Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 2394

  • Augmentation des ordinations sacerdotales dans le monde

    IMPRIMER

    7b0167nig-ordination-nigeria0001.jpgC’est ce que confirme l’Annuaire statistique de l’Eglise

    ROME, Vendredi 11 février 2011 (ZENIT.org) - Le nombre de prêtres ordonnés dans le monde a augmenté alors que le nombre de ceux qui ont renoncé à l'exercice du sacerdoce a diminué sensiblement.

    C'est ce que révèle L'Osservatore Romano qui a anticipé quelques passages de l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2009, préparé comme chaque année par le Bureau central de statistique de l'Eglise et publié par la Librairie éditrice du Vatican. Celui-ci sera présenté dans quelques jours au Vatican.

    Les statistiques officielles les plus récentes se réfèrent à 2009. Le nombre total de prêtres à cette date-là était de 410 593, dont 275 542 membres du clergé diocésain et 135 051 du clergé religieux. En 1999, ils étaient en revanche 405 009 partagés en 265 012 diocésains et 139 997 religieux.

    L'incidence du clergé diocésain et du clergé religieux n'a pas bougé de manière significative : respectivement 65% et 35% en 1999 contre 67% et 33% en 2009.

    Le nombre total de prêtres dans le monde en 2009, par rapport à 1999 - rapporte encore L'Osservatore Romano -, a donc subi une croissance d'1,4 % résultant de l'augmentation de 4 % du clergé diocésain et de la flexion de 3,5 % du clergé religieux.

    Une baisse de pourcentage a concerné l'Amérique du Nord (environ 7 % pour le clergé diocésain et 21 % pour le clergé religieux), l'Europe (avec 9 %) et l'Océanie (avec 4,6 %). En revanche, les prêtres africains ont augmenté (38,5 %), ainsi que ceux d'Asie (30,5 %) et les prêtres diocésains d'Amérique centrale et méridionale.

    En revanche, en Afrique et en Asie, le clergé religieux a diminué. La distribution par continents du clergé en 2009 - rapporte enfin le quotidien du Saint-Siège -, est caractérisée par une forte prédominance de prêtres européens (46,5 %) qui sont environ 56 % de plus que les Américains. Le clergé asiatique est estimé à 13,5 %, le clergé africain à 8,9 % et celui d'Océanie à 1,2 %.

    Marine Soreau sur Zenit

  • Le retour de l’Europe des clochers ?

    IMPRIMER

    images.jpgDans une tribune parue dans Le Figaro, le ministre français des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, revient sur la nécessité, de reconnaître les sources chrétiennes du Vieux Continent.

    « Assumons l’Europe des clochers », écrit le ministre, alors que la polémique sur l’agenda européen omettant les fêtes chrétiennes n’est pas retombée. Pour Laurent Wauquiez, « au-delà de la polémique, cet agenda manqué est la partie émergée d’un mal plus profond : celui d’une Europe qui n’assume pas son identité et préfère la diluer dans un universalisme bon teint. »

    Alors que la France avait été en pointe contre la reconnaissance de l’héritage chrétien dans le préambule du projet de constitution européenne, une telle prise de position signale un changement de pied notable. Le drame des chrétiens d’Orient et la montée de la christianophobie partout dans le monde participent certainement de cette nouvelle prise de conscience : « C’est le même mal qui est à l’oeuvre quand l’Europe fait preuve de fausse pudeur au moment de défendre les chrétiens d’Orient ou qu’elle refuse d’afficher ses valeurs ou ses héros sur les billets d’euros, au profit de ponts imaginaires. »

    Laurent Wauquiez pense que cette « omerta » sur les racines de l’identité européenne a pesé lourd dans l’échec de la Constitution en 2005 : « Ne pas reconnaître les racines chrétiennes a choqué bien au-delà des cercles catholiques. C’était une profonde erreur. D’abord parce qu’une identité refoulée est une identité qui se venge, qui ouvre la porte aux extrémismes. Ensuite parce qu’à force de craindre de heurter telle ou telle susceptibilité, on risque de vider l’Europe de sa substance et de perdre de vue son projet collectif originel. »

    Il est salutaire de rappeler que l’Europe n’est pas née en 1945, et qu’elle « trouve sa source dans l’hellénisme, la romanité et surtout le christianisme ». « Reconstituer le “roman” européen, redonner vie aux racines qui innervent notre identité n’est pas une tâche réservée à l’historien. Elle engage aussi le politique : à lui notamment la responsabilité de donner une définition volontariste de l’identité européenne. »

    Que propose le ministre pour revivifier le projet européen ? « Réactiver la mémoire », « mobiliser l’Histoire ». Tout au long de l’année, annonce-t-il, « j’organiserai une série de forums pour débattre des valeurs qui fondent l’identité européenne ».

