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BELGICATHO - Page 1660

  • Ce que Titouan, au travers d'une très brève existence, pourrait nous dire

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    Emmanuel Sapin, chirurgien pédiatre et Néonatale, explique quelles questions éthiques et médicales posent le cas du petit Titouan sur Figaro Vox :

    Ce que nous dit le cas du petit Titouan, enfant très prématuré

    Une décision vient d'être prise pour Titouan, petit garçon né très prématurément chez lequel ont été détectées des complications lourdes de conséquences. L'attitude d'arrêter la réanimation et d'accompagner la fin de vie de ce petit garçon tout juste né a été décidée en accord avec ses parents - et sur leur demande - et les personnes du Service de néonatalogie qui s'occupaient de lui au CHU de Poitiers.

    Envisager la fin de vie de quelqu'un au tout début de sa vie est une épreuve extrêmement douloureuse, et demande une démarche qui n'est ni naturelle ni aisée, que ce soit pour les parents ou pour les soignants.

    Une naissance très prématurée ne permet pas que le développement normal des fonctions des organes soit suffisant pour que le nouveau-né puisse s'adapter au défi de la vie néonatale hors de l'atmosphère protectrice de l'utérus maternel. Dans les cas de grande prématurité, dès la naissance, cet enfant considéré comme une personne membre à part entière de la société, bénéficie des premiers soins pour lui donner ses chances. Si, aujourd'hui, de nombreux nouveau-nés vont évoluer favorablement, dans certains cas, le nouveau-né ne survivra pas et dans d'autres cas, certains survivront, malheureusement, au prix de très lourds handicaps, en grande dépendance, en faisant porter un très lourd fardeau sur les épaules de leurs parents, de leur famille. Les soins apportés durant les premières semaines doivent-ils, en ces cas, être considérés comme de l'acharnement thérapeutique? Le problème qui a été posé par l'état de santé de Titouan à ses parents et aux médecins-réanimateurs néonatalogistes est que les examens effectués ont décelé de grosses anomalies (hémorragie intra-cérébrale grave) compromettant lourdement ses chances de survie. Titouan encore non autonome était alors encore dépendant d'un traitement de support vital. Dans l'intérêt de l'enfant, et de sa famille, la poursuite de la réanimation a été considérée comme une obstination déraisonnable.

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  • Réouverture de l'église Sainte-Catherine présidée par Mgr Léonard

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    Ce samedi 20 septembre, S.E. Mgr A-J. Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a présidé la messe pontificale marquant la réouverture de l'église Sainte-Catherine. Cette église située en plein centre-ville avait été fermée par le diocèse en 2011 et il avait été question de la désacraliser pour en faire un marché aux légumes.

    Les concélébrants étaient MM. les abbés Bernier, Prima et Schaub (Fraternité des Saints Apôtres) et M. l'abbé Claude Castiau (doyen de Bruxelles-Centre).

    Le Pater a été chanté en latin et un acolyte tenait un plateau de communion devant chaque personne allant communier. 

    De nombreux badauds venus faire les emplettes dans ce quartier fort animé ont assisté à la messe et prenaient des photos avec leurs smartphones. 

    Des feuillets avec horaires de messe, chapelet et adoration ont été distribués.

    La messe pontificale a été suivie d'un cocktail sur le parvis et d'un concert d'enfants alsaciens, auquel a assisté S.E. l'archevêque.

    Lire également : 

    http://eglisesaintecatherine.be/

    http://fraternitedessaintsapotres.com/

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  • La Leçon de Ratisbonne disculpée (*)

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    Lu sur le site « Benoît et moi » cette traduction d’un texte de l’écrivain américain George Weigel (extraits) :

    « Dans la soirée du 12 septembre 2006, mon épouse et moi étions en train de dîner à Cracovie avec des amis polonais quand un vaticaniste italien agité (pardon pour la redondance d’adjectifs) [il est permis d'apprécier modérément l'humour yankee] m’a appelé pour me demander ce que je pensais de « Zees crazee speech of zee pope about zee Muslims» (ce discours dément du Pape sur les musulmans)

     (…) Huit ans plus tard, la Leçon de Ratisbonne est vue de façon bien différente. En effet ceux qui l’avaient vraiment lue en 2006 avaient compris que loin de gaffer, Benoît XVI avait exploré, avec la précision d’un érudit, deux questions-clef, dont les réponses influenceraient profondément la guerre civile qui faisait rage au sein l’islam, - une guerre dont le résultat déterminerait si l’islam du XXIème siècle est sans danger pour ses fidèles et pour le monde.

