Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 19

  • Un archevêque inestimable dans la Florence du quattrocento

    IMPRIMER

    saint_10.jpgComme Antoine, Antonin est un nom d'origine latine qui signifie "inestimable".

    (source : lejourduseigneur)

    Entré tout jeune dans l'Ordre de saint Dominique, Antonin se trouve engagé dans le puissant mouvement de réforme de Jean Dominici parmi les frères prêcheurs. Il avait eu comme compagnon de formation Jean de Fiesole, qui deviendra le peintre Fra Angelico. Frère Antonin est prieur du couvent saint Marc de Florence quand l'artiste mystique y réalise ses "divines fresques". Sa sagesse et son zèle pastoral le feront choisir comme évêque de Florence.

    Celui qu'on appellera "l'Antonin des conseils" pour ses dons de discernement sera un évêque exemplaire par sa charité jusqu'au dépouillement, réformateur à la fois tenace et discret, prédicateur et catéchète infatigable. Son oeuvre majeure est sa "Somme théologique" destinée à la formation et au service des confesseurs et des prédicateurs. Saint Antonin est l'un des éminents théologiens moralistes de son temps. Il portait le souci des problèmes économiques et politiques de sa cité de Florence, livrée au pouvoir des Médicis. Il termine son combat de fidélité au Christ en 1459.

  • Bois-Seigneur-Isaac, 28 mai : Fête du Miracle du Saint Sang

    IMPRIMER

    bois Seigneur Isaac - pele.JPG

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 4 mai 2012

    IMPRIMER

    images (4).jpg

    Sommaire

  • BXL , 10 mai : les "coulisses de l'Europe"

    IMPRIMER

    banniere_2.02.jpg.jpeg

    Ouvert à tous, jeunes et moins jeunes... cette journée vécue avec avec les jeunes de l'Institut Sophia vous permettra de rencontrer de témoins engagés sur le terrain!

    « Coulisses de l’Europe », le jeudi 10 mai 2012 de 9h15 à 15h30.

    Le programme :

    • 9h15 : Accueil au siège de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE) - Square de Meeûs 19, 1050 Bruxelles
    • 9h30 : Etienne Magnien (retraité de la Commission européenne) : la politique européenne de recherche et d'innovation en perspective.
    • 10h45 – 11h30 : Présentation par, Sophia KUBY, Executive Director, du rapport de l’ONG European Dignity Watch : « La Commission financerait-elle des projets promouvant l’avortement ? »
    • 11h30- 12h: présentation d’associations de jeunes actives dans le lobbying européen, et notamment la World Youth Alliance.
    • 12h15 Eucharistie
    • 13h – 14h15 : Lunch (merci d’apporter votre pique-nique)
    • 14h30 – 15h30 : Parlementarium : exposition interactive au Parlement européen.

    PAF: 7 euros.

    Inscription : institutsophia@yahoo.fr
    Ou 0477 042 367

    Bienvenue à chacun!

  • Liège / Malmedy, 1er et 2 juin : le Requiem de Mozart

    IMPRIMER

    Mozart2012-flyer2.jpgMozart2012-flyer2b.jpg

  • Les exigences de la justice sociale

    IMPRIMER

    Benoît XVI a reçu ce matin les lettres de créances de cinq nouveaux Ambassadeurs non résidents : M.Teshome Toga Chanaka pour l'Ethiopie; Mme Dato' Ho May Yong pour la Malaisie (première représentation); M.David Cooney pour l'Irlande; M.Naivakarurubalavu Solo Mara pour les Fidji ; et M.Viguen Tchitetchian pour l'Arménie. Voici les passages saillants du discours qu'il leur a adressé (source : VIS) :

