de la société et les éléments de celle-ci. Après avoir écarté la vision libérale du bien commun, J. Maritain en réfute la conception totalitaire. Le bien commun n'est pas propre à l'ensemble et donc à l'Etat qu'il représente. Il doit être redistribué et concerne toutes les personnes. Dans la perspective des droits fondamentaux, cette idée suppose la définition de seuils en deçà desquels ces droits ne sont plus respectés. (...)

    Parce qu'il concerne toutes les personnes d'une société donnée, le bien commun est le fondement de l'autorité. Sur ce point l'économiste rencontre encore le philosophe quand il constate qu'une politique publique doit être acceptée et appropriée par les citoyens pour réussir. Cette appropriation ne peut-être fondée que sur la justice. (...)

    Cette dimension de justice redistributive implique une rectitude des actions. Les politiques publiques ne peuvent convaincre de leur justesse que si les moyens s'accordent aux fins. Les procédures mises en oeuvre doivent être équitables et à ce niveau l'éthique personnelle rejoint l'éthique sociale."

    source : Conférence du Professeur Friboulet sur le Bien commun selon Jacques Maritain http://www.unifr.ch/

  • Les catholiques et l'engagement en politique

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    942650839.jpgUn compte rendu de la session "S'engager en politique" qui s'est tenue à la Sainte-Baume du 25 au 28 août figure sur le blog "le soupirail et les vitraux". Etant donné l'importance du sujet, même s'il était envisagé dans une perspective française, nous prenons la liberté de le reproduire ici :

    "Accueillis du 25 au 28 août dans le cadre magnifique de la Sainte-Baume par les dominicains et leur belle liturgie, une cinquantaine de participants d'horizons divers (dont un avocat irlandais) se sont réunis pour réfléchir à l'engagement des catholiques en politique. Lancé par Mgr Rey et l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, cette première université nous a permis, à l'ombre de Sainte Marie Madeleine, apôtre des apôtres, d'approfondir le sens et l'enjeu d'une action politique spécifiquement catholique, dans le respect de la distinction du temporel et du spirituel. Les interventions nombreuses de personnalités engagées à divers titres (juriste, religieux, conseiller en communication, président d'association, écrivain, maire, député, etc.) nous ont ouvert des perspectives sur le sens et les enjeux de la mission historique des laïcs chrétiens dans nos sociétés sécularisées : « animer chrétiennement l'ordre temporel », en promouvant l'enseignement social de l'Eglise. Dans une variété certaine de parcours, d'âge et de sensibilité, les participants ont pu mesurer l'ampleur du défi à relever pour promouvoir un ordre plus juste au service du bien commun.

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  • Conquérant, l'islam ? Sans doute mais...

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    Nous refusons d'alimenter des réflexes primaires d'hostilité ou de rejet à l'égard de la religion musulmane et des personnes qui adhèrent à cette religion. Après tout, si l'islam fait recette en comparaison de ce qui se passe pour le christianisme en Europe, cela devrait nous interroger davantage sur les causes de ce climat d'apostasie qui règne dans ce qui fut la chrétienté. Nous n'allons quand même pas reprocher à des fidèles adhérant à une autre religion d'être plus cohérents avec eux-mêmes en la pratiquant davantage et en en respectant les préceptes. Si le déséquilibre va croissant entre l'essor de l'islam et le déclin du christianisme, c'est surtout dû à la tiédeur des chrétiens qui abandonnent la pratique religieuse et n'assurent plus la transmission de leur foi à leurs enfants au sein de la famille, de l'école et des associations.

    Cette mise au point nous paraît nécessaire avant d'examiner des chiffres comme ceux que livrait une enquête de l'IFOP réalisée à la demande de la Croix en juillet dernier et que "Benoît et moi" commente aujourd'hui en soulignant l'aspect conquérant de l'islam, réalité que l'on peut difficilement contester.

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  • L'ONU, complice de la crise liée à l'avortement sélectif en Asie?

