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BELGICATHO - Page 1971

  • Quand l'infâme Carrier faisait noyer 90 prêtres à Nantes...

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    C'était un 16 novembre... Et cela est rappelé opportunément sur Le Point de ce jour :

    Certains ont inventé la chambre à gaz, Jean-Baptiste Carrier, lui, a mis au point la "déportation verticale" dans le fleuve. L'objectif est toujours le même : éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux. Pour se faire la main, l'envoyé de Paris, chargé de mettre fin à la révolte vendéenne par tous les moyens, commence avec 90 prêtres réfractaires emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l'adjudant général Guillaume Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le "fleuve républicain". 

    C'est ainsi que, le 16 novembre 1793, à la nuit tombée, la femme Pichot voit débarquer, dans son auberge de la Sécherie, Lamberty, son adjoint Fouquet et quelques hommes à la mine patibulaire. Ce n'est pas la première fois qu'ils viennent. Voilà quelques jours, ils ont demandé aux menuisiers de Baudet d'installer des trappes au fond de gabares, des péniches à fond plat. Bizarre ! Mais la femme Pichot n'est pas née de la dernière pluie. Elle se doute que cette activité a un rapport avec les prêtres réfractaires enfermés dans la galiote ancrée à proximité, La Gloire. Ne serait-ce pas pour les noyer ? Mais elle se garde d'en parler, ne voulant pas subir les foudres révolutionnaires, comme on dit.

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    Et dire que, pour Monsieur Peillon, la Révolution française n'est pas terminée et qu'il faut apprendre aux enfants à en savourer l'héritage...

    "(La Révolution) C’est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps c’est un commencement absolu c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789 l’année sans pareille est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau et la Révolution est un évènement métahistorique, un évènement métapolitique c’est-à-dire un évènement religieux et la Révolution implique l’oubli total de ce qui précède la Révolution et donc l’école a un rôle fondamental puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi." 

  • Benoît XVI invite les jeunes à la XXVIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse

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    XXVIII JOURNEE MONDIALE DE LA JEUNESSE

    Cité du Vatican, 16 novembre (VIS). "Allez! De toutes les nations faites des disciples", tel est le thème de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse, qui se déroulera en juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil). Voici de larges passages du document de Benoît XVI, diffusé ce jour:

    Je voudrais tout d’abord, écrit-il aux jeunes, "renouveler mon invitation à participer nombreux à cet événement important. La célèbre statue du Christ qui surplombe Rio de Janeiro en sera le symbole. Ses bras ouverts sont le signe de l’accueil que le Rédempteur réservera à tous ceux qui viendront à lui, et son cœur représente l’immense amour qu’il a pour chacun et chacune d’entre vous. Laissez-vous attirer par lui. Vivez cette expérience de rencontre du Christ avec de nombreux autres jeunes qui convergeront vers Rio... Laissez-vous aimer par lui et vous serez les témoins dont le monde a besoin.

    Un appel pressant: L’histoire nous a montré combien de jeunes ont contribué grandement, par le don généreux d’eux-mêmes, à l’avènement du Royaume et au développement de ce monde par l’annonce de l’Evangile. Avec un grand enthousiasme, ils ont porté la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ, avec des moyens et de facilités bien inférieurs à ceux dont nous disposons aujourd’hui... Aujourd’hui tant de jeunes doutent profondément de la bonté de la vie et cherchent comment avancer. Plus généralement, face aux difficultés que traverse le monde, nombre de jeunes s’interrogent sur quoi faire. La lumière de la foi éclaire cette obscurité et nous fait comprendre que toute existence a une valeur inestimable parce qu’elle est le fruit de l’amour de Dieu. Il aime aussi celui qui s’est éloigné de lui et l’a oublié. Avec patience, il l’attend. Bien plus, il a donné son Fils, mort et ressuscité, pour nous libérer radicalement du mal.

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  • Ne pas trop vite enterrer la Belgique

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    "Un nouveau livre “remue-méninges” belgo-belge sort de presse. Voilà pourquoi il faut continuer à croire dans ce pays pas comme les autres."

