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BELGICATHO - Page 766

  • "Vatican news" réagit aux critiques de Vatican II et du pontificat actuel

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    Symptomatique, cet article publié aujourd'hui (23 juin) sur Vatican News par Sergio Centofanti :

    Le développement de la doctrine est la fidélité dans la nouveauté

    Certaines critiques de l'actuel pontificat remettent en cause le Concile Vatican II, finissant par faire oublier le Magistère de Saint Jean-Paul II et Benoît XVI

    Certaines critiques doctrinales du pontificat actuel montrent une distance progressive mais de plus en plus nette par rapport au Concile Vatican II. Non pas à partir d'une certaine interprétation de quelques textes, mais à partir des textes du Concile eux-mêmes. Certaines lectures qui insistent pour opposer le Pape François à ses prédécesseurs immédiats finissent donc même par critiquer ouvertement saint Jean-Paul II et Benoît XVI, ou en tout cas par faire taire certains aspects fondamentaux de leur ministère, qui représentent des développements évidents du dernier Concile.

    La prophétie du dialogue

    Un exemple en est le 25e anniversaire de l'encyclique "Ut Unum sint", dans laquelle saint Jean-Paul II déclare que l'engagement œcuménique et le dialogue avec les non-catholiques sont une priorité de l'Église. Cet anniversaire a été ignoré par ceux qui proposent aujourd'hui une interprétation réductrice de la Tradition, fermée à ce «dialogue d'amour», au-delà du dialogue doctrinal, promu par le Pape polonais en obéissance à l'ardent désir d'unité de notre Seigneur.

    La prophétie du pardon

    Un autre anniversaire important a également été négligé, le 12 mars dernier: la demande de pardon jubilaire fortement souhaitée par Jean-Paul II, il y a vingt ans. Le pouvoir prophétique d'un Pontife qui demande pardon pour les péchés commis par les enfants de l'Église est éclatant. Et quand on parle de «fils», les Papes sont également inclus.

    C'est connu: ceux qui demandent pardon pour les erreurs commises se mettent dans une situation risquée de révision. Karol Wojtyla a choisi prophétiquement le chemin de la vérité. L'Église ne peut et ne doit pas avoir peur de la vérité. Le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a souligné la «nouveauté de ce geste», un «acte public de repentance de l'Église pour les péchés du passé et d'aujourd'hui»: un «mea culpa du Pape au nom de l'Église», un geste vraiment «nouveau, mais néanmoins en profonde continuité avec l'histoire de l'Église, avec sa propre conscience».

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  • Litanies de la Sainte Vierge : un ajout problématique ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le terme "migrant" introduit dans les litanies de la Vierge : un choix sémantique problématique

    Le terme ''migrant'' introduit dans les litanies <br>de la Vierge : un choix sémantique problématique

    Les litanies de Lorette, appelées aussi litanies de la Sainte Vierge, seront enrichies d'une nouvelle invocation par décision du Pape François. Les chrétiens invoquerons désormais le "réconfort des migrants". Un choix sémantique qui n'est pas anodin. 

    La Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a communiqué cette décision du Saint-Père dans une lettre adressée aux présidents des Conférences épiscopales, le 20 juin 2020.

    Le terme « migrant » est étranger au vocabulaire de l’Eglise et donc inadéquat, car il a une connotation socio-politique, et donc idéologique bien marquée. Depuis le début des années 2000, il s’est imposé pour qualifier les personnes arrivant sur un territoire qui leur est étranger, à la place du mot immigré (et, dans le sens inverse émigré). Les « migrants » ne sont pas des « nomades », qu’on distingue des « sédentaires ». Il ne s’agit pas non plus de « réfugiés », car selon l’Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés, un migrant part de lui-même pour chercher de meilleures conditions de vie, alors qu'un réfugié est chassé par la guerre, un conflit ou la persécution. Le mot « migrant » est générique. Voici sa définition exacte : il englobe l’ensemble des flux migratoires et l’état de mouvement temporaire ou permanent de personnes se déplaçant d’un point vers un autre du globe pour des raisons diverses dans le contexte de la mondialisation.

