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  • Une nouvelle fiche didactique sur les cellules souches

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    Nouvelle Fiche Didactique de l'IEB !

    19/09/2013 - Recherche biomédicale

    I – BRÈVE PRÉSENTATION
    Les cellules souches existent dans les tissus de l’organisme pour entretenir leur croissance ou les reconstruire. Elles ont la capacité de se diviser en cellules-filles identiques, tout en produisant de manière régulée d’autres cellules différenciées dans le type cellulaire approprié.…


    II – QUE DIT LE DROIT ?


    III – APPRÉCIATION CRITIQUE
    Créer un clone embryonnaire ? Barrières techniques  - Éviter la destruction d’embryons humains - Vigilance

     Pour découvrir la Fiche ICI

  • L’interview du pape François dans les « Etudes » : première réaction sur le site de l’hebdomadaire « La Vie »

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    Nous l’avons déjà signalé ici : « Quand François se dévoile » : la revue mensuelle des jésuites français Études publie aujourd’hui 19 septembre 2013 la traduction française d’une interview exclusive du pape François. Cette interview est publiée simultanément dans les revues culturelles jésuites de 16 pays d’Europe et d’Amérique. Sur le site de l’hebdomadaire « La Vie », ce jeudi soir, une première analyse de Jean Mercier  « Pape François : "L'amour avant la morale et la discipline" :

    « Dans une interview exclusive réservée aux journaux jésuites, le pape François fait une critique vigoureuse du conservatisme catholique. C’est la première fois depuis le 13 mars, jour de son élection au siège de Pierre, que le pape s’exprime de façon aussi approfondie sur sa vision pour l’Eglise catholique. Interrogé par le jésuite Antonio Spadaro, directeur de la Civilta Cattolica, il réaffirme sa vision d’une Eglise miséricordieuse, tournée vers ceux qui sont loin, à rebours de tout repli identitaire. Il explique ses choix personnels dans un texte très fort.

    Balayant les rêves d’une réforme rapide de l’Eglise, il explique la nécessité du discernement, qui lui vient des jésuites : “Ce discernement requiert du temps. Nombreux sont ceux qui pensent que les changements et les réformes peuvent advenir dans un temps bref. Je crois au contraire qu’il y a toujours besoin de temps pour poser les bases d’un changement vrai et efficace. Ce temps est celui du discernement. Parfois au contraire le discernement demande de faire tout de suite ce que l’on pensait faire plus tard. C’est ce qui m’est arrivé ces derniers mois. Le discernement se réalise toujours en présence du Seigneur, en regardant les signes, en étant attentif à ce qui arrive, au ressenti des personnes, spécialement des pauvres”.

    Humble, le pape revient sur lui-même et ses défauts. Il explique, comme il l’avait déjà fait, qu’il se trompe presque toujours lors de son premier jugement. Il explique aussi qu’il a fait de nombreuses erreurs à cause de son autoritarisme, du temps où il était provincial des jésuites et dévoile sa manière de fonctionner.“Quand je confie une tâche à une personne, je me fie totalement à cette personne. Elle doit vraiment faire une grosse erreur pour que je lui retire ma confiance. Cela étant, les gens se lassent de l’autoritarisme. Ma manière autoritaire et rapide de prendre des décisions m’a conduit à avoir de sérieux problèmes et à être accusé d’ultra-conservatisme. J’ai vécu un temps de profondes crises intérieures quand j’étais à Córdoba. Voilà, non, je n’ai certes pas été comme la Bienheureuse Imelda, mais je n’ai jamais été conservateur. C’est ma manière autoritaire de prendre les décisions qui a créé des problèmes.”

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  • Quand François se dévoile

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    (source) La revue mensuelle des jésuites français Études publie aujourd’hui 19 septembre 2013 la traduction française d’une interview exclusive du pape François. Cette interview est publiée simultanément dans les revues culturelles jésuites de 16 pays d’Europe et d’Amérique.

    Il a été conduit par le P. Antonio Spadaro, sj, directeur de la revue jésuite italienne La Civiltà Cattolica, en trois rencontres échelonnées du 19 au 29 août derniers. Les questions avaient été préparées par les responsables de ces revues.

    Le pape François n’accorde pas en général d’interview à la presse. C’est dire le caractère exceptionnel de ce document.

