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BELGICATHO - Page 1280

  • Bruxelles : de plus en plus d'églises en voie de désacralisation

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    D'Arnaud Farr sur le site de la Dernière Heure :

    Bruxelles: Toujours plus d’églises en voie de désacralisation

    Le projet de réduction du nombre d’églises en activité à Bruxelles suscite des réactions virulentes de la part des fidèles.

    Y’a-t-il trop d’églises en Région bruxelloise ? Depuis des années, l’avenir des lieux de culte suscite les inquiétudes des fidèles chrétiens en Région bruxelloise. "À l’époque, chaque fois que l’on construisait un quartier, on y implantait une église au milieu. On recense dès lors une église tous les 1.300 mètres en Région bruxelloise !", explique l’évêque de Bruxelles Mgr Kockerols.

    Mais aujourd’hui, le contexte a changé. Le nombre de catholiques pratiquants est en diminution et le coût de rénovation des églises est très onéreux. L’Église est donc en pleine réflexion sur son avenir. "Tous les fidèles catholiques ont à s’interroger sur ce contexte nouveau, et doivent prendre conscience des enjeux et défis d’aujourd’hui", explique Mgr Kockerols, qui prône une réforme dans la réorganisation des églises, en fusionnant les activités pastorales au sein d’un même lieu de culte, permettant ainsi de donner une affectation nouvelle aux églises désacralisées.

    Un projet qui suscite l’ire des chrétiens de plusieurs paroisses bruxelloises, qui accusent l’évêque de Bruxelles de préparer un plan de fermeture d’églises de grande ampleur. "Nous demandons à l’archevêque Mgr De Kesel et à son auxiliaire, Mgr Kockerols, de renoncer à leur plan de fusion des paroisses réduites à quelques églises phares. Perplexes, nous nous interrogeons profondément sur les causes qui pourraient être à l’origine d’un tel repli et de cet abandon", a fait savoir le collectif antiparoissial, composé de 36 fidèles provenant des 19 communes.

    L’évêque de Bruxelles n’est, pour l’heure, pas en mesure de préciser le nombre exact d’églises vouées à perdre leur activité paroissiale, mais a tenu à envoyer une lettre aux paroisses bruxelloises en octobre pour clarifier sa position, et les rassurer.

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  • L'interprétation d'"Amoris Laetitia" crée de graves divisions dans l'Eglise

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    Voici une synthèse de la longue note consacrée à la question par le vaticaniste Sandro Magister :

    Le pape a approuvé l'exégèse d’"Amoris lætitia" faite par les évêques argentins de la région de Buenos-Aires. Cette exégèse envisage que des divorcés remariés civilement puissent recevoir la communion même s’ils continuent à vivre "more uxorio". Mais cela n'a pas empêché quatre cardinaux d'écrire au pape pour que soient levés cinq "doutes" graves suscités par les passages les plus controversés d’"Amoris lætitia". Ils n'ont reçu aucune réponse mais de nombreux ecclésiastiques proches du pape se sont mis à parler à sa place, dont le cardinal Schönborn. Ils ont répété, à qui mieux mieux, que l'exhortation post-synodale "Amoris lætitia" était déjà très claire en elle-même, qu’elle ne pouvait pas donner lieu à des doutes et que, par conséquent, quiconque faisait état de ces doutes attaquait en réalité le pape et désobéissait à son magistère. Un autre cardinal, l’Américain Kevin J. Farrell, tout récemment élevé à la pourpre, a déclaré dans une interview accordée au "National Catholic Reporter" : "Dans 'Amoris lætitia' c’est le Saint-Esprit qui parle. Ce texte doit être pris tel qu’il est. C’est le document-guide pour les années à venir. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi certains évêques pensent qu’il doit être interprété". Il s'en est pris tout particulièrement à Charles J. Chaput, l’archevêque de Philadelphie. Chaput est capucin et il est le premier évêque des États-Unis à être né dans une tribu d’Amérindiens. La pastorale familiale est l’un des domaines dans lesquels il a des compétences reconnues. Il a participé au synode consacré à la famille et, à la fin de la seconde et dernière session de ce synode, il a été élu, avec un très grand nombre de voix, comme l’un des douze membres du conseil de cardinaux et d’évêques qui sert de pont entre un synode et le suivant. D’après Farrell, il a toutefois le défaut d’avoir donné aux prêtres et aux fidèles de son diocèse des lignes directrices "fermées" et non pas "ouvertes" comme le veut le pape François. Chaput a réagi à cette attaque par une contre-interview lapidaire qu’il a accordée à "Catholic News Service". Les lignes directrices données par l'archevêque de Philadelphie correspondent à celles qui ont été énoncées par l'ancien archevêque de Florence, le cardinal Antonelli, lequel a lui aussi déclaré qu’il était "dans l’attente d’indications faisant autorité, qui seraient souhaitables" de la part du pape, afin que soient éclaircis les points obscurs de l'exhortation.