    "Le développement des moyens de communication a rendu notre planète, d’une certaine manière, plus petite... Et le constat de la grande souffrance provoquée dans le monde par la pauvreté et la misère aussi bien matérielles que spirituelles invite à une nouvelle mobilisation pour faire face, dans la justice et la solidarité, à tout ce qui menace l’homme, la société et son environnement. L’exode vers les villes, les conflits armés, les famines et les pandémies, qui touchent tant de populations, développent de façon dramatique une pauvreté qui revêt de nouvelles formes. La crise économique mondiale plonge de plus en plus de familles dans une précarité croissante. Alors que la création et la multiplication des besoins a fait croire à la possibilité illimitée de bien-être et de consommation, faute des moyens nécessaires à leur satisfaction, des sentiments de frustration sont apparus... Et quand la misère coexiste avec la très grande richesse, naît une impression d’injustice qui peut devenir source de révoltes. Il convient donc que les états veillent à ce que les lois sociales n’accroissent pas les inégalités et permettent à chacun de vivre de façon décente. Il faut pour cela considérer les personnes à aider" avant le redressement des comptes. Il faut "leur rendre un rôle d’acteur social, et leur permettre de prendre en main leur avenir, afin qu'elles occupent la place qui leur revient dans la société... Le développement auquel toute nation aspire doit concerner chaque personne dans son intégralité, et non la seule croissance économique... Des expériences telles que le microcrédit, et des initiatives pour créer des partenariats équitables, montrent qu’il est possible d’harmoniser des objectifs économiques avec le lien social, la gestion démocratique et le respect de la nature". Il est bon également "de promouvoir le travail manuel et de favoriser une agriculture qui soit tout d’abord au service des habitants... Pour renforcer le caractère humain de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère, celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal, mais aussi le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun". Les états ont par ailleurs "le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. La religion permet de reconnaître en l’autre un frère en humanité. Laisser à quiconque la possibilité de connaître Dieu, et cela en pleine liberté, c’est l’aider à se forger une personnalité forte intérieurement qui le rendra capable de témoigner du bien et de l’accomplir quand bien même cela lui coûterait... Ainsi pourra s’édifier une société où la sobriété et la fraternité vécues feront reculer la misère, et prendront le pas sur l’indifférence et l’égoïsme, sur le profit et sur le gaspillage, et surtout sur l’exclusion.

  • Présidentielles française : le vote des anges

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l’agence « Zénit » (extraits) :

    ROME, jeudi 3 mai 2012 (ZENIT.org) –  Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), explique aux lecteurs de Zenit pourquoi Alliance VITA a pris position sur les questions éthiques en jeu dans l’élection présidentielle française dont le second tour est dimanche prochain, 6 mai. Il souligne qu’il ne faut pas confondre « objection de conscience », efficace, et qui passe aussi par les urnes, et « vote blanc », contre-productif.

    Votre communiqué de presse – que nous publions sous le titre : « France : présidentielle « à haut risque » pour le respect de la vie » - met en garde contre le fait que certains chrétiens envisagent de voter blanc pour ce second tour, pourquoi ?

    Présenter le vote blanc comme un vote politique, voire spirituel, est à nos yeux angélique. Le vote blanc ne pèse rien.(…). A la rigueur, je pense qu’un vote blanc pourrait s’imposer au second tour si l’on était dans l’incapacité absolue de cautionner une réforme gravissime préconisée par chacun des deux candidats. Ou bien s’ils étaient équivalents sur les points « vitaux », non négociables. Or, il n’en est rien et c’est même tout le contraire (…) . Mais comment pourrions-nous nous « laver les mains » des perspectives ouvertes par le programme de François Hollande : euthanasie (tout en  dissimulant ce terme) et « mariage » homosexuel assorti du droit d’adopter des enfants et, pour les femmes, d’accéder à la procréation artificielle ? Sans oublier l’élargissement de la recherche qui détruit l’embryon humain, l’extension du remboursement de l’avortement et la multiplication des lieux d’avortement, etc. Et je passe sur d’autres promesses que j’ai découvertes en lisant la réponse de François Hollande au Comité d’action laïque, où l’on décèle un laïcisme de combat qui menace la liberté scolaire.

    Affirmeriez-vous que le président actuel rejoint vos convictions sur l’ensemble de ces sujets ?

    Certainement pas. Nous savons bien que la majorité sortante cautionne aussi de graves dérives éthiques. Nous les avons combattues avec Alliance VITA, au jour le jour, depuis cinq ans. Et c’est justement forts de cette expérience que nous prenons position. Pour la loi bioéthique, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que nous avons réussi à limiter certains dégâts, en faisant voter plusieurs des amendements que nous avions rédigés, contre les amendements soutenus par la gauche. Mais aujourd’hui, dans son opposition à l’euthanasie et au « mariage » homosexuel, Nicolas Sarkozy est clair.

