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  • Antichrétiens, les anonymous ?

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    A lire Sylvain Pasquali, dans la Vie, il semble bien que oui. N'en déplaise à ceux que leur rejet radical du capitalisme et du libéralisme entraînerait à considérer ces anonymous comme des "alliés objectifs" :

    Sylvain Pasquali est professeur agrégé de philosophie au lycée Henri Nominé de Sarreguemines, en Lorraine. Pour lui, la logique de gratuité et de partage en ligne des anonymous s'oppose à l'idée de gratuité et de partage chrétiens. Et s'apparente plus à la volonté de recevoir sans donner, dans une logique de consommation sans limite.

    «Le savoir est libre  

    Nous sommes anonymous 

    Nous sommes Légion 

    Nous ne pardonnons pas 

    Nous n’oublions pas 

    Redoutez-nous » 

    Anonymous, Déclaration de guerre à Sony

    A la suite de la fermeture de Mégaupload, les ripostes des anonymous (attaques de Sony, d’Universal Music, du FBI, de l’Elysée, etc.) ont provoqué bien des controverses sur la nature et la puissance de ce mouvement protéiforme, la légitimité de ses positions ou encore la signification de leur anonymat spectaculaire et inquiétant. Dans le flot des analyses, un aspect des anonymous est resté inaperçu : leur caractère profondément irréligieux, et plus particulièrement antichrétien. Cet oubli médiatique n’est pas sans raison : le rapport entre les revendications de ce mouvement d’internautes et la haine de Dieu ne va pas de soi, et peut même paraître carrément tiré par les cheveux.

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  • Le Liban, une vraie mosaïque religieuse

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    (Agence Fides) - Le Liban représente la société religieusement la plus composite et diversifiée du Proche-Orient, avec ses 18 groupes confessionnels reconnus officiellement. Parmi les chrétiens, l'Eglise catholique maronite - dont les origines remontent à la congrégation monastique autochtone fondée par l'ascète syriaque Saint Maron au début du V° siècle - représente la communauté principale. Outre les maronites, la Catholicité libanaise comprend également des melkites, des syro catholiques, des chaldéens, des catholiques latins et des arméno catholiques. Les autres dénominations chrétiennes comprennent les grecs orthodoxes, des protestants et les membres des Eglises orientales orthodoxes préchalcédoniennes (qui avaient refusé en leur temps un certain nombre de définitions posées par le Concile de Chalcédoine), à savoir l'Eglise apostolique arménienne, l'Eglise syro orthodoxe, l'Eglise assyrienne et l'Eglise copte.

    Au Liban, l'islam connaît par ailleurs la division entre shiites et sunnites auxquels viennent s'ajouter les groupes - d'origine shiites mais hétérodoxes - que sont les alaouites et les ismaélites ainsi que les disciples de la religion druze, secte de dérivation musulmane qui a absorbé des éléments gnostiques et ésotériques. Existe également une petite communauté juive comprenant quelques milliers de membres concentrés dans la zone de Beyrouth.

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  • L’analyse du « réveil arabe » par le Saint-Siège

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    C’est dans « La Croix », sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn :

    À quelques jours du déplacement de Benoît XVI au Liban, le nouveau secrétaire du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le P. Miguel Ayuso, est intervenu à Istanbul, le 8 septembre, sur la vision qu’a le Vatican du « réveil du monde arabe » (…)

    Spécialiste de l’islam, le P. Ayuso, nommé par Benoît XVI en juillet dernier secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reconnaît que, si au début, le « printemps arabe » avait été regardé avec beaucoup d’espoir au Vatican, aujourd’hui, en revanche, le pape observe avec tristesse les violences et les craintes qui se manifestent, ainsi que « les atteintes à la dignité inaliénable de chaque personne humaine et de ses droits fondamentaux  ».