    Sous le titre "Pourquoi la Belgique n'est pas près de disparaître", Christian Laporte revient dans la Libre de ce jour sur la publication de Good morning Belgium que nous évoquions hier :

    Il croit à un avenir belge pour la Belgique. Politologue français, Vincent Laborderie travaille d’arrache-pied à l’UCL à sa thèse de doctorat sur le séparatisme en Europe. S’il scrute avec curiosité la Catalogne et l’Ecosse, il ne voit pas la Belgique imploser. Avec Nicolas Parent, alors à B Plus, il a coordonné un dossier rassemblant “des réflexions pour un fédéralisme revigoré” dans lequel interviennent des académiques francophones et néerlandophones, des historiens et des acteurs de terrain comme notre collègue de “La Libre” Paul Vaute. Au bout du livre, le politologue nous invite à ne pas succomber aux peurs, ni à considérer comme inéluctable la fin de la Belgique. “La mise en place de l’équipe Di Rupo nous a fait sortir de la plus longue crise politique qui a commencé en 2007 lorsque les vainqueurs des élections n’ont pu s’entendre sur une réforme de l’Etat.” S’il se réjouit que les acteurs politiques sont sortis du piège dans lequel ils s’étaient enfermés.

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  • La future constitution égyptienne sera-t-elle islamiste ?

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    AFRIQUE/EGYPTE - Les représentants des Eglises chrétiennes annoncent leur retrait de l'Assemblée constituante - Selon le Vicaire apostolique d'Alexandrie, l'identité égyptienne est en danger

    Le Caire (Agence Fides) - Les représentants des Eglises chrétiennes en Egypte ont annoncé leur retrait de l'Assemblée constituante chargée de rédiger la nouvelle Constitution nationale. La décision, qui avait été envisagée au cours de ces derniers jours par le nouveau Patriarche copte orthodoxe Tawadros II et sollicitée par de nombreux membres influents des communautés chrétiennes, a été prise hier dans le cadre d'une rencontre intervenue à la Cathédrale copte Saint Marc du Caire, à laquelle ont participé également S.Exc. Mgr Yohanna Qulta, Evêque copte catholique, et le Dr. Safwat al-Bayaadi, responsable de l'église anglicane en Egypte, par ailleurs membres de l'Assemblée constituante.

    Le choix des représentants des Eglises chrétiennes n'est pas isolé. Au même moment, d'autres membres du comité de rédaction de la nouvelle Charte constitutionnelle - dont Ahmed Maher, fondateur du mouvement 6 avril et responsable de la révolte contre Moubarak - ont annoncé s'être auto suspendus. Nombre sont ceux qui ont par ailleurs demandé de prolonger d'au moins trois mois la phase d'instruction (la publication de l'ébauche définitive du nouveau texte constitutionnel était prévue pour la fin novembre).

    Le bruyant forfait collectif représente une tentative extrême visant à résister aux pressions exercées surtout par les extrémistes salafistes afin de marquer du sceau de l'islamisme la nouvelle Constitution égyptienne.

    La semaine passée, les représentants des sept Eglises catholiques présentes en Egypte ont organisé au Caire un certain nombre de séminaires d'étude avec des juristes chrétiens et islamiques portant sur la nouvelle Constitution. « Le choix des Eglises en Egypte - déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Adel Zaki, Ofm, Vicaire apostolique d'Alexandrie - ne constitue pas une bataille confessionnelle. Ce qui est en jeu, est l'identité même de l'Egypte et ce que l'Egypte a toujours représenté parmi les nations arabes, avec son expérience de coexistence millénaire entre communautés de foi différentes. Les nouveaux courants, qui instrumentalisent le sens religieux du peuple, proviennent de l'extérieur du pays, et ont infiltré ces derniers temps des idées étrangères au tissu de la nation. Ils ne respectent pas nos droits en tant que chrétiens d'Egypte, nous qui sommes tous enfants d'Eglises autochtones, nées et ayant grandi dans ce pays. Et au travers de leurs manoeuvres sectaires, ils risquent de porter à la division de tout le pays. Ce n'est pas un hasard si j'entends circuler toujours plus fréquemment l'idée de séparer le Sinaï ou de diviser la Haute de la Basse Egypte ». (GV) (Agence Fides 16/11/2012)

  • Privés de sapin de Noël

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    paru sur KAI (14/11) (Agence catholique polonaise d'information) 

    Les habitants de la petite ville danoise de Kokkedal ont appris avec étonnement que, cette année, il n'y aura pas de sapin dans la cité pour Noël.