    [Source : Le Figaro, 7 février 2011]

  • A propos d'une réédition

    IMPRIMER

    Jean-Raspail-le-camp-des-saints-191x300.jpg 

    "Publié pour la première fois en 1973, ce roman n’a cessé de poursuivre une carrière souterraine : s’il a été constamment réimprimé depuis, ce sont ses lecteurs, et eux seuls, qui en ont assuré la promotion. Au point que le titre de l’ouvrage – tiré de l’Apocalypse – constitue une sorte de mot de passe pour ceux qui, certains soirs, peinent à espérer dans la marche du monde."

     

    Lire l'opinion de Jean SEVILLIA

  • La famille, un bonheur à construire

    IMPRIMER

    la-famille.gifCardinal André VINGT-TROIS, La famille, un bonheur à construire, Paris, "Parole et Silence", janvier 2011.

    "Lors de la présentation à la Presse l’archevêque a dit qu’il n’avait pas été surpris par les questions. Ce sont les questions sans cesse posées à l’Eglise, questions que connaissent les pasteurs : « Pourquoi... » c’est donc bien la recherche de sens qui préoccupe nos contemporains. C’est ce qu’il a voulu transmettre avec le trésor de la révélation divine. A plusieurs reprises l’archevêque a insisté sur le caractère indispensable de la famille pour les individus comme pour une société. S’il n’y a pas la sécurité de l’amour conjugal au sein de la famille, c’est la violence qui rejaillit alors partout. Il a souligné ce qui pouvait être une nouveauté de notre époque, en raison de nos rythmes de vie si dispersés : l’amour entre l’homme et la femme se travaille... il faut s’engager, prendre du temps l’un envers l’autre. C’est bien un message d’espérance qu’il transmet à tous : il n’y a rien d’irrémédiable !"

    Lire l'interview sur "catholique.org"

  • Moubarak est parti et après ? La montée de l'islam politique ?

    IMPRIMER

    Cette Opinion sur le Suisse Romain

    x610.jpgC'était le 11 octobre 2010, à la salle de presse du Saint-Siège, le rapporteur spécial pour le Synode du Moyen-Orient, le futur Cardinal égyptien Mgr Antonios Naguib, patriarche de l'Eglise copte-catholique, mettait en garde contre la montée de l'islam politique qui constituait selon lui une menace pour tous. Les difficultés dans les relations entre chrétiens et musulmans surgissent du fait général que les musulmans ne distinguent pas religion et politique. Les chrétiens sont des non-citoyens, et pourtant furent sur leur terre bien avant l'islam. On était loin de penser que quelque mois plus tard, ses propos pourraient se réaliser.

    Pour la vie de l'autre

    Dans son livre, "Viva Israele", Magdi Cristiano Allam raconte son histoire qui l'a mené de la haine envers Israël, la volonté de sa destruction car considéré comme un cancer dans la région, à la reconnaissance au droit d'Israël d'exister, prônant la solution de deux Etats, donc un Etat palestinien. avec un Etat israélien. La volonté de la recherche de la mort de l'autre est la source de tous les conflits, et du terrorisme islamique. La plupart des gouvernements islamiques ont chercher à faire échouer la naissance d'un Etat palestinien. ansa_12569143_24150.jpgPour ce chrétien, baptisé sans peur par Benoît XVI, la phrase de Churchill sur la personne conciliante est son moteur de vie: "la personne conciliante est celle qui nourrit le crocodile dans l'espérance que celui-ci le mange en dernier". C'est la lâcheté des responsables politiques de laisser aux enfants et aux petits-enfants un monde qui se fera sans eux.

    Un changement médiatique

    La seule chose qui semble intéresser certains médias occidentaux, c'est le conflit, le changement, la sensation d'être dans le vent de l'histoire, de vivre la frénésie du direct pour nous faire vivre le souffle du vent, la passion, sans se demander calmement et expliquer rationellement ce qui va changer. On sait ce qu'on va perdre, mais que va-t-on gagner ? Selon Magdi  Cristiano Allam, citoyen italien d'origine égyptienne, la venue au pouvoir des frères musulmans, qui ne sont pas pour la démocratie, qui ont simplement appris de leurs erreurs passées pour savoir enfin négocier, (à communiquer aussi dirais-je), à patienter, laisse entrevoir le risque sérieux de la montée de l'islam politique et de la venue de la sharia. Tout cela causera des gros très gros et sérieux problèmes, aux chrétiens du Moyen-Orient et à tout l'Occident.

