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BELGICATHO - Page 1075

  • Plus de 300 Liégeois réunis ce dimanche 3 juin 2018 avec l’évêque de Liège en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy pour célébrer la Fête-Dieu selon le rite traditionnel

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    Plus de 300 personnes ont assisté à la Solennité de la Fête-Dieu célébrée selon la liturgie traditionnelle par Mgr Jean-Pierre Delville  en  l’église du Saint-Sacrement à Liège au Boulevard d’Avroy, à quelques mètres du lieu tragique des tueries de la semaine dernière, que le prélat à largement évoquées dans son homélie ci-jointe. La cérémonie était rehaussée par une très belle messe polyphonique interprétée  par le chœur liégeois « Praeludium » et le chant grégorien de la Schola Minor de Bratislava, qui avait fait le déplacement à Liège pour la circonstance.

    Voici le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège :

    " Chers Frères et Sœurs,

    DSC_0260.JPGLa Fête-Dieu, c’est la Pâque aujourd’hui, la Pâques pour moi, pour nous, dans la commuion au corps du Christ. Pâque, c’est la vie du Christ. C’est la Fête-Dieu, c’est notre vie dans le Christ. Comme le dit Jésus : « celui qui me mange vivra par moi ; celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn 6,56-58).

    Le pape Urbain IV dans la bulle d’institution de la Fête Dieu écrivait en 1264 en insistant sur cette dimension de repas de l’eucharistie : « Sur le point de quitter (« Transiturus », en latin) le monde pour retourner à son Père, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, comme le moment de sa passion approchait, après avoir mangé la Cène en mémoire de sa mort, institua le souverain et magnifique sacrement de son Corps et de son Sang, donnant son corps en nourriture et son sang en breuvage ».

    Il ajoute une phrase, qui m’inspire beaucoup cette année, où j’ai écrit une lettre pastorale intitulée L’arbre de vie : « Ô très digne mémoire, dans laquelle nous célébrons celui qui est véritablement l’arbre de vie, et qui étant attaché sur l’arbre de la croix, a fait germer pour nous le fruit du salut ! »  Donc pour le pape Urbain IV, le Christ est l’arbre de vie qui est attaché sur l’arbre de la croix. Le pape lie l’arbre de vie à l’arbre de la croix. Il conclut que cela fait germer pour nous le fruit du salut. Nous évoquons donc la passion et les souffrances du Christ. Et nous découvrons que ce don de soi nous donne des fruits de vie. Le pape continue en disant : « En cette fête, la douceur de la joie se mêle avec l’effusion des larmes : car nous nous réjouissons en pleurant, et nous pleurons de tendresse et de dévotion en nous réjouissant ; nos larmes sont des larmes de joie, et notre joie s’exprime et se fait paraître par des larmes. » Il ajoute que cette célébration manifeste « la mort de notre propre mort, et la destruction de notre propre destruction ».

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  • De la fierté d'être catholiques

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    Image-Domaine_public.jpgDe Madeleine-Marie Humpers :

    « Soyez fiers d’être catholiques ! »

    Des saints, des papes, des personnalités très diverses ont fait résonner cet appel à travers les époques, des premiers siècles jusqu’à aujourd’hui: « Soyez fiers d’être chrétiens! ». Ainsi Benoît XVI souhaitait des « témoins courageux et sans complexes ». Qu’en est-t-il au juste ?

    Les contextes changent mais le message reste identique: il s’agit de garder la conscience profonde de notre dignité, de porter fièrement le nom de chrétien.

    Qui sont ces hommes qui ont affirmé avec force ce sentiment ? Dans quelles circonstances a donc retenti cet appel à la fierté? Quelles en étaient les implications ? Et qu’est-ce qu’au fond la fierté

    Dans la Bible

    Tout d’abord Jésus lui-même mettait ses disciples en garde contre le sentiment de honte: « Quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges » (Marc 8, 38). A contrario, celui qui vit chrétiennement est, selon Saint Paul, une gloire pour les siens : « notre gloire et notre joie » (1 Th 2,19-20)[1]« Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom », peut-on lire dans la première lettre de saint Pierre (1 Pierre 4, 15-16).