    Dans ce long entretien, le pape raconte son itinéraire de jésuite. Il présente sa manière de gouverner en insistant sur la consultation, la réflexion en commun et la collégialité. Il donne sa vision de l’Église comme « peuple de Dieu » en marche. Il insiste sur l’accueil de toutes les personnes, à commencer par les « blessés sociaux », divorcés remariés, homosexuels, femmes ayant connu un avortement. Il dévoile ses goûts artistiques (littérature, musique, cinéma) et donne sa vision de Dieu et de l’homme. On perçoit à quel point sa démarche est inspirée par la spiritualité jésuite.

    Le texte intégral de l’interview se trouve en exclusivité ici, et sa version originale en italien se trouve sur le site de La Civiltà Cattolica : www.laciviltacattolica.it.

  • De l'égalité et de la dignité humaine; l'éclairage de Jacques Fierens

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    Lu sur le site de l'Académie Royale de Belgique : Jacques Fierens. Au-delà du droit, l'engagement des valeurs.

    (...) l’enseignement de Jacques Fierens, avocat, docteur en droit avec thèse, est très concrètement axé vers l’action, en l’espèce contre la pauvreté et pour l’effectivité des droits de l’homme, débarrassés de leur formalisme : d’où ses redéfinitions des valeurs d’égalité et de dignité. Car ce juriste est en même temps orienté par la philosophie, dont il est licencié.

    Professeur extraordinaire à la Faculté de droit de l’Université de Namur, chargé de cours et titulaire du cours « Droit de l’aide sociale » à l’Université de Liège, il a multiplié les interventions en tant que professeur visiteur au Burkina Faso, au Rwanda, au Burundi et au Congo. (...)

    Comment vous est venue la vocation juridique et, dans cette voie, l’engagement prioritaire vers le droit à l’aide sociale, le droit de la famille et les droits de l’enfant, ensuite vers les droits de l’homme à l’échelon international, en particulier les terribles questions que posent les génocides ?

    Je suis juriste par accident, philosophe par amour, avocat par vocation. J’ai eu un excellent professeur de grec et de latin en rhétorique, M.  Michel Baguette, qui m’a décidé à étudier la philosophie. Mais je ne voulais pas être professeur. J’ai donc fait le droit par défaut, puis j’ai commencé la philo en cumulant les deux cursus. Inscrit au barreau, j’étais proche de l’association « ATD Quart Monde », association des pauvres eux-mêmes en lutte contre la pauvreté. Très vite, j’ai pris l’habitude de défendre les indésirables : les miséreux, les étrangers, les enfants délinquants. Assistant en droit, j’ai fait ma thèse sur le thème « Droit et pauvreté ». À l’Université de Liège, vingt ans plus tard, je donne toujours cours de « Droit de l’aide sociale » et, depuis les réformes du baccalauréat et du master, j’enseigne à l’Université de Namur le cours de « Droit de la famille », le cours de « Droit de la jeunesse » et un cours intitulé « Questions de droit naturel ». Ce dernier m’a permis de renouer avec ma vocation philosophique puisqu’il pose la question des fondements du droit. En même temps, mes domaines d’intérêt sont proches des associations militantes et de la coopération universitaire dans laquelle je suis engagé, surtout en Afrique centrale…

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  • Une martyre espagnole rendue muette pour qu'elle ne puisse plus crier "Vive le Christ Roi!"

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    Pour qu'elle ne crie plus "Vive le Christ Roi!"

    19 septembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin

    Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de la bienheureuse Francisca Cuallado Baixauli, vierge et martyre espagnole (1890-1936).

    Francisca Cullado Baixauli fait partie des nombreux laïcs de l'Action catholique espagnole qui ont versé leur sang pour l'amour du Christ au cours de la persécution anti-catholique qui a accompagné la Guerre civile espagnole.

    Originaire de Valence, elle avait été toute jeune éprouvée par la mort de son père. Dès lors, elle s'occupa de sa maman, malade. Elles vivaient de son travail de couturière.

    Ses qualités humaines se déployaient aussi dans la pastorale sociale en tant que membre du syndicat catholique féminin. Et cet engagement était soutenu par la participation quotidienne à l'eucharistie et par la prière du chapelet en paroisse.

    Puis elle rejoignit l'Action catholique et elle se consacra à la catéchèse et aux oeuvres de charité envers les plus nécessiteux, prenant sur ses biens pour les secourir.