    La première question concernait la liberté religieuse : les Musulmans pouvaient-ils trouver à l’intérieur de leurs propres ressources spirituelles et intellectuelles, des arguments islamiques pour la tolérance religieuse (incluant la tolérance envers ceux qui se convertissent à d’autres croyances) ? Ce développement souhaitable, suggérait le Pape, pourrait nécessiter beaucoup de temps (et même des siècles) pour l'élaboration d'une théorie islamique plus complète de la liberté religieuse.

    La seconde question concernait la structure des sociétés islamiques: les Musulmans pouvaient-ils trouver, une fois encore à l’intérieur de leurs ressources spirituelles et intellectuelles propres, des arguments islamiques pour faire la différence entre l’autorité religieuse et l’autorité politique dans un état juste Ce développement également souhaitable, rendrait peut-être plus humaines en elles-mêmes les sociétés musulmanes, et moins dangereuses pour leurs voisins, surtout s’il était lié à un courant islamique émergent en faveur de la tolérance religieuse. (…)

    L’Église catholique, comment l’a ouvertement admis le Pape, avait connu ses luttes internes alors que se développait sa propre exigence de liberté religieuse dans un contexte politique de gouvernement constitutionnel, dans lequel l’Église jouait un rôle clef dans la société civile, mais sans la gouverner directement. Mais le catholicisme avait finalement fait la chose suivante: non pas se rendre à la philosophie politique séculière, mais utiliser ce qu’il avait appris de la modernité politique pour revenir à sa propre tradition, redécouvrant des éléments de sa pensée sur la foi, la religion et la société qu’il avait perdus au fil du temps (…).

    Ce processus de redécouverte et de développement était-il possible dans l’islam? C’était la Grande Question posée par Benoît XVI dans la Leçon de Ratisbonne.  C’est une tragédie de proportions historiques que la réponse ait été d’abord mal interprétée et ensuite ignorée. Les résultats de cette mauvaise interprétation et de cette ignorance, et de beaucoup d’autres mauvaises interprétations et ignorances, - sont maintenant horriblement évidents au Moyen Orient (…).

    Quant au débat sur l’avenir de l’islam proposé par Benoît XVI, il parait aujourd’hui assez improbable. Mais s’il devait avoir lieu, les responsables chrétiens devraient préparer le chemin en nommant directement et franchement les pathologies de l’islamisme et du djihadisme; en cessant de présenter des excuses anti-historiques pour le colonialisme du XXème siècle (imitant sans conviction le pire des blablas académiques occidentaux, sur le monde arabe islamique) et en déclarant publiquement que l’usage de la force, utilisée prudemment et avec l’objectif de défendre les innocents, est moralement justifiée quand il faut affronter des fanatiques sanglants comme les responsables du royaume de la terreur qui a ravagé cet été la Syrie et l’Irak. 

    (*) Le titre original en anglais est "Regensburg vindicated", qu'on peut aussi traduire par "justifié"

    Réf. LA LEÇON DE RATISBONNE DISCULPÉE

    George Weigel (Baltimore, 1951-) est un écrivain américain, spécialisé dans la théologie et les sciences politiques.

    Originaire du Maryland il étudia à l'Université Sainte-Marie de Baltimore et obtint sa maîtrise au collège universitaire Saint-Michel de Toronto. Il a vécu à Seattle et a enseigné la théologie à Kenmore avant de revenir à Washington au centre de recherche Woodrow-Wilson. Il préside actuellement à la chaire d'études catholiques et de politique publique de Washington.. Il est particulièrement connu pour sa biographie de Jean-Paul II: « Jean-Paul II, témoin de l'espérance ».

