
BELGICATHO - Page 769
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Entourer ma cathédrale de prières pour la fin de l'épidémie et la messe pour tous
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"Quand les gens cessent de croire en Dieu, c'est pour croire en n'importe quoi..."
De Judikael Hirel sur La Sélection du Jour :
SORCELLERIE, ASTROLOGIE, VOYANCE… QUAND LES FRANÇAIS CROIENT EN N’IMPORTE QUOI
À quel moment nos contemporains ont-ils perdu la foi, et la raison ? « Quand les gens cessent de croire en Dieu, ce n’est pas pour croire en rien, c’est pour croire en n’importe quoi », anticipait G.K. Chesterton. Il semble que ce soit désormais le cas.
Ainsi, une note de la Fondation Jean Jaurès intitulée « La vérité est ailleurs ? », revient sur les résultats d'une enquête réalisée par l'Ifop pour Femme actuelle le 30 novembre 2020. Le constat est édifiant : « contrairement à certaines idées reçues qui tendent à les réduire à des croyances obscures et marginales, l’engouement pour les parasciences est un phénomène à la fois majoritaire et de plus en plus répandu. » En effet, une majorité de Français (58%) déclare croire à au moins une des disciplines de parascience, à savoir l’astrologie (41%), les lignes de la main (29%), la voyance (26%), la numérologie (26%) ou la cartomancie (23%). Concernant la sorcellerie, 28% disent y croire (contre 18% en 1981), et même 69% des 18-24 ans…
Selon Louise Jussian, auteur de la note, cet engouement pour la sorcellerie « peut être relié au goût prononcé des jeunes pour le paranormal, notamment véhiculé par les productions culturelles américaines. On ne compte plus le nombre de films et de séries reprenant les thématiques de sorcellerie qui ont envahi nos grands et petits écrans depuis la fin des années 1990 : du triomphe de la saga Harry Potter à la vague vampires et sorcières impulsée par la série Charmed et la pentalogie Twilight. » Les jeunes adultes d’aujourd’hui ont littéralement baigné dans cet univers qui a pu les marquer, sinon banaliser certaines croyances et pratiques.
Les jeunes femmes, qui auraient tendance à consommer davantage les séries et films mettant en scène sorcières et autres êtres paranormaux, y sont plus sensibles encore. Ainsi, 53% des femmes de 25-34 ans croient eux envoûtements et à la sorcellerie, contre 23% des femmes de 65 ans et plus et 15% des hommes de 65 ans et plus. « On peut aussi y voir le retour en grâce de la figure de la sorcière dans certains milieux féministes », comme le fit Marlène Schiappa il y a quelques mois de cela, revendiquant dans une tribune que l’on réhabilite la figure de la sorcière afin d'en faire un symbole féministe. La transformation actuelle de l’astrologie en repère identitaire ne devrait pas améliorer les choses. « À travers l’astrologie, estime Louise Jussian, les jeunes parlent le même langage et utilisent les mêmes codes pour se comprendre et ils n’hésitent pas à le montrer, comme en témoignent les réseaux sociaux, notamment Instagram, où sont régulièrement postées des publications sur l’astrologie. »
Plus largement, on peut aussi voir dans ces croyances ésotériques « des refuges au besoin de croire ».
Comme le soulignait déjà en 2002 le politologue Daniel Boy dans son article « Les Français et les para-sciences : vingt ans de mesure » de la Revue française de sociologie, « une part de plus en plus importante du public se détache des systèmes de représentations du monde fortement structurés que constituent d’un côté le catholicisme orthodoxe, de l'autre l’athéisme militant. Or, les croyances au paranormal se développent précisément, en l'absence de ces systèmes de représentation du monde. »
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La folie verte à l'assaut des Pays-Bas
Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :
La folie verte tente de détruire les Pays-Bas
10-12-2020
Nous publions l'article écrit par Hugo Bos*, "La folie verte qui tente de détruire les Pays-Bas". Cet article met en évidence les données de l'idéologie écologiste en Hollande. Il s'agit d'un extrait du XIIe Rapport sur la doctrine sociale de l'Église de l'Observatoire Cardinal Van Thuân récemment publié par les Edizioni Cantagalli, Sienne.
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Au début de l'année 2020, j'ai eu l'honneur d'éditer le livre "Le vert est le nouveau rouge", en collaboration avec un comité d'étude de la Fondation Civitas Christiana. L'objectif était de dénoncer les manœuvres écologistes et d'aider les Pays-Bas à faire face aux menaces qui, jour après jour, au nom de l'écologie, pèsent sur les secteurs qui font encore fonctionner notre société.