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLa sélection contre nature : Le choix des garçons au détriment des filles et des conséquences d’un monde plein d’hommes Par Susan Yoshihara, Ph.D.

    (2ème partie) : A quel point l’ONU est-elle complice de la crise liée à l’avortement sélectif en Asie ?

    NEW YORK, 19 août (C-FAM) Un nouveau livre a provoqué des grincements de dents parmi les partisans de l’avortement : l’auteur aborde la question de la responsabilité du Fonds de l’ONU pour le développement des 160 millions de femmes manquantes en Asie, avortés par préférence pour les garçons.

    Le livre de Mara Hvistendahl, La sélection contre naturelle : Le choix des garçons au détriment des filles et des conséquences d’un monde plein d’hommes est, d’après le Wall Street Journal, « l’un des livres les plus importants jamais écrits pour la campagne anti avortement » ; les qualités académiques du livre on reçu les acclamations de l’assistance entière lors d’un événement animé par l’économiste Nicholas Eberstadt, à l’American Enterprise Institute de Washington, USA.

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  • L'espérance qui ne déçoit pas est la foi en Jésus-Christ

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    comunione-e-liberazione-logomostr.jpg« L’espérance qui ne déçoit pas est la foi en Jésus Christ ». C’est ainsi que le pape Benoît XVI, dans son salut envoyé à Mgr Francesco Lambiasi, évêque de Rimini, a commenté le thème du 32ème Meeting de Rimini : « Et l’existence devient une immense certitude ». Le Meeting s’est ouvert par une célébration eucharistique à laquelle plus de 11.000 personnes ont participé.

    Cette année encore, les chiffres sont impressionnants : 115 rencontres, 26 spectacles, 10 expositions, 11 manifestations sportives, 332 intervenants, 170.000 m2 d’espaces couverts, 3270 volontaires. Des jeunes qui viennent d’Italie, d'Égypte, de Russie, de Grande-Bretagne, du Brésil, du Cameroun, du Canada, du Chili, du Costa Rica, de France, du Kosovo, de Lituanie, du Mexique, du Nigeria, d’Espagne, des Etats-Unis, de Suisse et d’Ukraine. 800 personnes (notamment des universitaires) qui, durant le pré-Meeting (du 11 au 20 août) ont travaillé gratuitement à l’organisation de la rencontre.

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  • Démondialisation ou analyse du rôle de l’argent dans l’échelle des valeurs

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    La Nef, N°228 DE JUILLET-AOUT 2011, a publié, sous la plume de Christophe Geffroy, un article remarquable sur la "démondialisation" qu'un de nos collaborateurs synthétise ici :

    A contre-courant de la pensée unique d’aujourd’hui, selon laquelle la mondialisation serait un phénomène inéluctable et forcément positif, Jacques Sapir, économiste français, tend plutôt à démontrer l’inverse, dans un essai au titre évocateur : « Démondialisation ».

    Parmi les pavés jetés dans la marre, citons celui-ci : « Les pays qui ont associé des politiques protectionnistes à de bonnes politiques macroéconomiques connaissent des taux de croissance qui sont largement supérieurs à ceux des pays plus ouverts ». L’exemple de l’Asie montre que « ce sont ces politiques nationales qui constituent les véritables variables critiques pour la croissance et le développement, et non l’existence ou non de mesures de libéralisation du commerce international ». (cliquer sur "lire la suite")

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  • La place du chrétien en politique

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    Le Directeur de "La Nef", Christophe Geffroy, répond aux questions de Antoine Besson qui se livre, sur Liberté politique, à une "enquête sur les médias chrétiens". Il faut lire l'entièreté de cette interview et notamment ce qui concerne "les points non négociables" sur lesquels un catholique ne peut transiger :

    • le respect de la vie,
    • la défense de la famille,
    • le droit des parents d’éduquer leurs enfants,
    • le respect de l’embryon humain,
    • la protection des plus jeunes face aux « formes modernes d’esclavage » (drogue, prostitution)
    • la liberté religieuse
    • « le développement dans le sens d'une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité »

    Nous avons "épinglé" cette question : "Quelle est la place du chrétien en politique?" à laquelle C. Geffroy répond :

     

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  • La liberté religieuse est elle un droit ?