    Or, c'est justement cette activité intense de charité qui la mit en danger. Elle fut arrêtée à la mi-septembre 1936, et jetée en prison. Le 19 septembre, elle était exécutée sans autre forme de procès, à Benifayon. On lui avait tranché la langue pour qu'elle ne crie plus: "Vive le Christ Roi!"

  • Syrie : quand l'évêque d'Angoulême s'égare

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    Syrie : le patriarche Gregorios III répond à Mgr Dagens (aleteia)

    Après les accusations lancées par l’évêque d’Angoulême et académicien sur les ondes de Radio Notre-Dame, réponse du patriarche de l’Eglise catholique melkite.

    La semaine dernière, Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême et membre de l’Académie française,  interrogé sur la crise syrienne, lançait un cri de colère sur les antennes de Radio Notre-Dame. Répondant aux questions de Louis Daufresne dans l’émission Le Grand Témoin , il prenait nettement parti contre Damas et accusait la hiérarchie catholique de collusion avec le régime.

    La réponse du patriarche de l’Eglise catholique melkite, Gregorios III, directement mis en cause, ne s’est pas fait attendre :

    Son Excellence Mgr Claude Dagens - Evêque d’Angoulême

    Excellence et cher frère dans l’épiscopat,

    Vous m’avez gravement et publiquement mis en cause sur les ondes de Radio Notre-Dame. Vous n’imaginez sans doute pas combien vos paroles diffamatoires ont blessé – et mis en danger – la communauté melkite si cruellement éprouvée depuis tant d’années.

    Quel contraste avec la sollicitude du Pape François et la solidarité spirituelle si touchante de mes frères dans l’épiscopat et de tant de Français anonymes !

    J’ajoute que beaucoup de chrétiens d’Orient sont des francophones fervents et ont été du coup particulièrement peinés par les attaques de l’Académicien que vous êtes.

    De légitimes différences d’appréciation géopolitiques ne me semblent pas justifier le fait de porter violemment atteinte à la fraternité épiscopale et de choquer toute une Eglise en attaquant son Patriarche.

    Sur la brèche et faisant front à toutes les difficultés et les tragédies de ces deux dernières années je n’ai eu de cesse d’appeler au dialogue et surtout à la réconciliation unique planche de salut pour la Syrie et pour laquelle je suis prêt à offrir ma vie en sacrifice. (1)

    Demeurant à votre disposition pour en reparler, je vous assure, Excellence, de ma prière pour la paix, la communion ecclésiale, vous-même et votre diocèse. 

                                                         + Gregorios III              Patriarche

    Copies à

    S. Ex Mgr Georges PONTIER, Président de la Conférence épiscopale frnaçase

    S. Em. le Cardinal VINGT-TROIS, Ordinaire des Orientaux en France

    S. Em. le Cardinal OUELLET, Préfet de la Congrégation des Evêques

    Mme Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, Secrétaire Perpétuel de l’Académie Française

    (1) Lire : http://www.zenit.org/fr/articles/sa-beatitude-gregorios-iii-face-a-la-crise-syrienne

  • L’apôtre Thomas et le christianisme en Asie, recherches historiques et actualité

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    Thomas-et-le-christianisme-en-Asie-couv_I.pngL’apôtre Thomas et le christianisme en Asie, recherches historiques et actualité

    présentation le vendredi 20 sept. à 20h15

    salle de l’Eglise Chaldéenne 13-15 rue Pajol, Paris 18e

    (métro La Chapelle ou Gare du Nord)

    Présentation de l’éditeur :

    Les récits traditionnels relatifs aux pérégrinations en Asie de l’un des douze apôtres, Thomas, sont-ils fondés ?

    Que sait-on aujourd’hui de sa venue en Chine puis de son retour en Inde ? Et au sujet des suites de son action au service de l’Evangile ? Le seul colloque international qui ait jamais abordé de telles questions s’est tenu fin 2012 à Paris.

    Cette première mondiale a regroupé les recherches les plus novatrices et pointues sur ces sujets, relancées ou initiées par les découvertes faites récemment en matière d’archéologie et d’historiographie chinoises. Il en ressort une convergence impressionnante de documents provenant de disciplines diverses, qui permet de retracer de manière assez précise la partie la plus étonnante de l’épopée de l’apôtre Thomas : ses trois années en Chine. Les plus importants d’entre eux sont présentés dans cet ouvrage qui constitue ainsi un outil inégalé pour la communauté scientifique, ainsi que pour tous ceux que passionnent les grands enjeux humains.