  • KTO désormais sur Belgacom TV

    IMPRIMER

    cathobel

    kto_logo

    La télévision catholique KTO sera désormais retransmise sur Belgacom TV, partout en Belgique (n°299).

    "Étant la première communauté religieuse en Belgique, la religion catholique devait avoir sa chaîne télévisée avec ses propres magazines et émissions... Française à la base, KTO axe sa programmation sur des magazines de société, plusieurs messes et cérémonies religieuses ainsi que la retransmission de tous les événements qui touchent au Pape..."

  • Trisomie 21 : favoriser la recherche, non l’élimination

    IMPRIMER
    11 Février 2011 | Véronique Besse* à l'Assemblée nationale française (sur "Liberté Politique")

    [Débat parlementaire de bioéthique, intervention du 08/02/11] — Le texte dont nous débattons aujourd'hui est, je le crois, l'un des plus importants si ce n'est le plus important de notre législature car il touche à ce qu'il y a de plus précieux et de plus fondamental : la place de l'homme dans la société et la dignité de la personne.

    Les états généraux ont démontré que l'enjeu de la bioéthique est au cœur des préoccupations des Français. On a pu constater à cette occasion que l'opinion est bien moins revendicatrice que l'on veut bien nous le faire croire. Au contraire, les états généraux ont permis aux Français de réaffirmer la primauté de la dignité de la personne humaine.

    Rappeler la valeur cardinale de ce principe n'est pas inutile à l'heure où la science met au point, chaque jour, de nouvelles techniques d'expérimentation sur l'embryon.

    Écologie humaine

    À travers la protection des espèces animales, la préservation de la biodiversité ou la lutte contre la pollution, la nature est aujourd'hui de plus en plus sacralisée. Il faut s'en réjouir mais il faut aussi s'interroger. L'homme ne mérite-t-il pas d'être protégé de manière spécifique ?

    De même que le développement économique et industriel peut, dans certains cas, nuire à l'écologie environnementale, le développement scientifique et technique peut nuire à l'écologie humaine, s'il est détourné de sa finalité. Permettez-moi de prendre un seul exemple. Les mines antipersonnel, sont un progrès technique. Certes. Sont-elles pour autant un bien pour l'humanité ? On voit bien que le progrès ne peut avoir de sens que s'il est mis au service de l'homme et s'il respecte l'impératif catégorique du principe de précaution.

    La question qui se pose à nous est en réalité la suivante : les lois de bioéthique doivent-elles légitimer les différentes transgressions de la science en tentant de les inscrire a posteriori dans la loi ? Je considère, au contraire, que la loi doit nous servir à rappeler ce qui ne doit pas être transgressé a priori, c'est-à-dire l'intégrité et la dignité de la personne humaine.

    Quelles sont donc les limites à ne pas franchir ? Et quelles sont les pistes concrètes qui permettraient de mettre en œuvre cette « écologie de l'homme » ? J'en prendrai trois.

    Réorienter la recherche sur l’embryon

    La première c'est de réorienter la recherche sur l'embryon vers des recherches conformes à l'éthique. Cette précision a été apportée suite à l'examen en commission mais elle se heurte au régime dérogatoire qui, en réalité, signifie le contraire.

    On sait aujourd'hui que certaines cellules sont capables d'offrir les mêmes potentialités que les cellules souches embryonnaires : le sang ou le cordon ombilical, entre autres, contiennent ce genre de cellules. La science peut également, à partir de cellules souches reprogrammées, obtenir des résultats identiques à ce qu'elle peut obtenir à partir de cellules embryonnaires.

    Éradication sociale

    La seconde, concerne la procréation médicalement assistée et le diagnostic préimplantatoire. Nous devons là aussi rappeler un certain nombre de principes.

    Le risque est grand en effet de fonder ces techniques sur des considérations subjectives qui donneraient lieu à toutes les dérives. Un individu peut-il raisonnablement s'attribuer le droit de juger pour un autre de la qualité de sa vie ? Décider pour autrui due la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, entraîne nécessairement des dérives eugéniques dont certaines sont contenues dans le principe même du DPI ?