    JPSC

  • Le cardinal Pell s’oppose à la communion pour les divorcés remariés

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    L-Australien-George-Pell-faire-face-a-la-dechristianisation_article_main (1).jpgLe cardinal australien George Pell, qui fait partie du 'C9' chargé d'assister le pape dans la réforme de la curie, s'oppose publiquement à ce que l'Église accorde la communion aux divorcés remariés. Il expose ses réflexions dans un livre à paraître début octobre, avant le Synode des évêques sur la famille. Lu sur le site de la radio québécoise vm (extrait) :

    Le livre du cardinal Pell s'appelle «L'Évangile de la famille», rapporte le 17 septembre l'agence d'information américaine Catholic News Service (CNS). L'ouvrage porte ainsi le même titre que le discours d’introduction du cardinal Kasper, chargé par le pape François de mener le chantier des réflexions sur la famille, au consistoire du 20-21 février 2014, qui traitait de ce thème.

    «Une discussion, un débat courtois, documenté et rigoureux, est nécessaire, spécialement durant le mois prochain, pour défendre la tradition catholique et chrétienne de monogamie et d'indissolubilité du mariage», affirme le prélat australien dans l'avant-propos de l'ouvrage qui sera publié le 1er octobre par la maison d'édition catholique américaine Ignatius Press.

    Pour le cardinal, «la doctrine et la pratique pastorale ne peuvent pas se contredire…l'on ne peut maintenir l'indissolubilité du mariage en autorisant les divorcés remariés à recevoir la communion».

    Une question «périphérique»?

    Le prélat souhaite également que l'Église ne se focalise pas sur ce genre de questions «périphériques», suggérant que le nombre de catholiques divorcés remariés désirant recevoir la communion est minime. Selon lui, les efforts de pression en ce sens proviennent principalement de quelques Églises européennes «où la pratique est faible et où un nombre croissant de personnes divorcées choisissent de ne pas se remarier». Le prélat considère que le thème est perçu comme un symbole à la fois par les défenseurs et les adversaires de la tradition catholique. Il parle ainsi d'un «trophée dans la bataille entre ce qui reste de la chrétienté en Europe et un néo-paganisme agressif. Tous les opposants au christianisme veulent que l'Église capitule sur ce sujet».

    Mgr Pell reconnaît que la miséricorde, une vertu qu'à la fois le pape François et le cardinal Kasper ont mise en exergue dans cette discussion, «est centrale en ce qui concerne les questions de mariage, de sexualité, de pardon et d'eucharistie». Pour autant, le prélat australien souligne «le lien essentiel entre miséricorde et fidélité, entre vérité et grâce». Il rappelle que Jésus n'a pas condamné la femme adultère, mais qu'il ne l'a pas non plus encouragée à continuer dans sa voie, lui intimant au contraire de ne plus pécher.

    Un thème important pour le prochain Synode

    La question sera certainement longuement débattue lors du Synode des évêques sur la famille, qui se déroulera au Vatican du 5 au 19 octobre, assure CNS.

    Selon l'enseignement de l'Église, les catholiques qui se remarient civilement sans avoir obtenu une confirmation de nullité de leur union peuvent recevoir la communion seulement s'ils s'abstiennent d'entretenir des relations sexuelles. Ils sont sinon considérés comme en état de péché permanent (...).

    Apic/CNS

    source: LE CARDINAL PELL S'OPPOSE À LA COMMUNION POUR LES DIVORCÉS REMARIÉS

      JPSC

  • L'évêque de Passau répond à l'évêque d'Anvers : n'oubliez pas la conversion !

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    Lu sur le site "Benoît-et-moi", cette lettre de l'évêque de Passau, parue sur Facebook et traduite par une amie dudit site : 

    L'auteur des lignes qui suivent est l'évêque de Passau Stefan Oster (49 ans) qui vient de participer à Rome aux journées d'études des évêques nouvellement ordonnés. A cette occasion il a pu rendre visite aussi à Benoît XVI pour lui parler du diocèse de Passau.