    Lire la note de Sandro Magister dans son intégralité avec la traduction des lignes directrices de Mgr Chaput.

    De son côté, Arnaud Dumouch analyse les raisons pour lesquelles, d'après lui, le pape ne peut répondre aux questions des cardinaux :

  • Choeur universitaire de Liège: double concert de Noël à la Cathédrale Saint-Paul le samedi 10 décembre 2016 (15h00 et 18h00)

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    Le samedi 10 décembre prochain, à 15h et à 18h, le Chœur Universitaire de Liège proposera aux liégeois deux concerts de Noëls dans le superbe cadre de la Cathédrale.

    Au programme, de large extraits de l’Oratorio de Noël de JS Bach et du Messie de GF Haendel,  agrémentés de quelques noëls traditionnels, chantés par Cédric Feye.

    Le concert de 18h se donnera dans le cadre du 30e anniversaire du Village de Noël ; en première partie,  Paul-Henri Thomsin présentera les artistes liégeois Steve Houben, Michel Azaïs, Guy Cabay qui interprèteront leurs compositions en wallon.

    On ne présente plus le Chœur universitaire qui, sous la direction de Patrick Wilwerth, se place parmi les meilleurs chœurs belges. A chaque concert, le public nombreux apprécie la qualité d’interprétation de ce grand ensemble. Le chœur sera accompagné par l’ensemble Darius, un ensemble de musiciens professionnels à géométrie variable, qui se produit régulièrement en Belgique et à l’étranger.

    Réservations : FNAC - chœur@ulg.ac.be / 0499/10 50 57

    PAF : 15€ et 20€ - étudiants : 5€ (à l’entrée)

    JPSC

  • Pour que les deux formes du rite romain puissent s'enrichir mutuellement

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    De Mgr Alexander K. Sample, archevêque de Portland in Oregon, dans son sermon prononcé le 30 octobre 2016 en l'église de la Trinité des Pèlerins, à Rome, pour la conclusion du cinquième pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum (source : site "Paix liturgique") :

    "Le mystère éternel de la rédemption est aussi renouvelé à chaque fois que nous participons à l'offrande du saint sacrifice de la messe. Le Christ, qui s'est offert pour nous à la fois comme prêtre et victime sur l'autel de la Croix, s'offre désormais, par le ministère des prêtres, de manière non sanglante et sacramentelle sur les autels de nos églises chaque fois que la messe est célébrée.

    Alors même qu'Il pend sur la Croix de notre salut, le Christ-Roi règne triomphant sur la mort. Son mystère pascal, rendu présent par le sacrifice eucharistique de Son corps et de Son sang, est la source de notre sanctification continue dans le culte divin par lequel nous glorifions Dieu.

    Cette réalité est fortement exprimée dans chaque messe, aussi bien dans la forme ordinaire qu'extraordinaire du rite romain. Mais, par ses signes, ses symboles et ses mots, la messe traditionnelle, aujourd'hui appelée forme extraordinaire, l'évoque de manière particulièrement claire et puissante.

    Les prières de la forme extraordinaire, ses gestes rituels et, tout spécialement, l'orientation liturgique du prêtre à l'autel traduisent de façon évidente la nature sacrificielle du saint sacrifice de la messe. Il s'agit indubitablement d'une louange que le prêtre et les fidèles offrent au Dieu tout-puissant pour Sa plus grande gloire et la sanctification de leurs âmes.

    Le pape Benoît XVI a reconnu que la forme ordinaire du rite romain, du moins telle qu'elle est célébrée en de nombreux endroits, manque de cette clarté et de cet éclat. Il a rappelé qu'il ne pouvait jamais y avoir de rupture avec la tradition et que, de ce fait, toute réforme et tout renouveau liturgiques authentiques ne pouvaient que se placer dans la continuité de l'ancienne forme de la Sainte Liturgie. C'est précisément pour cette raison, pour réconcilier l'Église avec son passé, qu'il a promulgué le motu proprio Summorum Pontificum.

