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  • Syrie : la révolution impossible

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    safe_image.jpgNotre compatriote Pierre Piccinin rentre de Syrie. Par l’état des lieux et l’analyse qu’il présente sur son site, cet historien et politologue de terrain apporte un éclairage nouveau sur les évènements qui secouent la Syrie, ainsi que sur les enjeux régionaux. Sans parti pris. Loin de la propagande de Damas et de ses opposants ou des avis sans nuance des capitales occidentales et des médias internationaux. Loin des effets de manche et des postures caricaturales. Quelques extraits :

     Alors que les gouvernements tunisien et égyptien ont dû céder face à la contestation (ou ont su en donner l’impression, à tout le moins), alors que l’Alliance atlantique a profité des troubles pour renverser le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, tandis que d’autres, comme au Bahreïn, se sont maintenus par la force ou, comme en Algérie, en Jordanie et plus encore au Maroc, par la ruse de quelques vagues promesses de réformes, exception faite du Yémen qui, en dépit du retrait apparent du président Saleh, s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos, la Syrie reste le dernier État empêtré dans ce phénomène que d’aucuns ont souhaité habiller d’une expression poétique, le « Printemps arabe ».

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  • "Les Scouts" ont évacué Dieu

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    Sur le site de la Fédération "Les Scouts", on apprend que :

    "Ce vendredi 2 mars s’est tenue l’assemblée fédérale des Scouts, composée d’un délégué par unité et de l’assemblée générale. Un nouveau texte de Promesse a été choisi, ainsi qu’une reformulation du texte de Loi."

    Voici le nouveau texte de la "promesse" :

    "Je souhaite, en mon âme et conscience, me joindre à la fraternité scoute mondiale, rendre le monde meilleur et participer à la construction de la paix. Je m’engage, à travers mon épanouissement personnel, social et spirituel, à vivre, chaque jour, au mieux, les valeurs de la Loi scoute."

    ...et le nouveau texte de la loi scoute :

    Article 1 : Le scout fait et mérite confiance.
    Article 2 : Le scout s’engage là où il vit.
    Article 3 : Le scout rend service et agit pour un monde plus juste.
    Article 4 : Le scout est solidaire et est un frère pour tous.
    Article 5 : Le scout accueille et respecte les autres
    Article 6 : Le scout découvre et respecte la nature.
    Article 7 : Le scout fait tout de son mieux.
    Article 8 : Le scout sourit et chante, même dans les difficultés.
    Article 9 : Le scout partage et ne gaspille rien.
    Article 10 : Le scout respecte son corps et développe son esprit.

    Voilà donc comment cette fédération, anciennement "Fédération des Scouts Catholiques" a évacué la référence à Dieu. C'est sans doute dans la logique du slogan mis en exergue : "Bouger avec le monde".

    On consultera avec intérêt le "Directoire religieux" des Guides et Scouts d'Europe, ...et on en tirera les conclusions qui s'imposent.

    On pourra également lire la prose du Père Delhez expliquant comment un cercle peut devenir carré tout en restant rond : c'est ici et c'est ahurissant; du même tonneau que les prêtres "jureurs" justifiant leur ralliement à la constitution civile du clergé lors de la révolution française! Mais Mgr Kockerols ne semble pas d'accord avec le bon père : mgr-kockerols-reagit-sur-la-modification-du-texte-de-la-loi-scoute/

  • La liberté individuelle, un absolu ?

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    C'est en tout cas la position défendue par les "Libertariens" aux Etats-Unis. Le plus connu d'entre eux est actuellement Ron Paul, candidat républicain à l'investiture pour les présidentielles de 2012. Sur le blogue "Nicomaque", Damien Theillier précise les contours de cette idéologie libertarienne qui séduit de plus en plus d'Américains.

    "Le libertarianisme est un courant qui est né dans les années 60 en opposition à la croissance ininterrompue de l’État au cours du XXe siècle. Mais il puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. Selon le "Courrier International", « la révolution américaine a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’Etat à la couverture des besoins les plus basiques de la société en lui fournissant un corps législatif pour adopter des lois, un système judiciaire pour les interpréter et une armée pour la protéger (quoique certains des Pères fondateurs, comme Alexander Hamilton, aient voulu centraliser le pouvoir). »
     
    Toute la note est ici : Qui sont les libertariens?
     
