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  • Ne plus "faire d'enfants" ?

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    "Faire des enfants", une horrible expression, comme si accueillir de nouveaux petits d'homme appartenait au domaine du "faire", de la "fabrication". Une tribune, publiée dans divers médias, intitulée "Stoppez la croissance démographique" affirmait, à la fin du mois d'août, qu'il n'y a de salut pour l'humanité que dans une stricte limitation des naissances. Nathanaël Laurent y répond aujourd'hui dans la Libre, de façon assez alambiquée, mais en posant quelques bonnes questions :

    "Posons dès lors pour terminer quelques questions, sans doute embarrassantes, histoire de susciter une véritable réflexion : faut-il réellement moins d’êtres humains pour qu’il y ait plus d’humanité ? Est-ce une solution sérieuse que d’empêcher les résidents de cette planète d’exprimer leur potentiel de solidarité, de générosité et de partage ? L’évolution n’a-t-elle pas besoin de cette surpopulation pour permettre à Homo Sapiens de dominer en lui la part d’égoïsme qui risque de conduire son espèce à l’extinction ? Enfin, vouloir encore un enfant, le 3e ou le 4e, n’est-ce pas grandir l’humanité d’une conscience nouvelle à laquelle elle pourra transmettre, et surtout de laquelle elle pourra apprendre ?"

  • La pertinence de la doctrine catholique sur la sexualité

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    Hier encore, nous faisions écho ici à des propos outranciers tenus récemment à Wavreumont, à l'occasion d'une conférence du Professeur Van Meerbeeck. Y étaient dénoncées, entre autres, les positions de l'Eglise en matière de sexualité. Que souhaitent ces "esprits ouverts"? Que l'Eglise encourage les relations sexuelles hors mariage? les unions homosexuelles? la masturabtion? le recours à l'arsenal contraceptif? ... On ne sait trop mais il est tellement facile de se présenter, sous les applaudissements de Monsieur et Madame Toutlemonde, comme de bons apôtres dégoulinants de tolérance et de générosité. Parcourant les différents (et nombreux) commentaires qui ont entouré la mort du cardinal Martini, nous sommes "tombés" sur le blog de Jean Mercier (La Vie) et y avons découvert une note fort opportune intitulée "La liberté, entre vérité et miséricorde". Nous vous invitons à la lire attentivement. Son approche du cardinal Martini est juste et nuancée, bienveillante mais critique. Mais surtout, il fait justice de ces critiques faciles adressées à l'Eglise à propos de ses positions sur la sexualité :

    "Revenons sur le domaine où l’on attend tellement de l’Eglise qu’elle évolue et "soit de son temps", paraît-il : la sexualité. Mais les temps changent, et rapidement. A la faveur du débat sur le mariage homosexuel en France, un certain nombre de voix catholiques - et il s’agit de laïcs - se sont élevées pour défendre l’idée, au contraire, que l’Eglise avait raison en matière sexuelle. Je pense par exemple, à l’excellente tribune de Patrick Kechichian dans Le Monde. ...

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  • La persécution religieuse définie par la Cour de Justice européenne

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    Europe: la Cour de justice définit la persécution religieuse (ZENIT.org)

    Et consolide la liberté religieuse

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ

    Le 5 septembre 2012, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de Luxembourg a rendu un arrêt important en faveur de la liberté religieuse en définissant quel type d’atteinte au droit à la liberté de religion justifie l’octroi du statut de réfugié en Europe conformément à la directive 2004/83/CE du Conseil, du 29 avril 2004, sur le statut des réfugiés (Arrêt Bundesrepublik Deutschland/Y et Z, C-71/11 et C-99/11). Selon cette directive, les Etats membres de l’Union européenne doivent en principe accorder le statut de réfugié aux étrangers qui risquent d’être persécutés en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leurs opinions politiques ou de leur appartenance à un groupe social dans leur pays d’origine.

    Cette affaire concerne deux ressortissants pakistanais appartenant à la minorité musulmane ahmadiste (une minorité non reconnue par la majorité musulmane) demandeurs d’asile en Allemagne au motif qu’ils encourent, selon le code pénal pakistanais, une peine allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement s’ils prétendent être des musulmans, prêchent ou tentent de propager leur religion. Les autorités allemandes ont rejeté leur demande au motif que les restrictions à la pratique de la religion en public imposées aux ahmadis ne constituaient pas une « persécution » au regard du droit d’asile. Les deux requérants ont alors saisi les juridictions administratives allemandes, estimant que la position des autorités allemandes étaient contraires à la directive 2004/83/CE. Le tribunal administratif fédéral, saisi des litiges, a décidé de sursoir à statuer afin de demander à la Cour de Justice de l’Union européenne – à laquelle revient la charge d’interpréter les directives – de préciser ce qu’est une persécution  religieuse au sens de la directive de 2004.

