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  • Marcher pour la Vie, un acte d'inhumanité ?

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    Belgicatho mobilise le plus possible pour "la Marche pour la Vie" du 25 mars prochain. Il nous semble grave, en effet, que des mesures contraires au respect de la vie humaine soient inscrites dans nos dispositifs légaux. Bien sûr, il ne s'agit pas de jeter la pierre à des malheureuses qui, dans des circonstances éprouvantes, ont cru voir, dans le recours à l'avortement, une issue à leur détresse; nous savons que la miséricorde l'emporte sur la justice.

    Voici la réponse à notre invitation, formulée par un responsable politique (CPAS), réponse qui nous interpelle :

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  • La campagne de Gleeden et la position du Jury d'Ethique Publicitaire

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    La campagne du site Gleeden incitant les gens à l'infidélité a déclenché de nombreuses réactions. Certains se sont tournés vers le Jury d'Ethique Publicitaire en se demandant si cette campagne en faveur de l'adultère n'était pas en contradiction avec la loi belge et si le slogan affirmant que "l'amant coûte moins cher à la société qu'un anti-dépresseur" ne constituait pas une publicité mensongère.

    Dans sa réponse, le J.E.P. fait observer que l'adultère est dépénalisé en Belgique et que faire de la publicité en sa faveur ne constitue donc pas un délit; quant à la référence à l'adultère, elle présenterait un caractère de second degré manifeste qui pousse le JEP à estimer que "personne ne verra ça comme une alternative à l'anti-dépresseur".

    Il est bien clair que cette position offusque notre sens de la moralité publique et du respect de liens aussi sacrés que ceux qui lient les époux l'un à l'autre. Mais il faut bien constater que nos convictions sont en porte à faux par rapport à celles de la société libérale dans laquelle nous vivons. Celle-ci fonde sa législation sur le vote majoritaire dans les assemblées parlementaires et ne se réfère aucunement à une loi naturelle dont l'existence est d'ailleurs récusée par les théoriciens de la démocratie moderne, de Jean-Jacques Rousseau à... Laurette Onkelinx. Pour ceux-ci, la majorité exprime la volonté générale des citoyens et contester ses décisions revient à commettre un délit de lèse démocratie...

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  • Allemagne: la grande apostasie ?

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    Lu sur les matinales du site du magazine “La Vie”:

    24754_0280edb1bc_440x260.jpgRéunie à Ratisbonne, la Conférence épiscopale allemande (photo) s'est penchée sur la mauvaise santé de l'Eglise catholique, dont les statistiques sont assez accablantes.

    "Très préoccupés": c'est en ces termes que le porte-parole de l'épiscopat catholique allemand a décrit l'état d'esprit des évêques, notamment en ce qui concerne le nombre d'étudiants inscrits en cycle universitaire de théologie, qui représentent traditionnellement un vivier important de futurs prêtres. Seuls 2200 élèves ont choisi de s'inscrire à ces cours, ce qui représente une chute de 50%. Parallèlement, le nombre de professeurs de théologie a, lui, baissé de 25% cette année, notamment à cause du fait que les facultés de théologie de Bamberg et Passau ont perdu une part importante de leur financement... à cause de la baisse du nombre d'élèves.  C'est dans un contexte de sécularisation accélérée que ces mauvais chiffres sont tombés. L'Eglise catholique allemande a perdu en 20 ans 12.7% de ses fidèles. Sur la seule année 2010, ce sont 181.193 allemands qui ont décidé de quitter l'Eglise, à cause notamment du scandale des abus sexuels. Un chiffre qui dépasse pour la première fois le nombre de nouveaux baptisés, qui était en 2010 de 170.330. Le nombre de candidats à la prêtrise a chuté, lui, de plus de 60%, et les baptêmes de 43.1%.” Ici: Allemagne: les évêques inquiets pour l'avenir de l'Eglise

    Le diagnostic des causes a déjà été posé avec vigueur par Benoît XVI lors de son voyage en Allemagne en septembre dernier, mais est-il partagé par tout l’épiscopat germanique ?

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  • Les dinosaures se rebiffent

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    foto_1319616700_thumb.jpgLu sur le site Chiesa de Sandro Magister (extraits) : 

    « La revue internationale de théologie "Concilium" a consacré son dernier numéro à un thème plus que jamais actuel : "Économie et religion".