    Le terme adéquat que l’Eglise utilise traditionnellement est « exilé », car il a un contenu théologique très précis. Dans l’Ancien Testament, le départ d’Abraham, l’exode dans le désert et l’exil à Babylone sont des événements fondateurs de l’histoire des hommes avec Dieu. Dans le Nouveau Testament, le thème de l’exil évoque l'image même de l'Eglise, peuple en pèlerinage sur la terre, mais toujours orienté vers la Patrie céleste. Malgré les difficultés innombrables qu'il comporte, ce chemin à parcourir annonce le monde à venir, incluant la nécessité de transformer le présent en vue de la rencontre avec Dieu, but ultime de tous les hommes.

    Pour un chrétien, un exilé est quelqu'un qui est obligé de vivre ailleurs que dans sa propre patrie. Il suffit de rapprocher cette définition de celle du migrant (cf. ci-dessus) pour constater les différences importantes autant sémantique que de perspective entre ces deux termes : on note un point de vue uniquement sociologique et politique (et donc idéologique) dans le cas du migrant, distinct de la perspective théologique et sociale (au sens de la Doctrine sociale de l’Eglise) dans le cas de l’exilé.

    Il aurait été bien préférable de dire : « Solacium exulium» : « réconfort des exilés ».

    Lire aussi : la famille exilée dans le magistère du pape François

  • Retour sur le bilan du 265e serviteur du Christ, Jean-Paul II "le magnifique"

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    De Xavier Zeegers en opinion (p. 33) sur la Libre de ce 23 juin :

    Le crapaud et la colombe

    Chemin de traverse

    Que retenir du débat entre le prêtre chroniqueur Charles Delhez et son contradicteur archevêque émérite de Malines-Bruxelles Mgr Léonard ? (Cf. LLB des 22 et 27 mai). Que l’apôtre Jean avait sûrement raison de citer le mot de Jésus : “Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père.” (Chapitre 14, verset 2.) Qu’ensuite les querelles sanglantes à propos des Papes se civilisent. On ne sort plus les dagues, comme pour Benoît X en 1058, mais les plumes pour argumenter. Saluons ici cette salutaire évolution.

    Il s’agit donc du bilan du 265e serviteur du Christ, saint Jean-Paul II. On me dira : quel toupet ! Quelle est votre légitimité à évoquer ce sujet, vous l’agnostique ? Justement : j’ose car j’ai écrit en 2003, pour ses 25 ans de pontificat, une chronique intitulée : “Jean-Paul II le magnifique”. Carrément. Parce qu’alors il semblait usé, épuisé même, devenu dans l’opinion ambiante une sorte de has been lassant, agaçant même, encombrant presque : les médias faisaient déjà des paris sur sa succession comme un turfiste se languit de miser sur la prochaine course. Un climat ingrat à son endroit, et fort peu chrétien…

    Je l’ai défendu car le tenais – et le prends encore – pour un géant du XXe siècle, déjà au vu de la photo de sa rencontre à Rome avec Gorbatchev le 1er décembre 1990, dite de “la maison commune européenne” qui incarnait leur volonté de réunir enfin l’Europe de l’Ouest et de l’Est, tant il est vrai qu’on ne respire bien qu’avec ses deux poumons. Et cela en renonçant aux offenses du passé, aux conflits séculaires et sans humilier quiconque, soit l’antithèse du si calamiteux traité de Versailles de 1919.

    Aujourd’hui, j’accorde même un crédit supplémentaire à Wojtyla pour avoir eu l’intuition forte – et juste qui ne le voit ? – que la déferlante libérale et consumériste ne remplira pas le “vide” créé par la chute du communisme, en lien avec sa conviction que la seule jouissance matérielle, la cupidité et la surconsommation remplissent peut-être les ventres mais pas forcément les esprits. Qu’il n’y a pas d’idéal qui vaille sans un minimum de spiritualité. On pouvait réfuter cette posture de briseur d’ambiance, à rebours de l’euphorie d’alors, tout comme son conservatisme moral en matière de mœurs mais il n’imposa rien par la force que l’on sache, et sûrement pas avec sa garde suisse. Et l’on voit bien que même des fidèles rechignent mais c’est leur affaire : pour mon bagage éthique, je n’ai pas besoin de porteur.