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  • D'après William Lane Craig, il est raisonnable de croire

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    Via "Théophile", nous découvrons la parution d'un ouvrage traduit en français, et présenté ainsi sur AgoraVox (extraits) :

    La foi raisonnable de William Lane Craig

    Première traduction française de Foi raisonnable, l'ouvrage phare d'un des principaux philosophes américains contemporains, William Lane Craig. Craig offre une justification rationnelle du christianisme, claire et implacable. Un coup de tonnerre dans le ciel calme de la philosophie française, peu habituée aux raisonnements rigoureux qui agitent le monde universitaire anglo-saxon.

    ... vient de paraître la traduction française de l’ouvrage phare du philosophe américain William Lane Craig, Foi raisonnable. Cet ouvrage, disons-tout de suite est fondamental pour tous ceux qui s’intéressent à la question de l’existence de Dieu. A la différence de Michel Serres, William Lane Craig est un philosophe analytique. Pour lui, toute thèse avancée par un philosophe doit être fondée sur une série de propositions logiques. Un argument qu’on connaît tous repose sur une telle démarche : 1) Socrate est un homme, 2) Tous les hommes sont mortels, donc 3) Socrate et mortel. Il suffit de démontrer que les propositions 1) et 2) sont vraies pour que la conclusion soit inattaquable. Mais, me direz-vous, est-ce que tous les philosophes ne raisonnent pas ainsi ? Si vous avez un jour ouvert Nietzsche, Schopenhauer, ou bien pire, la radio pour écouter papy philo, vous aurez bien que compris que non, loin de là.

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  • L'herméneutique de la continuité, la seule façon d'interpréter Vatican II

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    C'est ce qu'affirme le cardinal Piacenza :

    "Qu’est-ce en réalité que « l’herméneutique de la continuité » dont parle souvent le Saint Père ?

    Selon ce qu’indique explicitement le Souverain Pontife lui-même, c’est l’unique façon correcte de lire et d’interpréter chaque Concile Œcuménique, et par conséquent le Concile Vatican II. La continuité de l’unique Corps ecclésial, avant d’être un critère herméneutique, c’est-à-dire d’interprétation des textes, est une réalité théologique qui plonge ses racines dans cet acte de foi qui nous fait professer : « Je crois en l’Eglise Une ». Pour cette raison, on ne peut penser qu’il existe une dichotomie entre pré et post Concile Vatican II et il faut certainement rejeter autant la position de celui qui voit dans le Concile Vatican II un « nouveau commencement » de l’Eglise, que celle de celui qui voit la « vraie Eglise » seulement avant ce Concile historique. Personne ne peut arbitrairement décider si et quand commence la « vraie Eglise ». Jaillie du côté du Christ et fortifiée par l’effusion de l’Esprit de Pentecôte, l’Eglise est Une et Unique, jusqu’à la consommation de l’histoire, et la communion qui se réalise en elle est pour l’éternité.

    Certains soutiennent que l’herméneutique de la réforme dans la continuité constitue seulement une des herméneutiques possibles à côté de celle de la discontinuité et de la rupture. Le Saint Père a récemment défini « inacceptable » l’herméneutique de la discontinuité (Audience à l’Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, 24 mai 2012). En outre c’est évident : autrement on ne serait pas catholique et on injecterait un germe d’infection et de désintégration progressive ; ce serait également un grave dommage pour l’œcuménisme."

    Il est décidément bien délicat à interpréter, ce concile qui nécessite "modes d'emploi" et rappels, insistants et incessants. En attendant, on peut constater tous les jours l'utilisation qui en est faite sur le terrain et les ravages que cela occasionne.

  • Immigration, intégration, exclusion, assimilation, multiculturalisme, interculturalisme...

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    Sur ZENIT.org :

    Le cardinal Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, est intervenu sur le thème « Immigration : de l’urgence à l’intégration » au cours d’une rencontre internationale pour la paix, organisée en Bosnie-Herzégovine (Sarajevo) par la communauté de Sant’Egidio du 9 au 11 septembre 2012, dans l’esprit de la rencontre d’Assise voulue par Jean-Paul II en 1986 (cf. Zenit du 10 septembre 2012)

    Selon l’Organisation internationale pour les migrations, quelque 214 millions de personnes sont aujourd’hui impliquées dans le phénomène de la migration, indique le cardinal Veglio.

