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  • Pas de miracle requis pour la canonisation de Jean XXIII

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    Lu sur News.va:;

    “Deux papes, Jean Paul II et Jean XXIII, seront prochainement canonisés à une date qui reste à définir. Elle sera décidée par un consistoire convoqué par le pape François ; selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, la cérémonie pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année. On a tout lieu de croire – a ajouté le père Federico Lombardi que les deux canonisations auront lieu au même moment.

    Le pape François a en effet approuvé, ce vendredi matin, deux décrets de la Congrégation pour la Cause des saints ouvrant la voie à la canonisation de deux de ses prédécesseurs : le pape qui a convoqué le Concile, Jean XXIII, surnommé le bon pape pour sa simplicité et sa bonhomie, et le pape polonais qui a tant œuvré en faveur de la chute des régimes communistes sur le Vieux continent, le très charismatique Jean-Paul II. Au cours d’une rencontre vendredi matin avec le préfet de la Congrégation pour la Cause des saints, le Saint-Père a donné son aval formel à un 2° miracle attribué à Jean-Paul II. En revanche, Jean XXIII va accéder à la sainteté sans deuxième miracle, en vertu d’une procédure simplifiée, approuvée par le pape François. Devant la presse, le père Federico Lombardi a expliqué qu’il s’agissait d’un cas particulier qui intervient alors que l’on célèbre le cinquantenaire du Concile Vatican II. Le pape a le pouvoir d’accorder une dispense en ce qui concerne le deuxième miracle.

    D'autres canonisations sont prévues Parmi les nombreux autres décrets approuvés par le Souverain Pontife ce vendredi matin figure un miracle attribué à l’intercession du prélat de l’Opus Dei, Alvaro del Portillo, mort en 1994, ainsi que des décrets concernant le martyre d’un prêtre et de nombreux religieux et religieuses appartenant à différentes congrégations, tués en raison de leur foi, dans les années 30 en Espagne, pendant la guerre civile. Parmi les futurs bienheureux figurent également un français, membre des Frères des Ecoles chrétiennes, Jean Fromental Cayroche et une grande figure du catholicisme italien, l’historien et homme politique Giuseppe Lazzati

    Manuella Affejee a recueilli la réaction de Bernard Lecomte, journaliste et écrivain français, spécialiste de la papauté contemporaine :

    Ici: Les papes Jean-Paul II et Jean XXIII seront prochainement canonisés

    La canonisation de Jean XXIII ne requiert pas de miracle. Est-ce encore un aggiornamento attribuable à Vatican II ?  Toujours pas de Pie XII à l’horizon, mais, côté Opus Dei, Mgr Alvaro del Portillo va suivre Mgr Escriva de Balaguer sur les autels. JPS

  • Lumen Fidei : Les lumières de l’encyclique ne sont pas celles des philosophes de la modernité.

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    Plusieurs maîtres intellectuels de nos contemporains sont épinglés dans l'encyclique. Comme le note Michel Janva sur le « salon beige » :

    « Jean-Jacques Rousseau :

    "14. Dans la foi d’Israël apparaît aussi la figure de Moïse, le médiateur. Le peuple ne peut pas voir le visage de Dieu ; c’est Moïse qui parle avec YHWH sur la montagne et qui rapporte à tous la volonté du Seigneur. Avec cette présence du médiateur, Israël a appris à marcher en étant uni. L’acte de foi de chacun s’insère dans celui d’une communauté, dans le « nous » commun du peuple qui, dans la foi, est comme un seul homme, « mon fils premier-né » comme Dieu appellera Israël tout entier (cf. Ex 4, 22). La médiation ne devient pas ici un obstacle, mais une ouverture : dans la rencontre avec les autres, le regard s’ouvre à une vérité plus grande que nous-mêmes. J.J. Rousseau se plaignait de ne pas pouvoir voir Dieu personnellement : « Que d’hommes entre Dieu et moi ! »[Emile]; « Est-ce aussi simple et naturel que Dieu ait été chercher Moïse pour parler à Jean-Jacques Rousseau ? » À partir d’une conception individualiste et limitée de la connaissance, on ne peut comprendre le sens de la médiation, — cette capacité à participer à la vision de l’autre, ce savoir partagé qui est le savoir propre de l’amour. La foi est un don gratuit de Dieu qui demande l’humilité et le courage d’avoir confiance et de faire confiance, afin de voir le chemin lumineux de la rencontre entre Dieu et les hommes, l’histoire du salut."