    Dans un certain nombre de pays, la tenue d’élections démocratiques est un pas vers l’établissement d’une nouvelle légitimité, reconnaît encore le P. Ayuso dans un important discours prononcé lors d’une rencontre interreligieuse en Turquie, mais il ne faut pas sous-estimer le danger que « le pouvoir démocratique soit utilisé pour légitimer des idéologies fondamentalistes et extrémistes  ». Ces dernières représentent un danger, non seulement pour les minorités, et notamment les minorités chrétiennes du monde arabe, mais pour l’ensemble de la population musulmane qui se dit modérée. Cette dernière est tout aussi inquiète, note-t-il, « de l’extrémisme religieux, et de l’imposition de la charia comme unique source du droit dans ces pays  ».

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  • Mgr Léonard débat avec Etienne Vermeersch

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    Mgr André-Joseph Léonard est revenu satisfait d'un débat avec Etienne Vermeersch sur Klara.

    (Traduction de Kerknet)
    Samedi dernier, Monseigneur André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a rejoint le professeur Etienne Vermeersch pour un débat sur Klara. C'était la première fois que l'archevêque et « l'athée le plus connu de Flandre » se sont trouvés face à face pour un échange. Le débat a eu lieu à la Monnaie, à Bruxelles, s'inscrivant dans le cadre du Klara Festival. Le modérateur était Werner Trio.
    Au cours de la conversation, qui a duré plus de cinquante minutes, des sujets très variés ont été abordés : le regard philosophique et/ou théologique sur l'univers et sur l'évolution, sur les évolutions dans l'interprétation de la Bible, et sur la place exceptionnelle du Christ dans les fondements de la morale.

    L'archevêque s'est ensuite félicité de la manière dont ce débat a été mené « le modérateur, Werner Trio, avait visiblement très bien préparé le débat et l'a mené de très bonne façon, dans le respect des deux parties. Je trouve remarquable ce qu'une antenne de radiodiffusion de service public et gratuit réalise pour de tels débats approfondis et sereins. Cela prouve qu'il y a aussi une approche journalistique possible sur la foi et l'Église qui ne soit pas concentrée sur la polémique et le sensationnalisme à bon marché. »

    Il est également positif à l'égard de son interlocuteur: « J'ai trouvé Etienne Vermeersch très sympathique. C'est un homme chaleureux, en tout cas dans le contact personnel. Ce qui pour moi contraste avec certains moments du débat, où portant un regard purement scientifique sur l'homme et sur le monde il se laisse emporter par son rationalisme. Mais de toute façon, sur la relation entre la raison et le cœur, nous serons toujours en désaccord... »

    Le débat intégral est à écouter sur le site Web de Klara via le lien suivant : Naar het Klara-debat tussen mgr. Léonard en prof Vermeersch

  • Le ton monte entre l’Eglise et le président du Vénézuéla

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    Lu sur le site de “La Vie”

    Ce n'est pas nouveau, mais le ton monte de belle manière entre l'Eglise et le président Chavez à l'approche des élections. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, l'Eglise au Vénézuela ne cesse de pointer les manquements à la démocratie qu'elle observe chez l'ancien militaire, qui avait déjà tenté un coup d'Etat en 1998. Du coup, les évêques sont devenus malgré eux une sorte de force d'opposition, ou du moins ont été décrétés tels par le président. "Chavez estime que l’Eglise est une ennemie du socialisme du XXIème siècle chaque fois que celle-ci se montre critique vis-à-vis du gouvernement, sans voir que l’Eglise catholique ne cherche qu’à faire entendre sa voix face à certaines injustices", déclarait déjà à l'Aide à l'Eglise en détresse un évêque en 2010.

    Cette même année 2010, après plusieurs actes d'intimidation contre des prêtres qui avaient eu le tort de mettre en garde contre certaines atteintes à la  démocratie lors de leurs homélies, Chavez annonce vouloir, contre la Constitution vénézuélienne, confisquer la chaîne de télévision appartenant à l'archevêché de Caracas, Vale TV, pour "la remettre au peuple".