    L’intégration : ni assimilation, ni exclusion

    Dans son service pastoral en ce domaine, l’Eglise ne s’adresse pas « seulement aux croyants » mais à « tous les hommes », explique-t-il, elle entend en ce sens « promouvoir un “humanisme planétaire” », selon les mots de Paul VI, « pour le développement de tout l’homme et de tous les hommes ».

    Définissant la relation entre l’immigré et la nouvelle société qui l’accueille, l’Eglise invite à « l’intégration ». Ce terme a une valeur « relative » et peut être « éclairé avec d’autres réalités comme l’insertion, la participation, l’inclusion et même la communion », précise le cardinal.

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  • Catholique et socialiste, est-ce compatible ?

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    L'abbé Guillaume de Tanoüarn revient ce matin sur cette question sur Metablog :

    "Peut-on être catholiques et socialistes ?

    Je dois au Père Viot, avec lequel je collabore pour écrire un livre d'entretiens sur la nouvelle évangélisation, quelques lignes de Pie XI qui fournissent une réponse admirablement claire à la question redoutablement simple qui fournit le titre de cette intervention. Alors que le gouvernement, par le biais d'un expert "indépendant", se mêle de donner des leçons de stratégie à l'une des très grandes entreprises françaises, tout en annonçant qu'il faudra trouver 33 milliards d'euros et que l'on compte sur nos impôts pour empêcher la banqueroute de l'Etat, alors que la cote de popularité de notre président normal flirte déjà avec des abysses électorales, j'avoue que je ne résiste pas à vous livrer ce texte, tiré de Quadragesimo anno et qui condamne non seulement le communisme, mais, explicitement, le socialisme né de la scission du Congrès de Tours :

    Nombreux sont les catholiques qui, voyant bien que les principes chrétiens ne peuvent être ni laissés de côté ni supprimés semblent tourner le regard vers le Saint Siège et nous demander avec insistance si ce socialisme est suffisamment revenu de ces fausses doctrines pour pouvoir, sans sacrifier aucun principes chrétien, être admis et en quelque sorte baptisé. 
    Voulant, dans notre sollicitude paternelle, répondre à leur attente, nous décidons ce qui suit : qu’on le considère soit comme doctrine, soit comme fait historique, soit comme action, le socialisme, s’il demeure vraiment socialisme, même après avoir concédé à la vérité et à la justice ce que nous venons de dire, ne peut pas se concilier avec les principes de l’Eglise catholique, car sa conception de la société est on ne peut plus contraire à la vérité chrétienne. Selon la doctrine chrétienne, en effet le but pour lequel l’homme, doué d’une nature sociable, se trouve placé sur cette terre est que, vivant en société et sous une autorité émanant de Dieu, il cultive et développe pleinement toutes ses facultés à la louange de son Créateur et que remplissant fidèlement les devoirs de sa profession ou de sa vocation quelle qu’elle soit, il assure son bonheur à la fois temporel et éternel. Le socialisme, au contraire ignorant complètement cette sublime fin de l’homme et de la société, ou n’en tenant aucun compte, suppose que la communauté humaine n’a été constituée qu’en vue du seul bien être... Que si le socialisme, comme toutes les erreurs, contient une part de vérité (ce que d’ailleurs les Souverains Pontifes n’ont jamais nié) il n’en reste pas moins qu’il repose sur une théorie de la société qui lui est propre et qui est inconciliable avec le christianisme authentique. Socialisme religieux, socialisme chrétien, sont des contradictions : personne ne peut être au même temps bon catholique et vrai socialiste.» (Encyclique Quadragesimo anno, paragraphe 54 et 55)
    Notons-le : ce que condamne le pape dans le socialisme, c'est avant tout le matérialisme. Vieille cible de l'enseignement pontifical depuis Pie IX, le matérialisme est aussi bien du côté du socialisme que du libéralisme.

    Mais il y a chez Pie XI un autre diagnostic sur les entreprises politiques modernes. Il en critique la statolâtrie. Le mot se trouve dans Mit brennender Sorge, l'encyclique signée en 1938 contre le national-socialisme. On peut dire qu'il s'adapte bien à la critique du socialisme que l'on trouve dans Quadragesimo anno. La vénération pour l'Etat, qui déresponsabilise les individus, est assurément l'un des fléaux politiques modernes. La solution chrétienne est toujours à chercher du côté d'un personnalisme intégral. Elle bannit toutes les formes (y compris la forme humanitaire) de l'étatisme."
  • France / Mariage et adoption : VITA prend la défense des enfants

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    LogoDEF+baseline-300x239.pngCommuniqué de presse, 11 septembre 2012

    Alliance VITA prend acte de l’annonce par la ministre de la Justice du dépôt d’un projet de loi instaurant un « mariage homosexuel » assorti d’un droit à l’adoption d’enfants par deux personnes de même sexe.