    Dans leur éditorial qui sert d’introduction, les deux responsables de ce numéro, le Brésilien Luiz Carlos Susin et le Néerlandais Erik Borgman, se fixent un objectif très ambitieux. Après l'"économie du salut" définie par Eusèbe de Césarée et l' "économie comme salut" théorisée par Max Weber, il faut aujourd’hui – écrivent-ils – un "salut de l'économie".(…)

    Parmi les neuf textes - dus au même nombre d’auteurs - qui composent ce numéro de "Concilium", il en est un qui analyse la doctrine sociale de l’Église telle qu’elle est contenue dans ceux de ses documents qui font le plus autorité.

    L'auteur de ce texte-là, Johan Verstraeten (photo), Belge, enseigne à l'Université Catholique de Louvain (ndlr : K.U.L.) et il est membre du comité de rédaction de la revue "Business Ethics" et de celui du "Journal of Catholic Social Thought".

    Il a intitulé son essai : "Repenser l'économie : une question d’amour ou de justice ? Le cas du 'Compendium de la doctrine sociale de l’Église et l'encyclique 'Caritas in veritate'".

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  • Un jeune prêtre vietnamien agressé

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    Un jeune prêtre catholique de Kontum a été agressé par des voyous après avoir célébré une cérémonie religieuse contre l’avis des autorités locales

     

    Source : EDA (Missions Etrangères de Paris) 01/03/2012

    Une grave agression a été commise par trois voyous contre un jeune prête du diocèse de Kontum. Cette attaque, apparemment immotivée, inquiète aujourd’hui la communauté catholique de la région. Les catholiques s’étonnent de voir les autorités locales dans l’incapacité de découvrir les coupables et d’assurer la sécurité des personnes. Deux jours après l’événement, l’évêque du diocèse, Mgr Michel Hoang Duc Oanh, a tenu à venir lui-même rendre visite au jeune prêtre blessé. Tout récemment, le 29 février, il s’est encore rendu sur les lieux pour mieux apprécier la situation (1).

     

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  • France : un bébé nommé désir

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    Source : revue de presse de genethique.org d'après Famille Chrétienne

    "Un bébé nommé désir"

    Voilà le titre du documentaire sur France 2, le 22 février dernier, proposant une réflexion sur les "bébés éprouvettes", les "bébés médicaments", les embryons congelés, ou encore les dons de gamètes.

    "Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux", résume le journaliste. Dans ces techniques de procréation artificielle, le statut de l’embryon reste la grande question.

    Au cours de l’émission, une psychologue exprime l’incertitude française : "L’embryon, dans les hôpitaux, on ne sait pas très bien ce que c’est : tantôt une cellule, tantôt une potentialité d’enfant".

    Le professeur Israël Nisand, gynécologue à Strasbourg, reconnait que l’embryon est un être humain, "mais pas encore une personne […] il a sa dignité [mais] il va acquérir ses droits petit à petit". 

    Aude Mirkovic, professeur de droit à l’université d’Evry, s’insurge : "voilà un concentré [d’] inepties […] Si certains êtres humains ne sont plus des personnes, ou à moitié, on change de civilisation ! C’est le retour à l’époque romaine, quand l’embryon n’était que la pars viscerum matris, un morceau des entrailles de la mère. Un gigantesque retour en arrière !". Elle explique que la France est en pleine incohérence, mais que même si la question du statut de l’embryon est une question philosophique, le droit, dans le doute, ne peut que s’abstenir et est obligé de traiter l’embryon comme une personne.

    Il y a ensuite les conséquences psychologiques que l'assistance médicale à la procréation engendrent. Passées sous silence dans le documentaire, Benoît Bayle, psychiatre et docteur en philosophie, entend les dénoncer. En parlant des embryons crées in vitro, il explique : "Nous avons affaire à une population d’individus qui doit sa vie à la société, à la médecine, un peu à l’État, note Benoît Bayle. Cette intrusion dans une histoire intime n’est pas sans conséquence pour la structuration de l’identité de la personne". Il constate ensuite le "phénomène de survivance" chez l’enfant né, seul survivant parmi les autres embryons conçus in vitro qui sont supprimés par le tri opéré avant implantation ou par la réduction embryonnaire (NDLR : avortement d'un ou plusieurs embryons déjà implantés). Enfin, note Benoit Bayle, les parents de ces enfants auront tendance à développer un "mode d’éducation mégalomaniaque", ou bien emprunt d’une "culpabilité inconsciente".

    Soutenons la Fondation Jerôme Lejeune

  • Suisse : le suicide assisté a la cote...