Ce nouveau socialisme vert est très actif en Europe du Nord. Il véhicule l'idée que l'agriculture moderne, la construction, les routes, les bateaux, les transports, l'industrie, la production industrielle, etc. sont basés sur un système qui exploite l'environnement et met en danger la terre.
Selon le socialisme vert, la recherche légitime du profit basée sur le droit à la propriété privée, bien qu'elle rende possible un tel système de production, est responsable d'un changement climatique aux conséquences catastrophiques pour les générations futures.
Aujourd'hui, le peuple néerlandais est confronté à un problème de conscience majeur. Selon une fausse alternative, diffusée par une puissante propagande internationale de guerre psychologique :
- Soit nous continuons à produire et à maintenir notre mode de vie, émettant ainsi du CO2 et de l'azote, jugés responsables d'une catastrophe environnementale ;
- Soit nous nous inclinons devant les prophètes de l'écologie, produisons moins, vivons un mode de vie plus primitif, sans grandes prétentions, sous une Gouvernance Globale, et ainsi "calmons la fureur de la nature".Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Economie, environnement, Europe, Politique, Société 0 commentaire -
Fête de Notre-Dame de Guadalupe : indulgence plénière élargie et à distance
D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :
Une indulgence plénière à ceux qui fêtent Notre-Dame de Guadalupe
11/12/20
La basilique Notre-Dame de Guadalupe (Mexique) étant fermée en raison de la crise sanitaire, le pape François accorde l’indulgence plénière aux fidèles ne pouvant effectuer le pèlerinage du 12 décembre mais aussi aux « catholiques du monde entier se joignant à la célébration en adhérant aux exigences de l’indulgence ».
C’est une indulgence plénière élargie et à distance que vont pouvoir obtenir les fidèles catholiques à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe ce samedi 12 décembre. Les millions de fidèles qui affluent normalement chaque année à la basilique Notre-Dame de Guadalupe, au Mexique, aux alentours du 12 décembre ne pourront pas s’y rendre cette année, la basilique ayant fermé ses portes en raison du contexte sanitaire. Mais cela ne les empêchera pas de recevoir les grâces liées à une telle démarche.
« À l’occasion du 125e anniversaire du couronnement canonique de la Vierge de Guadalupe, l’indulgence plénière est accordée à tous les fidèles n’ayant pas pu effectuer le pèlerinage physique en la Basilique nationale en raison de l’épidémie de Covid, et qui lui substitue un acte de miséricorde restant à la maison, vénérant une image sacrée de Notre-Dame de Guadalupe et, surtout, en suivant les célébrations par le biais des moyens de télécommunications (radio, télévision, « streaming live » et « diffusion ») », indique ainsi le décret du Grand Pénitencier apostolique, signé au nom du Saint-Père par le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur. Cette célébration, Aleteia vous propose de la suivre en direct grâce à la chaîne YouTube du sanctuaire.
Patronne des Amériques, Notre-Dame de Guadalupe est particulièrement aimée des Mexicains. Mais elle touche le cœur de nombreux fidèles à travers le monde. Ainsi, « conscient que la dévotion à notre Madone brune va au-delà de nos frontières, le Saint-Père a jugé bon d’offrir cette indulgence à tous les fidèles catholiques du monde entier se joignant à notre célébration en adhérant aux exigences de l’indulgence », a indiqué le cardinal Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico et primat du Mexique.
Pour recevoir cette indulgence outre les conditions habituelles pour y accéder, les fidèles sont invités à préparer un lieu de prière à la Vierge de Guadalupe dans leur foyer et participer avec dévotion à travers les moyens de communication à l’une des messes qui auront lieu dans la basilique Notre-Dame de Guadalupe.
Lire aussi :
La belle prière à Notre Dame de Guadalupe
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Notre Dame de Guadalupe, une dévotion chère à saint Jean Paul II -
"Celle que la grotte n'a pas guérie" (Malègue) (feuillet pour le temps du confinement)
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Vrijheid voor de mis - Pour la messe libre

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Limitation de la reprise des cultes à 15 participants : réaction des auteurs de la « Lettre ouverte au Premier ministre belge »
Ce 10 décembre, les auteurs de la Lettre ouverte au Premier ministre (www.pourlamesse-voordemis.be – qui a récolté plus de 13.000 signatures) ont réagi au pré-accord et à la limite fixée à 15 participants dans un Communiqué :
« Communiqué de presse suite à la reprise des cultes limités à 15 participants
Bruxelles, 10 décembre 2020.
