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  • A Maalula, Sarkis, un jeune chrétien syrien, a été exécuté en haine de la foi

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    ASIE/SYRIE - Maalula, terre de martyrs : la mort in odium fidei du jeune Sarkis

    Damas (Agence Fides) – Pour les chrétiens syriens, Maalula, le village chrétien sis au nord de Damas, attaqué au cours de ces derniers jours par des groupes islamistes, est déjà « terre de martyrs ». Grâce à un témoin oculaire, une chrétienne actuellement hospitalisée à Damas qui a demandé à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité, Fides a reconstruit dans le détail le sort des trois chrétiens tués à Maalula. Leurs obsèques ont été célébrées le 10 septembre à Damas en la Cathédrale gréco-catholique dans le cadre d’une Messe présidée par le Patriarche melkite, S.B. Grégoire III Laham en présence d’évêques d’autres confessions.
    Selon ce qu’a raconté cette femme à Fides, les groupes armés ont pénétré le 7 septembre dans de nombreuses maisons civiles, se livrant à des destructions et terrorisant les habitants, frappant toutes les images sacrées. Dans une maison, se trouvaient trois gréco-catholiques, Michael Taalab, son cousin Antoun Taalab, Sarkis el Zakhm, le neveu de Michael, ainsi que le témoin qui raconte l’épisode, l’une de leurs parentes. Les islamistes ont intimé à tous les présents de se convertir à l’islam sous peine de mort. Sarkis a répondu avec clarté : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ». Le jeune homme a été tué de sang froid ainsi que les deux autres hommes présents. La femme a été blessée et s’est sauvée par miracle, avant d’être conduite à l’hôpital, à Damas. « La mort de Sarkis a constitué un véritable martyr, une mort in odium fidei » déclare à Fides Sœur Carmel, l’une des chrétiennes de Damas qui assistent les évacués de Maalula. Les participants aux obsèques étaient fortement émus. Aujourd’hui, les évacués de Maalula, qui se trouvent en majorité à Damas, indique la religieuse « demandent seulement à pouvoir retourner chez eux en paix et dans la sécurité ». (PA) (Agence Fides 12/09/2013)

  • Abbaye de Maredret : stage de chant grégorien (29/10-1/11)

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    S t a g e  d e  C H A N T  G R É G O R I E N

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    par François Houtart, orgue, composition, chant grégorien

    Avec la participation de Liliana Sallustio, soprano

    Date et heures :

    Mardi 29/10 rendez vous à 14:00

    Mercredi 30/10 9:00 à 16:00

    Jeudi 31/10 9:00 à 18:00

    Vendredi 01/11 9:00 à 15:30

    Contenu du cours :

    • Le « geste du chanteur » et l'acoustique des mots
    • La relation écriture neumatique, texte et agogique
    • Les 8 modes, une autre couleur sonore
    • Pratique : répertoire pour la fête de la Toussaint
    • Polyphonies du Moyen Âge (Ecole de Notre-Dame)

    à l'Abbaye de Maredret Rue des Laidmonts 9 B-5537 MAREDRET

    Tél. : + 32 (0)82 21 31 80 Fax : + 32 (0)82 21 31 89 Courriel : accueil@abbaye-maredret.be

    Accessibilité : Pour tout âge et tout niveau (annoncer vos motivations)

    Préparation : Répertoire pour la fête de la Toussaint

    Conditions de participation : Cours : 100 € quatre jours ou 30 € par jour

    Logement et repas (8:00, 13:00 & 19:00) à l'abbaye : 33 € par jour

    ING BE18 3101 6932 1165 « Stage grégorien » ou « 01 11 2013 »

    Organum Novum, asbl

    Pour inscription et tout autre renseignement :

    • 32 (0)2 345 85 21

    Abbaye de Maredret ou www.francois-houtart.eu

    www.lilianasallustio.com

  • Les films qui sortent sur les écrans

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    Dernières sorties cinéma (l'Ecran)
    Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines)
    Il s’agit de l’adaptation de l’ouvrage scientifique du même nom du psychanalyste et anthropologue Georges Devereux publié en 1951 et qui relatait l’expérience de l’auteur dans son traitement du traumatisme psychologique d’un indien Blackfoot...