    Des papes ont par la suite appelé les chrétiens à être fiers de leur appartenance au Christ, en « reconnaissant leur dignité », à commencer par le pape Léon Ier, suivi notamment d’Urbain II et, plus tard, de Jean-Paul II et de Benoît XVI.

    Des papes parlent de fierté…

    « Reconnais, ô chrétien, ta dignité », affirmait le pape Saint Léon le Grand, au Ve siècle,  « veille à ne pas retomber par une conduite indigne dans ton ancienne bassesse. Souviens-toi de quelle Tête et de quel Corps tu es membre »[2]. A l’époque où le pape Léon Ier parlait en ces termes, la situation de l’empire et de la chrétienté était difficile : « D’un côté, l’Italie vient d’être envahie par les barbares, les Uns et les Vandales, et d’un autre côté, l’Église est infestée par toute sorte d’hérésie touchant en particulier la divinité du Christ », a expliqué Mgr Jean-Charles Dufour, aumônier des Servantes de Jésus-Marie, dans son homélie du 10 novembre 2017. « Il prêcha à temps et à contretemps, avec simplicité et profondeur, dignité et tendresse. Il a été un gérant habile. Ce n’est pas pour rien qu’on lui a donné le titre de « Grand » ». En effet, lors de sa rencontre avec Attila en 452 à Mantoue, Léon Ier persuade le conquérant de rebrousser chemin. En 455, face à Genséric, le pape Léon ne put éviter le pillage de la ville de Rome. Mais grâce à ses négociations, les Vandales ne tuèrent aucun habitant, Rome ne fut pas incendiée et il n’y eut ni viol, ni violence. « Il déploya un courage authentique et modeste quand il affronta les barbares. On le compare à un lion qui a dompté la férocité d’Attila, le chef des barbares », note Mgr Dufour. Le pape Léon Ier avait à cœur de protéger les chrétiens. Il les a protégés sur le plan théologique par ses positions face aux hérésies. Il les a protégés aussi sur le plan social et politique, face aux invasions barbares. Plus de deux siècles après sa mort, l'un de ses successeurs, Serge Ier lui a rendu hommage et, ce faisant, lui a attribué cette devise : « Je veille pour que le loup, toujours à l'affût, ne saccage pas mon troupeau ».

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  • Les phénomènes paranormaux et l'Eglise

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    Le livre : "LES PHÉNOMÈNES PARANORMAUX ET L'EGLISE" vient d'être édité par M+ édition

    Les phénomènes paranormaux existent et l'Eglise catholique en parle, avec un discours cohérent et ouvert aux apports non seulement des sciences, mais de sa théologie révélée. La première cause à rechercher doit toujours être l'hypothèse NATURELLE. Ensuite et ensuite seulement, on va chercher une cause qui dépasse la nature expérimentée : esprits des morts, anges ou démons, Dieu le Créateur tout-puissant de toute chose. Ce livre constitue le guide pour apprendre à discerner les causes.

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  • Mgr Henryk Hoser désigné comme visiteur apostolique du pape à Medjugorje

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Medjugorje : Mgr Henryk Hoser nommé « visiteur apostolique » spécial du Pape

    Après une première mission d'envoyé spécial en 2017, l’archevêque émérite de Varsovie-Praga, Mgr Henryk Hoser, a été nommé par le Vatican visiteur apostolique de la paroisse de Medjugorje pour une "durée indéterminée".

    Comme en 2017, l’archevêque émérite de Varsovie-Praga (Pologne), Mgr Henryk Hoser, ne devra pas se prononcer sur l’authenticité des apparitions présumées à Medjugorje, depuis 1981, mais assurer, dans la petite ville de Bosnie, « un accompagnement stable et continu » des paroissiens et des pèlerins, souligne un communiqué du Saint-Siège. Nommé « Visiteur apostolique pour la paroisse de Medjugorje », par le pape François le 31 mai, Mgr Henryk Hoser aura des compétences plus étendues pour « un temps indéterminé » et ad nutum Sanctae Sedis, c’est-à-dire à la disposition du Saint-Siège. 

    Lire aussi : Comment comprendre les propos récents du pape François sur Medjugorje ?