    C'est intéressant parce que cela révèle l'ambiguïté de tout un courant conservateur américain qui suscite des sympathies auprès d'une certaine droite européenne, y compris dans certains milieux catholiques. Mais il ne suffit pas, comme Ron Paul, de dénoncer l'avortement pour entraîner notre adhésion. Cette idéologie ultra-libérale semble en effet faire bon marché d'une éthique sociale soucieuse des plus faibles. Entre le faible et le fort, selon le mot de Lacordaire, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère...

     

  • Et si le Liban ne résistait pas à la poussée de l'Islam ?

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    Monseigneur Aillet, l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a effectué une visite au Liban. Il en rend compte dans le mensuel "Notre Eglise" de mars 2012. Le Salon Beige a mis cet article en ligne; c'est ICI

    Sa conclusion est on ne peut plus claire :

    "...je souhaiterais redire avec force combien notre soutien au Liban, pour reprendre les mots du patriarche maronite, Mgr Raï, n’est pas le soutien d’une minorité chrétienne mais l’exercice de la charité qui unit entre elles les églises ; c’est en effet l’unique Eglise du Christ que nous devons soutenir sur cette terre sainte. Enfin, il faut bien comprendre que si le Liban ne résiste pas à la poussée de l’Islam, c’est tout l’Occident qui risque de basculer. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende."

  • Prisonniers des choses ?

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    Temps de carême, temps de conversion. Et si notre liberté spirituelle était hypothéquée par notre attachement aux choses? A méditer à nouveau, cette "vieille" chanson de Jean-Jacques Goldman reproduite ci-dessous. Mais comment se "désengluer"?

    Les choses

    Si j'avais si j'avais ça
    Je serais ceci je serais cela
    Sans chose je n'existe pas
    Les regards glissent sur moi
    J'envie ce que les autres ont
    Je crève de ce que je n'ai pas
    Le bonheur est possession
    Les supermarchés mes temples à moi

    Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
    Les choses me donnent une identité

    Je prie les choses et les choses m'ont pris
    Elles me posent, elles me donnent un prix
    Je prie les choses, elles comblent ma vie
    C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis

    Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
    Une femme objet qui présente bien
    Sans trône ou sceptre je me déteste
    Roi nu, je ne vaux rien

    J'ai le parfum de Jordan
    Je suis un peu lui dans ses chaussures
    J'achète pour être, je suis
    Quelqu'un dans cette voiture
    Une vie de flash en flash
    Clip et club et clop et fast food
    Fastoche speed ou calmant
    Mais fast, tout le temps zap le vide
    Et l'angoisse

    Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
    Nobel ou scandale ? on dit 'V.I.P'

    Je prie les choses...

    Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
    Une femme objet qui présente bien
    Sans trône ou sceptre je me déteste
    Roi nu, je ne vaux rien

    Je prie les choses...

    Un tatouage, un piercing, un bijou
    Je veux l'image, l'image et c'est tout
    Le bon 'langage' les idées 'qu'il faut'
    C'est tout ce que je vaux

    Auteur et compositeur : Jean-Jacques Goldman
    Edition : JRG Editions musicales - Distributeur : Columbia

  • La trajectoire la plus incroyable dans l'Allemagne du XXe siècle

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    « Mon frère, le pape », par Georg Ratzinger et Michael Hesemann (source : ZENIT.ORG)

    En parlant avec Mgr Georg Ratzinger, Michael Hesemann s’est forgé deux convictions essentielles : d’un côté, il y a un « secret de famille » qui explique  la trajectoire impressionnante des deux frères Ratzinger ; de l’autre, la providence de Dieu, dès avant la naissance de Joseph, a posé les fondations qui l’ont mené jusqu’au Siège de Pierre.

    Il raconte à Zenit  « la carrière la plus incroyable de l’Allemagne du XXe siècle, à l’occasion de la publication du livre en anglais.

    Zenit – Quelle a été votre votre expérience personnelle avec Mgr Ratzinger : comment avez-vous transcrit ses souvenirs ?