    No Pain No Gain (libre accès)
    « No Pain, No Gain ». Le dicton, très ancré dans les mentalités américaines, reflète l’esprit de travail ardent des USA. Le rêve américain, bâtir sa vie seul comme un « self-made-man », comme...

    Gibraltar
    Le réalisateur de l'excellent film L'assaut a refrappé. Il s'attaque cette fois au sujet des douanes et le fait bien en s'inspirant de la vie réelle de Marc Fiévet (que Gilles Lellouche n'a pas souhaité rencontrer pour ne pas être influencé...

    Le Majordome
    Le Majordome est vraiment un film qui sort de l'ordinaire, et ceci pour plusieurs raisons.

    D'abord le réalisateur Lee Daniels, qui pioche régulièrement des petits oscars et des palmes un peu partout, est un grand cinéaste. Je ne résiste pas à...

  • Combatif, le cardinal Bagnasco dénonce les idéologies qui mettent à mal la famille

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    Bishop_Angelo_Bagnasco_(2005).jpgMassimo Introvigne (Nuova Bussola quotidiana - 13-09-2013) (merci à EW pour sa traduction)

    Extraits :

    La 47e Semaine sociale des Catholiques italiens de Turin, dédiée à la famille, s’est ouverte ce 12 septembre. […] Dans son message aux participants, le Pape François a rappelé l’essentiel de la conception chrétienne de la famille : union féconde entre un homme et une femme, dans leurs différences, et nul autre modèle ; premier et principal sujet constructeur d’une société et d’une économie à taille humaine ; réalité concrète, quotidienne, chaîne intergénérationnelle de solidarité et de valeurs. Il a aussi souligné les risques courus par un peuple qui mépriserait la famille : « un peuple qui ne prend pas soin des personnes âgées et des enfants n’a pas de futur, car il maltraite à la fois sa mémoire et ses promesses pour l’avenir» et souligné la portée des choix politiques concernant la famille, des problèmes démographiques du continent européen aux questions relatives au travail et à l’économie. Ensuite, François a dénoncé le manque de liberté des familles italiennes à pouvoir appliquer leurs propres choix éducatifs pour enfin terminer avec cette recommandation : « mettre en évidence le lien qui unit le bien commun à la promotion de la famille fondée sur le mariage, au-delà de tout préjugé ou idéologie. »

    Cette recommandation a immédiatement été appliquée par le Cardinal Bagnasco (archevêque de Gênes et président de la conférence épiscopale italienne), dans son allocution d’ouverture, partant directement du cœur du problème, à savoir le défi que la révolution anthropologique pose à l’Église et au bien commun.  A la suite de Benoît XVI, qui dénonçait une écologie se préoccupant plus de la plus petite plante ou du moindre animal que de la vie ou de la famille humaine, le Cardinal a cité la psychiâtre Catherine Ternynck : « Partout, ils nous exhortaient à sauver la planète. Ne fallait-il pas, avec la même urgence, venir au secours de l’être humain ? Si l’air devait rester pur, l’herbe verte, ne fallait-il pas aussi que le monde des humains demeure vivable ? Que faisait-on de la terre des hommes ? » Bagnasco a affirmé qu’il s’agissait justement « du sol humain qui s’était appauvri, vidé de son humus de relations, liens, responsabilités et, de là, devenu friable et inconsistant. Au point que l’homme lui-même, sur ce terrain incertain, finisse par devenir « de sable », une forme fluide, pétrie de contradictions et avec une caractéristique évidente : la sensation de lassitude. C’est un homme « à la tête lourde » qui se fatigue à faire avancer sa vie, doute du chemin et du sens. »

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  • Saint Materne (14 octobre), évangélisateur de nos contrées

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    SAINT MATERNE (& Euchaire et Valère) (source)

    Disciple de Saint Pierre, si l'en en croit des traditions vénérables, l'un des 72 disciples les plus proches du Christ, et, peut-être, comme l'ont affirmé certains chroniqueurs, le fils de la veuve de Naïm ressuscité par le Christ. Certains ont voulu reculer jusqu'au 4è siècle la vie de Materne et les débuts de I'Eglise dans le Nord de la Gaule, confondant sans doute avec un autre Materne, originaire de Lombardie, qui vécut à la fin du 3ème siècle, qui fut honoré de la confiance de l'empereur Saint Constantin le Grand lui-même, et qui participa aux conciles locaux d'Arles et de Rome (313-314). Personnellement, je m'en tiendrai à l'antique tradition.