    Mission exclusivement pastorale

    Fidèles et pèlerins de Medjugorje nécessitent une attention « particulière », commente le Saint-Siège  en soulignant la dimension « exclusivement pastorale » de la mission de Mgr Henryk Hoser. Laquelle mission s’inscrit dans le prolongement » de la mission d’envoyé spécial qui a été confiée au prélat le 11 février 2017 et qu’il a conclu ces derniers mois, précise le communiqué. En octobre dernier, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, avait souligné la nécessité d’un suivi « pastoral » pour les pèlerins. Le Saint-Siège, avait-il expliqué, veut « aider à réguler » le phénomène afin que les fidèles puissent écouter la Parole de Dieu, célébrer les sacrements et ainsi « vivre une authentique expérience de foi ». Le sanctuaire de Medjugorje est notamment un haut-lieu de confessions.

    Lire aussi : Précision importante sur les pèlerinages officiels à Medjugorje

    Certains plaident pour une reconnaissance partielle

    Medjugorje attire chaque année 2,5 millions de personnes. Parmi les six voyants, certains disent voir encore la Vierge Marie à intervalles réguliers, quotidiennement, tous les mois ou une fois par an. Si les différents évêques locaux n’ont pas reconnu le caractère surnaturel de ces événements, le Saint-Siège ne s’est jamais prononcé officiellement. Il est « possible que les sept premières apparitions de Medjugorje soient reconnues », a estimé Mgr Henryk Hoser en août dernier. C’est ce qu’aurait suggéré la commission présidée par le cardinal Camillo Ruini, instituée en 2010 par Benoît XVI. Cette commission avait ensuite remis son rapport au pape François en 2014, mais il n’a pas été dévoilé.

    Lire aussi : Medjugorje : « Les sept premières apparitions pourraient être reconnues », selon Mgr Hoser

  • Bazarder l'héritage de mai 68 : une nécessité selon Denis Tillinac

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    Du site de RTFrance :

    Denis Tillinac : «Il faut bazarder intégralement l'héritage de Mai 68» 

    Le gaulliste Denis Tillinac livre pour RT France une critique incisive de Mai 68 et de ses leaders, qu'il définit comme «des générations de jouisseurs égoïstes». L'écrivain constate d'ailleurs que «Mai 68 a désintégré toute la société».

    Ecrivain, Denis Tillinac est l'auteur de près de trente oeuvres littéraires. Il a reçu de nombreuses distinctions comme le prix Roger-Nimier ou le prix Paul-Léautaud. Cet ancien soutien et proche de Jacques Chirac vient de publier, aux éditions Albin Michel, Mai 68, l'arnaque du siècle.

    RT France : Denis Tillinac, vous publiez un livre, Mai 68, l'arnaque du siècle (aux éditions Albin Michel). Tout d'abord, racontez-nous votre Mai 68. Vous viviez à Bordeaux, vous étiez étudiant : comment l'avez-vous vécu ?

    Denis Tillinac (D. T.) : J’ai écrit ce livre pour dire que j’ai très mal vécu Mai 68. J’étais un étudiant de 20 ans, pas politisé, romantique, un peu anar’ – comme toujours à 20 ans – et je m’indigne de voir que, 50 ans après, on persiste à nous présenter Mai 68 comme un moment de ludisme, de créativité, de générosité et de libération, sexuelle entre autres – or ce n’est pas vrai. Personnellement, j’ai vécu quelque chose de très ennuyeux où les copains devenaient au fil des jours – ça avait commencé d’ailleurs dès mai 67 – de plus en plus politisés avec un langage de plus en plus manichéen, des mœurs de plus en plus policières.

    J’ai trouvé cela ennuyeux, oppressif et pas du tout créatif. Je trouvais que les slogans étaient ineptes. En définitive, j’ai pris mon solex et j’ai traversé la route sur des autoroutes désertes à 30 km/h pour aller retrouver à l’autre bout de la France la femme que j’aimais. C’était cela mon acte politique de Mai 68… Une fuite.