    Mais l'Eglise n'est pas la seule à s'iquiéter de la dérive du pouvoir chavezien. Human Rights Watch, dès 2008, avait alerté l'opinion sur la concentration des pouvoirs dans les mains du président et sur les abus qui en découlaient. En juillet de cette année, un nouveau rapport exprime des inquiétudes plus grandes encore: la Cour Suprême composée de juges à la solde du pouvoir, tentatives de mainmise sur les médias et sur Internet - "Si on trouve encore souvent des critiques virulentes du gouvernement dans la presse écrite, sur Globovisión et dans plusieurs autres médias, la crainte de représailles gouvernementales a fait de l’autocensure un véritable problème pour les journalistes et les organismes de radio ou de télévision vénézuéliens", écrit HRW - plaintes contre toutes les ONG critiques, etc.

    C'est dans ce contexte extrêmement tendu que le président Chavez a prononcé un discours en vue des présidentielles d'octobre. Discours dans lequel, selon son habitude, le président-candidat se réfère à Dieu et à la mission qu'il en aurait reçu. C'en est trop pour Mgr Baltazar Porras, archevêque de Mérida. Dans une longue interview au journal La Verdad, il assène ceci: "Ce que je pense, et je le dis, c'est que certains manipulent la religion. [...] Avoir le pouvoir ne fait pas de vous un demi-dieu". Et de terminer sur cette phrase forte: "Chavez se vend comme étant le Sauveur d'une Apocalypse. Son message est clair: se présenter éternellement aux élections afin d'être réélu jusqu'à la mort". Pas de réactions du côté gouvernemental pour l'instant.

    Ici : VENEZUELA: CHAVEZ DANS LE COLLIMATEUR DE L'EGLISE

  • Eric de Beukelaer dénonce la religion de la surconsommation

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    Le doyen du centre-ville de Liège a lu Huxley durant ses vacances et y a découvert une critique assez prophétique de l'univers de la surconsommation qui nous environne :

    "Brave New World" évoque, non sans humour, le triomphe de la consommation. Huxley imagine une société mondialisée, conditionnant l’homme au bonheur par l’évacuation de toute dimension spirituelle, métaphysique ou morale au profit de l’assouvissement des désirs. Les souffrances de l’âme y sont effacées par la consommation et la jouissance - par-dessus tout sexuelle, car dans "Brave New World" chacun appartient à tous. "Consomme et ne te prends pas la tête" , tel est le paisible credo d’une société ou l’idée même de Dieu a été remplacée par l’effigie d’Henry Ford, pionnier de la production de masse. Ce qui est puissant dans "Brave New World", c’est que le roman décrit un monde sans contrainte.

    S'inspirant ensuite d'un essai de Jean Ziegler ("Destruction massive"), il en appelle, alors qu'une nouvelle crise alimentaire mondiale menace, à "un réveil des consciences, à notre portée, à condition que la "religion de la surconsommation" n’anesthésie pas durablement notre capacité à nous poser les vraies questions."

    La chronique est ici : Brave New World

  • Le « départ des progressistes » ; un titre malheureux sur belgicatho

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    Nous avons trop rapidement  intitulé une note parue récemment sur ce blog « Les catholiques progressistes doivent-ils rester dans l’Eglise ?»,  et je le regrette.

    Tout d’abord parce qu’il faut se méfier des étiquetages. Ces étiquettes sont souvent sommaires et risquent d’être injustes. Qu’est-ce qu’un progressiste, au fait ? Que faut-il  pour être rangé sous ce vocable: être partisan du mariage des prêtres, de l’ordination des femmes, d’une plus grande collégialité dans l’Eglise, d’une liturgie « inventive », d’une interprétation plus « à gauche » des Evangiles, du recours aux pratiques contraceptives,  … ? On pourrait poser la même question pour l’étiquette « traditionaliste » ou « intégriste » et on finirait par se rendre compte qu’à moins de se situer dans l’extrême de l’extrême, on finit toujours par être le progressiste, le gauchiste, le fasciste ou l’intégriste de quelqu’un.