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    Source : revue de presse de genethique.org

    En Suisse, de nouveaux chiffres montrent que le nombre de personnes qui se sont tournées vers des organisations de suicides assistés pour se tuer a considérablement augmenté en 2011.
    Récemment, l'organisation Exit, qui propose des suicides assistés exclusivement aux résidents suisses, a annoncé qu'il avait "aidé" 416 patients à se suicider en 2011. Les adhésions à Exit sont également en plein essor : le groupe compte aujourd'hui 75 000 adhérents.
    Dignitas, autre organisme suisse de suicide assisté, a pour sa part "aidé" 144 personnes à se tuer en 2011, soit une augmentation de 35% selon le journal Sonntag Zeitung.

    Jérôme Sobel, président d'Exit pour les cantons suisses de langue française, estime que l'augmentation des suicides assistés est directement corrélée à l'augmentation des adhérents. "Il y a des gens qui nous appellent pour être réconfortés et qui fixeront une date [pour mettre fin à leurs jours] si leur situation se détériorait davantage. Il y a des gens pour lesquels le fait de nous appeler est un réconfort et d'autres que nous sommes allés voir mais qui en fait sont ensuite morts de mort naturelle", déclare-t-il.

    Dernièrement, des rapports sur le "tourisme du suicide" ont soulevé un débat houleux, tant national qu'international, faisant croître la pression sur le gouvernement Suisse pour qu'il durcisse ses lois sur le suicide assisté. En juin 2011, le gouvernement a rejeté l'introduction d'une nouvelle loi pour réglementer la pratique, mais il a proposé depuis une série de mesures pour renforcer la prévention du suicide et pour améliorer les offres de soins palliatifs.

    Soutenons la Fondation Jérôme Lejeune

  • Les chrétiens de Terre Sainte ont besoin de nous

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    SOLIDARITE AVEC LA TERRE SAINTE (source : VIS)

    Cité du Vatican, 1 mars 2012 (VIS). En vue de la traditionnelle collecte de carême en faveur des chrétiens de Terre Sainte, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a fait parvenir une circulaire à l'épiscopat mondial. Il s'agit de sensibiliser toute l'Eglise, dans la prière et la solidarité, aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem et en Israël, dans les territoires palestiniens et pays voisins. En voici les passages principaux :

    « Après avoir parcouru toute cette région pour annoncer le Royaume et confirmé la Parole par des prodiges et des signes, le Fils incarné de Dieu est monté vers la Cité Sainte pour s'immoler... Depuis lors, tout chrétien se retrouve dans cette ville et dans ce pays. C'est possible parce qu'encore aujourd'hui, des pasteurs placés là par le Seigneur y rassemblent les fidèles dans la foi pour célébrer l'amour de celui qui fait toute chose nouvelle. La Congrégation veut rappeller aux évêques du monde entier, la requête pressante de Benoît XVI à soutenir généreusement la mission de l'Eglise dans les Lieux Saints. C'est une mission éminemment pastorale et qui, dans le même temps, offre à tous indistinctement un service social incomparable. Ainsi grandit la fraternité, qui abat les divisions et les discriminations, toujours relancée dans le dialogue œcuménique et la collaboration inter-religieuse. C'est une œuvre admirable de paix et de réconciliation, d'autant plus nécessaire aujourd'hui, préoccupés comme nous le sommes avec le Saint-Père pour les populations des pays dans lesquels se poursuivent tensions et violences, en particulier la Syrie et la Terre Sainte ».

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  • La modernité du Christ

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    Source : VIS

    Récemment s'est tenu à Rome le congrès intitulé « Jésus, notre contemporain », organisé par le Projet culturel de la Conférence épiscopale italienne, à l'occasion duquel Benoît XVI avait fait parvenir un message au Cardinal Angelo Bagnasco, Président de la CEI : « Le nom comme le message de Jésus de Nazareth sont objets de grand intérêt, y compris chez qui ne parvient pas à adhérer à ses paroles de salut. C'est pourquoi nous devons susciter en nous d'abord une compréhension toujours plus profonde et précise du Jésus réel, qui découle de l'herméneutique de la foi mise en rapport avec la réalité historique. Ce pourquoi j'ai écrit deux ouvrages sur Jésus de Nazareth ».

    Durant mon pontificat, écrit encore le Pape, « j'ai souvent rappelé que la priorité est d'ouvrir une voie à Dieu dans le cœur et dans la vie des hommes... On ne saurait se confier à une entité supérieure et indéfinie, à une force cosmique, mais à Dieu qui s'est fait voir en son Fils, rempli de grâce et de vérité. Le Christ est la clef ouvrant la porte du savoir et de l'amour. C'est lui qui brise notre solitude et allume l'espérance face au mystère du mal et de la mort ». Etant donné que nombre de croyants sont aujourd'hui persécutés à cause de lui, « son nom ne peut rester relégué dans un lointain passé. Il est décisif pour la foi d'aujourd'hui ».