    En effet, la masse des documents sinologiques et autres, qui retrace les traditions relatives à l’action de cet apôtre, éclaire d’un jour nouveau l’ensemble de la question des origines chrétiennes : on sort enfin des images habituelles pour redécouvrir la dimension universelle et multiculturelle du christianisme. Celle-ci est illustrée dans la seconde partie de l’ouvrage par des témoins engagés aujourd’hui sur les pas de ce voyageur extraordinaire qui a parcouru la Mésopotamie, l’Iran, l’Inde, et la Chine.

    Complément (ICI) :

    • Depuis l’exégèse moderne, les voyages des apôtres hors du monde romain ont été considérés comme inconnaissables ou légendaires, mais la redécouverte inopinée en 1981 d’une falaise sculptée dans le grand port ancien de la Chine, Hai-xhou (aujourd’hui Lianyungang) ouvre le débat sur des bases nouvelles et massives. Il s’agit d’une sorte de frise en trois tableaux, datant des années 69-71 du premier siècle (les annales chinoises en parlent) et représentant une centaine de personnages, gravés selon une technique qui en fait un style unique en Chine (mais non pas en Iran et dans l’empire parthe). 
    • Lors de cours donnés à l’Université de Nankin en 2007, Mr Pierre Perrier entendit parler de l’existence de ce vaste ensemble de sculptures que les archéologues chinois ne parvenaient pas à identifier ni à expliquer. Il s’attela à organiser une recherche pluridisciplinaire sur la question, malgré diverses entraves à la liberté de recherche. Le recoupement progressif des données n’a fait que confirmer une hypothèse qui apparaissait assez évidente à ceux qui connaissent l’Église de l’Orient – ce qui n’était pas le cas des Chinois mais bien de Mr Perrier –: cette frise, manifestement d’inspiration araméo-chrétienne, devait avoir un rapport avec le passage de l’apôtre Thomas en Chine dont parlent de nombreuses traditions orientales. On a découvert par la suite qu’un chercheur chinois, qui ne connaissait pas cette falaise mais qui était un spécialiste des archives impériales chinoises, avait pensé à la même cause. Et on découvrit plus tard encore que même des missionnaires occidentaux en Inde et en Chine avaient rapporté de telles traditions relatives au souvenir de la venue de l’Apôtre Thomas.
    • Un premier bilan des recherches interdisciplinaires a été établi lors du colloque international « Sur les pas de saint Thomas » qui s’est réuni à Paris fin 2012 sous l’égide de l’Aide à l’Église en Détresse (AED) en coopération avec EEChO. Il a donné naissance à ce présent ouvrage. Celui-ci présente les contributions de nombreux chercheurs, toutes inédites, formant un outil inégalé pour la communauté scientifique, ainsi que quelques témoignages éclairants les enjeux séculaires du christianisme en Asie.
  • Une pétition pour demander la libération d'un jeune Marocain de 34 ans converti au christianisme

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    C'est ici : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Liberation_du_jeune_marocain_de_Taounate_converti_au_christianisme_et_accuse_de_proselytisme_emprisonne_a_Ain_Aicha/?fbdm

    Mohamed El Baldi, Marocain de 34 ans a été arrêté le 28 août 2013 et condamné le 2 septembre à 30 mois de prison parce qu'il s'est converti au christianisme.

    C'est honteux pour le Maroc d'avoir des lois moyenâgeuses et des pratiques de chasse aux sorcières dignes de l'Inquisition... Liberté de culte et de conscience au Maroc. Liberté à Mohamed El Baldi

    L’article 220 du Code pénal est honteux, injuste, et inapproprié :
    «Est puni d'emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats ».

    Un texte qui aurait pu être revu et corrigé, mais opposé par le chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, sur un article garantissant la liberté de culte et de conscience au Maroc, tel que figurant dans la première mouture de la Constitution. 
    L’article a finalement été supprimé et des Marocains continuent d’être condamnés sur la simple base de leurs croyances...

    "Quand on a arrêté les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
    Quand on a arrêté les socialistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas socialiste.
    Quand on a arrêté les juifs, je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.
    Quand on a arrêté les catholiques, je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique,
    Et quand j'ai été à mon tour arrêté et déporté, il n'y avait plus personne pour élever la voix."