    Il aurait dû coûter entre 5 et 7.000 couronnes (moins de 1.000 euros). C'est trop - ont déclaré les conseillers qui, tout récemment ont dépensé dix fois plus (60.000 couronnes) pour la célébration locale de la fête islamique de l'offrande (?)

    Le fait est que, au conseil municipal de Kokkedal, les musulmans sont maintenant majoritaires, et n'ont donc rien à faire avec les fêtes chrétiennes.

    L'affaire a fait grand bruit et est montée jusqu'au parlement. La télévision s'est également intéressée à la chose, elle a voulu tourner un documentaire sur la domination musulmane dans la ville. Elle n'a cependant pas réussi à le faire car la voiture de transmission a été attaquée par des tireurs masqués et les journalistes ont été traités de néo-nazis.

    On peut toutefois s'interroger sur cet attachement au sapin de Noël qui ne constitue pas vraiment un symbole chrétien. Que vaut cette indignation de gens qui se sentent privés de "leurs traditions" lorsque celles-ci se résument au sapin et à la dinde?
  • De Marx à Jésus en passant par Ratzinger...

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    C'est à lire sur le site chiesa.espresso de Sandro Magister :

    De Marx à Ratzinger. Le manifeste du tournant

    Il n'y a pas que le Parvis des Gentils. Dans les milieux où se côtoient foi et incroyance, c'est de nouveau le temps des conversions. C'est aussi celui d'une "nouvelle alliance", avec Benoît XVI comme phare

    ROME, le 16 novembre 2012 – Tandis qu’ont lieu, l’une après l’autre, les manifestations organisées dans le cadre du "Parvis des gentils" par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la culture, d’autres événements remarquables se produisent dans le milieu où se côtoient foi et incroyance.

    On n’en parle pas autant. Ils ne sont pas très spectaculaires. Mais ils sont efficaces et impliquent les gens. Ils ne se bornent pas à monter en épingle les opinions des porte-parole les plus connus de la culture de notre époque, personnages révérés et intouchables. Ils mettent sérieusement en question les prises de position de chacun, lancent de véritables parcours de recherche et on n’y est pas effrayé par le mot "conversion".

    Une preuve ? Les taux d’écoute, élevés et en progression, enregistrés par une émission de TV 2000, la chaîne de télévision qui appartient aux évêques italiens, intitulée "La svolta" [Le tournant]. À chaque fois, celle-ci présente un converti, arrivé à la foi chrétienne par des chemins qui, de l’un à l’autre, sont d’une très grande diversité.

    Au sein de l’Église catholique, les convertis ont eu un rôle de première grandeur entre le XIXe siècle et la première moitié du XIXe siècle. Mais, par la suite, une chape de silence est tombée sur les conversions. Celles-ci sont presque devenues un sujet tabou, dont il ne fallait pas parler. L’émission "Le tournant" marque un véritable regain d’intérêt. Les convertis qui y ont été interviewés sont les Italiens Pietro Barcellona, philosophe du droit, Giovanni Lindo Ferretti, auteur-compositeur-interprète, Cristina Alfano, chanteuse lyrique, Guido Chiesa, metteur en scène, Claudia Koll, actrice ; les Français Jean-Claude Guillebaud, journaliste, Fabrice Hadjadj, philosophe, François Taillandier, écrivain, Patrick Kéchichian, critique littéraire, Claire Gibault, chef d'orchestre ; l’Allemande Gabriele Kuby, sociologue ; le Britannique Alister McGrath, théologien ; le Japonais Etsuro Sotoo, sculpteur ; la Russe Tatiana Goritcheva.

    L’un de ces convertis, Pietro Barcellona, est également l'auteur, avec trois autres penseurs post-marxistes, d’un manifeste, consacré à "l'urgence anthropologique", qui a suscité un vif étonnement.