    Or le risque est de passer d'un dépistage généralisé à une forme d'éradication sociale. Permettez-moi de reprendre les exemples frappant du professeur Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique, qui nous a mis en garde contre la sélection des embryons. Je cite : « Aujourd'hui, Mozart, parce qu'il souffrait probablement de la maladie de Gilles de la Tourette, Einstein et son cerveau hypertrophié à gauche seraient considérés comme des déviants indignes de vivre. »

    Cette éradication dont font l'objet les embryons jugés « non-conformes » doit nous interpeller. Elle doit, et ce sera mon dernier point, nous inviter à corriger le profond déséquilibre dans ce domaine de la politique du handicap.

    La politique du handicap

    Je voudrais en effet aborder plus particulièrement le sujet de la trisomie 21 car elle est l'anomalie chromosomique la plus répandue en France, elle est en première ligne dans le processus de sélection qui frappe aujourd'hui les embryons. Elle constitue une maladie emblématique des dérives que l'on constate. Le professeur Israël Nisand l'a lui-même rappelé en parlant de véritable eugénisme.

    Je crois qu'il est devenu urgent de financer la recherche sur la trisomie 21 plutôt que d'organiser son dépistage systématique et je proposerai des amendements allant dans ce sens avec plusieurs d'entre vous.

    Il n'est ni juste ni acceptable que tous les moyens soient actuellement orientés vers le dépistage de la trisomie avant la naissance et qu'aucun effort ne soit fait dans la recherche de traitements pour accompagner, soigner, voire guérir un jour les personnes handicapées.

    Seules les fondations privées, dont les avancées sont pourtant très encourageantes, participent à cette mission de soin des personnes atteintes de trisomie 21. Leurs moyens resteront insuffisants tant que la France restera un des rares pays d'Europe à ne pas accorder de financements publics pour la recherche sur la trisomie 21. À l'inverse, sa participation serait un signal fort et un formidable espoir pour les personnes atteintes par ce handicap et pour leurs familles.

    Le choix de l’élimination

    Je crois malheureusement que les raisons du refus de ce financement public ne sont pas budgétaires mais bien politiques car on fait le choix délibéré de privilégier le dépistage et l'élimination. Et ça marche, puisque 96 % des trisomiques dépistés sont aujourd'hui supprimés.

    Notons au passage que le diagnostic par amniocentèse n’a rien d'anodin. Requis obligatoirement pour confirmer un risque de trisomie 21 décelé par le dépistage, il comporte des risques qui entraînent chaque année la disparition de plusieurs centaines d’enfants à naître qui ne sont en réalité porteurs d’aucun handicap ! Que ne ferait-on pas pour avoir des enfants « zéro défaut » ? Que ne ferait-on pas pour avoir la certitude que nos générations à venir seront « génétiquement conformes »... ?

    Certes, la recherche coûte cher et le temps nécessaire pour trouver des solutions médicales efficaces est long. Mais, à moins de s'orienter vers une société dans laquelle les personnes n'ont de valeur qu'en fonction de leur patrimoine génétique, l'argument financier est irrecevable dès lors que le sujet engage la vie et la dignité de la personne humaine.

    J'ajoute que selon une enquête récente, 97 % des Français estiment que « l'État doit intervenir financièrement dans la recherche sur la trisomie 21 ». Et comme ils l'ont rappelé en conclusion des états généraux de la bioéthique, « la solution au handicap passe exclusivement par la recherche sur les maladies et non par l’élimination ». Il est encore temps d'agir pour que cet objectif ne reste pas un vœu pieux.

    Voilà les pistes qui, je le crois, sont respectueuses de l'éthique universelle et que nous pouvons suivre. Je souhaite que le projet de loi soit l'occasion de les mettre en œuvre afin de placer au cœur de notre société le principe inaliénable de dignité de la personne humaine et de promouvoir cette écologie véritable dont l'homme a aujourd'hui tant besoin.

     

    *Véronique Besse est députée de la Vendée.

  • La Saint-Valentin, autrement

    IMPRIMER

    st_valentin_bassano  Dépêche CATHOBEL

    Qui ne connaît la Saint-Valentin et son cortège de coeurs ? Cette fête jouit d'un véritable engouement commercial. Stratégiquement placée pendant une période creuse, entre les fêtes de fin d'année et la fête pascale, la Saint-Valentin bénéficie chaque année des feux des projecteurs roses du marketing. Achats en tous genres sont vantés à cette occasion : du matériel électroménager en passant par le rayon de la cosmétique. Alors, uniquement commerciale cette fête ?