    Lire la suite

  • Le choix difficile des catholiques français (mise à jour)

    IMPRIMER

    A parcourir sites et blogs cathos sur la toile, on en attrape le tournis tant les avis fusent avec de bons arguments soit en faveur du vote pour le moindre mal, soit en faveur du vote blanc ou de l'abstention. Cela ne manque sûrement pas d'intérêt parce qu'il s'agit de voir comment un catholique peut (et doit) se positionner dans le jeu démocratique concret.

    Voici quelques liens vers des avis qui ne convergent pas nécessairement :

  • La croissance démographique est bonne pour l'économie

    IMPRIMER

    C'est en tout cas la position actuelle du gouvernement des Philippines, et l’Eglise s'en félicite. C'est ce que rapporte "Eglises d'Asie" (MEP) :

    "L’Eglise se félicite que le gouvernement ait reconnu la croissance démographique comme un fait positif pour l’économie

    "Les évêques catholiques se sont réjouis d’une déclaration gouvernementale reprise hier, 2 mai 2012, par les médias locaux selon laquelle la croissance démographique du pays, jusqu’alors présentée comme une des causes de la faible vitalité de l’économie nationale, soit désormais perçue comme un bienfait pour l’économie du pays.

    Selon le P. Melvin Castro, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale pour la famille et la défense de la vie, « ce n’est rien moins qu’un miracle » que de voir le gouvernement adopter une approche plus conforme aux desseins ‘pro-vie’ défendus par la doctrine sociale de l’Eglise. En opposition ouverte au président Benigno Aquino III, qui tente depuis de nombreux mois de faire passer au Parlement une loi sur « la santé reproductive », des évêques catholiques ont salué le changement de ton de l’équipe au pouvoir. Pour Mgr Camilo Gregorio, évêque de Batanes, « on ne peut que se réjouir que [le gouvernement] perçoive ainsi les choses », même s’il est difficile de comprendre la cohérence du discours d’une administration qui reconnaît aujourd’hui une valeur positive à la croissance de la population après avoir soutenu la nécessité de contrôler cette même croissance. Connu pour avoir souvent croisé le fer avec le gouvernement sur le sujet, Mgr Teodoro Bacani, évêque émérite de Novaliches, s’est dit quant à lui heureux que les dirigeants du pays réalisent enfin qu’une population en croissance était un atout pour l’économie nationale.

    Lire la suite

  • Nigeria : les évêques invitent l'Etat à intervenir efficacement

    IMPRIMER

    Nigeria : intensification des violences, appel des évêques (Source : Océane Le Gall sur ZENIT.ORG)

    « L'Etat doit être plus actif

    « Tout ce qui se passe va contre toute logique. Ces jeunes gens étaient notre avenir, notre espoir. Ils essayaient de construire un pays meilleur et ils ont été tués », se désole l’archevêque de Jos et président de la conférence épiscopale nigériane, Mgr Ignatius Kaigma, au lendemain des derniers attentats contre des lieux de culte chrétiens à Kano et à Maiduguri dans le nord du pays.

    Le 29 avril dernier, une bombe a explosé dans un édifice de l’Université Bayero, à Kano, pendant la messe dominicale, provoquant la mort d’au moins 16 personnes et 22 blessés. Et à Maiduguri, un commando de terroristes a ouvert le feu contre des fidèles rassemblés en prière dans la chapelle de la l’église du Christ - Church of Christ -, tuant 5 personnes. Les attaques n’ont pas été revendiquées, mais tout porte à croire qu’elles aient été perpétrées par la secte Boko Haram qui a élargi la liste des objectifs à frapper : commissariats de police, écoles, églises, universités, rédactions de journaux.

    Dans son témoignage, recueilli par l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Mgr Kaigama, attribue la responsabilité de cette extension de la violence à « une incapacité du gouvernement » à faire face à la menace terroriste, à garantir la sécurité et à identifier les coupables. « Nous payons les impôts et avons le droit de nous sentir protégés et de savoir ce qu’il se passe », a-t-il déclaré.  Face à une intensification des attaques extrémistes dans le pays, l’archevêque trouve « inimaginable » que l’identité des auteurs de toutes ces attaques n’ait pas encore été établie ».