    Grand absent du débat, c’est l’enfant qu’Alliance VITA veut défendre. Prétendre le priver délibérément d’un père ou d’une mère, dans le cadre d’un processus adoptif, est en réalité une grave injustice et une discrimination vis-à-vis des autres enfants. Et c’est donc un comble qu’une telle perspective soit revendiquée par un ministre de la Justice, au nom d’une prétendue « exigence d’égalité ». « Ce n’est pas parce que les accidents de la vie conduisent un certain nombre d’enfants à souffrir de l’absence d’un père ou d’une mère, ou de ruptures toujours douloureuses entre leurs parents, que l’on peut se permettre de programmer de pareilles souffrances, insiste Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA. A l’heure où l’on veut généraliser la parité à tous les niveaux de la société, comment prétendre supprimer celle qui fonde cette notion : la parité homme-femme dans le couple de parents ? »

    En cédant à une revendication symbolique qui vise la reconnaissance de l’amour homosexuel, le gouvernement prend le risque d’effacer pour tous les citoyens les repères essentiels que sont la complémentarité entre les hommes et les femmes. Cette distinction est pourtant inscrite dans le processus naturel de la filiation, sans aucune exception. Tout enfant nait en effet d’un père et d’une mère biologiques, quelles que soient les fictions qu’on lui impose avec les termes mensongers d’ « homoparentalité » et  d’ « homofiliation ».

    Alliance VITA rendra public très prochainement son plan d’action. Elle demande dès maintenant l’ouverture d’Etats Généraux  pour ouvrir un débat autour de l’enfant et de la filiation. La ministre semble pour le moment décidée à éviter ce débat,  alors qu’elle affirme dans le même temps que « l’intérêt de l’enfant est une préoccupation majeure du gouvernement. »

    Résolument pacifique, Alliance VITA récuse l’amalgame entre le refus de l’adoption homosexuelle et l’homophobie.

    Contact presse : Ségolène du Closel 06 14 20 42 38

     

  • Guy (Guidon) : un saint d'Anderlecht

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    Source : "réflexion chrétienne"

    Ce fils de pauvres paysans brabançons fut très tôt réputé pour sa Charité, si bien que dès l'âge de 15 ans, on le surnommait « l'ange du village » d'Anderlecht. Ce village était situé à l'époque dans le duché de Brabant, et faisait partie du comté ou vicomté de Bruxelles et fait aujourd'hui partie de cette ville.

    Un jour, un riche négociant lui proposa de le prendre à son service en disant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité fit naufrage dans la Senne et son employeur le chassa.

    Il deviendra alors pèlerin, se rendra à Rome et à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen d'Anderlecht, Wonedulphe ou Onulphe, qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Au cours du voyage, tous ses compagnons de pèlerinage meurent et Guy rentre seul en Flandre. Le 12 septembre 1012, il meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Dans les années qui suivirent sa mort de nombreux miracles se produisirent sur sa tombe et la vénération des fidèles ne fit que croître. Aujourd'hui il est vénéré dans l'église du couvent d'Anderlecht.

    À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon lui est dédiée; la collégiale a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert. Il est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie. Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais. On le fête le 12 septembre. Guidon a été Canonisé le 24 juin 1112, sous Odart évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 24 juin.

  • Vers une émigration massive des coptes ?

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    Nous lisons sur "Poste de Veille" :

    L’avocat égyptien chrétien Mamdouh Ramzi a mis en garde contre les répercussions de l'émigration des coptes qui craignent la persécution du gouvernement islamiste.

    «Plus de 100.000 coptes ont fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves», a-t-il déclaré au Al Arabiya al-Hadath al-Masri. «Le départ de ces nombreux coptes constitue une grave menace pour la structure démographique de l'Egypte.»