    Le bonheur... Un substantif couru au point d'en perdre son essence. Et pourtant ce jour du 14 février peut être une occasion de célébrer son quotidien dans toute sa réalité humaine. Le printemps est proche, la lumière reprend force, ... Non, le bonheur ne passe pas par l'achat d'un nouvel ustensile, mais il nous invite à affirmer nos affections, tout simplement.

    Tous les Etats contemporains sont loin d'avoir adopté la Saint-Valentin. Ainsi, en Russie, le gouvernement de la région de Belgorod a interdit cette célébration dans les établissements publics, estimant qu'il s'agit (tout comme la fête d'Halloween) d'une fête contraire à la culture russe. Dans cette région où la population se dit orthodoxe à 97 %, l'archevêché orthodoxe soutient l'interdiction d'une fête considérée comme étant catholique.
    En réaction à l'implantation récente de cette fête occidentale, l'épouse du président russe, Svetlana Medvedeva, a même lancé en 2008 un "jour de la famille, de l'amour et de la fidélité", une alternative russe célébrée le 8 juillet.

    En Belgique, plusieurs initiatives sont prévues à l'occasion de la Saint-Valentin, notamment dans des paroisses. Citons :
    - une veillée de prière avec un renouvellement du oui sacramentel, le 14 février à 20h, en l'église Saint-Pierre, à Woluwe-Saint-Pierre. Des témoignages, une adoration, le sacrement de réconciliation sont également prévus au cours de cette soirée organisée par l'unité pastorale de Woluwe et la Communion Notre-Dame de l'Alliance;
    - une messe pour les couples, le 14 février à 20h15, en la chapelle Notre-Dame du Bel Amour (rue de Stalle à Uccle);
    - le dimanche 13 février aura lieu, à Wavre, une journée organisée à l'attention des couples fiancés ou en couple : "Avant le Oui - Un mariage ça se prépare !". Information : http://www.catho.be/?id=281&281

  • Le centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme en procédure contre Sharia4belgium

    IMPRIMER

    "Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme a, avec effroi, pris connaissance du message répandu par Sharia4begium via internet. Le Centre est profondément choqué par le contenu de ce message qui pourrait relever de l’incitation à la haine. Le Centre interpellera dans les délais les plus brefs les autorités judiciaires compétentes afin que les messages diffusés aujourd’hui soient joints au dossier déjà ouvert suite aux plaintes du Centre.
    Le Centre compatit à la douleur de la famille de Madame Morel." (Sur le site du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme)

    Dans une séquence filmée postée sur You Tube, Sharia4Belgium se réjouit de la mort de l'ancienne égérie du Vlaams Belang et avertit Filip Dewinter, figure de proue du parti extrémiste flamand, qu'il devra tirer les leçons de ce décès. "Cette femme était membre d'un parti qui veut faire des lois sans se soucier de Dieu. Cette femme avait fait de la traque des femmes musulmanes sa raison d'être. Votre idole est morte maintenant. N'allez-vous pas enfin ouvrir les yeux? Pensez-vous que vous pourrez gagner la guerre contre Allah?", est-il dit dans le film. Le Centre a fait part de sa consternation à propos de ce message. Il écrira aux autorités judiciaires afin de joindre ces faits aux autres qu'il a déjà signalés. (MUA) Précisions apportées par le Vif avec Belga

  • A propos des "liens" figurant dans la colonne de droite

    IMPRIMER

    Né il y a moins d'un mois, notre blog puise ses informations dans diverses sources :

    - les sites d'Eglise (Vatican.va, Eglises d'Asie, Aide à l'Eglise en détresse, Catho.be, Sites des diocèses et des congrégations, etc.;

    - des agences de presse catholiques comme Fides, Zenit ou Cathobel;

    - des sites consacrés à l'éthique et à la défense de la vie parmi lesquels le remarquable généthique.org de la Fondation Jérôme Lejeune;

    - des infos mises en ligne par la "grande presse" sont parfois précieuses même s'il faut faire preuve de discernement étant donné que cette presse pèche souvent par  anti-catholicisme systématique;

    - des sites "d'information alternative" peuvent apporter des éléments intéressants mais nécessitent que l'on procède à un tri rigoureux de ce qui est proposé pour conserver notre cohérence chrétienne;

    - la "blogosphère catholique" est une mine où l'on peut puiser de très nombreuses informations et analyses, tout en restant extrêmement vigilant pour faire le tri entre ce qui s'intègre dans notre projet (catholique romain, rien que cela et tout cela) et ce que nous refusons.

    Que refusons-nous?

