Englué dans diverses crises, le monde tel que nous l'avons pensé au XXe siècle se meurt. Assistons-nous aujourd'hui à la fin d'un système ? Et de quoi sera fait demain ?
Le soulagement avec lequel, tous les ans, puis tous les mois, puis presque toutes les semaines, l’on apprend que le système est sauvé, prouve on ne peut mieux qu’il touche à sa fin. Il ne s’agit pas seulement de l’euro ou de la dette. Plusieurs ombres, venues du fond de notre histoire, planent aujourd’hui sur la France.
L’ombre de la banqueroute, figure familière de la monarchie déclinante. L’État, boulimique, impuissant, ne doit sa survie qu’à d’éphémères combinaisons financières. Il n’a plus les moyens d’assurer la Providence. Alors il est devenu Fatalité, courant d’interdictions en réglementations après l’ombre de son autorité perdue.
Ce dimanche 21 août, au journal parlé de 8h00, la RTBF annonçait (parmi les nouvelles brèves) qu’un violent orage avait obligé Benoît XVI à battre en retraite, samedi soir, alors qu’il était réuni (pour la veillée de prière et l’adoration nocturne ndlr) à l’aéroport madrilène de Cuatro Vientos, avec un millier de catholiques…Est-il vrai que le ridicule ne tue pas? Ils étaient près de deux millions et, n’en déplaise aux Homais Ertébéens,
Benoît XVI n’a « disparu » (un moment) que pour revêtir ses habits liturgiques ! Question à Mme Fadila Laanan, ministre de l’audiovisuel de la Communauté française de Belgique.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ? »
En rapport avec la confession donnée par le Pape à plusieurs jeunes ce samedi 20 août, l’occasion est trop belle pour ne pas rater quelques liens entre le sacrement de réconciliation et les Ecritures.
Ce samedi matin, Benoît XVI est allé entendre des confessions individuelles dans le cadre des JMJ de Madrid. Ce geste témoigne de son souci de redonner vie à un sacrement délaissé après le concile Vatican II, suite à l’obscurcissement de la notion même de péché et à l’abus corollaire des absolutions collectives et sans aveu individuel des fautes commises.