    Reste que son refus de toute démagogie m’impressionna.

    À ce moment-là le chancre de la pédophilie n’était pas encore médiatisé. On ne savait rien ? Impensable : la diplomatie du Saint-Siège avec ses 13 000 paroisses et ses centaines de diocèses est le service secret le mieux renseigné au monde, et pourvu d’un puissant relais diplomatique. Le Pape aurait pu, aurait dû être alerté. Bernard Leconte, son biographe, avance cet argument : depuis la trahison de Yalta, dans une Pologne stalinienne confinée par la propagande, l’outrage le plus pervers était d’accuser les prêtres de pédophilie. Le Pape, écœuré, abhorrait ce piège pourtant devenu obsolète, ignorant un changement de paradigme dont il était pourtant le principal artisan. Reste qu’il est navrant que l’abcès n’ait pas été crevé à temps. Car les victimes, elles, savaient. Sans être entendues.

    Alors Charles Delhez a raison : il ne faut plus être tétanisé par la perfection d’un saint (de tout homme, ajouterai-je), qui a forcément sa part d’ombre. C’est Marthe Robin, la mystique inspiratrice des Foyers de Charité, qui disait : “N’ayez pas l’amour de la perfection, mais soyez parfaits dans l’amour.” Son conseiller spirituel, le père Finet, dérapa aussi, tout comme Jean Vanier. Quand une forêt prend feu, il ne faut pas en vouloir aux pompiers. Ni traiter de crapauds venimeux ceux qui sonnent le tocsin. Du reste ils n’ont pas de venin, juste de la bave et l’adage cité par Mgr Léonard ne se réfère pas aux étoiles mais à la blanche colombe. Il y a bien une ombre sur la soutane blanche d’un Pape déjà inondée de son sang versé sur elle, ne l’oublions pas non plus. Mais il n’est pas obligé qu’une grande admiration suppose une vénération effrénée. “Petits enfants, gardez-vous des idoles.” (St Jean 5.21.)

  • Peu d'ordinations en 2020

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    L'an dernier, la France totalisait 126 ordinations; il y en aura presqu'autant cette année, ce qui reste très faible.

    De "Chrétiens dans la cité" (blog de la lettre d'information de Denis Sureau) :

    125 prêtres ordonnés en 2020

    Pour l’année 2020, 99 prêtres seront ordonnés (82 diocésains et 17 issus d’une communauté non religieuse ou d’une société de vie apostolique) auxquels s’ajoutent 21 prêtres religieux ainsi que 5 prêtres célébrant selon la forme extraordinaire du rite romain. Les diocèses les mieux fournis sont ceux de Fréjus-Toulon (8), Saint-Brieuc (6), Paris, Versailles et Avignon (5). Entre autres prêtres diocésains et religieux, 11 sont issus de la Communauté Saint-Martin, 6 de la Communauté du Chemin Neuf, 5 de la Communauté de l’Emmanuel et 4 de la Communauté des Frères de Saint-Jean. Pour la forme extraordinaire du rite romain, 3 sont ordonnés pour l’Institut du Bon Pasteur et 2 pour la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre.

    Et en Belgique ? Jusqu'à présent, nous n'avons relevé que les quatre  ordinations suivantes : celles d'Alexandre Wallemacq le 30 août 2020 à 15h30 en la cathédrale de Bruxelles, de Quentin Collin le 13 septembre 2020 à 15h00 en la cathédrale de Namur, de Dave Vannieuwenhuyse qui devait avoir lieu le 28 juin à Bruges et sera sans doute reportée. Auxquelles s'ajoute l'ordination de Birger Dassonneville à Bruges en janvier dernier. Mais peut-être y en aura-t-il d'autres qui seront annoncées ?