    PS: Article 18 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1948: "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

    Signer la pétition adressée au Roi Mohammed VI :

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités nous peuple marocain vous sollicitons pour la mise en place et la garantie de la liberté de culte et de conscience au Maroc.


  • La reconnaissance des unions homosexuelles : un séisme d'après l'archevêque de Bologne

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    S'exprimant lors d'une conférence magistrale au Théatre Manzoni de Bologne, le cardinal Caffarra a qualifié de « séisme » le résultat de la reconnaissance des unions homosexuelles. Jeanne Smits propose sa traduction de ce discours d'une grande clarté, en deux parties :

  • Le pape est-il démago ?

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    Charismatique et populaire, François n'hésite pas à poser les gestes qui font mouche et lancer les formules qui font le buzz ? N'en fait-il pas un peu trop ?

    Loin de la langue de buis, ce commentaire de Jean Mercier (hebdomadaire « La Vie ») sur son blog « Paposcopie », ce 18 septembre :

    La doxa mediatique a tranché. Le pape François est un type très bien. Six mois après son élection, les critiques qui se sont déversées par tombereaux entiers sur Benoît XVI ne sont plus qu’un vieux souvenir. Enfin, les catholiques ont un pape acceptable, ce qui ne s’était plus vu depuis 30 ans…

    Et si François était un tout petit peu démago, du point de vue culturel qui est le nôtre ? L’idée me titille depuis quelques semaines… Même si je m’émerveille de la capacité de ce pape à nous parler avec une totale humanité, de son contact charnel avec la “chair du Christ” que sont les pauvres, je suis parfois gêné par sa capacité de séduction qui n’est pas sans une forme de manipulation, consciente ou non de sa part.

    Je pense à sa façon de demander à ce jeune homme inconnu, qu’il appelle au téléphone, de le tutoyer. Pas de doute, c’est le genre d’anecdote qui plaît dans les rédactions de France, de Navarre et du monde entier !

    Le comble dans le genre est la conférence de presse improvisée dans l’avion au retour des JMJ. Quelques mots ont déclenché une excitation sans précédent. Lorsqu’on demande au pape de se positionner sur l’homosexualité, il répond : “Qui suis-je pour juger…?”

    Tout est dans le “Qui suis-je ?”. Et bien, tout simplement : il est le pape… Et c’est pour cela qu’on lui pose la question. Et pour cela que sa réponse a fait le buzz...

    Si je suis en plein accord avec ce que François a dit sur l’attitude de l’Eglise face aux gays, je ne peux m’empêcher de tiquer. Sa réponse est soit une manière de ne pas assumer son état, soit une pirouette destinée à séduire la totalité de la planète médiatique par son humilité - et faire conclure à une “révolution” sur l’attitude de l’Eglise.

    Le summum a été atteint dans sa fameuse lettre aux non-croyants publiée dans la Repubblica, destinée à Eugenio Scalfari. Magnifique coup médiatique. Néanmoins, lorsque le pape explique que le non-croyant peut se trouver quitte devant Dieu parce qu’il a été fidèle à sa conscience, je ne peux m’empêcher de trouver l’argumentation très faible à tous points de vue. Parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les tortionnaires sans foi ni loi vous disent qu’ils ont la conscience tranquille. Sans doute aurait-il fallu que le pape rentre un peu dans la complexité du sujet...

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  • François surprend et laisse certains sur leur faim

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo :

    Un comédien, un évêque et l'énigme François

    "Il me semble que l’on devra encore vraiment comprendre qui est ce pape. J'attends aussi de lui, comme pape, qu’il m’aide à trouver mon chemin dans le monde aujourd'hui. Quand j'entends qu'en France il n'y aura plus de fête des mères, mais bien du « parent un » ou « du parent deux », je suis curieux de savoir ce qu’en pense le pape ".

    C’est ainsi que Giacomo Poretti,  l'un des comiques les plus populaires en Italie, acteur du trio Aldo, Giovanni e Giacomo, conclut son interview à « Credere », relayé par l’« Avvenire » du 17 septembre. Une interview dans laquelle il raconte son retour à la foi.

    Mais il n'est pas le seul à être impatient face aux rares paroles du pape François sur les questions cruciales du naître, du mourir, de l’engendrer.