    L’archevêque d’Abuja, Mgr John Onaiyekan, a lui aussi confié à l’AED que le gouvernement était selon lui « trop fragmenté » pour pouvoir en tirer une volonté politique qui puisse résoudre la crise. Le type de terrorisme conduit par les islamistes de la secte Boko Haram, était au début inédit et avait fourni aux autorités une excellente justification, a-t-il expliqué : « Nous leur avons fait confiance mais maintenant ils ont eu tout le temps d’apprendre à gérer la situation, recueillir des informations sur leur compte et prendre des mesures ». Malgré les appels répétés des autorités aux citoyens à ne pas perdre confiance, la crainte de la population augmente, et Mgr Onaiyekan manifeste aujourd’hui ouvertement son découragement : « Il est désormais évident que notre gouvernement est un gouvernement faible, descendu maintes fois à des compromis. Et qu’il ne fait pas ce qu’il devrait faire pour arrêter les violences ».

  • Un colloque Messiaen à Bruxelles

    IMPRIMER

    Anita Bourdin, sur ZENIT.ORG, rend compte de cet évènement : Bruxelles invite Olivier Messiaen : « la force d'un message »

    "Colloque sur le compositeur théologien, une météorite étrange..."

    Messiaen, compositeur ancré dans la tradition – amoureux du grégorien-, dans la nature et dans la modernité, professeur atypique, et même à sa façon théologien : voilà certaines facettes de cette personnalité « paradoxale », de cette « météorite étrange », que trois journées invitent à explorer, à Bruxelles.

    « Messiaen. La force d’un message » : c’est en effet le titre d’un colloque international organisé à Bruxelles, du 3 au 5 mai, vingt ans après la mort - le 27 avril 1992 - du compositeur français, qui fut le prestigieux organiste de l’église de la Trinité, à Paris.

    Ce colloque, avec récital et concert, est ouvert au public. Il se déroule à l’Académie Royale de Belgique, organisateur de l’événement avec le Collège Belgique.

    « Mort il y a vingt ans déjà, Messiaen a produit une œuvre considérable. Elle n’a pas connu l’éclipse qui, souvent, frappe celle des compositeurs dès leur disparition. En quoi consiste aujourd’hui la force de son message ? Messiaen : un message pour aujourd’hui ? 

En prenant l’initiative de cette manifestation, l’Académie royale de Belgique tient à rendre un hommage tout particulier à l’un de ses associés qui fut aussi un des grands artistes du XXe siècle », indiquent les organisateurs.

    Lire la suite

  • L'Apôtre de l'Arménie

    IMPRIMER

    GregoireIlluminateur.jpgSaint Grégoire "l'Illuminateur", fêté aujourd'hui, "est le véritable fondateur de l'Église arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l'époque apostolique. Ce qui s'appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les "transporteurs de la foi", comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe.

    La tradition primitive et constante de cette église reconnaît pour premiers fondateurs les apôtres Saint Thaddée et saint Barthélémy, qu’elle nomme, par antonomase, les Premiers Illuminateurs de l’Arménie.
    Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate III. Découvert comme chrétien, il connut d'abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d'une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c'est ainsi que l'Arménie fut la première nation à donner la paix à l'Église et même à reconnaître le christianisme comme religion d'État, 75 ans avant l'empire romain.

    Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d'assurer la vie de l'Église, il consacra évêque son fils Aristakès.

    L'Église Apostolique Arménienne lui a consacré trois fêtes, celle de son supplice et de son entrée dans le cachot, celle de la sortie du cachot profond et celle de la découverte des Reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur, le samedi avant le 4e dimanche après la Pentecôte." (source : nominis.cef.fr)

    « La conversion de l'Arménie, qui a eu lieu au début du IV siècle et qui est traditionnellement située en l'an 301, donna à vos ancêtres la conscience d'être le premier peuple officiellement chrétien, bien avant que le christianisme ne soit reconnu comme religion de l'empire romain»

    Voir : JEAN-PAUL II, LETTRE APOSTOLIQUE DU SAINT PÈRE À L'OCCASION DU 1700ème ANNIVERSAIRE DU BAPTÊME DU PEUPLE ARMÉNIEN