    Chers amis de Facebook, encore un grand bonjour de Rome, où on a beaucoup discuté ces jours-ci autour d'un texte que l'évêque d'Anvers, J. Bony a publié en vue du prochain synode d'octobre. 
    Je tiens d'abord à remercier Mgr Bonny qui énumère les sujets discutés, en mettant le doigt sur quelques blessures ouvertes. En le lisant on sent qu'il est proche des gens. 
    J'apprécie beaucoup le ton employé. L'argumentation est claire, circonspecte et prudente.
    Et aussi empreinte de respect pour ceux qui penseraient autrement.
    Personnellement je ne partage pas son avis lorsqu'il parle de « doctrine, conscience, droit naturel, sensus fidei et poids de l'institution » - tout en me disant que ses arguments correspondent sans aucun doute à l'attente du temps actuel. 
    Cela veut dire qu’il nous faut lutter pour la vérité, pour un juste chemin de l'Église, où ensemble avec le pape François on pourrait donner un visage plein de miséricorde de l'Église envers les hommes.

    Prendre ce texte au sérieux nous aidera à nous écouter mutuellement en précisant nos points de vue respectifs, à approfondir notre analyse pour trouver ensemble un jugement plus pertinent. 
    Pour le moment je ne peux pas répondre au même niveau. Mais je partage quelques réflexions à ce sujet:
    A mon avis, Mgr Bonny s'occupe essentiellement du problème de la loi en général et de son application à des cas concrets.
    Cela a toujours été ainsi, quand il s'agissait des lois. Les lois générales n'ont jamais pu répondre à tous les cas particuliers. 
    Il faut toujours un jugement spécial cas par cas.

    C'est bien le point de vue de Mgr Bonny lorsqu'il s'agit d'examiner la position de l'Eglise concernant le mariage et la famille, surtout dans une société devenue complexe comme la nôtre qui ne veut plus entendre parler ni de loi ni de doctrine. 
    De là, sa tendance à adopter un allègement de la loi générale au profit de l'application pratique aux différents cas qui se présentent.

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  • Le pape rend hommage à la fidélité de l'Eglise albanaise

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    Le Pape salue la fidélité de l'Eglise albanaise

    Cité du Vatican, 21 septembre 2014 (VIS). A l'homélie de la messe célébrée sur la Place Mère Teresa, le Saint-Père a tracé l'histoire du pays et de son Eglise. Faisant écho aux lectures du livre de l'Exode et de l'épître aux Romains, dans laquelle Paul raconte sa prédication en Illyrie et la paix qui viendra (région antique à laquelle appartient l'actuelle Albanie), le Saint-Père a tracé l'histoire du pays et de son Eglise en reprenant le passage évangélique où Luc rapporte le choix des 72 choisis par Jésus pour annoncer au loin le Royaume: Le Christ, a dit le Pape François, "est venu porter dans le monde l’amour de Dieu et il veut le répandre par la communion et la fraternité. Pour cela il forme tout de suite une communauté de disciples, une communauté missionnaire, qu'il prépara à la mission, à aller partout. La méthode missionnaire est claire et simple. Les disciples vont dans les maisons et leur annonce commence par une salutation pleine de sens: Que la paix soit dans cette maison! Ce n’est pas seulement une salutation, c’est aussi un don, l'offrande de la paix. Venant aujourd’hui parmi vous...sur cette place dédiée à une humble et grande fille de cette terre, la bienheureuse Teresa de Calcutta, je vous dit: La paix dans vos maisons, paix dans vos coeurs, paix dans votre pays!". Dans la mission des disciples "se reflète l’expérience missionnaire de la communauté chrétienne de tous les temps. C'est l'Eglise toute entière, chaque baptisé, que le Ressuscité vivant envoie annoncer l’Evangile à tous les peuples. Au cours des siècles, l’annonce de paix portée par les messagers de Jésus n’a pas toujours été bien accueillie. Parfois les portes se sont fermées. Dans un passé récent, la porte de votre pays a également été fermée, bloquée par le verrou des interdictions et des prescriptions d’un système qui niait Dieu et interdisait la liberté religieuse. Ceux qui avaient peur de la vérité et de la liberté faisaient tout pour bannir Dieu du c’ur de l’homme et exclure le Christ et l’Eglise de l’histoire de votre pays, même si celui-ci a été parmi les premiers à recevoir l’Evangile".