    Le désir et la volonté de Benoît XVI étaient que les deux formes du rite romain puissent s'enrichir mutuellement, afin qu'un vrai renouveau de la Sainte Messe soit possible. C'est ce que certains appellent « la réforme de la réforme » de la Sainte Liturgie.

    L'objectif ultime de cette réforme est de manifester plus fortement la souveraineté du Christ-Roi au cours de la Sainte Messe, alors qu'Il s'offre pour notre salut, mystère qui se réalise à chaque célébration. Puisse la messe traditionnelle s'épanouir  dans l'Église afin que beaucoup puissent profiter de cette ancienne forme du rite latin, pour le plus grand honneur et la plus grande louange du Christ-Roi..."

  • Quand le pape François déclare qu’il ne veut pas entendre parler d’une réforme de la réforme liturgique

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    C’est en effet ce qu’il a fait savoir au Cardinal Sarah par le truchement du Père Spadaro, directeur de la revue jésuite « Civilta Cattolica ».Commentaire du P. Scalese sur le site « Benoît et moi » (extrait) :

    «  […] Au mois d'octobre a été publié le livre du cardinal Sarah "La force du silence". Avec des tons plus nuancés, cessant de mettre le Pape en cause, le cardinal y réaffirme sa conviction:

    Voici mon espoir: si Dieu le veut, quand il le voudra et comme il le voudra, dans la liturgie, la réforme de la réforme se fera. Malgré les grincements de dents, elle viendra parce qu'il en va de l'avenir de l'Eglise.

    Ces derniers jours, un recueil d'homélies et de discours du cardinal Bergoglio quand il était archevêque de Buenos Aires (1999-2013) est sorti sous le titre Nei tuoi occhi è la mia parola. Le livre est introduit par une conversation du Pape avec le Père Spadaro. En réponse à une question de l'intervieweur, François affirme: «Parler de "réforme de la réforme" est une erreur».

    Eh bien, disons qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Il est vrai que, dans sa dernière intervention, le cardinal Sarah ne confirme pas que le pape lui avait dit de s'occuper de la "réforme de la réforme", mais dans la précédente, il l'avait clairement affirmé. Aujourd'hui, le Pape dit: «Parler de "réforme de la réforme" est une erreur».

    Lequel des deux a raison?

    Mais, en dehors de cette contradiction, qui pourrait être due à un malentendu, ce qui frappe le plus, c'est l'aversion, répandue dans de nombreux secteurs de l'Eglise, envers la simple hypothèse d'une "réforme de la réforme" liturgique. Cela fait longtemps qu'on l'avait compris. Le concepteur d'une "réforme de la réforme" avait été le Cardinal Ratzinger (voir à ce sujet le billet du 27 juin 2010)[Traduction ici: benoit-et-moi.fr/ete2010]) devenu pape, on s'attendait à la réalisation immédiate de son projet. Et au contraire, rien. Et même, dès que commencèrent à circuler des hypothèses de changement, on se hâta de tout nier (comme cela est arrivé après l'intervention du cardinal Sarah à Londres).

    Je commence à penser que le motu proprio Summorum Pontificum de 2007 avait été émis non pas tant, ou pas seulement, pour aller à la rencontre des lefebvristes, mais comme une sorte de "pis-aller", compte tenu de l'impossibilité de parvenir à une "réforme de la réforme". Le cardinal Ratzinger a toujours été convaincu que la co-existence des deux rites est difficile à gérer (voir à cet égard la lettre qu'il a écrite au Dr Heinz-Lothar Barth le 23 Juin 2003 [cf. benoit-et-moi.fr/2014-II]); [ c'est pourquoi il était en faveur d'une "réforme de la réforme", pour que le novus ordo puisse récupérer certains éléments de l'antiquior usus et qu'il puisse ainsi y avoir "un rite romain unique". Compte tenu de l'impossibilité de réaliser la "réforme de la réforme", voilà la libéralisation du vetus ordo, de telle sorte qu'avec le temps , les deux formes du rite romain puissent s'enrichir mutuellement, et qu'on puisse ensuite arriver plus lentement à un nouveau unique rite romain renouvelé.

