Liz Taylor vient de disparaître; à cette occasion, un blogueur a mis cette note en ligne :
"La mythologie hollywoodienne de la deuxième moitié du siècle dernier fait silence sur un club informel, comprenant un nombre de membres très limité : ceux qui n’ont pas épousé Liz Taylor, ni jamais fricoté avec elle. Si bien qu’il est difficile de déterminer si la gloire d’Elisabeth Taylor est imputable à ses talents d’actrice, à son activisme relationnel – officiel et officieux – ou à son expertise en gemmologie. N’ayant pas, à son grand regret, fréquenté Los Angeles à l’époque où Liz tenait le haut de l’affiche, le signataire ne peut que s’en remettre à la filmographie de l’intéressée. Et il lui faut admettre qu’elle n’était pas seulement une femme exceptionnellement belle ; son jeu s’est nourri de son instinct de diva, et elle crève chaque fois l’écran : passionnée, sulfureuse, envoûtante. De quoi justifier son statut inamovible de star américaine, dans des films… à l’américaine. Qui dans l’ensemble ont vieilli plus vite que l’actrice aujourd’hui disparue. Il n’est donc pas impossible que cette icône du cinéma s’efface rapidement de la mémoire de ceux qui ne l’ont pas connue dans les jeunes années de sa gloire. ./...