    "En pensant à ces décennies d’atroces souffrances et de très dures persécutions contre les catholiques, les orthodoxes et les musulmans, nous pouvons dire que l’Albanie a été une terre de martyrs. Beaucoup d’évêques, de prêtres, de religieux et de fidèles laïques, mais aussi de ministres d'autres religions, ont payé de leur vie leur fidélité. Les preuves de grand courage et de cohérence dans la profession de la foi ne manquent pas. Combien de chrétiens ne se sont pas pliés devant les menaces, mais ont continué sans vaciller sur la route entreprise. Je me rends spirituellement à ce mur du cimetière de Scutari, symbole du martyre des catholiques, où on exécutait les fusillades, et avec émotion je dépose ma prière et mon souvenir reconnaissant et impérissable. Le Seigneur a été à vos côtés pour vous soutenir. Il vous a guidés et consolés et enfin vous a enlevés sur les ailes de l’aigle comme il fit un jour avec l’ancien Israël. L’aigle du drapeau albanais, vous rappelle au sens de l’espérance, à remettre toujours votre confiance en Dieu, qui ne déçoit pas mais qui est toujours à nos côtés, surtout dans les moments difficiles. Aujourd’hui les portes de l’Albanie se sont ouvertes et le temps d’un nouvel engagement missionnaire pour tous les membres du peuple de Dieu est en train de mûrir. Tout baptisé a une place et une tâche à développer dans l’Eglise et dans la société. Que chacun se sente appelé à s’engager généreusement dans l’annonce de l’Evangile et dans le témoignage de la charité. Que chacun se sente appelé à renforcer les liens de la solidarité pour promouvoir des conditions de vie plus justes et plus fraternelles pour tous".

    "Aujourd’hui je suis venu vous féliciter de ce dont vous avez témoigné, mais aussi vous encourager à faire croître l’espérance en vous et autour de vous. N'oubliez pas l'image de l'aigle qui, sans oublier son aire, vole haut. Je suis venu vous engager à impliquer les nouvelles générations, à vous nourrir assidûment de la Parole en ouvrant vos cœurs au Christ, à son Evangile, à la rencontre des autres. Ainsi serez-vous des exemples pour l'Europe toute entière. Que votre foi soit joyeuse et radieuse, qu’elle montre que la rencontre avec le Christ donne sens à la vie des hommes, de tout homme... Eglise qui vit en cette terre d’Albanie, merci pour ton exemple de fidélité. Beaucoup de tes fils et de tes filles ont souffert pour le Christ, y compris jusqu’au sacrifice de leur vie. Sans oublier les blessures de tant de ses fils et filles... Que leur témoignage soutienne tes pas, aujourd’hui et demain, sur la voie de l’amour, de la liberté, de la justice et surtout de la paix".

  • Le pape François visite l'Albanie: une périphérie de l'Europe

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    «  (…) Le régime stalinien albanais, qui n’est tombé qu’en 1992, avait interdit toute pratique religieuse, détruisant les lieux de culte ou les transformant en hangars, tandis que les prêtres pouvaient être exécutés ou envoyés au bagne pour avoir célébré clandestinement un baptême.

    A la sortie de Koplik, un grand centre paroissial est géré par des sœurs albanaises venues de Calabre et des Pouilles. Elles sont issues de la communauté arbëresh, ces Albanais qui ont fui la conquête turque des Balkans, au XVe siècle, et se sont installés en Italie du Sud. "Nous avons conservé la tradition chrétienne de notre peuple", explique sœur Maria, installée en Albanie depuis 1998. Le centre gère toujours l’aide humanitaire fournie par la Caritas italienne.

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  • Quand la Belgique se jette à corps perdu dans l'euthanasie

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    La Belgique, à corps perdu dans l’euthanasie

    Par Matthieu Bruynseel

    En Belgique, le nombre d’euthanasies a augmenté de 50 % en deux ans… et encore, il ne s’agit que des euthanasies déclarées. Au cœur du problème : la peur de souffrir ou de perdre son autonomie.

    Les années passent et les statistiques ne cessent de progresser à grande vitesse. Selon le dernier rapport de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, publié fin août, 3 239 déclarations d’euthanasie ont été enregistrées en Belgique sur la période 2012-2013, contre 2 086 les deux années précédentes. A en croire le rapport, cette hausse spectaculaire des euthanasies (+ 55%) s’expliquerait par « la diffusion progressive de l’information relative aux décisions en fin de vie auprès du public et des médias ».