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  • Le philosophe Denis Moreau : "j'assume une foi intéressée"

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    Lu sur La Libre Belgique du 2 juin (p. 50-51) :

    “Il faut des catholiques de droite et de gauche”

    Le philosophe Denis Moreau :

    « Si je suis catholique, précisément, c’est parce que cela m’aide à bien vivre. Je le reconnais : je défends l’idée d’une religion intéressée, sans négliger non plus la question des “fins dernières”. Si je suis catholique, c’est aussi pour gagner la vie éternelle, et jouir du bonheur promis au Paradis. J’assume cette foi intéressée.  Si je suis chrétien, c’est parce que je suis convaincu que c’est bon pour moi, que cela m’aide à mieux vivre, et à affronter certains problèmes de l’existence. » … « Il y a une tradition de progrès social de la gauche, la défense des opprimés notamment, des plus faibles. Et, sur ces sujets, le catholicisme a aussi des choses à dire. Il faut pouvoir s’intéresser aux pauvres ; les inégalités sont insupportables. Le pape François répète cela en boucle… Le catholicisme doit irriguer toute la société, donc il est souhaitable qu’il y ait des catholiques de droite et des catholiques de gauche. Mais je trouve un peu dommage que le catholicisme de gauche ait quasiment disparu. Alors certes, la gauche française est en perte de repères, mais le catholicisme pourrait sans doute lui apporter quelque chose. D’ailleurs, il est souhaitable que les croyants s’engagent en politique pour participer à la vie du monde dans lequel ils évoluent. Et il me semble que cet engagement doit se faire différemment de la manière dont on le concevait dans les années 1950-1970 : on parlait alors du modèle de “l’enfouissement” du “levain dans la pâte”(les chrétiens devaient agir sans se signaler comme chrétiens, de manière discrète). » 

    Pour lire l'article in extenso : page 50page 51

  • Les martyrs russes du communisme sont mis à l'honneur au Latran (Rome)

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    De Delphine Allaire sur Vatican News :

    Les martyrs russes du communisme honorés en la basilique du Latran

    Une exposition consacrée aux martyrs de l’Eglise orthodoxe de Russie au XXe siècle a été inaugurée le 30 mai 2018 dans le Palais apostolique du Latran. La mémoire martyrielle faite par Rome à ces persécutés symbolise les rapprochements grandissants entre le Vatican et le Patriarcat de Moscou.

    «Le concept si noble du martyre est perverti par le fondamentalisme islamique», a regretté lors de cette inauguration le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, rapporte imedia, l’agence de presse spécialisée sur le Vatican, jeudi 31 mai.

    «Compatriotes en esprits» des premiers martyrs romains

    Le cardinal Ravasi a rappelé à cette occasion combien le concept de martyre «unissait les Eglises catholique et orthodoxe». Sous le joug communiste, les Russes orthodoxes étaient «des compatriotes en esprit» des premiers chrétiens, persécutés par Rome, a souligné le métropolite Tikhon, président du Conseil patriarcal de Moscou pour la culture et primat de l'Église orthodoxe russe en Amérique, relève imedia.

    Cette exposition, organisée par le patriarcat orthodoxe de Moscou, a déjà été présentée dans différentes villes de Russie. Interactive, l’exposition relate les actes antireligieux commis par les bolcheviques, à partir de 1917. 

    Eradiquer la religion, centre du projet bolchevique

    Cette volonté d’éradiquer toute croyance religieuse était au cœur du projet de Lénine, à la suite de sa prise de pouvoir en 1917.

    Le révolutionnaire écrivait ainsi que la religion était semblable à «une sorte d’alcool spirituel dans lequel les esclaves du capital niaient leur image humaine et leur revendication d’une existence tant soit peu digne de l’homme».

    En 1932, Staline fit même lancer comme slogan de son plan quinquennal de «solution finale» sur la question religieuse : «Plus de Dieu en 1937». Ce travail sur les consciences modifia considérablement la paysage religieux russe. Entre 1927 et 1940 par exemple, le nombre d’églises orthodoxes dans la république soviétique chuta de 29 584 à moins de 500.

    Depuis, nombre de martyrs, morts pour la défense de la foi orthodoxe ont été alors canonisés, à l’instar du métropolite Vladimir de Kiev (mort en 1918), celui de Saint-Pétersbourg, Benjamin (mort en 1922) et la Grande-Duchesse Élizabeth de Russie, massacrée avec toute la famille impériale en juillet 1918, après être devenue moniale et dévouée aux plus pauvres à la suite de l'assassinat de son mari.