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  • Le “digest” de Lumen Fidei: dernière encyclique de Benoît, première de François

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    Pour les gens pressés, l’agence VIS propose un résumé de la première encyclique du Pape François intitulée Lumen Fidei (la lumière de la foi), publiée ce matin:

    1011452_634201909924184_1767964088_n.jpg Ce texte, qui s'articule en une introduction, quatre chapitres et une conclusion, est en réalité l'encyclique presque achevée de Benoît XVI sur la foi, à laquelle le Pape François a apporté sa propre contribution.

    L'introduction expose les buts et, tout particulièrement, la nécessité de redécouvrir le caractère lumineux de la foi, qui éclaire l'existence, aide l'homme à distinguer le bien du mal alors que la foi est souvent perçue comme une illusion, un saut dans l'inconnu qui entrave la liberté de la personne. En cette Année de la foi et en ce cinquantième anniversaire de Vatican II, "un concile sur la foi", il convenait de raviver une large perception de la foi, confessée dans son unité et son intégrité. Il ne s'agit pas d'un préjugé acquis mais d'un don de Dieu qu'il faut nourrir et renforcer. Qui croit, voit! Car la lumière de la foi, qui vient de Dieu, éclaire toute l'existence humaine. Elle vient du souvenir de la vie de Jésus et ouvre un vaste horizon.

    La suite ici: RESUME DE L'ENCYCLIQUE LUMEN FIDE

    Ne cherchons pas à déterminer la part de l’un et celle de l’autre des deux pontifes. C’est un document didactique sans être ennuyeux, très clair et profond à la fois, une porte ouverte sur l'acte de foi,  la réflexion spirituelle et la prière. Tout ce qu’il faut pour plaire aux « zelanti » et déplaire aux « politicanti , qui ne manqueront pas de la snober, car elle ne dogmatise sur aucune des grandes controverses qui agitent l'Eglise postconciliaire. JPS

  • Lumen Fidei, la première encyclique du pape François

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    LETTRE ENCYCLIQUE
    LUMEN FIDEI
    DU SOUVERAIN PONTIFE
    FRANÇOIS
    AUX ÉVÊQUES
    AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
    AUX PERSONNES CONSACRÉES
    ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
    SUR LA FOI

     

    1. La lumière de la foi (Lumen Fidei) : Par cette expression, la tradition de l’Église a désigné le grand don apporté par Jésus, qui, dans l’Évangile de Jean, se présente ainsi : « Moi, lumière, je suis venu dans le monde, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12, 46). Saint Paul aussi s’exprime en ces termes : « Le Dieu qui a dit ‘Que des ténèbres resplendisse la lumière’, est Celui qui a resplendi dans nos coeurs » (2 Co 4, 6). Dans le monde païen, épris de lumière, s’était développé le culte au dieu Soleil, le Sol invictus, invoqué en son lever. Même si le soleil renaissait chaque jour, on comprenait bien qu’il était incapable d’irradier sa lumière sur l’existence de l’homme tout entière. En effet, le soleil n’éclaire pas tout le réel ; son rayon est incapable d’arriver jusqu’à l’ombre de la mort, là où l’oeil humain se ferme à sa lumière. « S’est-il trouvé un seul homme qui voulût mourir en témoignage de sa foi au soleil ? »[1] demande le martyr saint Justin. Conscients du grand horizon que la foi leur ouvrait, les chrétiens appelèrent le Christ le vrai soleil, « dont les rayons donnent la vie »[2]. À Marthe qui pleure la mort de son frère Lazare, Jésus dit : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (Jn 11, 40). Celui qui croit, voit ; il voit avec une lumière qui illumine tout le parcours de la route, parce qu’elle nous vient du Christ ressuscité, étoile du matin qui ne se couche pas.