  • Deux ans après la conclusion de l’accord avec la Chine communiste, le bilan est désastreux pour le Saint-Siège

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Ce qui a changé en deux ans parmi les évêques chinois.  L’échec de l’accord de 2018

    Le 22 septembre prochain, deux années après sa signature, l’accord secret signé en 2018 entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques « arrivera à échéance ».  C’est l’archevêque et diplomate Claudio Maria Celli, l’artisan de longue date des contacts entre les deux parties, qui l’a annoncé le 7 juin dernier.

    Et il a ajouté :

    « Je pense que nous devrons probablement le reconfirmer pour un ou deux ans mais le Saint-Siège n’a pas encore pris à ce sujet de décision à communiquer ensuite aux autorités chinoises ».

    Mgr Celli a reconnu que l’accord « n’est pas un chemin facile » étant donné qu’il y a des « obstacles qui demeurent » et « des situations qui nous laissent plus que dubitatifs, je dirais même inquiets ».

    En effet, pratiquement deux ans après la conclusion de l’accord, le bilan est désastreux pour le Saint-Siège.

    *

    Sans compter Hong Kong et Macao qui ont un statut à part, les diocèses et les préfectures apostoliques en Chine sont au nombre de 135.  Par elles, au moment de la signature de l’accord, seules 72 étaient dirigées par un évêque, soit un peu plus de la moitié.

    Aujourd’hui, celles qui ont un évêque à leur tête sont toujours au nombre de 72.  C’est-à-dire avec pratiquement autant de diocèses qui continuent à être vacants, malgré que l’un des objectifs du Saint-Siège avec la signature de cet accord était justement celui de combler ces vides.

    Les deux seules nouvelles ordinations épiscopales ayant eu lieu après le 28 septembre 2018 – celles d’Antoine Yao Shun, ordinaire du diocèse de Jining, et de Etienne Yu Hongwei, coadjuteur du diocèse de Hanzhong – remontent toutes deux à avril 2019 et avaient été décidées avant la signature de l’accord.

    Mais il est instructif d’analyser plus en détail les changements intervenus ces deux dernières années.

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  • Ils se proposent de transformer l'Eglise de la base au sommet...

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    De Dorothy Cummings McLean sur LifeSiteNews :

    Des catholiques libéraux aux militants LGBT dans une nouvelle vidéo : nous transformons l'Église de la base au sommet

    22 juin 2020

    NEW YORK, 22 juin 2020 (LifeSiteNews) - Un groupe d'activistes catholiques a créé une vidéo de leurs discours personnels aux catholiques qui s'identifient comme LGBT pour remplacer une conférence annulée.

    Outreach 2020 était censé être un "rassemblement du ministère catholique LGBTQ" se déroulant à l'université Fordham de New York entre le 18 et le 20 juin de cette année. Elle a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19.

    Parmi les orateurs principaux figuraient l'évêque John Stowe, OFM de Lexington, Kentucky ; Sœur Jeannine Gramick, IBVM (anciennement SSND), co-fondatrice de New Ways Ministry ; le père Bryan Massingale, professeur d'éthique à l'université de Fordham ; Siva Subburaman, directrice du Centre de ressources LGBTQ de Georgetown ; et Timothy Radcliffe, O.P., ancien maître général de l'Ordre dominicain.

    "Avec tous ces orateurs extraordinaires, nous voulions faire quelque chose de spécial pour ce mois où la conférence aurait eu lieu - et pour le mois de la fierté - afin d'encourager nos amis catholiques LGBTQ", a déclaré le père James Martin, S.J. dans une courte bande annonce qu'il a publiée sur Twitter hier soir.

    "Je suis heureux de présenter une nouvelle vidéo qui montre des leaders catholiques parlant aux catholiques LGBTQ et à ceux qui exercent leur ministère avec eux".

    Dans son annonce, Martin a souligné l'autorité de ceux qui soutiennent Outreach 2020 - "le cardinal Dolan, le provincial jésuite local, et le président de l'université de Fordham" - et a énuméré les intervenants dans une hiérarchie qui place les "parents" après les "activistes".