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    e73e369c.jpgSans même remonter plus haut, de Grégoire XVI (pape de 1831 à 1846), qui la qualifiait de délire (1), au concile Vatican II (1962-1965) qui en parle comme d’un droit révélé par Dieu (2), la question de la liberté religieuse continue de faire couler beaucoup d’encre (et de sang), dans l’Eglise catholique comme ailleurs.

    De Grégoire XVI à Vatican II, la doctrine catholique a-t-elle changé dans ce débat toujours brûlant ? Avant de polémiquer, il faut définir ce dont on parle. Dom Basile Valuet, moine de l’abbaye traditionaliste Sainte-Madeleine du Barroux (Vaucluse) y consacre un petit exercice éclairant, que reproduit le blog « Osservatore Vaticano » (ICI) :

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  • Le pape à Zagreb : la conscience, clef de voûte de l'élaboration culturelle et du bien commun

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    "Je voudrais introduire ici le thème central de ma brève réflexion : celui de la conscience. Il est transversal par rapport aux différents domaines qui y sont engagés et il est fondamental pour une société libre et juste, aussi bien au niveau national que supranational. Je pense naturellement à l’Europe, dont la Croatie fait partie depuis toujours au point de vue historique et culturel, tandis qu’elle est sur le point d’y entrer au plan politique et institutionnel. Eh bien, les grandes conquêtes de l’époque moderne, c’est-à-dire la reconnaissance et la garantie de la liberté de conscience, des droits humains, de la liberté de la science et donc d’une société libre, sont à confirmer et à développer en maintenant cependant la rationalité et la liberté ouvertes à leur fondement transcendant, pour éviter que ces conquêtes s’auto-annulent, comme nous devons malheureusement le constater en de nombreux cas. La qualité de la vie sociale et civile, la qualité de la démocratie dépendent en bonne partie de ce point « critique » qu’est la conscience, de la façon dont on l’entend et de tout ce qui est investi pour sa formation. Si la conscience, selon la pensée moderne prédominante, est réduite au domaine du subjectif, où sont reléguées la religion et la morale, la crise de l’Occident n’a pas de remède et l’Europe est destinée à la régression. Si au contraire la conscience est redécouverte comme lieu de l’écoute de la vérité et du bien, lieu de la responsabilité devant Dieu et devant les frères en humanité – qui est la force contre toute dictature – alors il y a de l’espérance pour l’avenir.

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  • Fukushima : nous dit-on tout ?

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    L'article de Radinrue que nous "relayons" concerne la France, mais dans une affaire comme celle des nuages radioactifs qui touchent de larges secteurs de la planète, nous sommes concernés au même titre que nos voisins. On l'avait déjà constaté dans la cadre de l'accident de Tchernobyl : tout ne nous avait pas été dit, loin de là, et de nombreux milieux scientifiques dénoncent les séquelles de cette contamination, particulièrement en ce qui concerne les dommages occasionnés  au système thyrroïdien.

    Certains pays, dont l'Allemagne, ont d'ores et déjà annoncé leur décision d'en finir avec le nucléaire. La question mérite d'être examinée très sérieusement, quels que soient les avantages de cette forme de production d'énergie. Les choses doivent être réfléchies en termes de sécurité, de bien commun, de respect de l'homme et de son environnement.

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  • Echos de la Journée Internationale de la Famille (15 mai)

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    img-start.jpgSur le site de la FAFCE (Fédération des Assosiations Familiales Catholiques en Europe) :

    Berlin, le 15 mai 2009

    A l’occasion de la journée internationale de la famille, la présidente de la Fédération Européenne des Associations Familiales Catholiques (FAFCE), Elisabeth Bussmann, a, dans une déclaration relative à la politique européenne, rappelé que l’Europe doit encore être mieux acceptée par les familles. Elle pourra l’être en affermissant son unité et en devenant plus concrète.

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