    La suite sur vatican.va

  • En Egypte, l'espoir et la vigilance des chrétiens

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    Le processus islamiste est arrêté en Egypte: un signe positif pour tout le moyen orient et en particulier les minorités chrétiennes historiques qui doivent cesser de prendre la route de l’exil vers l’occident.  Ce qu’en dit Natalia Trouiller ce matin, sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”. JPS.


    “Une Egypte plus sûre pour la minorité chrétienne ? C'est en tout cas ce que semble entrevoir la minorité copte, suite aux événements qui ont provoqué la déposition du président issu des Frères musulmans Mohammed Morsi. Différents responsables coptes catholiques ne cachent pas leur satisfaction. C'est le cas du père Rafic Greiche, porte-parole de l'Eglise catholique égyptienne, qui réfute dans AsiaNews l'appellation de "coup d'Etat" de l'armée, arguant que le président par intérim Adly Mansour est un "technicien" appelé à former un gouvernement transitoire d'union nationale, et non le pantin des militaires.


    Bien qu'une église catholique ait été attaquée hier dans le gouvernorat de Minya (Haute-Egypte), le patriarche d'Alexandrie des coptes catholiques, Sa Béatitude Ibrahim Isaac Sidrak, confie à l'agence Fides que "différents signaux montrent que nous sommes sur la bonne voie. Les erreurs de la fois précédente ne seront pas répétées, lorsque, dans l’euphorie de la fin politique de Moubarak, tout le reste fut perdu de vue et beaucoup de choses furent laissées dans le flou. Cette fois, les prochaines étapes ont été bien préparées. Aujourd’hui, le nouveau Président provisoire, Adly Mansour, prête serment et l’ordre démocratique sera progressivement pleinement rétabli. Nous ne pouvons pas dire de ne pas nourrir de craintes. La situation économique est préoccupante et rend tout un chacun plus exposé au risque d’être manipulé par les sirènes de la propagande. Les partisans de Morsi sentent qu’ils ont perdu et sur cela peuvent venir se greffer des sentiments de vengeance. Nous devons les convaincre qu’il existe une place également pour eux dans le pays, que personne ne les rejette, mais qu’ils doivent être et se comporter en Egyptiens, comme des compatriotes de tous les autres Egyptiens et ne pas viser à instaurer un despotisme religieux".


    Signe de l'attention portée par les coptes à une bonne harmonie nationale, les responsables coptes orthodoxes et catholiques, parmi lesquels le pape copte-orthodoxe Tawadros II, ont joint leur voix à celles du nouveau président et du cheikh d'Al-Azhar, plus haute autorité sunnite, pour veiller à ce que les Frères musulmans et leurs partisans ne soient pas victimes de vengeance. "Il faut éviter une chasse aux sorcières contre les islamistes", a ainsi martelé le père Rafic Greiche.”


    Ici: En Egypte, l'espoir et la vigilance des chrétiens

  • Ni progressistes, ni conservateurs

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    Une excellente consigne proposée sur Metablog par l'abbé de Tanouärn à la suite de jésuites américains : "Ni progressistes ni conservateurs"

    Une suggestion des jésuites américains nous est transmise en français par Aymeric Christensen dans La Vie. Je crois qu'elle plaira aux lecteurs assidus de metablog. Il s'agit de bannir de son vocabulaire les termes de "conservateurs" ou de "progressistes", lorsque l'on parle de chrétiens véritables  (cf. lavie.fr). Non pas seulement parce que les étiquettes sont réductrices, mais parce que tous les chrétiens, dans la mesure où ils le sont, sont des révolutionnaires.