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  • Bruxelles, La Cambre, 2 décembre : concert "La voix des Anges" par le choeur du patriarcat de Roumanie

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    Pour fêter l'Avent,

    le vendredi 2 décembre à 20H

    en l'église de l'abbaye de Notre Dame de la Cambre

    le choeur Symbols du patriarcat de Roumanie

    donnera un concert

    " La voix des Anges "

    à l'invitation de la paroisse Notre Dame de la Cambre. Le choeur nous emmènera dans les campagnes et les monastères pour chanter les hymnes à Marie. Sous le haut patronage de monseigneur Joseph Métropolite de l'Eglise Orthodoxe Roumaine.

    L'entrée est libre - PAF les réservations sont souhaitées concertlesanges@gmail.com

  • Retour sur l’encyclique « Laudato si » et la question du mal

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    gustave doré.jpegDe Monseigneur Léonard interrogé par Drieu Godefridi, in « Un évêque dans le siècle » (éditions du CEP, septembre 2016) sur la question du mal et l’encyclique « Laudato si » (extraits) :

    → Dieu et l’univers (*)

    Mgr Léonard : « […] C’est intelligent de croire en Dieu, c’est tout à fait raisonnable, même si c’est transrationnel d’adhérer à Jésus tel qu’il est présenté dans le Nouveau Testament. Mais, après tout cela, les gens sont confrontés à tout ce qui fonctionne, dans cette admirable mécanique de l’univers, de manière peu sympathique, de notre petit point de vue en tout cas. Et pour les chrétiens qui mettent leur foi en un Dieu qui, en principe, serait tout-puissant et qui serait un père bienveillant, comment est-ce qu’on met cela en rapport avec le mal qui défigure et abîme la vie des hommes sur la terre et avec tout ce qui ne tourne pas rond dans l’univers, y compris dans notre fonctionnement biologique ? »

    → Je me méfie des apologétiques qui justifient le mal

    Mgr Léonard : « […] Je dénonce toujours avec force, y compris dans le monde chrétien, les justifications du mal, qui me paraissent souvent odieuses et qu’on ne devrait jamais employer en présence d’une personne qui souffre […] en disant, comme Spinoza par exemple […],  c’est négatif de votre petit point de vue, parce que vous voyez la mort de votre enfant, de votre petit point de vue de mère. Mais, dans la totalité de la substance, qui nous apparaît dans les deux attributs de l’étendue et de la pensée, cela fait partie du positif. Tout est plein, positif dans la substance ! Votre mal, un peu comme dans le bouddhisme, est donc une illusion liée à la perspective que vous avez. De même, on peut dire, d’un point de vue biologique, que la mort des individus d’une espèce fait partie de l’économie du fonctionnement de la vie. Ne pleurez donc pas vos morts! Oui, cette attitude stoïcienne a une certaine dignité, elle a une grandeur, mais qui passe au-dessus du drame des personnes. Je suis devenu allergique aux pensées systématiques, hégéliennes, pour lesquelles, de manière très subtile, le mal est finalement positif. Je me méfie des aologétiques qui justifient le mal en disant : Dieu permet le mal en vue d’un plus grand bien, le mal fait partie d’un premier état pédagogique de la création. Dieu a fait volontairement une création inachevée pour que ce soit l’homme qui l’achève. C’est joli à dire, comme cela, quand on écrit à son bureau, mais cela n’arrange pas les gens qui sont frappés par la douleur.

    Drieu Godefridi : Alors, que leur dites-vous par rapport à cette question du mal ? 

    → ἐδάκρυσεν ó ἰησοῦς.

    Mgr Léonard : «  D’abord, Jésus est sensible au mal et ne fait jamais de raisonnements pour dire qu’il n’y a pas de mal. L’attitude de Jésus, dans l’Evangile de Jean, devant la tombe de Lazare c’est d’abord de pleurer : « Jésus pleura » (ἐδάκρυσεν ó ἰησοῦς). C’est le verset le plus court de toute la Bible. Ces pleurs sont pour moi plus éloquents que beaucoup de théories. Jésus n’a pas fait une théorie. Il dit bien que la mort de Lazare va servir à la manifestation de la gloire de Dieu. Mais il ne dit pas à Marthe et à Marie : non, ne pleurez pas, la mort de Lazare c’est pour un bien. Non, il pleure ! Ce que je trouve admirable chez lui, c’est qu’il n’a pas expliqué le mal comme tant de religions ou de philosophies l’ont fait. D’abord, il en a éprouvé la dureté. Puis il l’a porté. Cela, c’est quand même unique dans l’histoire religieuse de l’humanité, un Dieu qui non seulement se fait homme mais qui en outre endure l’absurdité de la mort, l’angoisse qui est liée à la mort. L’attitude de Jésus face à sa mort n’est pas du tout héroïque, ce n’est pas une attitude de héros, c’est l’attitude d’un homme qui est submergé par l’angoisse, par la tristesse et qui, pour la première fois dans les Evangiles, où il a toujours une maîtrise des événements, mendie un peu de secours, de réconfort de la part de ses disciples : veillez avec moi, priez avec moi – et ils dorment pendant ce temps-là ! Eh bien, cela me paraît plus crédible que Spinoza, cela me paraît plus humain que le stoïcisme : «  Je savais que mon fils était mortel, donc je ne m’attriste pas de sa mort ». C’est grand, mais en même temps c’est mesquin, pourrait-on dire, d'une telle attitude : cela ne prend pas au sérieux le drame de la vie humaine. »