    Aux États-Unis, il y a un évêque qui, sur son journal diocésain, procédant au bilan des six premiers mois de ce pontificat, dit à un certain point quelque chose de très similaire :

    "Je suis un peu déçu que le Pape François n'ait pas dit beaucoup, au moins autant que je sache, au sujet des enfants à naître, de l'avortement. Beaucoup de gens l’ont remarqué. Je pense qu'il serait bon que le pape François s’attaque plus directement au mal de l'avortement et encourage toute personne qui s’engage dans les mouvements pro-vie. Une chose est pour lui de tenir, d’étreindre et d’embrasser des bébés et des enfants comme il le fait en tant d'occasions, mais il serait tout aussi merveilleux pour moi s’il se tenait proche, s’il étreignait et embrassait, sous une forme spirituelle, les enfants à naître ".

    Mgr Thomas J. Tobin, du diocèse de Providence, au Rhode Island.

    Dans son interview, cet évêque avance des critiques du Pontife actuel sur au moins quatre autres points.

    Sur le choix de vivre à la maison Sainte Marthe :

    "C'est certainement un geste significatif. Mais par souci de simplicité et d'humilité, il occupe à présent deux bâtiments au lieu d'un seul, avec les problèmes de sécurité qui en découlent. Et quand il a décidé de ne pas se retirer durant l’été à Castel Gandolfo, il avait naturellement le droit de le faire, mais cela a eu un impact sur la population de Castel Gandolfo, sur les commerçants, les restaurateurs, les bus touristiques, les souvenirs, etc..

     Sur son adaptation à son nouveau rôle :

    "C'est très différent d’être l'archevêque de Buenos Aires ou d’être le pontife romain, le vicaire du Christ, le pasteur de l'église universelle. Je pense que c'est un grand défi pour lui de s'adapter à ce changement, en gardant sa personnalité et ses préférences.

    Sur la réforme de la Curie romaine et des finances du Vatican :

    "Je dois dire que jusqu'à présent il s’y est mis assez lentement. En substance qu'il a fait jusqu'à présent, c’est de nommer trois commissions, chose qui a été faite tant de fois dans l'Eglise, chaque fois que l’on a besoin d'étudier et d'essayer de changer quelque chose. Donc il est trop tôt pour dire quels seront les changements réels il et s’ils seront vraiment susceptibles d’opérer une réforme substantielle de l'Administration centrale de l'Eglise. »

    Sur l'affirmation du pape François « si une personne est gay et cherche le Seigneur et est de bonne volonté, qui suis-je pour la juger? » :

    "C'est une des phrases les plus mal comprises de l'histoire récente de l'Eglise. Ces simples mots "qui suis-je pour juger?" dont ont usé et abusé une foultitude de fois ceux qui veulent les conformer à leurs desseins. Il est pourtant clair que le Saint-Père n'a aucune intention de changer l’enseignement de l'Église. Je pense que quiconque étudie sérieusement la question sait ce qu'il veut dire en s’exprimant ainsi. Mais cela a aussi produit, chez beaucoup de gens, y compris des évêques et cardinaux, une certaine angoisse, en tâchant d'expliquer ce que le pape a voulu dire avec ses commentaires au pied levé ».

  • Braves petits élèves...

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    Ce matin, on apprend, dans La Libre (p.9), que :

    "Les résultats aux épreuves externes communes certi­ficatives en lien avec l’octroi du certificat d’études du premier degré de l’enseigne­ment secondaire (CE1D) et du test d’enseignement secondaire supérieur (TESS) de juin 2013 sont à présent définitifs. (...)

    En ce qui concerne l’épreuve d’histoire : elle concerne les élèves de 6ème générale et de 6ème technique/artistique de transition. En histoire, les écoles ont communiqué 95,4 % des résultats d’élèves à l’adminis­tration de la Fédération Wallonie ­Bruxelles. “L’épreuve d’histoire portait sur la compétence de synthèse et nécessitait la mobili­sation des savoirs requis relatifs au contexte historique du coup d’Etat de Pinochet et aux concepts de démocratie, d’autoritarisme, d’impérialisme, de libéralisme et de socia­lisme”, détaille le communiqué. Ainsi, 90,2 % des élèves ont réussi l’épreuve en atteignant au moins un score de 50 %. Le score moyen s’élève à 69,7 %."

    Braves petits élèves ! Le formatage des "chères têtes blondes" fonctionne à merveille; elles intègrent avec succès le béaba du "politiquement et culturellement correct". De quoi réjouir tout le petit monde des "pédagogistes" qui régissent nos écoles...