Avec probablement les près de 13.000 signataires, les auteurs de la lettre ouverte adressée au Premier Ministre Alexander De Croo (www.pourlamesse-voordemis.be) prennent acte de la décision de principe de reprise des cultes publics en Belgique, limités à une jauge de 15 personnes.
Saisi en référé par la communauté juive anversoise, le conseil d’Etat a rétabli ce mardi 8 décembre la liberté de culte garantie par la Constitution et la convention européenne des droits de l’homme.
Ce mercredi 9 décembre 2020, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a rencontré les représentants des différents cultes. Il a été convenu que, sous réserve d'un accord de gouvernement,es célébrations “publiques” pour 15 personnes pourront reprendre dès ce dimanche 13 décembre.
Les pré-accords qui ont été rendus publics posent cependant de nombreuses questions:
- D’une part, on évoque le principe de 10 m2 par personne et de l’autre on limite les assemblées à 15 personnes quelle que soit la taille des lieux de culte. Quel est le sens d’une telle limitation pour une église de 300 places ou une cathédrale de 1.000 places assises? Est-il normal d’imposer un même nombre pour une chapelle et un énorme édifice?
- Pourquoi la limitation à 15 participants ne tient-elle pas compte des protocoles sanitaires mûrement réfléchis par des experts, mis en place et consciencieusement appliqués dans les lieux de culte durant la période entre le premier et deuxième confinement ?
- Les célébrations, les besoins de spiritualité et de sens seraient-il réduits à des besoins “moins que non-essentiels” ?
- La liberté du commerce (par exemple les grandes surfaces), la liberté de l’industrie (par exemple le secteur de la construction) et la liberté de culte ne seraient plus garanties de la même manière? N’ya-t-il pas discrimination de fait?
- Pourquoi ne pas accorder la même confiance aux cultes pour faire respecter les consignes sanitaires (distanciation sociale, port du masque, gel hydroalcoolique etc.)?
C’est ensemble, avec les soignants et la prudence de tous, que nous traverserons cette pandémie.
Les auteurs de la lettre ouverte relaient l’appel des évêques pour redoubler de créativité afin de permettre au plus grand nombre de vivre ce temps de l’Avent et la fête de Noël : multiplication des messes, initiatives via internet, ouverture des églises avec un accueil renforcé et visite de la crèche, distribution de repas solidaires, appels téléphoniques aux isolés de toutes conditions, etc.
La lettre ouverte au premier ministre reste active. Il est toujours possible de la signer pour relayer ces interrogations et soutenir la liberté de culte public.
Signatures et site: https://www.pourlamesse-voordemis.be
Page Facebook:
https://www.facebook.com/pourlamesse.voordemis.be »
JPSC
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Quand une jauge débile est imposée au culte
Ce ne sont pas nos évêques coucouche panier qui risqueraient de tenir des propos clairs et offensifs tels que ceux de l'archevêque de Paris lorsqu'on tentait d'imposer une jauge de 30 personnes (le double de la nôtre) dans les églises de l'Hexagone :
Confinement - Coup de fil à Mgr Michel Aupetit
Émission du 25 novembre 2020 : « 30 personnes dans une petite église de village, on comprend mais on a des paroisses parisiennes où ils viennent à 2000. On s’arrêtera à 31? C’est ridicule » Mgr Aupetit réagit aux mesures prises par le gouvernement et annoncées hier par Emmanuel Macron pour la reprise des cultes et la jauge fixée à 30 personnes par messe. -
Turquie : la minorité chrétienne opprimée et exploitée
De Kerknet.be :
Les chrétiens en Turquie sont opprimés et exploités
9 DÉCEMBRE 2020
Avec la montée du nationalisme turc, les droits des chrétiens en Turquie sont également de plus en plus érodés, selon l'ICC et le MEC.
Les organisations de défense des droits de l'homme International Christian Concern (ICC) et Middle East Concern (MEC) se plaignent dans un rapport que la minorité chrétienne en Turquie est systématiquement opprimée et exploitée, car les politiciens nationalistes gagnent une popularité considérable auprès d'une majorité de la population turque grâce à cette approche. Mais alors que l'hostilité à l'Islam des politiciens populistes se limite souvent chez nous à de la démagogie, en Turquie, le statut juridique des chrétiens individuels et de leurs lieux de culte et institutions est de plus en plus érodé.