    Que signifie affirmer que Jésus nous est contemporain, alors qu'il vivait il y a deux mille ans, se demande Benoît XVI? Romano Guardini nous l'explique en écrivant : « L'éternité de sa vie est entrée dans l'éternité en se corrélant ainsi à tout instant du temps terrestre, que son sacrifice a racheté... Pour toujours, Jésus est entré dans l'histoire ». Il vit dans l'Eglise, « dans ce corps fragile et en perpétuel besoin de purification, mais rempli d'amour divin. En le louant dans la liturgie, l'Eglise reçoit la vie véritable. La modernité de Jésus se manifeste au plus haut point dans l'Eucharistie, où il est présent comme lors de sa passion, mort et résurrection. C'est cela qui rend également l'Eglise contemporaine et capable d'embrasser tous les êtres humains et toutes les périodes, guidée par l'Esprit afin de parachever l'oeuvre de Jésus dans l'histoire ».

  • Carême de partage : faire le bon choix

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    Voici le témoignage d’Isabelle de Bock, présidente de l’AAI Belgique

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    Isabelle, pourquoi êtes-vous devenue présidente de l’AAI Belgique ?

    En tant que jeune médecin ayant suivi une formation en médecine tropicale, je désirais servir dans un pays en voie de développement. J’ai rencontré Frère Jean-Philippe Renders qui m’a mis en contact avec l’hôpital de Kabinda soutenu par la communauté des Béatitudes en RDC. J’y ai travaillé quelques mois dans le service de pédiatrie et l’unité mère-enfant créée à cette période face au fléau de la malnutrition. Depuis mon retour, l’AAI-Belgique me permet de poursuivre cette mission en soutenant de façon très concrète l’équipe locale. L’AAI-Belgique m’a demandé d’en prendre la présidence.

    Qu’est-ce que l’AAI-Belgique ?

    Branche belge de l’AAI (Association Alliances Internationales), elle a été fondée en 2003 par Paul Vanden Dael dans le but d’offrir la déduction fiscale aux donateurs belges. Notre partenaire local prioritaire a toujours été l’hôpital de Kabinda desservant une très vaste zone sanitaire du Kasaï oriental RDC. Nous sommes aujourd’hui une dizaine de membres à nous investir dans le soutien de l’hôpital chacun avec nos compétences particulières. Nous travaillons en partenariat avec l’AAI-France tout en soutenant des projets propres. Vu l’histoire commune de nos deux pays, certaines voies de coopération avec le Congo existent de façon privilégiée. Ainsi l’armée belge nous offre régulièrement le transport de personnes et de matériel entre Bruxelles et Kinshasa.

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  • Un acte d'héroïsme au Pays de Liège

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    C'est Lily Portugaels qui, dans la Gazette de Liège, retrace "La belle histoire des Goffin"

    "Il y a 200 ans, un mineur ansois et son fils sauvaient 70 de leurs compagnons prisonniers de la mine. Hubert Goffin fut décoré pour cet acte héroïque.

    Chronique

    A Liège, dans le passé, on était souvent, par tradition, mineur de père en fils. Des familles entières travaillaient parfois dans la même bure (puits). A 41 ans, Hubert Goffin est déjà père de sept enfants. Il est lui-même le troisième enfant d’un père mineur et d’une mère botrèsse (botteresse, hotteuse de charbon). Il ne sait ni lire, ni écrire, s’exprime plus souvent en wallon qu’en français mais sa réputation d’excellent ouvrier l’a fait nommer contremaître.

    Le 28 février 1812, Hubert et son fils Mathieu (12 ans), coiffés d’un chapeau en cuir bouilli sur lequel est fixée, à l’aide de terre glaise, une chandelle pour les éclairer, extraient du charbon à 170 mètres de profondeur. Hubert voit tout à coup de l’eau qui dévale d’une hauteur de 70 mètres, et s’engouffre dans les galeries. Immédiatement, il appelle son fils et alerte tous ses compagnons. Le panier ou "cuffat" qui remonte la houille et les mineurs, est justement au fond. Hubert grimpe dedans y entraînant son fils. A ce moment dans la pagaille qui s’installe, Hubert se rend compte qu’il est le seul à pouvoir prendre les mesures qui s’imposent et à organiser les secours. Il décide de rester cède sa place à un compagnon. Mathieu sort aussi du panier. Il veut rester près de son père.

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  • Echos de l'Eglise persécutée

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    de l'Agence Fides :