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  • Trois thèmes à forte connotation mariale pour les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse rendus publics

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    Communiqué de presse: Les thèmes des trois prochaines JMJ (2017-2019) (source)

    XXXIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2017

    “Le Puissant fit pour moi des merveilles” (Lc 1,49)

    XXXIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2018

    “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu” (Lc 1,30)

    XXXIVe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2019 (Panama)

    “Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole” (Lc 1,38)

    Tels sont les thèmes choisis par le Pape François pour le parcours triennal de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui connaîtra son apogée dans la célébration de l’édition internationale qui se tiendra à Panama en 2019.

    Le cheminement spirituel indiqué par le Saint-Père s’inscrit avec cohérence dans la foulée de la réflexion entamée lors des trois dernières Journées Mondiales de la Jeunesse (2014-16), centrées sur les Béatitudes. Comme nous le savons, Marie est celle que toutes les générations diront bienheureuse (cfr. Lc 1,49). Dans le discours préparé pour la rencontre avec les Volontaires de la JMJ de Cracovie, le Pape François a décrit les agissements de la Mère de Jésus et l’a indiquée comme un modèle à imiter. Puis, dans un discours improvisé, le Saint-Père a aussi invité les jeunes à faire mémoire du passé, à avoir du courage pour affronter le présent et à avoir/être l’espérance pour le futur.

    Les trois thèmes ci-dessus annoncés ont donc pour objectif de donner une connotation fortement mariale au cheminement spirituel des prochaines JMJ. Mais ils rappellent en même temps l’image d’une jeunesse en pèlerinage entre le passé (2017), le présent (2018) et le futur (2019), animée par les trois vertus théologales: la foi, la charité et l’espérance.

    Le cheminement proposé aux jeunes se révèle aussi en droite ligne avec la réflexion que le Pape François a confiée au prochain Synode des Évêques: Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel.

  • L'avortement est un péché grave qui met fin à une vie innocente mais chaque prêtre (même "lefèbvriste") pourra donner l'absolution pour cette faute

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    De Cécile Chambraud sur le site du Monde.fr (Religions) :

    Le pape permet à tous les prêtres d’absoudre l’avortement

    Le souverain pontife n’avait initialement accordé cette faculté aux prêtres que le temps de l’Année sainte, qui s’est achevée le 20 novembre.

    L’Année de la miséricorde s’est achevée, dimanche 20 novembre, mais il en demeurera quelque chose pour l’Eglise catholique. Le pape François a en effet décidé, lundi 21 novembre, de « concéder » à tous les prêtres « la faculté d’absoudre le péché d’avortement » commis par ceux qui s’en repentiraient. Cela peut concerner les femmes qui ont recouru à une interruption volontaire de grossesse (IVG), mais aussi les personnels soignants qui l’ont pratiquée.

    Pour l’Eglise catholique, l’avortement est un acte jugé si grave qu’il entraîne l’excommunication de ceux qui le commettent. Jusqu’à présent, le pouvoir d’absoudre ce « péché » était réservé aux évêques, qui pouvaient le déléguer aux prêtres de leur diocèse. En septembre 2015, le pontife argentin avait accordé cette faculté aux prêtres pour l’Année de la miséricorde. C’est cette mesure, initialement transitoire, qui est aujourd’hui pérennisée.