Selon les deux organisations, les chrétiens sont traités comme des citoyens de seconde zone et leurs droits religieux et civils servent de monnaie d'échange dans les négociations. De plus, depuis la persécution dans l'Empire ottoman à aujourd'hui, les chrétiens ne constituent qu'une petite minorité, représentant environ 0,2 % de la population totale. La grande majorité du pays, plus de 90 % de la population, est musulmane. Selon le rapport, l'échec du coup d'État de 2016 contre le président Recep Tayyip Erdoğan a conduit à une introduction accélérée de l'agenda nationaliste islamique. En conséquence, les voix démocratiques sont de plus en plus souvent réduites au silence et la subordination des chrétiens est encore plus encouragée.
L'identité islamique est de plus en plus mise en avant comme un élément essentiel de la nationalité turque. En conséquence, la sous-évaluation du statut juridique des citoyens chrétiens et de leurs institutions se perpétue au détriment de leur patrimoine, de leur présence culturelle et de leurs droits religieux. Aujourd'hui, le rapport affirme que même la réécriture de l'histoire ne se retient plus.
Source : CPI/CNA
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Une blessure et un mépris de la foi
Une chronique du Père Charles Delhez s.J. sur la Libre :
Le sentiment de ne plus exister
Le silence assourdissant à propos des cultes dans les mesures sanitaires récentes a été ressenti par les croyants comme une blessure et perçu comme un mépris de la foi.
Que la religion apparaisse dès le berceau de l’humanité, qu’elle soit un signe de l’hominisation du primate que nous sommes, voilà qui fait l’unanimité des historiens. Elle semble bien être une dimension anthropologique constitutive de notre humanité, même s’il y en a d’autres. Mais une tendance apparaît de plus en plus de nos jours, celle de la nier, d’en faire une étape dépassée de notre humanisation.
Aujourd’hui, il est de bon ton d’accuser les religions de tous les maux, et particulièrement celle de la majorité au moins relative des Belges, la religion catholique. Sans aucune contextualisation historique ni sens de la mesure et à coups de simplismes affligeants, l’Église est traînée devant le tribunal médiatique ou vilipendée dans la conversation des cafés du Commerce entre la troisième et la quatrième chope. Son héritage est présenté comme négatif et les pages noires sont rassemblées en un seul volume, comme si tous les crimes de l’humanité avaient été commandités par Dieu et perpétrés par ses adeptes. J’exagère, bien sûr, réagissant à une caricature par une autre. Mais tout n’est pas faux ! Il n’est pas juste cependant de réduire l’Église à ses abus sexuels - une horreur aux conséquences dramatiques pour les victimes -, comme si elle en avait le monopole, et de ne considérer que les graves erreurs de son histoire que sont, par exemple, l’Inquisition, les croisades et les guerres de religion, oubliant que ces trois faits relèvent tout autant de l’histoire politique que religieuse, les deux étant hélas trop mêlés à l’époque (et pourquoi n’accuser qu’un des deux partenaires ?).
Une juste autonomie
La religion fut hégémonique dans toutes les civilisations. C’est une étape de notre histoire. Elle était à dépasser, mais sans jeter pour autant le bébé avec l’eau du bain. Il fallait faire droit aux autres dimensions de notre humaine condition qui étaient sous la coupe des institutions religieuses et de leur hiérarchie. Ainsi les dimensions politiques, philosophiques, scientifiques, artistiques, éthiques. La modernité, c’est l’autonomisation des différentes sphères de l’activité humaine. La date symbolique en France pourrait être la loi de séparation de l’Église et de l’État, en 1905. En Belgique, la question avait été traitée dès la Constitution de 1831 en termes de liberté et d’égalité des cultes, État et religions se reconnaissant dans une indépendance réciproque.
De plus en plus, cependant, les croyants, surtout les pratiquants, ont le sentiment de ne plus exister aux yeux de leur propre pays. Le silence assourdissant à propos des cultes dans les mesures sanitaires récentes a été ressenti par eux comme une blessure et perçu, à tort ou à raison, comme un mépris de la foi. Une pétition qui circule dans les milieux chrétiens a déjà recueilli 12 000 signatures. Il n’aura fallu pas moins qu’un arrêt du Conseil d’État, suite à la demande de la communauté juive, pour remédier aux restrictions disproportionnées de l’exercice collectif du culte.