    C'est vraisemblablement entre l'an 42 et l'an 52 que trois missionnaires partent de Rome pour évangéliser la Gaule du Nord: Euchère et ses deux jeunes lévites Valère et Materne. Leur destination: Trêves, ville la plus importante et la plus opulente de la Gaule Belgique. Les trois frères y commencent leurs travaux avec un zèle que ne peut rebuter ni la corruption des romains aisés, ni la farouche idolâtrie des autochtones. Plus d'une fois, Euchère, qui s'élève avec force contre l'abomination du culte païen, et proclame que seul Jésus-Christ est digne dadoration, faillit être lapidé. On les chasse de la ville, mais nos missionnaires ne perdent pas courage: ils attendent en paix le moment choisi par Dieu pour faire rejaillir Sa Puissance d'une manière telle que les conversions affflueront.

    Cette occasion est donnée à Euchère par Albana, une noble dame veuve d'un puissant sénateur. Dieu guérit miraculeusement son fils par les prières d'Euchère, et Albana se convertit. La nouvelle fait grand bruit, et sert puissamment à la cause de l'Evangile. Les néophytes se mettent à affluer.

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  • France : 220.000 avortements annuels ne suffisent pas

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    Lu ICI :

    Plus de 220 000 avortements légaux déclarés en France par an, cela ne leur suffit donc pas ? Un rapport qui vient d’être mis en ligne par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, HCEfh, demande que le ministre des Droits des femmes fasse quelque chose pour rendre plus accessible une « information de qualité » sur le droit à l’avortement. Il s’agit de contrebalancer les sites pro-vie qui sont, horreur ! souvent mieux référencés et plus visibles sur internet, avec leurs présentations « fallacieuses », leur « information biaisée, voire hostile à la pratique de l’avortement ».

    C’est urgent, Najat Vallaud-Belkacem qui exerce le « porte-parolat » (sic) du gouvernement, commanditaire du rapport, doit créer un site internet institutionnel pour les femmes et les professionnels de l’« IVG » ; il faut un numéro de téléphone national, « guichet unique » à quatre chiffres, anonyme et gratuit, une équipe nationale de veille et d’animation, fruit d’un partenariat entre l’Etat et des associations pro-mort, et pour finir organiser la première campagne nationale d’information sur le droit à l’avortement : par radio, affiches et encore mieux par la télévision.

    C’est le « discours public volontariste » que le HCEfh appelle de ses vœux : l’Etat doit vouloir, aimer, promouvoir la mise à mort volontaire des tout-petits après l’avoir légalisée, remboursée, et pour finir rendue gratuite en janvier dernier.

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  • Le curieux témoignage d'un curé de paroisse et l'étrange attitude de sa hiérarchie

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    C'est paru sur l'Avenir, ça a été relayé par la RTBF, et ça nous ramène aux désordres d'époques anciennes où les curés donnaient l'exemple d'une vie peu conforme à leurs engagements (avant le concile de Trente, par exemple). En réalité, cela ne nous surprend pas vraiment mais l'attitude de l'évêque concerné paraît assez peu adéquate; c'est le moins qu'on puisse en dire. Et voilà que les imprudentes paroles de Mgr Parolin sont récupérées par ceux qui cautionnent de tels écarts...

    « Au village, on invite aussi la copine du curé »

    Le futur numéro 2 du Vatican ouvre une porte sur la fin du célibat des prêtres. Déjà une réalité pour certains d’entre eux. Témoignage.

    Le célibat des prêtres «n’est pas un dogme» et constitue un précepte dont il est possible de «discuter». Quand c’est le futur numéro 2 du Vatican qui tient ces propos, il y a de quoi faire des vagues dans les bénitiers de plus d’une église.

    Mais sans doute pas dans celle de la paroisse de Bellevaux (Bouillon) où le curé Jean-Marie Wilmotte n’a pas attendu Mgr Parolin pour assumer ses convictions profondes sur la question.