    Et il s’agit là du second fait notable. Les trois autres auteurs du manifeste sont les professeurs Giuseppe Vacca, historien, Mario Tronti, philosophe et politologue, et Paolo Sorbi, sociologue. Ce dernier est catholique, les deux autres non. Tous les quatre ont milité au Parti communiste et aujourd’hui ils sont membres du Parti démocratique, le principal parti de gauche italien. Vacca est le directeur de l'Institut Gramsci. Tronti est le président du Centre pour la réforme de l’État et il a été le plus grand théoricien italien de l'ouvriérisme, mais il a aussi toujours montré un très vif intérêt pour la théologie politique de Carl Schmitt et il a fréquenté le cénacle intellectuel de la revue catholique "Bailamme" ainsi que le monastère camaldule de Monte Giove.

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  • Dénaturation du mariage en Espagne : l’épiscopat espagnol fustige le tribunal constitutionnel

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    La dénaturation du mariage est aujourd'hui à la une de l’actualité française. En Belgique elle s’est déroulée en 2003, sous le gouvernement des gauches laïques présidé par Guy Verhofstadt (VLD), sans grande résistance de l’opinion catholique (ou ce qu’il en reste). L’Espagne de Zapatero (PSOE) a suivi en 2005, mais l’épiscopat ibérique n’a jamais adopté la posture résignée des évêques belges. Le gouvernement de Mariano Rajoy aujourd’hui au pouvoir à Madrid reviendra-t-il sur la législation adoptée en 2005 ? Dans une note de la commission épiscopale espagnole publiée le 8 novembre dernier, on peut encore lire cette protestation réitérée  :

    « Le Tribunal Constitutionnel a donné avant-hier la teneur d’une sentence, qu’il publiera prochainement, dans laquelle il décide que l’actuelle législation espagnole sur le mariage est conforme à la Constitution. En raison de l’importance de cette sentence, nous rappelons brièvement la doctrine catholique, sous réserve, lorsque la sentence sera publiée, d’apporter d’autres précisions nécessaires.

    1.- La législation actuellement en vigueur en Espagne a redéfini la forme juridique du mariage de telle sorte que celui-ci a cessé d’être l’union d’un homme et d’une femme pour devenir légalement l’union de deux citoyens quelconques, auxquels est désormais réservé le nom de conjoints (conyuges) ou de compagnons (consortes). Ainsi est établie une insolite définition légale de mariage, exclusive de toute référence à la différence entre un homme et une femme. Les espagnols ont perdu ainsi le droit d’être reconnus expressément par la loi comme époux et épouse, et doivent s’inscrire à l’État-Civil comme conjoint A ou conjoint B.

    2.- Dès lors, nous ne pouvons pas cesser d’affirmer, avec douleur, que les lois applicables en Espagne ne reconnaissent pas et ne protègent pas le mariage dans sa spécificité. C’est pourquoi, convaincus des conséquences négatives qui en résultent pour le bien commun, nous élevons notre voix en faveur du véritable mariage et de sa reconnaissance juridique. Tous, chacun à la place que nous occupons dans la société, nous devons défendre et promouvoir le mariage et son traitement adéquat par les lois. C’est le moment de relire la récente Instruction pastorale de l’Assemblée Plénière de notre Conférence Épiscopale intitulée La vérité de l’amour humain. Orientations sur la vérité de l’amour conjugal, l’idéologie du genre et la législation familiale, approuvée le 26 avril dernier et publiée le 4 juillet.

    3.- Il n’est pas de notre compétence de porter des jugements sur la pertinence juridique des sentences des tribunaux. En revanche, il est de notre devoir d’aider au discernement de la justice et de la moralité des lois. En ce sens, nous devons redire que l’actuelle législation espagnole sur le mariage – abstraction faite de sa conformité ou de sa non-conformité à la Constitution – est gravement injuste, car ni elle reconnaît ni elle protège la réalité du mariage dans sa spécificité. La modification de la loi est donc urgente, afin que soient reconnus et protégés les droits de tous en ce qui concerne le mariage et la famille. Nous pensons, en particulier, au droit de ceux qui contractent mariage à être expressément reconnus comme époux et épouse ; au droit des enfants et des jeunes à être éduqués comme des époux et des épouses de l’avenir ; au droit des enfants à jouir d’un père et d’une mère, par l’amour fidèle et fécond desquels ils sont appelés à la vie et accueillis dans une famille stable. Aucun de ces droits n’est actuellement reconnu ni protégé par la loi.