    "Nous avons un archevêque, un évêque, des prêtres, des femmes et des hommes d'ordres religieux, des théologiens, des universitaires, des activistes, des parents, des enseignants et des étudiants d'horizons très divers, et ils ont tous quelque chose d'important à vous dire".

    Dans son propre message, le père Martin suggère que Jésus Christ prenne parti, en disant aux catholiques qui s'identifient comme LGBTQ que "Jésus est de votre côté" - et non pas à "votre côté".

    Parmi les intervenants de la vidéo figurent Ish Ruiz, professeur d'études religieuses dans un lycée catholique de San Francisco, Sœur Luisa Derouen, O.P., avocate du transsexualisme, le Dr Jason Steidl, professeur de théologie et critique du ministère du courage, l'archevêque John C. Wester de Santa Fe, Shiva Subbaraman, directeur du centre de ressources LGBTQ de Georgetown et le père John Cecero, S.J., provincial de la province jésuite du Nord-Est des États-Unis.

    Ils sont suivis par Megan Fox-Kelly, aumônier du Collège de la Sainte-Croix à Worcester, James Alison, théologien Girardian influent, l'évêque Stowe, Aaron Bianco, aujourd'hui professeur à l'université de San Diego, Sr. Edith Prendergast, ancienne directrice de la Conférence d'éducation religieuse de Los Angeles (L.A. REC) ; le père Greg Greiten, un pasteur ouvertement gay en poste à Milwaukee ; et le père Massingale.

    Parmi les autres orateurs figurent Stanley Francis "JR" Zerkowski, directeur exécutif de "Fortunate Families" ; Kathy Farrell, fondatrice de "Fortunate and Faithful Families" à Atlanta ; Pater Radcliffe ; le Père Greg Greiten, pasteur ouvertement gay à Milwaukee ; et le Père Massingale. Eddie De Leon, CMF, président du département de spiritualité et de pastorale de la Catholic Theological Union à Chicago ; Shelly Fitzgerald, conseillère d'orientation licenciée pour avoir contracté un "mariage" homosexuel ; Marianne Palacios, professeur de religion au lycée ; Sr Gramick ; et le Dr Craig Ford, professeur adjoint de théologie et d'études religieuses au St. Norbert College, Wisconsin.

    L'archevêque Wester a déclaré aux délégués déçus qu'il pense que la parabole du Bon Pasteur est "particulièrement adaptée" à leur ministère auprès des catholiques LGBT.

    "La parabole du Bon Pasteur de Jésus montre clairement que Dieu nous aime tous et que chacun de nous a une valeur et une dignité en tant qu'enfant de Dieu aimé et unique", a-t-il déclaré.

    L'évêque Stowe a déclaré qu'il admire les "cheminements" de la "communauté LGBT" catholique.

    "Je veux que vous sachiez combien j'admire votre cheminement de foi et votre cheminement vers l'intégrité et l'authenticité", a-t-il déclaré.

    "Je sais que très souvent c'est une lutte, et j'admire votre persévérance à rester fidèle à votre identité catholique et à être fidèle à ce que vous êtes".

    Certains des intervenants ont laissé entendre que leur cause gagne du terrain parmi les croyants catholiques.

    "Nous transformons l'Église de la base au sommet", a déclaré le Dr Steidl.

  • Retour sur une candidature féminine à l'archevêché de Lyon

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    De Jean Duchesne sur aleteia.org :

    Madame l’archevêque ?

    22 juin 2020

    Il y a un peu plus d’un mois, une femme s’est proposée comme archevêque de Lyon. Les arguments sont inadéquats et les vraies questions sont ailleurs.

    On a pu lire dans la presse que la titulaire d’une maîtrise de théologie se portait candidate à la fonction d’archevêque de Lyon. Comme tout ce à quoi on n’aurait pas pensé spontanément, cette nouvelle a été dûment commentée. Ce serait pratiquement la même chose si un pilier de rugby déclarait s’inscrire au concours de Miss France. Les gloses sur l’événement sont d’autant plus méritoires que chaque mot de l’annonce est problématique, si bien qu’on peut se demander s’il y a là un message intelligible.

