
Le temps des faiseuses d'anges est révolu : "les militants du « droit de choisir », se démènent sans compter, dans l'ombre, au service de ces femmes en détresse." Les lieux sont idylliques. "On s'y laisse bercer par un long morceau de piano (Le Complexe du papillon) joué par Stéphane, l'un des membres de l'équipe qui explique l'avoir composé après avoir assisté à son premier avortement." Touchant!
"Et puis, il y a les témoignages anonymes de filles, de femmes, qui parlent de leur avortement avec force (?). Sans remords apparents ni regrets, soulagées, expliquant, chacune à leur tour, leur « lutte au ventre ». Le temps de s'arrêter un instant sur l'entretien, précis et argumenté du Dr Roynet, du Groupe d'action des centres extrahospitaliers pratiquant des avortements (Gacehpa)."
"Un travail (!!!) propre, soigné, qui a le mérite de « dédramatiser » l'IVG, de le montrer à hauteur d'hommes et de femmes (???)."
"Même si ce webdoc (six mois d'immersion dans le centre) manque quelque peu de densité, de profondeur (aaah !) – on aurait voulu en savoir davantage (nous ausssi !) sur le parcours de ces patientes, leurs questionnements intérieurs (avant et après), les enjeux plus larges de la vie sexuelle et reproductive au XXIe siècle (emphase!) – il a le mérite de rendre humain et accessible un sujet sensible et complexe."
Et voilà! Les réalisateurs du "webdoc" ont-ils vu les restes d'enfants à naître détruits par cette sympathique équipe? Se sont-ils demandé ce que vivraient ces femmes "sans remords apparents" mais dont la plupart risquent de connaître les affres du syndrôme post-abortif? Mais non, ils n'ont vu qu'un univers aseptisé semblable à un cabinet dentaire où, au lieu d'extraire des dents gâtées, on se contente d'arracher du sein maternel le petit d'homme en quête de vie.