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’euthanasie ne concerne pas que des personnes âgées, voire très âgées. Les demandes proviennent majoritairement (2 088 sur 3 239, soit 65 %) de personnes d’âge moyen, entre 40 et 80 ans. Les derniers chiffres montrent cependant une augmentation du nombre de déclarations chez les plus de 80 ans.

    Qu’est-ce qui motive alors ces gens dans la fleur de l’âge à vouloir mourir ? Bien souvent, il s’agit de la peur de se voir diminuer. « On entend souvent le patient dire : “Je ne veux pas être dépendant” », explique de Dr Timothy Devos, du service hématologie à l’hôpital universitaire de Louvain. Pour cette génération fortement touchée par le cancer, le simple risque de ne plus pouvoir être autonome est insupportable… même dans les cas où une rémission est possible. Si on ne peut que respecter cette peur de souffrir, il faut remarquer que c’est la banalisation de l’euthanasie qui fait croire aux patients que leur diminution physique leur enlèverait toute dignité.

    Les exemples sordides d’euthanasie pour raisons psychologiques ne manquent pas.

    Dans la plupart des cas, l’euthanasie est demandée suite à des souffrances physiques. Mais le rapport national indique que le nombre d’euthanasies pour raisons psychiques devient presque aussi élevé. Un violeur condamné à trente ans de prison ; un transsexuel dont l’opération de changement de sexe avait échoué… les exemples sordides d’euthanasie pour raisons psychologiques ne manquent pas. Une dérive qui était pourtant considérée comme improbable il y a quelques années.

    Pour le médecin flamand, « on peut dire que les mentalités ont profondément changé. La loi a eu une influence énorme. Pour la faire passer, on a présenté des cas extrêmes, mais la pente glissante a aujourd'hui été dépassée ».  Une preuve a posteriori que la loi belge de 2002 a également modifié la conception de la dignité des malades, en favorisant l’idée selon laquelle ceux qui souffrent n’auraient plus de raison de vivre.

    Les vrais chiffres : une histoire belge ?

    Sujet d’étonnement : la très grande différence entre la pratique en zone flamande (au nord du pays) et en zone francophone (au sud). En effet, 80 % des déclarations d’euthanasies proviennent de Flandre. Une différence du simple au quadruple ! Une situation qui interpelle d’autant plus qu’elle ne correspond pas au ratio démographique.  « Les Flamands sont plus proches de la mentalité hollandaise. Il est possible que les gens aient été influencés par la proximité avec les Pays-Bas », analyse le Dr Devos.

    Mais cela révèle surtout un problème sous-jacent : les chiffres officiels ne reflètent pas la situation réelle. En effet, ce sont les médecins eux-mêmes qui doivent transmettre le chiffre des euthanasies à la commission. Or, un grand nombre d’entre eux avouent ne tenir aucune donnée des euthanasies qu’ils pratiquent. Une situation reconnue par la commission, qui admet quelle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ». Ce qui relativise de facto la différence observée entre les euthanasies chez les francophones et celles en Flandre.

    On peut donc penser que le nombre réel d’euthanasies est bien supérieur aux chiffres donnés par la commission. Contrairement à ce qu’évoque le rapport, les euthanasies pourraient constituer bien plus que les  1,5 % du nombre total de décès dans le petit royaume.

     Lire également : Un détenu belge va être euthanasié (Alliance Vita)

  • Le terrorisme djihadiste s'invite en Belgique

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Le parquet aurait déjoué des attentats jihadistes planifiés en Belgique

    Nos confrères de l'Echo ont révélé l'information ce samedi matin: des attentats auraient été déjoués sur le sol belge. Le parquet fédéral aurait fait échouer plusieurs attaques au fil de ces derniers mois. D'après l'article, elles auraient été fomentées par des combattants belges revenus de Syrie. Et les services de sécurité et la justice auraient volontairement tu ces informations pour ne pas alarmer la population.

    Ces informations ne sont pas confirmées officiellement. Disons qu'il y a du vrai: des personnes au profil très agressif auraient été arrêtées, mais officiellement personne ne confirme qu'on aurait déjoué des attentats. 