    Juste une petite anecdote, avant d'aller plus loin. Alors que je faisais du stop sur l'autoroute (oh ! c'était autour de mes trente ans, un autre monde, une autre vie), les policiers veulent contrôler ce drôle d'oiseau en robe longue noire, qui tend le pouce sous un cagnard épouvantable. - "Rien à signaler ? Mais pourquoi ce drôle d'uniforme ?". Je leur explique que je suis prêtre (ou séminariste d'ailleurs peut-être), "traditionaliste"... Et comme je ne suis pas sûr qu'ils comprennent le terme, j'ajoute "conservateur". Mal m'en a pris. L'un d'entre eux me reprend du tac au tac : - Conservateur, vous ? J'ai plutôt l'impression que vous êtes un révolutionnaire". Cette petite histoire m'est resté, allez savoir pourquoi et il me semble qu'elle est de circonstance.

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  • France, Turquie : comparaison n’est pas raison

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    Le printemps français et le printemps turc, même combat ? Annie Laurent, dans le n° juillet-août 2013 du mensuel « La Nef » montre que les comparaisons ont un caractère superficiel. Extraits :

    "La Turquie vient de connaître des turbulences inattendues dans ce pays présenté un peu partout comme un modèle à cause de sa stabilité politique et de son essor économique, succès attribués aux islamistes du Parti de la Justice et du Développement (AKP), qui détiennent le pouvoir à Ankara depuis 2002 (…).

    Bien que paisible et motivée par une revendication écologique (protéger les arbres menacés), la contestation a tout de suite été réprimée durement par la police, ce qui a entraîné sa politisation et son extension dans quelque 60 autres villes, en particulier Ankara et Smyrne. Tous les mécontents ont alors uni leurs voix, réclamant la démission d’Erdogan (…) Le mouvement s’est poursuivi dans une ambiance de « kermesse libertaire » (Le Figaro du 7 juin 2013) du côté des manifestants jusqu’à ce que, le 15 juin, la police leur donne l’assaut définitif. Le lendemain, Erdogan, s’exprimant devant 300 000 partisans de l’AKP rassemblés à Istamboul pour l’acclamer, pouvait savourer sa victoire. Le bilan de ces deux semaines de fronde est d’au moins quatre morts, des centaines de blessés et d’arrestations.

    Ces événements ont rappelé ceux qui ont agité la France au cours des derniers mois. Comme François Hollande envers les opposants à la loi Taubira, Recep Tayyip Erdogan a traité les manifestants turcs par le mépris et l’arrogance, certes avec ses mots à lui, les qualifiant de marginaux, vandales, agents d’un complot international. Comme le président français, le premier ministre turc considère que la légitimité des urnes le dispense d’écouter l’inquiétude d’une partie de son peuple (…)"

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  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop (3/7/2013)

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    En réponse à l'Edito de Béatrice DELVAUX dans Le Soir du 21 juin 2013

    Publié par Carine BROCHIER (Coordinatrice de projets)

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    A vous, les parents qui souffrez de la maladie de votre enfant...

    Publié par Viviane le POLAIN (Une maman)

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    Qu'elle soit morale ou physique, la souffrance a de tout temps suivi l'humanité comme son ombre

    Publié par François TRUFFIN (Directeur nursing adj.)

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    Moi quand je serai démente je veux être aimée, pas tuée !