    Le rapprochement entre Saint-Siège et Patriarcat de Moscou

    Dans la foulée du prêt des reliques de St Nicolas, conservées à Bari (Italie) depuis 930 ans, et exposées en juillet dernier à Moscou et Saint-Pétersbourg; de la visite historique en Russie du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège en août 2017; ou de l’exposition «Rome éternelle», organisée par les Musées du Vatican et abritée par la prestigieuse galerie Tretiakov de Moscou, cet hommage rendu par la basilique papale Saint-Jean de Latran  aux martyrs orthodoxes russes, acte de la vivacité du dialogue œcuménique entre le Saint-Siège et le Patriarcat de Moscou.

  • L'heure est venue

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    (source)

    L’heure est venue

    14,00

    Dans cet ouvrage, le père Guibert appelle les chrétiens à un sursaut de lucidité, à un embrasement spirituel. Ils ne peuvent continuer sur la voie du compromis ou de l’esprit mondain, souvent par souci du vivre ensemble ou d’avoir la paix, dans une société de plus en plus déchristianisée, car cela ne sera pas tenable pour eux longtemps. En effet, comme avertissait le cardinal Sarah en octobre 2015, ils seront bientôt pris en étau entre deux idéologies : « les deux grandes idéologies totalitaires qui menacent actuellement la société, la famille et l’Église : la mentalité libertaire des démocraties occidentales ainsi que l’islamisme radical, l’un et l’autre ouvertement christianophobes. »

    « Pas d’amalgame », « nouvelles discriminations », « victimes des oppresseurs », etc., dans un contexte où la pensée peine à se déployer face à un champ lexical de plus en plus réduit et tabou, l’urgence est déjà de voir clair et ne pas se leurrer face à l’immigration de masse ou le choc des civilisations : « En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire », écrivait George Orwell.

    L’auteur analyse donc cet air du temps, ses racines idéologiques, l’oppression qu’elle déploie avant de proposer quelques boussoles pour les chrétiens désireux de traverser la tempête dans la fidélité à leur Maître et dans l’amour de l’Église.

    L’heure est venue de poser les bons diagnostics et de ne plus avoir peur de nommer les choses ; et en fonction de cela, adopter une attitude résolument prophétique. L’Église comme son Maître ne pourra faire l’économie de la Passion mais cela conduira à la résurrection.

  • L'avortement blesse les femmes

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    De Madeleine-Marie Humpers sur cathobel.be :

    FIC141341HAB0.jpgQuand l’avortement blesse les femmes. Marie Philippe brise le tabou

    De nombreuses femmes souffrent d’avoir eu recours à l’. Une réalité que les discours sur le « droit » des femmes à avorter passent généralement sous silence. Dans son livre Après l’. Des femmes témoignent leur donne la parole…

    A l’approche des élections, la Belgique est en plein débat sur la dépénalisation de l’avortement. L’Irlande a voté pour sa légalisation. Pourtant, les femmes qui ont subi une IVG restent généralement en retrait de ces débats politiques. Elles sont néanmoins les mieux placées pour en parler. En France, Marie Philippe a créé une association pour venir en aide aux femmes qui se posent la question de l’avortement ou qui ont subi une IVG. L’aide proposée passe par l’écoute mais aussi par l’information. Une écoute qui manque souvent à des femmes dont la souffrance est devenue presque taboue. Une information qui fait défaut, à l’heure où, par crainte d’enfreindre la loi (en France, il existe un « délit d’entrave à l’IVG »), de nombreux médecins n’osent plus évoquer les risques liés à l’avortement.

    Durant des années, Marie Philippe a donc soutenu, écouté, accompagné des femmes et a recueilli de nombreux témoignages via le site de l’association (www.ivg.net) et sur sa page Facebook (@ivgoupas). Le livre qu’elle vient de publier plonge le lecteur dans la réalité de l’avortement, à partir du vécu des femmes elles-mêmes: Après l’IVG. Des femmes témoignent.