Une approche critique
Sur le plus long terme, la question récurrente des cours de religion en est un autre signe. Il y a une volonté manifeste d’en réduire l’espace sinon de les supprimer. Or, la religion est un fait social, quelle que soit la position de chacun à son propos. Le fait religieux, sans confusion avec le prosélytisme, mérite d’être enseigné comme tout autre fait historique, scientifique ou littéraire. On sait la place qu’il a prise dans l’histoire et qu’il occupe dans l’actualité. L’école devrait en permettre une connaissance sérieuse, accompagner une distance critique et préparer à un dialogue vrai. Cela ouvrirait aussi les jeunes à la dimension spirituelle qui, elle, est une caractéristique première de notre humanité. Les religions en ont été et en sont encore un véhicule important de transmission. L’ignorer risque bien de faire le lit des fondamentalismes et des extrémismes et de nous enfoncer dans le matérialisme consumériste et l’individualisme tant décriés, et à raison.
Lire aussi : Pourquoi nos politiques gomment-ils la dimension spirituelle des citoyens qu’ils représentent ?
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Quand Jésus est-il né ? De nouvelles précisions scientifiques
D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :
Quand Jésus est-il né ?
Un chercheur italien situe la naissance du Christ en décembre
Un entretien avec le chercheur Liberato De Caro de l'Institut de Cristallographie du Conseil National de la Recherche à Bari, Italie
![Giotto di Bondone, “The Nativity of Jesus” [Scrovegni Chapel, Padua], 1303](https://publisher-publish.s3.eu-central-1.amazonaws.com/pb-ncregister/swp/hv9hms/media/20201209011248_be48eb809f19cb08e69f5424dc46f18d8d45a1ddb6a3833d90c5c876b6379d9a.jpeg)
Giotto di Bondone, "La Nativité de Jésus" [Chapelle Scrovegni, Padoue], 13039 décembre 2020
ROME - A l'approche de Noël, le débat se pose souvent sur la date exacte de la naissance de Jésus. La Nativité a-t-elle vraiment eu lieu pendant l'hiver à Bethléem il y a 2020 ans ? Des recherches récentes menées par un groupe de chercheurs italiens suggèrent que oui.
Le docteur Liberato De Caro, de l'Institut de Cristallographie du Conseil national de la recherche de Bari, en Italie, qui a dirigé les recherches, propose que la date de naissance de Jésus puisse être déterminée grâce à une compréhension des pèlerinages juifs qui ont eu lieu à cette époque, et comment leurs liens avec la visite de Marie à Elisabeth - et la réaction de Marie à l'attente de Jean-Baptiste par Elisabeth, et la mort d'Hérode le Grand - indiquent que la date de naissance de Jésus a eu lieu en décembre.
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Heureux Français qui pourront célébrer la nuit de Noël
D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :
La messe de Noël échappe au couvre-feu
Pour Noël, les règles posées pour les lieux de culte "ne seront pas revues à la hausse", a indiqué le Premier ministre Jean Castex lors de sa présentation de la deuxième phase du déconfinement à compter du 15 décembre. Le soir de Noël est sauvé !
Dès mardi prochain, 15 décembre, la France vivra une nouvelle étape de son confinement. Un couvre-feu à partir de 20h sera imposé sur l’ensemble du territoire… sauf pour le soir de Noël, le 24 décembre. Devant la presse, le Premier ministre a détaillé ce jeudi les mesures qui entreront en vigueur en matière de déplacements et de fréquentation de certains lieux, dont les églises.
Ainsi, si les établissements recevant du public (théâtres, cinémas…) resteront fermés trois semaines de plus, les règles posées pour les lieux de culte, elles, « ne seront pas revues à la hausse », a précisé Jean Castex. Les messes publiques seront donc possibles le soir de Noël à condition de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et n’occuper qu’une rangée sur deux, la jauge convenue entre la Conférence des évêques de France et les autorités.
« Noël occupe une place à part dans nos vies et traditions » et il s’agit « d’un moment de rassemblement familial où se retrouvent toutes les générations, où se forgent les premiers grands souvenirs des plus petits », a justifié le Premier ministre. Les fidèles pourront donc se rendre à la messe de minuit. Mieux encore, il sera possible de se déplacer sans attestation en journée désormais.
« Nous ne sommes pas encore arrivés au bout de la deuxième vague et le 15 décembre nous ne serons pas à l’objectif fixé des 5.000 nouveaux cas par jour », a néanmoins prévenu le Premier ministre pour justifier ces mesures. Ainsi, si le soir de Noël échappe au couvre-feu, il y en aura bien un le 31 décembre. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rappelé la limite souhaitable de six adultes pour les dîners et soirées de fin d’année. Enfin, si les possibilités de déplacement dérogatoire sont limitées pour le couvre-feu, les motifs familiaux impérieux ainsi que les missions d’intérêt général (aides alimentaires, maraudes…) seront valables.