    Candidature

    On ne peut postuler à un poste ou siège vacant que s’il y a appel à candidature. On peut bien sûr faire savoir qu’on est intéressé, et c’est même nécessaire si le choix doit être fait au moyen d’une élection. Or ce n’est en l’occurrence pas le cas. Aucune offre d’emploi n’a été ni ne sera publiée et il n’y aura pas de vote. Non que ce soit exclu dans l’Église : les cardinaux élisent le pape, les moines leur abbé et les évêques d’un pays leur président. Mais il s’agit chaque fois de désigner un primus inter pares : un responsable et représentant de frères du même ordre ou rang. En revanche, un prêtre et a fortiori un évêque ne sont pas promus par le suffrage populaire. Ce n’est pas par méfiance envers la démocratie, ni parce que cela serait lourd et délicat à organiser (inscrire les électeurs, organiser la campagne, le scrutin…).

    Mais le principe est que l’on ne se donne pas à soi-même un tel rôle et qu’on ne le reçoit pas non plus de ceux au service desquels il s’exerce, ni à la suite d’un sondage ou d’une pétition. C’est une mission donnée par le Christ lui-même aux apôtres qu’il a choisis et qui la perpétuent en consacrant des successeurs et des associés. Ceux-ci répondent à un appel qui vient de Dieu (c’est pourquoi on parle de vocation) et que l’Église apostolique authentifie avant de les ordonner. Ici, il eût été adéquat que la candidate à l’archiépiscopat commençât par faire état de l’appel qu’elle aurait perçu et qui serait la seule motivation qui puisse crédiblement motiver une postulation.

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  • Pendjab (Pakistan) : l'instruction coranique rendue obligatoire dans les Universités

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Mécontentement des chrétiens après la déclaration du caractère obligatoire de l’instruction coranique dans les Universités du Pendjab

    vendredi, 19 juin 2020

    Lahore (Agence Fides) – « Je demande au gouverneur du Pendjab, Chaudhry Sarwar, de revenir sur cette décision et de travailler en vue d'une instruction inclusive, ayant réellement de la valeur, qui promeuve les droits fondamentaux et puisse être proposée aux étudiants de toutes les religions au sein de nos institutions éducatives ». C'est ce qu'affirme le Père Abid Habib OFM Cap, 64 ans, dans un message envoyé à l'Agence Fides après que le gouvernement de la province pakistanaise du Pendjab ait rendu obligatoire l'enseignement du coran pour l'ensemble des étudiants sur le territoire de la province. Le religieux exprime son désaccord envers la mesure prise qui a provoqué une vaste désapprobation au sein des communautés religieuses minoritaires – en particulier les chrétiens et les hindous – ainsi que dans différentes organisations et plateformes de la société civile pakistanaise et du monde universitaire.

    S'adressant ces jours derniers aux Vice-chanceliers des Universités de la province du Pendjab, le gouverneur, Chaudhry Sarwar, a déclaré : « La décision historique d'enseigner le coran, avec sa traduction en langue urdu, a été prise. Il s'agira d'une matière obligatoire dans toutes les Universités du Pendjab et aucun diplôme universitaire de deuxième degré ne sera assigné sans qu'elle ait été étudiée. Nous promouvrons une révision de la Constitution afin de rendre obligatoire l'enseignement du saint coran ».

    La notification émise par le Secrétariat du gouverneur du Pendjab affirme : « Un étudiant ne pourra obtenir de diplôme de deuxième degré de l'enseignement supérieur s'il n'étudie pas le sacré coran avec la traduction », continuant : « Dans toutes les Universités du Pendjab, la matière d'enseignement du sacré coran sera enseignée séparément du thème de l'slamiat (enseignements relatifs à la religion islamique NDR) déjà prévu dans l'ensemble des Universités ».