    Six ans déjà qu’il affiche aux yeux de tous sa vie sentimentale avec son «amie», après avoir déjà vécu deux histoires amoureuses auparavant, dont l’une a débouché sur l’adoption de deux enfants. Une situation qui est d’abord particulière parce qu’elle s’affiche au grand jour. Mais les prêtres qui vivent une relation amoureuse ne sont pas si rares. Et si certains préfèrent quitter la maison du Père pour fonder un foyer, d’autres préfèrent vivre en parallèle, et plus ou moins clandestinement, leur sacerdoce et leur relation amoureuse.

    «Pour moi, l’important c’est la vie, dit l’abbé Wilmotte, prêtre engagé socialement et qui dit célébrer des choses liturgiquement discutables (des remariages de divorcés par exemple). Vivre à deux c’est la vie, voyez la Genèse. Pourquoi les hommes d’Église seraient-ils hors de cela?»

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  • Egypte : comment concrétiser notre solidarité avec les Coptes

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    Cet appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    ÉGYPTE : AIDE D’URGENCE APRÈS DES ATTAQUES

    « L’Aide à l’Église en Détresse » promet 30.000 euros pour les familles coptes concernées

    À quoi pense un commerçant quand sa propriété, son magasin et son existence partent en fumée ? Comment va un père de famille qui sait qu’il ne peut plus nourrir sa famille ? C’est exactement ce qui est arrivé à A.W., et on s’imagine à peine ce qu’il a pu alors avoir à l’esprit. Ce copte a été victime des violents conflits qui ont lieu en Égypte.

    Les règles de base de la coexistence pacifique semblent ne plus exister dans les rues du Caire. Les frères musulmans ne cessent de manifester violemment depuis le renversement et l’incarcération de l’ex-Président Morsi. Des magasins et des immeubles sont incendiés, l’existence de nombreux égyptiens est brisée. « Dans notre diocèse, beaucoup de pères de famille ont perdu leur emploi et retiré leurs enfants de l’école pour des raisons économiques », explique Mgr. Ibrahim Isaak Sedrak, Patriarche de l’Église catholique copte. Ce dernier demande à « l’Aide à l’Église en Détresse » de soutenir les quatre familles concernées, dont celle de A.W.

    Jusqu’à tout récemment, ce père de famille de 40 ans et fervent chrétien tenait encore une librairie. Les affaires allaient bien, il nourrissait sa femme et ses trois enfants. Puis la « révolution arabe » a éclaté, il y a eu les premières agressions, le magasin a été incendié. Le coup a été rude, mais A.W. s’est rapidement relevé : grâce à un prêt, il a pu reconstruire son magasin. Les enfants grandissaient malgré la difficulté de la situation, A.W. respirait. Jusqu’à ce que son cauchemar se répète, le 14 août 2013 : l’existence de ce travailleur indépendant a été anéantie d’un coup. Pour la deuxième fois, A.W. a dû regarder ses moyens de subsistance partir en fumée. Cette fois-ci, il ne pouvait plus prendre aucun crédit. Car il a des dettes. « Je n’ai pas de travail, je n’ai pas de magasin. J’ai dû le liquider pour payer mes dettes. Je suis retourné chez mes parents afin de réduire les frais de subsistance de ma famille. Mes parents nous donnent à manger. La nouvelle année scolaire commence, mais je ne sais pas comment je vais payer les frais de scolarité de tous mes enfants. Et comme j’ai des dettes, personne ne me donne de travail », raconte-t-il pour décrire sa situation désespérée. Avec l’aide de « l’Aide à l’Église en Détresse », A.W. pourrait payer ses dettes et se reconstruire une existence. « Je prie Dieu qu’il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte », dit-il en conclusion, en nous demandant de prier pour lui et sa famille.

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  • Le drame de l'élimination massive des petites filles à naître en Inde

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLisa Correnti a assisté à une séance parlementaire au Congrès sur les avortements des petites filles en Inde. La séance était présidée par le député américain du New Jersey, Chris Smith.