    Quand l’IVG profite aux hommes…

    Dans les témoignages, les pressions subies par les femmes sont frappantes. Tandis que les adolescentes sont plus souvent influencées par leur famille, entre vingt et quarante ans environ, c’est le conjoint qui est en général responsable de ces pressions, pouvant aller jusqu’au harcèlement. Ainsi Vanessa (28 ans) témoigne :

    « Je suis à sept semaines de grossesse au moment où je lui annonce fermement ma décision [de garder l’enfant]. Là commence pour moi le calvaire, il se montre d’abord culpabilisant puis très menaçant, il profère ses menaces de mort par le biais de tierces personnes, proches de moi et dont il espère que leurs paroles me feront changer d’avis ; puis poursuit ses menaces envers moi directement. Il est précis et calculateur, il ne laisse pas de trace de message ou autres. Il rôde autour de chez moi, m’explique ce qu’il compte me faire et comment le faire et là, pas à pas, moi qui ne suis pourtant pas trouillarde, je prends peur ».

    Vanessa portera plainte, sans suite. Désespérée et terrorisée, elle finira par avorter. En France, il n’existe aucune loi qui protège les femmes des pressions subies pour les pousser à l’IVG. Le cas de Vanessa est particulièrement violent, pourtant bien d’autres femmes doivent faire face à un chantage pernicieux… « Tu avortes ou je te quitte ! ». Marie Philippe constate le véritable « pouvoir de domination » dont disposent les hommes sur leurs compagnes, spécialement en début de grossesse. « La femme qui cède est comme assujettie, opprimée par son ‘partenaire’, qui la considère plus comme un objet que comme un être humain doté d’une dignité dans toutes les composantes de sa personne, comme femme et mère ». En général, l’avortement est présenté comme une liberté, un « droit » pour les femmes, mais la réalité des pressions subies par les femmes en vue d’un avortement contredit cette représentation de l’IVG: « Dire que le ‘droit fondamental’ à l’IVG conduit à une authentique libération de la femme est un leurre », affirme Marie Philippe. « C’est là le grand paradoxe de cette liberté qui leur est donnée de faire un avortement sans aucune mise en garde, ni entrave ou dissuasion forte: cette liberté les conduit en fait à accomplir un acte psychologiquement assujettissant. Un acte qui les atteint dans leur dignité de femme. Elles éprouvent souvent un sentiment de profonde injustice par rapport à l’homme qui, par sa nature, ne vit pas l’IVG dans son corps et dans son esprit. On touche ici du doigt une contradiction majeure du discours sur l’égalité homme/femme dans ce domaine »« Trop souvent l’IVG est un droit des femmes…utilisé pour les hommes ! », dénonce Marie Philippe.

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  • A propos de l'enquête d'opinion de l'Institut PEW concernant les chrétiens d'Europe

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    De Mireille Vallette sur dreuz.info :

    L’Institut Pew dévoile les résultats d’une enquête d’opinion à propos des chrétiens d’Europe, en lien avec leur degré de pratique. Un seul résultat est spectaculaire… que les rédacteurs dissimulent.

    Petit quiz :

    • Si une religion est sans cesse persécutée par une autre dans le monde, ses adeptes auront-ils une image très positive de ce culte?
    • Seront-ils ouverts à l’immigration dans leur pays lorsque celle-ci comprend une immense part des croyants de la religion persécutrice?
    • Les pratiquants fervents d’une religion seront-ils plus ouverts sur le plan des mœurs que les adeptes mous ou les athées?

    Les réponses sont évidentes, même sans étude sociologique. L’intitulé des questions que pose l’institut Piew dans une vaste enquête est différent, il oublie ces dures réalités. Au fil de 24 000 entretiens téléphoniques dans 15 pays, l’enquête nous explique ce que signifie «Etre chrétien en Europe de l’Ouest». Les découvertes spectaculaires sont rares et les truismes nombreux. L’avalanche de sujets et de chiffres fera surtout le miel des chercheurs.

    L’étude ne dit pas un mot de la persécution ni de l’éradication des chrétiens. Le même institut observe pourtant en 2016 que l’Irak comptait environ un million de chrétiens avant 2003, contre 300 000 en 2016 ; la Syrie environ 2 millions en 2011, et 500 000 cinq ans plus tard ; en Turquie, un quart de la population il y a un siècle, 0,1% aujourd’hui.

    Seuls les mauvais esprits feront un lien entre opinions des sondés et pratiques de sauvages. La conclusion, implicite et limpide, c’est que, notamment en ce qui concerne les musulmans et l’invasion migratoire, les chrétiens sont bien intolérants. Et c’est ce que les médias reprennent en bons chiens de Pavlov.