    Malheureux aussi ce titre parce qu’il laisse penser que nous pourrions nous réjouir de voir des catholiques quitter l’Eglise et laisser le bercail à notre disposition, à nous qui serions censés constituer « le bon troupeau » fidèle au Christ, à l’Eglise, au pape, à la Tradition… Remarquons d’ailleurs que ce n’est pas si simple et que « ce bon troupeau » est constitué de gens assez divers qui ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’ondes, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la réception et l’interprétation de Vatican II. Du côté « progressiste », il faut quand même remarquer qu’il y a des gens qui tout en contestant tel ou tel point de la discipline ecclésiastique en vigueur, restent cependant attachés à l’Eucharistie par exemple, gardent un lien personnel fort avec l’Eglise, et ne se sentent pas du tout prêts à la quitter.

    Il s’agit donc de notre part non seulement d’une maladresse mais d'une erreur et d’un manquement à la charité. Ce n’est pas à nous qu’il appartient de faire le tri entre l’ivraie et le bon grain au sein de l’Eglise. Laisser entendre à d’autres chrétiens que nous les verrions bien quitter l’Eglise constitue un message plutôt curieux et pas vraiment fraternel. Exprimer un désaccord, soit ; débattre, oui ; mais exclure et rejeter, non. Tant de gens se reconnaissent sous le vocable « progressiste » parce que la culture ambiante (médiatique) diabolise tellement l’Eglise et sa Tradition qu’il leur paraît inconcevable de se définir autrement. Ainsi nombre d'entre eux s'identifient à la figure d'un cardinal dont ils connaissaient à peine l'existence avant que les médias n'en fassent la figure emblématique du héros dressé contre tous les errements romains. Il faut quand même bien avouer aussi que des gens censés être de « bons catholiques » ont pu, par leurs attitudes, par leurs discours, par leurs mesquineries et leur pharisaïsme, donner à pas mal de monde l’envie de fuir les chemins qui mènent à Rome. Dès lors, ostraciser d’autres catholiques en fustigeant leur « progressisme » ne constitue pas vraiment une attitude adéquate. Cela peut faire penser au jugement de Salomon ; sommes-nous prêts en effet à « demander justice » au point de provoquer ruptures et déchirements ?

    Cela ne nous empêchera pas, bien sûr, de continuer à dénoncer des discours et des agissements qui ne nous paraissent pas convenir, et de pratiquer aussi la « correction fraternelle ». Mais en maintenant, même avec ceux qui nous paraissent s’éloigner d’une ligne qui nous semble correcte, une attitude véritablement fraternelle, comme cela peut se passer parfois au sein de nos propres familles.

  • Notre-Dame de Fatima invitée au Kazakhstan

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    ASIE/KAZAKHSTAN - Nouvelle Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Fatima dans la terre des goulags

    Karaganda (Agence Fides) - Le Diocèse kazakh de Karaganda a inauguré officiellement la nouvelle Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Fatima, « Marie, Mère de tous les Peuples ». Le rite solennel de la consécration, célébré hier, Dimanche 9 septembre, a été présidé par S.Em. le Cardinal Angelo Sodano, Envoyé spécial du Saint-Père Benoît XVI. Avec S.Exc. Mgr Janusz Kaleta, Evêque de Karaganda, ont concélébré d'autres Evêques du Kazakhstan. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, étaient présents plus de 1.500 fidèles, prêtres, religieux et pèlerins kazakhs et de 14 autres nationalités, dont certains provenant de Corée, ainsi que des responsables chrétiens orthodoxes, musulmans et des autorités civiles locales.