    Du côté du ministre de l'Intérieur, on se refuse à tout commentaire, vu la sensibilité du dossier. On nous dit seulement que beaucoup d'énergie est consacrée au dossier et que de nombreuses personnes y travaillent. 

    Au Parquet fédéral aussi, même refus de confirmer si des attentats ont été déjoués. Mais on parle quand même d'opérations et de mandats d'arrêts délivrés dans le cadre d'un travail très long et continu sur ces dossiers liés au retour des combattants partis en Syrie. Jean-Pascal Toreau, porte-parole du parquet fédéral explique la section anti-terrorisme du parquet fédéral s'occupe "du terrorisme en général et plus précisément de cette problématique de ces personnes qui reviennent de Syrie. Tout ça donne lieu concrètement à l'exécution d'opérations qui ont eu lieu, elles-même suivies de mandats d'arrêt. Les efforts seront continus pour garantir la sécurité en Belgique".

    D'autres sources évoquent trois ou quatre personnes arrêtées ces derniers mois. Des combattants de retour de Syrie qui avaient des profils très agressifs et auraient manifesté l'intention de commettre des actes terroristes. Ces gens auraient donc été neutralisés. 

    Par contre, impossible de quantifier la menace nous dit-on. Tout estimation sur la proportion de terroristes revenus de Syrie serait tout-à-fait fantaisiste.

    Odile Leherte

  • Le califat islamique, un rêve arabe

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    L’Etat islamique, un rêve arabe

    par Thomas Flichy de La Neuville sur le site de l'Homme Nouveau

    Jour après jour, l'État islamique occupe le devant de la scène et suscite des analyses contrastées. Et d'abord sur son appelation. Est-il oui ou non un État ? Thomas Flichy de La Neuville, spécialiste du Moyen-Orient, apporte ici son anlyse.

    Le droit romain face à la réalité musulmane

    L’on ne peut qu’être frappé par l’incapacité absolue des analystes occidentaux à déchiffrer la nature profonde de l’Etat islamique. Des hommes politiques, pétris de droit romain se sont plus à poser une analyse juridique sur ce phénomène nouveau. A leurs yeux, l’Etat islamique, ne serait pas un Etat au sens du droit international mais bien une organisation criminelle. Il importerait, par conséquent de s’attaquer à lui par des mesures techniques, et en premier lieu par des frappes aériennes. Mais l’Etat islamique n’est il qu’une organisation criminelle ?  

    Plus qu'un État

    Il est bien plus que cela : c’est un rêve arabe. Un rêve éveillé, qui sème la mort. Mais avant tout une aspiration fantasmagorique à la puissance retrouvée après les humiliations subies. Il n’est que de voir défiler les images de propagande des films qu’il produit. La minorité djihadiste encadre les foules par le biais d’exercices rôdés d’autosuggestion. Il suffit de scander le mot de califat pour qu’il devienne réalité. Ce Califat promet à des foules extatiques l’avènement de Dieu parmi les hommes. Dans ce contexte, les exécutions d’otages ne sont en rien perçues comme des actes criminels mais bien comme des actes d’expiation, en raison des crimes commis par l’Occident contre Dieu.

    Sentiment national

    D’autre part, la plus plupart des adhérents à l’Etat islamique sont animés par un sentiment national très fort, qui dépasse souvent leurs aspirations religieuses. Ils se perçoivent déjà comme les victimes d’un complot imaginaire entre les Etats-Unis, l’Iran et la Syrie. Mais lorsqu’un peuple marche en rêve, les bombardements sont en général sans effet. Surtout lorsqu’ils sont téléguidés par des élites somnambules.  

    Thomas Flichy de La Neuville est professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, à l’Ecole Navale puis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il est spécialiste de la diplomatie au XVIIIe siècle et auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique. Son dernier livre, en collaboration avec Olivier Hanne, vient de paraître : La dette ou le crépuscule des peuples, Editions de l'Aube, septembre 2014.

  • Sommes-nous plongés dans une troisième guerre mondiale ?