    Le Père Abid Habib, par ailleurs ancien Directeur de la Commission Justice et Paix de la Conférence des Supérieurs majeurs du Pakistan, relève : « Premièrement, il faut rappelé qu'il n'était pas dans les intentions du fondateur du Pakistan, Muhammad Ali Jinnah, de faire de ce pays un Etat théocratique. Dans son discours constitutionnel du 11 août 1947, il expliqua que la religion n'aurait rien eu à faire avec les affaires de l'Etat. Cependant, après sa mort, on a commencé à porter l'islam à l'intérieur des affaires de l'Etat ».

    Le religieux poursuit : « Au cours de ces 72 dernières années, en de nombreuses occasions, les politiques des gouvernements ont porté des bénéfices aux seuls musulmans alors que les non musulmans subissent des discriminations en tous lieux. Les musulmans lisent le coran depuis leur enfance. Je ne vois pas pourquoi les autres étudiants devraient également être obligés de le faire. Ce dont cette génération a véritablement besoin est une éducation aux valeurs, à la dignité de la personne et cette approche doit débuter dès l'école primaire. Nous assistons actuellement à la montée du fanatisme religieux et de l'intolérance et des mesures comme celle-ci continuent à alimenter ces phénomènes. Ce n'est que si est offerte l'éducation aux authentiques droits fondamentaux que les nouvelles générations apprendront à apprécier et à respecter toutes les fois ».

    La majeure partie des chrétiens pakistanais est d'ethnie penjâbi, et ils sont par suite nombreux en province du Pendjab, en particulier dans la ville de Lahore, où ils représentent 10% de la population totale. Au niveau national, sur plus de 210 millions d'habitants, le Pakistan compte quelques 4 millions de chrétiens, dont une moitié de catholiques, l'autre moitié appartenant à d'autres confessions. Le Pendjab compte à lui seul environ 80% des baptisés pakistanais. (AG-PA) (Agence Fides 19/06/2020)

  • Italie : la béatification prochaine d'une religieuse poignardée par des adolescentes lors d'un rituel sataniste

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - Vers la béatification de Soeur Marie Laure Mainetti, éducatrice, tuée en pardonnant à ses meurtrières

    lundi, 22 juin 2020

    Côme (Agence Fides) – Le Saint-Père François a autorisé le 19 juin la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le Décret concernant le martyre de la Servante de Dieu Soeur Marie Laure Mainetti (dans le siècle Teresina Mainetti), religieuse professe des Soeurs Filles de la Croix. Née à Colico (Italie) le 20 août 1939 et tuée à Chiavenna (Italie) in odium Fidei le 6 juin 2000.

    La nouvelle a été accueillie par le son des cloches au sein des communautés de Villatico di Colico (LC), où Soeur Mainetti est née, et de Chiavenna (SO), lieu de son martyre, alors que le 20 juin à midi, toutes les cloches des églises du Diocèse de Côme ont sonné à toute volée.

    Selon les informations diffusées par le Diocèse de Côme, qui « accueille avec joie la nouvelle de cette importante reconnaissance de la part de l'Eglise universelle », Teresina Mainetti fut tuée le 6 juin 2000 – au cours de l'année marquant ses 40 ans de profession religieuse – à Chiavenna, au terme d'un rituel satanique – inspiré par la date du 6 juin du nouveau millénaire. « Me voici ! Seigneur pardonnez-leur » : telle est la phrase prononcée par la religieuse alors que sa gorge était tranchée.

    Teresina Mainetti entra à 18 ans dans la Congrégation des Filles de la Croix. En août 1959, elle émit ses premiers vœux en tant que Soeur Marie Laure et en 1960 fit sa profession perpétuelle à La Puye, maison mère de la Congrégation. Elle dédia sa vie à la mission parmi les enfants, les jeunes et les familles à Vasto (Chieti), Rome, Parme avant d'arriver à Chiavenna en 1984. C'est là qu'en 1987, elle devint également supérieure de la communauté. Ses consoeurs la décrivent comme « infatigable et sereine, toujours prête à se retrousser les manches lorsqu'elle découvrait une situation de difficulté quelconque ». Soeur Marie Laure Mainetti eut toujours une sensibilité particulière envers les jeunes. Dans un de ses écrits, elle s'exprimait ainsi : « Les jeunes sont pauvres... Oui parce que souvent ils sont désorientés, privés de racines, manipulés. Ils suffoquent un cri de vie inexprimé... Je ressens l'urgence de les accompagner et de demander de l'aide à Jésus parce qu'ils n'ont pas de points de repère ».