    LA MESURE PROPOSÉE À L’OCCASION DE L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE EST AUJOURD’HUI PÉRENNISÉE

    Dans une lettre apostolique intitulée Misericordia et misera, François rappelle « de toutes [s]es forces » qu’il n’est pas question pour l’Eglise de modifier son jugement sur l’IVG : « L’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie innocente. »

    Mais, justement parce qu’il est grave, la réponse de l’Eglise catholique doit pouvoir témoigner du caractère inépuisable de pardon divin. « Je peux et je dois affirmer avec la même force qu’il n’existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit », affirme la lettre. « Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l’accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de la réconciliation », ajoute le pontife.

    La miséricorde mise en avant

    Ce texte de seize pages incite l’Eglise à conserver de cette année écoulée l’idée que la miséricorde, entendue comme un amour qui pardonne, n’est pas pour elle une « parenthèse », mais qu’elle « en constitue l’existence même ». Il doit aussi se lire dans la continuité des deux synodes des évêques sur la famille de 2014 et de 2015. A cette occasion, le pape François avait tenté d’assouplir un tant soit peu l’approche par l’Eglise des vicissitudes de la famille contemporaine, qui la conduit à juger illicites des états de vie pourtant aujourd’hui répandus.

    Mais à l’issue des travaux, que ce soit sur les couples non mariés, la contraception, les couples homosexuels, le statu quo avait prévalu. En avril, cependant, le pontife jésuite avait publié une exhortation apostolique (Amoris Laetitia) qui semblait ouvrir la possibilité aux prêtres « dans certains cas » d’envisager que les divorcés remariés puissent accéder à l’eucharistie (la communion).

    En tout état de cause, depuis le début de son pontificat, mettant en avant la miséricorde, le pape ne cesse de demander aux prêtres de faire preuve d’une certaine souplesse dans le confessionnal, qui « ne doit pas être une salle de torture ». Cette fois encore, il les exhorte à ne pas « s’arrêter à la loi » : « Même dans les cas les plus difficiles, où l’on est tenté de faire prévaloir une justice qui vient seulement des normes, on doit croire en la force qui jaillit de la grâce divine », insiste François.

    Dimension sociale

    Cette approche peu « disciplinaire » du rôle du clergé continue cependant de provoquer des crispations au sommet même de l’Eglise. Dans un entretien au quotidien catholique italien Avvenire, vendredi 18 novembre, François a d’ailleurs dénoncé la persistance de « certains rigorismes [qui] naissent d’un manque, d’une volonté de cacher dans une armure sa propre triste insatisfaction ». Quelques jours auparavant, le site du vaticaniste Sandro Magister avait publié une lettre de quatre cardinaux, classés conservateurs, dans laquelle ils faisaient part au pape de leur « profonde préoccupation » et du « grave désarroi » qu’ils perçoivent chez des fidèles jugés en pleine « confusion » en raison « d’interprétations contradictoires » d’Amoris Laetitia. « Certains continuent à ne pas comprendre, c’est noir ou blanc, même si c’est dans le flux de la vie qu’il faut faire un discernement », a affirmé le pape dans l’entretien à Avvenire, sans toutefois se référerexplicitement à leur missive.

    Fidèle à l’approche qui le caractérise, Jorge Bergoglio incite les chrétiens à prendre aussi en compte la dimension sociale de la miséricorde. « Etre sans travail et ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une maison ou une terre où habiter, subir des discriminations pour la foi, la race, le statut social… Ces réalités et d’autres encore sont des conditions qui attentent à la dignité de la personne face auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »

    Enfin, dans un autre registre, le pape François prolonge une seconde disposition qu’il avait prise à l’ouverture de l’année de la miséricorde. Il s’agit de la possibilité pour les fidèles de recevoir validement le sacrement de la confession de la part d’un prêtre de la ­Fraternité Saint-Pie X, pourtant ­séparée de Rome. C’est une main tendue à ces traditionalistes que Benoît XVI avait tenté, en vain, de ramener dans le giron de l’Eglise romaine, tâche que François voudrait pouvoir mener à bien.

  • Bruxelles, 6 décembre : Concert de Noël à la Cathédrale des Saints Michel et Gudule

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    Papillon web.jpgNoël - Kerst - Christmas

    Concert de Noël avec le Brussels Chamber Choir dir. Helen Cassano et Xavier Deprez, orgue
     
    Le traditionnel concert de Noël aura lieu le mardi 6 décembre, jour de la Saint Nicolas, et dans l'esprit des cérémonies anglaises des Christmas Carols, c'est à dire un mélange de textes et de chants et musiques du temps de Noël. 
     