    Publié par Anne-Chantal ANDRE-DUMONT (Etudiante)
    Lire « l Moi quand je serai démente je veux être aimée, pas tuée ! »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais : 

    Beslissing van minderjarigen en dementerenden

    Publié par Frans de SUTTER (em. magistraat)

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    Steeds kouder in de Vlaamse sterfkamer

    Publié par Opinie in de Pers (N/O)
    Opinie uit De Standaard, 26/06/2013

    Lire « Steeds kouder in de Vlaamse sterfkamer »

  • Indonésie : la liberté religieuse de nouveau bafouée

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    Radio Vatican

    Des centaines d'extrémistes islamistes ont lancé une série de deux jours de protestations contre la construction de l'église catholique de Saint Stanislas Kostka à Kranggan, sous-district de Bekasi Regency, dans la province de Java-Ouest. Dans une situation très similaire à celle des fidèles de l'Eglise Yasmin – engagés dans une rude bataille avec les autorités de Bogor – les catholiques Kranggan sont susceptibles de voir leurs efforts réduits à néant, le processus d'obtention des permis a commencé en 2003 et toutes les obligations légales, y compris le funeste Imb ont été remplies. Toutefois, selon les manifestants, un édifice chrétien dans une région à majorité musulmane ne servirait qu’à «nourrir» l'affrontement interreligieux et mettrait en danger la coexistence pacifique entre les différentes religions. Lors des manifestations un peu plus tôt cette semaine, les extrémistes ont lancé un appel aux autorités en leur demandant de geler l’octroi de l’Imb (Izin Mendirikan Bangunan).

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  • D'Albert II à Philippe Ier

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    Excellent billet de notre ami l'abbé Eric de Beukelaer, sur son blog, consacré à l'abdication d’Albert II, roi des Belges et à l'avènement de Philippe

    « Le Roi n’est pas mort. Vive le Roi ».

    Monarchie

    Je suis plutôt monarchiste. Non pas par raison: « parce qu’en Belgique, c’est nécessaire pour que le pays n’explose pas ». Non pas par passion: « parce que sans le Roi, pas de pays ».  Si je suis plutôt monarchiste, c’est parce que je pense que la monarchie constitutionnelle est une institution qui colle assez bien avec la nature humaine. Nous avons une moitié du cerveau plus rationnelle et l’autre plus émotionnelle. La raison doit commander, mais l’émotion nous irrigue et dirige bien plus que nous n’aimions l’avouer. (En cela, je rejoins une tradition philosophique qui passe par saint Augustin, Freud et, plus récemment, Michel Onfray). La raison est ce qui pousse à reconnaître la souveraineté du peuple, le choix politique par élection libre, le pouvoir législatif au parlement, la liberté d’opinion et de presse, etc. Mais, en monarchie, l’émotion reçoit une place constitutionnelle, de par l’alliance entre un pays et une famille. A chaque catastrophe ou victoire nationale, le Roi est là. Ce faisant, le souverain incarne l’identité nationale avec plus d’efficacité que n’importe quelle manifestation républicaine.

    Lire la suite sur le blog d'Eric de Beukelaer

    La fonction royale est plus qu’une fonction politique et, comme l’a dit  opportunément le Cardinal Danneels le jour des funérailles du Roi Baudouin, il y a même des rois qui sont plus que des rois mais des bergers pour leur peuple. Cette sacralisation de la monarchie n’est nullement inscrite dans la constitution belge, d’allure fort libérale, pas plus que l’assimilation de la royauté à une forme de paternité. Celle-ci procède du sentiment populaire qui, par une sorte d’instinct venu du fond des âges, cherche à incarner le pouvoir, lui donner un visage humain fondé sur la génération, à l’image de la famille. Du moins jusqu’ici, car la mode actuelle de l’abdication des rois ou de la renonciation des papes (je suis frappé par la similitude des propos de Benoît XVI et d' Albert II), vient brouiller cette image paternelle. Comme l'observe "Le Monde", sans être inédit, le renoncement volontaire d'un roi est, en Belgique, une pratique à ce jour tellement rare que la Constitution ne l'évoque pas. Seul le décès d'un chef de l'Etat est envisagé, avec une période d'interrègne limitée à dix jours, pendant lesquels le gouvernement assume seul les pouvoirs.