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    Tel semble être le sentiment du pape :

    Lors de son retour de Corée :

    « Aujourd’hui, nous sommes dans un monde en guerre, partout !, avait estimé le pape dans sa conférence de presse dans le vol retour de Séoul le 18 août, reprenant l’expression de « troisième guerre mondiale, mais "disséminée" ». (source)

    Lors de la messe célébrée à Redipuglia :

    Le Pape François a une nouvelle fois dénoncé la «folie de la guerre» alimentée par les «planificateurs de la terreur» et par les «organisateurs de l’affrontement» assoiffés d’argent et pouvoir. La sévère mise en garde du Pontife Romain a résonné samedi matin, 13 septembre, au cours de la Messe célébrée à Redipuglia, en souvenir du centenaire de la Première guerre mondiale. Le Pape François – comme il l’avait déjà fait le 18 août dernier pendant son voyage en avion de retour de la Corée – a évoqué à nouveau l’image d’«une troisième guerre mondiale combattue “par morceaux”, avec des crimes, des massacres, des destructions». (source)

    Lors de la réception de délégués d'organisations juives :

    Le pape François a reçu mercredi 17 septembre au soir, à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, une délégation d’une quarantaine de dirigeants d’organisations juives membres du Congrès Juif Mondial, menée par son président Ronald S. Lauder. Ce dernier a fait quelques confidences sur les échanges entre le Souverain Pontife et les dirigeants juifs, qui portaient, notamment, sur la persécution des chrétiens du Moyen-Orient. Ronald S. Lauder a confié à la presse : « Le pape François nous a dit en privé qu’il pensait que nous étions entrés dans la Troisième Guerre mondiale. Mais contrairement aux deux premières, au lieu de se déclencher tout d’un coup, cette guerre arrive par étapes (…) [Le pape] nous a dit : “ça été d’abord votre tour, maintenant c’est le nôtre”. En d’autres termes, ce sont d’abord les juifs qui ont souffert d’attaques féroces et sur lesquelles le monde s’est tu, et aujourd’hui ce sont les chrétiens qui sont exterminés et le monde se tait ». Ronald S. Lauder a également stigmatisé l’apposition de la lettre noun sur les maisons des chrétiens de Mossoul, ne voyant pas de différence dans cette pratique « avec celle de l’imposition par les nazis de l’étoile jaune aux juifs pour les séparer des autres ». (source)

  • Le pape François « encommissionne » la question de la réforme des annulations de mariage

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    Aujourd’hui, selon le « Figaro » (avec Reuters) :

    « Le pape François a créé une commission chargée de réfléchir aux moyens de simplifier la procédure de reconnaissance en nullité d'un mariage, ce qui faciliterait les séparations pour les catholiques, a annoncé ce samedi le Vatican. Cette commission de 11 membres formée de théologiens et de spécialistes en droit canon aura "pour objectif de simplifier la procédure du procès (matrimonial canonique), de la rendre plus souple tout en sauvegardant le principe d'indissolubilité du mariage", écrit le Vatican.

    L'Eglise catholique, qui ne reconnaît pas le divorce, peut, par un "décret de nullité", déclarer qu'un mariage n'était pas valable au moment de sa célébration si certaines conditions n'étaient pas réunies chez les époux, notamment le libre arbitre, la maturité psychologique ou la volonté d'avoir des enfants. La plupart des annulations sont prononcées au niveau du diocèse mais chaque décision doit être réexaminée par un tribunal d'appel, ce qui aux yeux de nombreux réformateurs constitue une étape supplémentaire superflue et vouée à être supprimée.

    Les catholiques qui divorcent et se remarient en dehors de l'Église sont considérés par cette dernière comme toujours liés à leur premier conjoint et vivant dans le péché, ce qui leur interdit de recevoir les sacrements tels que la communion. La situation de ces catholiques remariés mais désireux de continuer à participer à la vie de l'Eglise est un sujet de vif débat et devrait être l'un des principaux thèmes abordés lors du synode des évêques organisé en octobre au Vatican. La semaine dernière, François a marié 20 couples, dont certains vivaient déjà maritalement avec des enfants, à la basilique Saint-Pierre de Rome. »

    Ref. Le Pape réfléchit aux annulations de mariages

    JPSC