    L’adoption de décrets de bienvenue par les pays d’accueil s’est accompagnée d’un torrent de demandes d’immigration des chrétiens égyptiens. Selon Essam Ebeid, président de l'Association des coptes des Pays-Bas, le ministre néerlandais de l'Immigration a publié un décret le 11 juin permettant aux coptes persécutés en Egypte de demander l'asile aux Pays-Bas : «Le décret a été adopté parce que le gouvernement néerlandais considère que le gouvernement égyptien ne protège pas ses citoyens coptes». La mort de 24 coptes dans des affrontements avec l'armée devant les bureaux de la télévision d’État en octobre 2011, a expliqué Ebeid, a été la principale raison de la publication du décret. «Ajoutez à cela une série d'autres incidents vus par la communauté internationale comme de la discrimination envers les coptes. »

    Pour Medhat Kelada, chef de l'Union des organisations coptes en Europe, le décret des Pays-Bas est un stigmate pour les islamistes d'Egypte et en particulier le Président Mohammed Morsi, qui témoigne de leur incapacité à protéger les citoyens coptes. Kelada a fustigé Morsi, qui a gracié plusieurs islamistes coupables d'actes criminels mais pas un seul copte détenu pour des raisons politiques ou à la suite d'incidents sectaires. «Ce qui se passe sous Morsi n’est pas différent de ce qui se passait à l’époque de Moubarak», a déclaré Kelada, citant l'exemple des familles coptes expulsées de leurs maisons suite à des affrontements sectaires dans plusieurs villages égyptiens et dont les médias internationaux ont parlé.

    Source : Coptic immigration forebodes demographic disaster: Egyptian lawyer, Al Arabiya, 10 septembre 2012. Traduction par Poste de veille

  • Une déclaration d'amour à l'Eglise sur catho.be

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    Sur catho.be, un compte-rendu d'une conférence du professeur Van Meerbeek relative à "l'adolescent et la question de Dieu", sous la plume de Gilbert Muytjens, donne l'occasion à son auteur, en quelques lignes, de livrer de l'Eglise ce tableau caricatural qui manifeste clairement l'état d'esprit d'une certaine intelligentzia "progressiste" :

    Et l'Eglise ? Mal vue par nos contemporains pour son enseignement figé, son enfermement dans ses discours sur la sexualité, ses dogmes empoussiérés et ses accoutrements d’un autre temps qui empêchent de la prendre au sérieux, ses peurs de la femme et son acharnement à toujours vouloir, avant tout, défendre l’institution. L’Eglise a un trésor inouï à offrir au monde. Introduire dans une alliance avec le Dieu créateur, qui fait confiance, se retire pour faire place à l’homme capable de grandeur et de responsabilité. L’Eglise doit sortir de ses peurs et de ses obsessions maniaques. Le pape Jean XXIII avait permis une merveilleuse espérance. Le fameux aggiornamento annoncé avait soulevé un incroyable enthousiasme… mais quelle déception quelques années après ! Pourquoi avoir fermé portes et fenêtres et se donner à nouveau de ne plus respirer qu’un air moisi de sacristie ?

    On comprend pourquoi le professeur Van Meerbeek sera le bienvenu à Namur, lors de la grand messe organisée par le Père Delhez...

  • Quand on ferme nos églises...

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    Une unité pastorale, urbaine, de cinq clochers, soit cinq messes à assurer le week-end.

    Un  prêtre à  temps plein (le curé) et un autre à temps partiel (le vicaire). Deux diacres.

    Deux ou trois prêtres retraités, sans attributions, disponibles pour assurer des remplacements occasionnels.

    Mission impossible ?

    Oui, faut-il croire, puisque le curé a annoncé qu’on ne célèbrerait plus la messe qu’un dimanche sur deux dans quatre des cinq paroisses.

    "Il est fini, dit-il, le temps où la paroisse ne tournait qu’autour du prêtre et/ou de la seule Eucharistie. Est-ce un appauvrissement ou n’est-ce pas plutôt une chance d’être chrétien autrement."

    Et effecctivement, cela a commencé puisque dans une des églises concernées, le desservant ne s’est pas présenté ; les paroissiens en ont été quitte pour une « adap ».  

    Cela a soulevé des protestations, bien sûr. On n’assiste pas à l’extinction de sa paroisse comme ça, sans tenter quelque chose…

    Mais les responsables diocésains donnent raison au curé. C’est conforme au « chantier paroisses », disent-ils.

    Drôle de chantier, en vérité. Mais il est vrai qu’il y a aussi des chantiers de démolition.

    Cela se passe à Verviers, dans le diocèse de Liège où sévit une bien curieuse pastorale.

    Mais on y attend un nouvel évêque, très prochainement. Et cela pourrait changer bien des choses, espère-t-on...