    L'église, en style gothique et revêtue de pierre du Caucase, a été construite grâce aux offrandes des fidèles du monde entier et à la contribution des précédents Evêques de Karaganda, Leurs Excellences NN.SS. Pavel Lenga et son auxiliaire Athanasius Schneider. Le permis de construire a été accordé par le gouvernement kazakh à l'Eglise locale en 2003.

    Dans un colloque accordé à Fides, S.Exc. Mgr Janusz Kaleta, Evêque de Karaganda, exprime « sa grande joie de disposer d'une véritable Cathédrale : une grande église qui sera un lieu de prière et un signe visible permettant d'attirer de nouveaux fidèles à la foi chrétienne ». Remarquant qu'il s'est agi « d'un événement grandiose qui a impliqué également la communauté civile », l'Evêque remercie « tous ceux qui ont contribué à réaliser ce projet ».

    « Nous croyons tous qu'il s'agit des fruits des martyrs et de la souffrance que les fidèles chrétiens ont enduré par le passé dans ces terres » fait remarqué à Fides le Père Piotr Pytlowany, Recteur du Séminaire du Diocèse. « Nous confions la communauté catholique au Kazakhstan et dans tous les pays de l'ancienne Union soviétique à la protection spéciale de Notre-Dame de Fatima qui a déjà accompli des miracles. Par exemple, nous nous souvenons du soutien que nous avons reçu du gouvernement local en ce qui concerne ce projet ».

    A l'époque soviétique, le Kazakhstan fut un lieu de déportation par excellence. Parmi les déportés des goulags, se trouvaient des milliers de catholiques de nationalité polonaise, ukrainienne, allemande mais également lituanienne et biélorusse. La ville de Karaganda constituait le centre d'une toile de camps appelée Karlag (Karaganda Lager), l'une des plus vastes et des plus horribles de l'univers concentrationnaire soviétique qui emprisonnait les victimes de l'oppression religieuse et politique. De nombreux prêtres déportés favorisèrent l'éclosion d'une Eglise souterraine. Parmi eux, est bien connu le Père Alexij Saritski, béatifié par le Bienheureux Jean Paul II en 2001. Aujourd'hui, à Karaganda, ville de deux millions et demi d'habitants, sont présentes une grande mosquée, une église orthodoxe et cette nouvelle Cathédrale catholique, afin de célébrer la foi et de faire mémoire des martyrs. (PA) (Agence Fides 10/09/2012)

  • Pakistan : pas de remise en cause de la loi sur le blasphème

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    Comme annoncé, Rimsha Masih, une fillette chrétienne pakistanaise handicapée mentale qui avait été arrêtée le 16 août 2012 pour profanation du Coran (cf. Zenit du 21 août 2012) a été libérée sous caution par le juge Muhammad Azam Khan, dans un tribunal de Rawalpindi. Cette libération était attendue, depuis que, le 1er septembre 2012, un imam avait été inculpé pour avoir fabriqué de fausses pièces à conviction contre Rimsha (Cf. Zenit du 3 septembre 2012).

    "Zenit" rapporte ce commentaire de l'agence EDA:  la libération de la fillette « ne présage cependant pas d’une éventuelle refonte des très controversées lois sur le blasphème ».(...)

    Si le juge a accédé à la demande des avocats de Rimsha, il a précisé que « l’affaire n’était pas jugée sur le fond », fait observer l’agence. En outre, la caution pour la remise en liberté de Rimsha a été fixée à un million de roupies, soit 8.300 euro (…) .

    Des observateurs font valoir que la mobilisation du Conseil des oulémas du Pakistan en faveur de la fillette est « loin d’être désintéressée » : il s’agit en effet d’empêcher toute remise en cause des lois anti-blasphèmes. Si le système judiciaire est capable d’innocenter les personnes faussement mises en cause pour blasphème, c’est donc que l’Etat de droit fonctionne et qu’il n’est nullement nécessaire de réviser ces lois.