    Au soir du 6 juin 2000, elle sortit en toute hâte du couvent pour aller prêter de l'aide à trois jeunes mineures qui l'attirèrent cependant dans un piège pour la tuer. Elle mourut en priant et en accordant son pardon. (SL) (Agence Fides 22/06/2020)

  • Les statues de saint Junipero Serra et de Cervantes dégradées par des manifestants en Californie

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    Du site de RT France :

    L'Espagne condamne les dégradations de statues de ses personnages historiques aux Etats-Unis

    21 juin 2020

    L'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis condamne la dégradation par des manifestants californiens de statues du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Cervantes. Elle demande aux autorités américaines de protéger leur patrimoine commun.

    L'Espagne a exprimé son inquiétude et son émotion après une série d'actes de vandalisme, par des manifestants aux Etats-Unis, contre des monuments à la mémoire du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Miguel de Cervantes, l'auteur de Don Quichotte, reconnu comme le premier roman moderne de l'histoire de la littérature.

    «Nous regrettons profondément la destruction de la statue de Saint Junípero Serra à San Francisco (Californie) aujourd'hui et souhaitons rappeler ses grands efforts en faveur des communautés autochtones», a notamment tweeté l'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis.

    Voir l'image sur Twitter

    Deux statues du missionnaire espagnol du XVIIIe siècle, canonisé par le pape François en 2015, ont été vandalisées en Californie durant le week-end, selon la police. Plusieurs pierres tombales du cimetière où il est enterré à Carmel-by-the-sea, sur la côte au sud de San Francisco, ont par ailleurs été abîmées. Des vandales s'en sont également pris aux portes de la basilique de la Mission San Carlos Borromeo (classée monument historique) et à un mausolée, rapporte l'AFP.

    La mémoire de l'évangéliste est controversée : il lui est reproché d'avoir contribué à la destruction des cultures autochtones. «Les statues ou signes de Serra ou d'autres descendants d'Européens ont été particulièrement visés», a déclaré le porte-parole de la police locale, qui a assuré que ses services menaient une enquête pour «crime motivé par la haine». 

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  • Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

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    Benoit XVI 220316-01-08-1592747194_641385.jpgEchec et mat pour les fake news délirantes publiées sur la toile médiatique :  selon I-Media, le pape émérite Benoît XVI, parti en Allemagne rendre visite à son frère gravement malade, sera de retour au Vatican le 22 juin 2020. Egal à lui-même : homme de cœur et de foi, pieux et raisonnable. Lu sur le site web « aleteia » (JPSC) :

    « Le pape émérite Benoît XVI décollera ce 22 juin 2020 de Bavière pour rejoindre le Vatican, a informé Clemens Neck, le porte-parole du diocèse de Ratisbonne. Le retour du pontife émérite, actuellement au chevet de son frère gravement malade, a été confirmé par le Vatican. 

    Un passage sur la tombe de ses parents

    En ce dernier jour dans son pays d’origine, Benoît XVI prévoit de passer du temps avec son frère. La veille, le 20 juin, les deux hommes ont célébré l’Eucharistie ensemble. Le pontife émérite a ensuite reçu la visite du nonce apostolique en Allemagne, puis il s’est rendu dans la maison dans laquelle il a vécu en tant que professeur entre 1970 et 1977 et s’est recueilli au cimetière Ziegetsdorf, où sont enterrés ses parents et sa sœur.

    Arrivé le 18 juin vers 11h45 à Munich, l’ancien pape aura passé quatre jours auprès de son frère. Il s’agit de son premier voyage effectué hors d’Italie depuis sa renonciation en 2013. »

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