    Que Marie très sainte garde les familles et intercède pour les gouvernants, auxquels incombe le devoir, et auxquels appartient le service d’ordonner avec justice la vie sociale. »

     Lu sur le blog du Petit Placide, ici : sur le mariage

  • Pratique de la religion en France: les jeunes sont majoritaires

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    Oui, mais c’est chez les musulmans: une étude inédite conclut que le degré de pratique est plus important chez les musulmans de moins de 25 ans, alors qu’il est stable ou en recul pour les autres confessions. C’est ce que rapporte Tristan Denonne sur le site du Monde des religions:

    “Contrairement aux catholiques, aux juifs ou, dans une moindre mesure, aux protestants, les jeunes musulmans sont de plus en plus fidèles à l’islam. C’est l’une des conclusions du sociologue Hugues Lagrange, directeur de recherche au CNRS, dans le cadre d’une étude à paraître en 2013. Présentée en avant première par Le Monde, elle s’appuie sur le croisement inédit de différentes enquêtes statistiques. Hugues Lagrange constate ainsi que « l’affirmation musulmane » se généralise chez les Français de 18 à 25 ans issus de l’immigration du Maghreb, du Sahel et de la Turquie. Surtout : « l’importance accordée à l’éducation religieuse », comme au mariage, augmente chez les 21 – 25 ans, plus encore chez ceux nés ou arrivés jeunes en France.

    Ni le chômage ni les inégalités ne suffisent à l’expliquer, affirme le sociologue. Notamment, le fait que « le sentiment de relégation sociale » soit très sensible chez les secondes générations les éloignerait de la culture européenne. Aussi, « les valeurs traditionnelles et familiales des pays d’origine en sont plus prégnantes et pérennes, et les jeunes en ressentent une forte exigence d’affirmer leur identité. » En outre, faute de mixité sociale, de « brassage des manières de vivre et des croyances », ceux vivant dans les quartiers à forte population immigrée seraient sensiblement plus religieux que les autres. À l’inverse, les enfants nés dans un couple mixte seraient de plus en plus nombreux et de moins en moins religieux.

    Si l’islam est loin de devenir « la première religion de France », en termes de démographie, son poids qualitatif va donc croissant.
    Le Figaro évoque par exemple un chiffre à l’appui : dans les églises, le dimanche, 65 % des catholiques pratiquants ont 50 ans et plus ; à la mosquée, le vendredi, 73 % des musulmans pratiquants ont moins de 54 ans. Deux principes généraux doivent cependant nuancer cette perspective : d’une part, à plus long terme, la montée de l’athéisme — qui touche toutes les religions en Europe — pourrait frapper plus intensément l’islam à plus long terme ; d’autre part, si ça n’était pas le cas, on pourrait assister à un retour en force de la pratique dans les autres cultes. Réponse dans quelques dizaines d’années.

    Voir ici : Les jeunes musulmans, les plus fidèles de France

  • Pourtant, nous sommes avertis...

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    Le Père Joseph-Marie Verlinde commente l'évangile du jour (homélies.fr)

    Il est toujours difficile d’interpréter les passages annonçant la fin des temps et le jugement final, car ils utilisent un langage « codé » dont il faut posséder la clé pour accéder au sens des énoncés. « Les jours du Fils de l’homme » est une expression qui désigne la manifestation finale de la seigneurie du Christ. Cette mise en lumière de la vérité de sa Parole dénoncera par le fait même le mensonge de ceux qui se sont opposés à lui et dévoilera le jugement qui leur est réservé, ou plutôt qu’ils se sont eux-mêmes préparés par leur obstination.

    Les hommes mangent, boivent, procréent ; cultivent, font du commerce, construisent des maisons : rien de répréhensible dans ces activités indispensables pour la survie des individus et de l’espèce. Sauf qu’elles se déploient dans l’oubli de la finalité de cette existence, finalité qui va se manifester à l’improviste alors que plus personne n’y prêtait attention. Dieu avait averti de ce qui allait advenir « dans les jours de Noé ou de Loth », mais personne n’en avait tenu compte – sauf les deux personnages mentionnés. De même le Seigneur nous prévient des événements dramatiques qui auront lieu « le jour où Fils de l’homme se révèlera » ; mais nous vivons comme s’il n’avait rien dit, afin de ne pas avoir à nous convertir.