    JPS

  • France : un mouvement pour l’écologie humaine

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    Une suite moins circonstancielle au « printemps français » ? Lu sur le site du mensuel « La Nef » (n° 250, juillet-août 2013) :

    « Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et porte-parole de « la Manif pour tous », a lancé le 22 juin avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil le courant « Écologie humaine ». Il nous explique ce projet.

    La Nef – Vous avez lancé le 22 juin un courant d’Écologie humaine : de quoi s’agit-il et quel rapport a-t-il avec « la Manif pour tous » ?
    Tugdual Derville – L’année écoulée restera celle du plus grand mouvement que la France ait connu depuis mai 1968. Un mouvement social authentique, répondant à trois critères : spontané, anarchique et foisonnant. Contrairement aux mouvements sporadiques agitant nos sociétés en quête de repères (je pense aux Indignés), notre mouvement de résistance est porté par une revendication cohérente et altruiste. Il doit s’ouvrir sur des perspectives positives. Le courant pour une Écologie humaine s’inscrit dans cette intention. Il entend favoriser un projet de société global, fondé sur la protection du plus fragile.

    Quels liens faites-vous entre libéralisme financier et libertarisme des mœurs, entre écologie environnementale et écologie humaine, et quelles conclusions politiques en tirez-vous ?

    La loi Taubira s’inscrit dans les dérives de la culture libérale-libertaire de mai 1968. Son individualisme soumet l’intérêt du plus faible (l’enfant) au désir du plus fort (l’adulte). Son glissement vers la marchandisation de l’être humain est inexorable. La financiarisation de l’économie tend elle aussi à faire passer l’homme comme une variable d’ajustement. C’est l’économiste Pierre-Yves Gomez qui m’a fait voir la portée de l’expression « écologie humaine » que j’ai lancée sur le podium du 13 janvier, quand je constatais que nous défendions un précieux patrimoine commun à toute l’humanité désormais menacé : l’altérité sexuelle dans l’engendrement. À trois, avec Gilles Hériard-Dubreuil, spécialiste de la gouvernance des crises environnementales, nous avons décidé de lancer un grand chantier en vue de faire émerger un projet de société multidisciplinaire faisant de l’homme la priorité de toute décision. Ce projet « métapolitique » concerne tous les domaines : éducation, environnement, bioéthique, entreprise, culture, en commençant par la vie personnelle. Bien sûr, la sphère politique sera touchée, comme pour le défi environnemental.

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  • Après le pape, le roi…

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    Belgique : selon la presse, le Roi Albert II annoncera son abdication aujourd’hui à 18 heures. Lu dans « La Libre » :

    « Les rumeurs se sont multipliées ces derniers mois sur une possible abdication du chef de l'Etat, âgé de 79 ans, que certaines rédactions du pays se sont avancées à pronostiquer pour le 21 juillet prochain, date de la Fête nationale. Aucune source officielle ne s'est toutefois prononcée sur le contenu du message royal, ni sur un terme précis. 

    Selon une des sources, l'abdication interviendra "à terme", après le règlement des dernières modalités sur le budget, au Comité de mise en œuvre des réformes institutionnelles (Comori) et en comité de concertation, et après le vingtième anniversaire de l'accession du souverain au Trône. Le roi Albert II a prêté serment le 9 août 1993. Pour célébrer ses vingt ans de règne, le Roi et la reine se rendront d'ici le 21 juillet, dans les trois Communautés du pays. 

    Le prince Philippe sur le Trône pour la Fête nationale

    Peu avant 15 heures, le Conseil des ministres restreint était réuni au 16 rue de la Loi. Un Conseil des ministres aura lieu à 17h30, toujours au 16 rue de la Loi. A la suite de l'allocution que le Roi Albert II prononcera à 18h, le Premier ministre Elio Di Rupo fera une déclaration en présence du Conseil des ministres restreint à 18h15, toujours au "16".

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