    Le choix des musiques pour chœur, orgue, orgue et chœur, sera des plus éclectique et des plus diversifiés, afin de mettre en valeur l'énorme richesse du répertoire de ce moment de l'année. 
    Avec tout d'abord le Magnificat d'Arvo Pärt, puis le baroque allemand (Praetorius, Scheidt), le répertoire anglais (Ralph Vaughan Williams, Benjamin Britten, John Tavener, Alan Charlton, Bob Chilcott, Will Todd), belge (Jan Moeyaert, Xavier Deprez) et bien sûr français (Louis-Claude d'Aquin & Olivier Messiaen).
     
    Des textes de l'avent et de Noël viendront rythmer ce concert, dans diverses langues aussi, et ce seront des membres du chœur qui les déclameront.
     
    Le concert aura lieu dans la nef principale, avec le grand orgue Grenzing. Cet instrument construit en l'an 2000 par le facteur d'orgue allemand-espagnol Gerhard Grenzing est un instrument versatile, qui permet de faire honneur à beaucoup de styles de musique, d'inspiration latine ou germanique. Le mélange avec les voix des chœurs est particulièrement réussi.

    Tickets : 18 €
    Tarif réduit (-de 25 & + 65) : 16€
    Gratuit pour les moins de 18 ans. Renseignements  : www.cathedralisbruxellensis.be       réservations : arsincathedrali@gmail.com

    Par virement avant le 1er décembre au compte BE81 0682 1425 3324 de Culture et tourisme asbl, 15 rue du Bois sauvage, 1000 Bruxelles

  • Pour aborder la nouvelle Lettre apostolique du pape François

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  • Mgr De Kesel récompensé pour un "parcours sans faute"

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    Dans La Libre (p. 9), Christian Laporte se félicite de l'accession de Mgr De Kesel au cardinalat :

    Le cardinal De Kesel, un cadeau pour l’Eglise et le pays

    Un vrai privilège pour la Belgique à l’heure où les choix de cardinaux européens sont limités au minimum… car seuls deux Italiens (dont l’actuel nonce apostolique en… Syrie) et un Espagnol ont eu droit au même honneur. Pourquoi alors choisir le représentant d’une Eglise frappée de plein fouet par la sécularisation - la pratique est passée sous la barre des dix pour cent ! - et qui a subi de plein fouet la crise de la pédophilie, jusqu’à devoir forcer un évêque à démissionner ? Certainement pas par tradition, mais sans nul doute parce qu’il a été bien informé du parcours sans faute qui a conduit Mgr De Kesel dans plusieurs vicariats et diocèses et cela dans des conditions parfois très difficiles depuis 2002. Il a ainsi réussi à lancer une réorganisation de la vie pastorale à Bruxelles, qui sera parachevée d’ici peu par Mgr Jean Kockerols, puis a été redirigé vers le Brabant flamand pas plus gâté sur le plan ecclésial. Enfin, il n’y est guère resté puisque Benoît XVI l’envoya à Bruges pour une mission plus délicate encore : rétablir la confiance après les ravages provoqués par Roger Vangheluwe. Il y est parvenu et, dans la même optique, son admission au cardinalat est un vrai cadeau pour l’Eglise et pour le pays, dont il perçoit très bien les grands défis sociétaux. »)

    On évitera de dire que ces propos relèvent de la flagornerie parce que nous ne voulons insulter personne, mais nous pensons, quant à nous, que la décision de Mgr De Kesel à l'égard de la Fraternité des Saints Apôtres constitue une faute majeure dont Rome semble ne pas avoir mesuré la gravité. Que le titulaire du siège archiépiscopal de Malines-Bruxelles soit coiffé de la barette cardinalice est une tradition avec laquelle le pape a bien fait de renouer mais il aurait été séant de l'appliquer au titulaire précédent qui ne semble pourtant pas avoir démérité. Nous espérons que la pourpre, le rouge des martyrs, dont Mgr De Kesel est à présent revêtu l'encouragera notamment à tenir un discours clair à l'égard des dérives éthiques et sociétales dont notre pays est le théâtre au risque d'être livré aux crocs des faiseurs d'opinion dans l'arène médiatique... Jusqu'à présent, il ne nous a malheureusement habitués qu'à des déclarations on ne peut plus consensuelles qui lui valent la bienveillance des journalistes de tout acabit.