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  • Le défi de la présence musulmane évoqué à Londres par le cardinal Scola

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    (Source) Le Cardinal Scola à Londres: la proposition d'Oasis

    "Parler de métissage à Londres, c’est décrire un fait que tout le monde a sous les yeux : la ville la plus cosmopolite du monde accueille en effet toutes les ethnies, cultures et religions. Mais, bien au-delà de la vieille fable “multi-culti”, cela ne se produit pas sans difficultés ni conflits. Voilà pourquoi il est nécessaire de retourner aux raisons de la cohabitation entre personnes diverses que le Cardinal Scola, dans son intervention à la House of Lords, a identifié dans le bien pratique d'être ensemble. Un texte fondateur, qui représente pour Oasis une étape ultérieure : sans oublier le monde à majorité musulmane et les communautés chrétiennes qui y vivent, mais au contraire en vertu de cette expérience, la Fondation lance une réflexion sur les défis qui attendent l’Occident et ses modèles de société.

    L’après-midi, lors de sa leçon au Heythrop College, le Cardinal Scola a réfléchi de manière plus spécifique à quatre chantiers de travail communs qui attendent les chrétiens et les musulmans : la liberté religieuse, la crise économique, la sécularisation et les questions éthiques. C’est l’idée de la nouvelle importance culturelle que chrétiens et musulmans peuvent avoir les uns pour les autres."

     Lire la communication du cardinal Scola

  • Le nouveau livre du pape sur l'enfance du Christ bientôt en librairie

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    (Radio Vatican) Le troisième tome de "Jésus de Nazareth" du Pape en librairie le 21 novembre 


    Le troisième tome de l’ouvrage signé "Joseph Ratzinger-Benoît XVI" sur Jésus de Nazareth sera publié le 21 novembre 2012 dans plusieurs pays et dans les langues de grande diffusion, une information confirmée par le Vatican le 14 novembre. ’Ce troisième volume, qui est centré sur « L’enfance de Jésus », un ouvrage très attendu et best-seller annoncé, sera présenté le 20 novembre à la presse. 

    Le Pape a achevé l’écriture en allemand de cet ouvrage l’été dernier, lors de son congé estival à Castelgandolfo. Le premier volume de cette étude du Pape sur la personne du Christ, publié en 2007 était consacré à la période allant du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration, le deuxième, sorti en 2011 couvrait la période de l’entrée à Jérusalem jusqu’à la Résurrection. 

    Un best-seller annoncé

    « La recherche scientifique et l’œuvre de Joseph Ratzinger-Benoît XVI visent à faire connaître la figure et le message de Jésus », avait souligné le Saint-Siège, dans un communiqué publié au mois de septembre, et avait mentionné un livre “d’une grande importance d’un point de vue théologique et scientifique“ la Librairie éditrice du Vatican (LEV) avait officiellement confié à la maison d’édition italienne Rizzoli le mandat de vendre les droits de l’ouvrage dans le monde entier. 

    Mi-octobre, les visiteurs de la Foire internationale du livre de Francfort –le plus grand salon du livre au monde- avaient pu découvrir en exclusivité « L’enfance de Jésus » de Benoît XVI.

  • Rétablir l'abstinence le vendredi ?

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    C'est l'option indiquée par le cardinal Dolan, comme on peut le lire ICI :

    Le cardinal Dolan : rétablir l'abstinence du vendredi

    S’adressant le 12 novembre à ses confrères dans l’épiscopat à l’occasion de leur assemblée plénière d’automne qui se tient à Baltimore (Maryland), le cardinal Timothy Dolan, président de la Conférence, leur a déclaré : « Le travail de notre Conférence dans les années qui viennent doit inclure une réflexion sur le retour du vendredi comme jour particulier de pénitence, ce qui comporte le rétablissement de l’abstinence tous les vendredis et pas seulement pendant le Carême ». À noter que l’épiscopat d’Angleterre et du Pays de Galles a, voici peu, rétablit cette discipline.