    La Radio suisse par exemple, paraphrase le communiquée de Piew: «Enfin, tous pays confondus, l’enquête montre un lien clair entre l’appartenance déclarée à une confession chrétienne d’une part, et une attitude plus nationaliste et moins ouverte à l’encontre des religions juive et musulmane que chez les personnes sans religion, d’autre part.» Notons que le rejet de la religion juive, réel, est nettement moindre que celui d l’islam.

    D’autres vérités encore découvrent ce que chacun sait: les chrétiens pratiquants sont plus nombreux que les observants lointains ou les athées à être hostiles aux symboles vestimentaires de l’islam, à s’opposer au droit à l’avortement et au mariage pour tous, à considérer que l’islam est incompatible avec les valeurs de leur pays. Et à estimer, mais qui oserait le contester, que leur culture est supérieure aux autres.

    Les chercheurs le confirment: « …l’identité chrétienne en Europe de l’Ouest est associée à des niveaux plus élevés de sentiment négatif à l’égard des immigrés et des minorités religieuses.»

    Ils ont pourtant obtenu à ce propos, un score que vous ne trouverez ni dans le communiqué de Pew, ni dans les 52 pages de résumé en français, mais qui n’a pas échappé à Fdesouche. Chrétiens ou non, 84% de l’ensemble des interviewés souhaitent soit que l’immigration soit stoppée («que le nombre d’immigrants dans le pays reste à son niveau actuel») (46%), soit qu’elle soit inversée («que le nombre d’immigrants dans le pays soit diminué») (38%).

    Suisse : 58% favorables au statu quo, 31% à la diminution (89% au total).

    France : 53% et 30% (83%). Mais il existe encore 10% d’extraterrestres qui voudraient la voir augmenter. Et 17% au Portugal, 16% en Suède, 8% en Suisse.

    Le risque était grand que si Piew mettait en évidence ces chiffres, les médias les reprennent en titre.

    Le «Huffington post» développe dans un article un autre résultat: une majorité d’Européens ne savent pas grand-chose sur l’islam, sous-entendu ils ne savent pas de quoi ils parlent quand ils le critiquent. Faut-il donc avoir lu le Coran pour constater les gigantesques dégâts que l’Europe doit à cette religion?

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    © Mireille Vallette pour Dreuz.info.

  • Europe : devrons-nous faire le choix entre la démocratie et notre modèle de liberté ?

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    Devrons-nous choisir entre la démocratie et notre modèle de liberté ?

    FIGAROVOX/TRIBUNE (via Magistro.fr) - Les Italiens rejoignent désormais Polonais, Hongrois et Tchèques dans leur volonté, non pas de sacrifier les libertés individuelles, mais de prendre aussi en compte leurs mœurs et leurs valeurs nationales, explique la professeur de philosophie politique (1).

    L'Italie s'ajoute à la Grèce, au Royaume-Uni, à la Pologne, à la Hongrie, à l'Autriche, à la République tchèque et à la Slovaquie, soit à la très longue liste des pays qui ont annoncé démocratiquement ne plus vouloir du modèle européen. Même si nombre d'entre eux ne souhaitent pas, contrairement au Royaume-Uni, sortir de l'Europe, ils expriment pourtant la ferme détermination de la transformer de l'intérieur. C'est dans cet espoir que s'est maintenu le groupe de Visegrad, lequel, encore sous présidence hongroise, a tenu ces derniers jours à Budapest un important colloque sur le thème "L'avenir de l'Europe", avec la participation de nombreux universitaires et politiques de tous les pays d'Europe centrale.

    L'euroscepticisme, développé à ce point, par tant de pays et tant d'acteurs, traduit pour commencer un échec de l'Europe institutionnelle, sur lequel il faut réfléchir et dont il faudra tenir compte. Au reste, on voit bien que les critiques de l'Europe s'affichent au nom d'une vision plus générale, qu'on pourrait dire illibérale - d'où l'existence d'une internationale dépassant les frontières de l'Europe : l'un des invités du colloque de Budapest était Steve Bannon.