    Source : ZENIT.org

    Les lois, plus ou moins sévères, sur le blasphème ou le sacrilège sont monnaie relativement courante de par le monde. Avec ses lois « anti-révisionnistes », l’Occident sécularisé a aussi les siennes…

  • École et enseignement des faits religieux en Europe : objectifs et programmes

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    Un Colloque organisé par l’Institut Européen en Sciences des Religions (IESR) en coopération avec le Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) les 20, 21 et 22 septembre 2012 au CIEP, salle des gardes, 1 avenue Léon-Journault  F-92310 Sèvres.

    Accès au colloque

    Entrée gratuite sur inscription auprès de iesr@ephe.sorbonne.fr ou par envoi d’un bulletin d’inscription papier (en document attaché) à l’IESR au 14 rue Ernest Cresson 75014 Paris. Préciser si vous souhaitez assister à tout le colloque, sinon à quelle(s) journé(e)s.

    Argumentaire

    Dix ans après le rapport de Régis Debray sur l’enseignement des faits religieux à l’école publique laïque (2002), après le bilan effectué en mars 2011 par la Direction de l’Enseignement Scolaire sur l’enseignement des faits religieux dans les différentes disciplines, il est devenu urgent de reprendre l’analyse comparée à l’échelle européenne sur des aspects précis de cet enseignement, à savoir ses objectifs, les programmes qui le définissent et les matériels pédagogiques utilisés(…). La comparaison, à dominante européenne, s’ouvrira à la francophonie en intégrant le Québec, car des évolutions importantes en matière d’enseignement culturel des religions se sont produites dans cette province francophone du Canada. Concernant la France, nous n’oublierons pas de prendre en compte la situation des écoles publiques d’Alsace-Moselle où l’enseignement religieux confessionnel connaît d’importantes évolutions ces dernières années. Ce colloque intéressera aussi bien les praticiens de l’enseignement des faits religieux que toutes les personnes désirant se tenir informées des évolutions de cet enseignement et des débats qu’il suscite.

    Programme

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  • Sarajevo : appel interreligieux en faveur de la paix

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    Sur Radio Vatican :

    A Sarajevo les leaders des différentes religions lancent un appel à la paix

    Les leaders des communautés chrétiennes orthodoxe et catholique, ainsi que des communautés musulmane et juive de Bosnie ont lancé ce dimanche 9 août à Sarajevo un appel à la paix dans le cadre la rencontre mondiale de Sant’Egidio. En soulignant l'"attachement du peuple serbe à la construction de la paix", le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Mgr Irinej, a souhaité que l'avenir des peuples des Balkans soit "libéré des expériences tragiques et douloureuses du passé".

    "Je souhaite profondément que les nouvelles générations évoluent sans le sentiment de haine et qu'elles soient protégées de la terrible expérience des conflits", a dit le leader de l'Eglise orthodoxe serbe, en s'exprimant devant plusieurs milliers de personnes assistant au lancement des rencontres annuelles de la communauté catholique Sant'Egidio.

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  • Profanations, un phénomène qui se banalise ?

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    Nous lisons, via l'Observatoire de la christianophobie, une note assez intéressante sur un blog breton qui se penche sur les profanations qui se multiplient non seulement en Bretagne mais dans toute la France :

    En 2004, il y eut 130 lieux de culte ou de recueillement chrétiens  profanées en France, 151 en 2007, 208 en 2005, 172 en 2006, 266 en 2008, 389 en 2009, 522 en 2010 (dont 308 lieux de culte), 434 à la fin d’octobre 2011  De toutes les profanations, les lieux de culte et cimetières chrétiens représentent 90 à 95%. Bien des agressions sont sans motif, quand il y en a, c’est le vol. Vingt pourcents à peine sont élucidés. Derrière la hausse continue se trouve aussi l’habitude croissante des paroisses et des communes à porter plainte

    Lire toute la note : Vandalisme des lieux de culte en Bretagne, pourquoi et par qui ?