    Nous refusons tout ce qui s'apparente à des formes de racisme, de nationalisme, d'irrespect à l'égard des personnes. Le Christ nous recommande "d'aimer nos adversaires et de faire du bien à ceux qui nous haïssent". Ce n'est pas en recourant à l'insulte, aux insinuations malsaines, au dénigrement systématique que nous ferons avancer le Royaume.

    Cela ne veut pas dire qu'il faille sombrer dans un irénisme naïf. Les adversaires de la Croix du Christ et de l'Eglise doivent être désignés comme tels, mais cela n'autorise pas à ostraciser des gens parce qu'ils n'apprécient pas tel rite, telle forme de dévotion, ou encore parce qu'ils ont des divergences sur certains points relevant de l'économie ou de l'écologie...

    Si donc, vous décelez, parmi les liens des sites ou des blogs certaines orientations discutables ou condamnables, sachez que nous en sommes conscients, que nous tâchons de faire le tri et que nous n'avalisons pas tout ce qui s'y publie.

    Prenons un exemple d'actualité : une ancienne élue du Vlaams Belang vient de mourir d'un cancer; or elle avait pris précédemment une position favorable à l'euthanasie. Elle serait cependant décédée sans y avoir eu recours (elle aurait été aidée par une "forte dose de morphine"). Mettons tout cela au conditionnel parce que la presse n'est pas toujours très rigoureuse. (D'ailleurs, est-il vraiment nécessaire de faire place à ce type d'informations?) Voilà, en tous cas, certains blogs franco-catholiques bien embarrassés : en effet, leurs sympathies les aveuglent; ils considèrent avec bienveillance le Vlaams Belang pour son nationalisme flamboyant et manifestent par conséquent beaucoup d'indulgence à l'égard de cette élue décédée. Evidemment, nous ne les suivons pas, parce que nous savons quel mal font, dans notre pays, les extrémistes nationalistes flamands, semant la haine à l'égard de leurs concitoyens francophones et développant des théories xénophobes et racistes inconciliables avec un véritable esprit chrétien. Conseillons-leur  plutôt de bien se documenter sur les pitoyables formations de l'extrême-droite flamande avant de s'avancer plus loin.

  • 11 février, journée mondiale du malade

    IMPRIMER

    onction-des-malades-lourdes.jpgLe pape Benoît XVI invite à voir le visage du Christ dans celui des malades.

    Le pape a à nouveau évoqué la Journée mondiale du Malade, qui sera célébrée vendredi prochain, 11 février, dans sa salutation aux Polonais présents à l'audience de ce mercredi, en la salle Paul VI du Vatican.

    « Ce sera vendredi la mémoire de la Vierge de Lourdes et la Journée mondiale du Malade. Dans la prière, confions à la Mère immaculée les malades et ceux qui se mettent à leur service avec amour dans les hôpitaux, dans les centres de soin, et dans les familles ».

    Le pape a invité les catholiques à « voir dans les visages des malades le visage du Christ souffrant ».

    Il a cité ce verset de la première Epître de saint Pierre qui sert de thème à son Message pour cette Journée mondiale : « C'est par ses blessures que vous avez été guéris » (1P 2,24).

    « Je bénis de tout cœur tous les malades, vous qui êtes ici présents et ceux qui vous sont chers », a conclu le pape. Zenit

    Dimanche, il avait déjà rappelé que le malade est « avant tout une personne ».

    Après l'angélus de dimanche, le pape a évoqué cette célébration en disant : « Le 11 février prochain, mémoire de la Bienheureuse Vierge de Lourdes, nous célébrerons la Journée mondiale du Malade. Elle est une occasion propice pour réfléchir, pour prier et pour accroître la sensibilité des communautés ecclésiales et de la société civile, envers nos frères et sœurs malades ».

    « J'exhorte tout le personnel de santé à reconnaître dans le malade non seulement un corps marqué par la fragilité, mais avant tout une personne, à laquelle donner toute la solidarité et offrir des réponses adéquates et compétentes », a affirmé le pape.

    Il a aussi rappelé que son Message pour cette Journée s'inspire d'une expression de la Première lettre de Pierre : « Par ses blessures vous avez été guéris » (1 Pierre 2, 24) : « Je vous invite tous à contempler Jésus, le Fils de Dieu, qui a souffert, est mort, mais est ressuscité. Dieu s'oppose radicalement à la tyrannie du mal. Le Seigneur prend soin de l'homme en toute situation, partage sa souffrance, et ouvre son cœur à l'espérance ». Zenit