    M. Heseman – Lorsque Benoît XVI a été élu et a annoncé qu’il viendrait en Allemagne pour la Journée mondiale de la jeunesse à Cologne, un de mes éditeurs m’a demandé d’écrire une biographie du nouveau pape. N’ayant que deux semaines pour mener à bien ce projet, je n’étais pas en mesure de faire une recherche en profondeur, mais cela m’a donné l’idée de faire un jour l’interview de Georg Ratzinger, premier témoin de la carrière la plus incroyable de l’Allemagne du XXème siècle – celle du fils d’un gendarme de campagne devenu le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques. Ce n’était encore qu’une idée et j’étais certain que, tôt ou tard, quelqu’un de bien plus proche de lui ferait ce travail et écrirait un livre avec lui. J’ai attendu longtemps, mais rien ne s’est passé.

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  • Deux rendez-vous pour ce week-end

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    C'est ici :

  • La RTBF en flagrant délit de désinformation

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    Source : catho.be

    Le reportage télévisé de la RTBF réalisé le 26 décembre dernier dans l’église Sainte-Alix  n’a pas fait qu’indigner les pratiquants de cette paroisse bruxelloise. Les auteurs de l’étude « Autre temps, autres mœurs » ont également réagi à ce sujet qui, disent-ils, « a falsifié » les chiffres de leur recherche.

    Les paroissiens de Saint-Alix s’étaient indignés  du sort que leur avait réservé le journal télévisé de la RTBF du 26 février. Ils viennent de recevoir le soutien indirect des auteurs de l’étude « Autre temps, autres mœurs », les sociologues Liliane Voyé et Karel Dobbelaere qui, dans un courriel adressé aux Médias Catholiques, estiment de leur côté que « l’émission a falsifié, à deux reprises » les chiffres de leur recherche.

    Lire la suite :Pratique religieuse: le JT de la RTBF a déformé les chiffres des chercheurs

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 2 mars 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • à BXL, le 13 mars, "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

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    Cycle de soirées de l''Institut Sophia"


    Mardi 13 mars 2012, à 20h00

    "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

    Ouvert à tous - PAF : 3 €

    à l'Institut d’Etudes Théologiques (auditoire 2e étage)
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    Inscription souhaitée : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

    L’origine de l’univers, l’apparition du cosmos et de la vie, l’évolution de l’humanité : vous n’avez peut-être pas d’avis sur la question ou, au contraire, vous avez vos idées, vos théories.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et surtout : comment faire tenir les (hypo)thèses scientifiques avec les éléments de la foi ? La science et la foi sont-elles vraiment incompatibles ?

    Pour répondre à ces questions, Dominique Lambert, Docteur en Sciences physiques et en Philosophie, nous fait voyager dans l’univers et dans le temps à la suite de scientifiques, dont Darwin, et d’hommes de foi qui ont tenté d’expliquer, chacun à leur façon, l’origine et l’évolution du monde et de l’humanité.

  • Changer de mode de vie

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    Suite de l'article précédent, écrit par François-Xavier Huard, et publié sur Liberté Politique pour la Fraternité des Chrétiens Indignés. A nous qui vivons en Belgique d'adapter ce message "hexagonal" à notre propre contexte.

    L’évangile invite les chrétiens à renoncer à l’accumulation sans fin de la richesse et aux mirages de la puissance (la concupiscence des yeux dans saint Jean). Le Christ nous a donné l’exemple d’un Dieu pauvre et dépouillé et nous sommes invités à le suivre dans cette voie de renoncement. Cet appel à rompre avec la logique du monde pour entrer dans une logique évangélique qui concerne chacun de nous en son for intérieur est-elle transposable dans l’ordre politique ? C’est le pari que font les membres du groupe des indignés chrétiens.  Certains jugeront leurs propositions utopiques d’autres prophétiques. Quoiqu’il en soit,  la radicalité de leur approche, en dehors de tout parti pris idéologique, se fonde sur l’évangile et va dans le sens l’enseignement du Magistère.