    Il apparaît clairement que l'euroscepticisme est une conséquence de l'illibéralisme : l'Europe est fustigée parce que trop libérale. D'où la surprise : les peuples refusent-ils donc d'être libres ? D'où la question angoissée des élites de nos pays : faudra-t-il donc "les forcer à être libres", selon le mot d'ordre de Lénine - effaçant ainsi la démocratie ? Ou bien faudra-t-il, démocratiquement, nous plier à cette volonté populaire et abandonner des pans de liberté ? Allons-nous devoir choisir entre la démocratie et notre modèle de liberté ?

    La vieille Europe tremble et se défait devant cette question. La réponse a déjà été amorcée : une partie de nos élites ne croient plus à la démocratie, en raison précisément des préférences à leurs yeux inacceptables des peuples. L'Europe institutionnelle est dominée par une "idéologie des professionnels", pour utiliser l'expression de Thomas Frank (dans son livre Pourquoi les riches votent à gauche), Europe institutionnelle qui défend la liberté postmoderne contre les peuples. Ces derniers arguent de la démocratie (le nombre est de leur côté) pour imposer leurs opinions illibérales.

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  • Après le referendum irlandais : la manifestation d'un nihilisme satisfait

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    De Gérard Leclerc (source) :

    Un nihilisme satisfait

    L’éditorialiste du Monde est catégorique : « C’est le genre de référendum qui vous réconcilie avec les référendums ». Il s’agit, bien sûr, du référendum irlandais, dont nous parlions hier. Et Libération est au même diapason : « Une victoire pour les femmes, une victoire pour la société. C’est la fin d’un système inhumain. » Que voulez-vous objecter à pareil triomphalisme, sauf à passer pour un affreux réactionnaire ? L’avortement fait désormais partie des droits de la femme, et qui s’oppose à ce droit est passible des rigueurs de la loi. C’est à un point tel qu’il est question pour beaucoup de supprimer le droit à l’objection de conscience pour les médecins, ce qui constitue tout de même une atteinte caractérisée à la démocratie. Mais dans le climat qui prévaut en ce moment, toute objection est mal venue.

    Le Premier ministre irlandais a tenu à s’adresser à ceux et celles qui ne participent pas à l’euphorie : « Je veux les rassurer, l’Irlande d’aujourd’hui est la même que celle qu’elle était la semaine dernière, mais juste un peu plus tolérante, un peu plus ouverte et plus respectueuse. » Que répondre à tant de sollicitude et de bien-pensance ? Ne sommes-nous pas passés à une nouvelle ère de l’histoire, sur laquelle on ne reviendra pas ? L’éditorialiste du Monde nous assène le refrain d’une modernisation d’une société longtemps dominée par l’Église catholique. Et l’on peut pressentir que dans pareille logique, la modernisation entraînera la pratique du suicide assisté, tel qu’on nous l’a vantée il y a quelques jours avec le cas d’un Australien de 104 ans parti en Suisse pour se faire euthanasier. Seule l’Église catholique a eu le front de protester face à un tel étalage impudique, une cinquantaine de journalistes s’étant déplacés pour donner le plus large écho à pareil haut fait.

    Il faut être un mauvais coucheur pour refuser de se prêter à ce genre de macabre mise en scène. C’est le cas de notre Michel Houellebecq, qui n’a peur de rien et n’a pas craint, dans un de ses romans de dénoncer les pratiques de certaines officines de la mort. Il faut relire ces quelques pages de La carte et le territoire (prix Goncourt 2010). Elles sont au diapason du nihilisme qui pèse sur nos sociétés satisfaites et que Le Monde et Libération tentent de nous présenter aux couleurs d’un optimisme obscène.

    Il faudrait tout de même que ces beaux esprits nous expliquent pourquoi ils n’ont pas le courage de percer le rideau qui cache les coulisses de leur scène de liesse. Oui, car à l’arrière-scène, il se passe quand même des choses qu’il faut avoir le courage de nommer. Nos champions de l’émancipation seraient-ils volontaires pour tenir le bistouri destiné à trancher une jeune vie pleine de promesse ? Nos joyeux triomphateurs ne sont-ils pas de fameux hypocrites, incapables d’oser dire que le droit à l’avortement c’est la capacité de tuer une vie ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 29 mai 2018.