    Thierry Boutet

    Penser une alternative politique au modèle actuel suppose de sortir du productivisme et de se dégager de la tyrannie du "toujours plus" car c'est cette obsession qui nourrit les graves déséquilibres dont nous souffrons aujourd'hui. L'objection de croissance n'est pas une position politique de principe, comme l'est la démocratie par exemple. Elle est la réponse sans concession mais prudentielle que nous apportons eut égard au constat que la croissance économique, comme point de convergence de tous les projets politiques actuels, est devenue aujourd'hui le premier problème de l'humanité. Avec l'émergence d'un monde unifié par les échanges économiques, ce problème rassemble dans une même impasse tous les peuples de notre terre, riches et pauvres. Nous laissons à tous les mouvements de contestation, à tous les économistes, les intellectuels, les philosophes et les sociologues dont les idées radicales et alternatives nourrissent de plus en plus largement l'opinion publique nous expliquer pourquoi la croissance nous affamera. Nous n'aurions rien à ajouter ici qui n'ait déjà été dit par d’autres, et qu’on entend de plus en plus.

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  • Mgr Monsengwo : Combattre le mensonge

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    COMBATTRE LE MENSONGE

    Cité du Vatican, 2 mars 2012 (VIS). La première partie des méditations du Cardinal Monsengwo Pasinya pour la retraite de la Curie romaine, prêchée depuis dimanche en présence de Benoît XVI aborde la communion du chrétien avec Dieu. Partant du signe de la croix, le prédicateur a proposé une réflexion sur Dieu comme vie, lumière, vérité et miséricorde, qui aime le monde. Puis il s'est penché sur le manque de foi en Jésus et sur le Christ face au manquements du prêtre. Le signe de croix, a-t-il dit, va bien au-delà d'une coutume car « il ajoute à chaque action la beauté de la conscience, et le dynamisme de la liberté... Signifiant sacrifice par amour, la mort pour la résurrection », ce geste de renoncer à la vanité et au succès, à la possession et à la domination, pour consacrer au Christ nos actions ».

    Puis, pour illustrer sa méditation sur Dieu, le Cardinal a évoqué certains des phénomènes dramatiques de notre temps, guerres, génocides et autres violences politiques, mais aussi l'avortement et les autres formes de manipulation de l'être humain. Invitant ses auditeurs à ne pas demeurer indifférents face à « l'exploitation de l'homme par l'homme...ni devant la répression ou l'exploitation des uns par les autres. Il ne faut jamais céder, même lorsque le mystère du péché paraît nous dépasser... Marcher dans la lumière signifie rejeter le péché » pour tendre à la vérité, qui transforme notre vie par une conversion continue ». Percevoir Dieu comme vérité interpelle surtout qui n'a plus conscience de ses péchés, qui a perdu le sens du péché en ne se posant plus la question de Dieu ». Sans plus de critères moraux, on tombe dans une « indifférence religieuse qui proclame que tous les religions se valent, et permet ainsi une morale souple ».

    Ensuite, l'Archevêque de Kinshasa a mis en garde les prêtres, qui ne sont pas exempts d'une telle erreur, «dans la mesure où l'aridité spirituelle porte souvent à ce genre d'erreurs, transformant le ministère sacerdotal en un fonctionnariat sans véritable sens de Dieu ». Prenant alors l'exemple des apôtres Pierre et Judas, il a rappelé que le premier « a fauté pour avoir été téméraire et s'être exposé de près au danger, mais...avoir aussitôt parti pleuré amèrement son péché... La générosité ne met pas à l'abri du péché et la prudence doit nous faire éviter d'être téméraire et pécheur. Où que ce soit, quoiqu'il arrive, le Seigneur est toujours là. La pire injure que nous puissions lui faire serait de douter comme Judas de sa miséricorde. Vivre dans la vérité c'est vivre selon les Béatitudes. Répudier le mensonge dans nos propos comme dans nos actions, c'est rejeter l'hypocrisie qui nous pousse à nous montrer différemment de ce que nous sommes ». L'Eglise doit aussi combattre le mensonge et la duperie, en elle et de par le monde « en luttant avant tout pour que la vérité de l'Evangile du Christ soit connue et vécue ».