    Le congrès se penche un génocide féminin en Inde

    WASHINGTON DC, 13 septembre (C-FAM) L’élimination massive des petites filles en Inde par le biais de l’avortement sélectif et de l’infanticide peut être mis sur le compte des programmes coercitifs institués sur le fondement des prévisions alarmistes des démographes, des agences de l’ONU, et des militants de l’avortements des pays riches, dont les Etats-Unis.

    « L’avortement sélectif pratiqué en raison du sexe, une politique violente, vile et délibérée, et imposée au monde par le mouvement favorable au contrôle des populations et à l’avortement, n’est pas arrivé par accident », déclarait Chris Smith, député américain siégeant au sous-comité du Congrès sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme.

    La séance sur les affaires étrangères à la Chambre des représentants abordait le thème « les filles qui manquent à l’Inde ». Les députés se sont penchés sur les pratiques discriminatoires et sur les conséquences du taux de répartition des sexes faussé dans la population indienne. Ce taux fait suite à 37 millions de morts de petites filles, partagés entre les d’avortements et les infanticides de nouvelles-nées par leur mère ou un membre de la famille.

    « La sélections de l’enfant en fonction du sexe, rampante ces dernières décennies, a créé un véritable génocide, a déclaré le Dr Sabu George. Il y a plus de petites filles éliminées chaque année en Chine et en Inde que de naissances de petites filles aux Etats-Unis. » Le Dr George a travaillé en Inde pendant 28 ans pour protéger les petites filles des négligences, de l’infanticide et de la sélection en fonction du sexe.

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  • La lettre du pape aux incroyants; François aurait-t-il trébuché dans la « cour des gentils » ?

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    La traduction de la lettre du pape à Scalfari, et à travers lui aux incroyants, publiée dans le Repubblica, figure sur le site "Liberté politique".

    Le site « Benoît et moi » publie la traduction française d’ une réflexion publiée en italien sur le site « Settimo Cielo » de Sandro Magister:

    http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it/2013/09/12/nel-gentile-cortile-di-la-repubblica/ 

    Il n’y a pas, en effet, que le « buzz » suscité par les déclarations de  Mgr Parolin, son futur secrétaire d’ Etat, sur le célibat sacerdotal : voici que le pape François lui-même occupe à nouveau la scène médiatique « 
    avec sa réponse par voie de presse à deux lettres ouvertes que le très laïc Eugenio Scalfari lui avait écrites dans "La Repubblica" : la première, le 7 Juillet, avec un titre qui ne présageait rien de bon:  Les réponses que les deux papes ne donnent pas  et la seconde le 7 Août:  Les questions d'un non-croyant au pape jésuite nommé François « 

    Sandro Magister poursuit :

    « Cette dernière lettre comportait notamment un passage qui attribuait au nouveau pape trois innovations très appréciées:"Votre mission comporte deux scandaleuses nouveautés: l'Église pauvre de François, l'Église horizontale de Martini. Et une troisième: un Dieu qui ne juge pas, mais pardonne. Il n'y a pas de damnation, il n'y a pas d'enfer. " Mais encore une fois exprimant du scepticisme: "Je ne pense pas que vous répondrez."

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  • Parole, parole, parole... Mgr Parolin a-t-il manqué une occasion de se taire ?

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    Gérard Leclerc (France Catholique) est interviewé sur Atlantico :

    Atlantico : Le nouveau numéro deux du pape François, Mgr Pietro Parolin, a rappelé au quotidien vénézuélien El Universal que le célibat des prêtres "n’était pas un dogme" et que cette question "pouvait être discutée". Qu'entend-il par-là ? Est-il vraiment possible de revenir sur cette question ?

    Gérard Leclerc : Les propos du nouveau numéro deux du Saint-Siège ne sont pas une révélation. On a toujours su que le célibat des prêtres était une question de discipline ecclésiastique. A l’intérieur même de l’Église catholique, des "secteurs" orientaux comptent en leur sein des prêtres mariés. L’Église n’a jamais vu dans le mariage des prêtres une anomalie, mais dès les origines du christianisme, il apparaît que la chasteté constitue un impératif. Une logique établie par des ouvrages particulièrement savants a amené le sacerdoce catholique à adopter définitivement le célibat, en raison d’exigences propres. Ce sujet est souvent abordé de manière très légère, suivant le postulat selon lequel tout serait résolu si les prêtres pouvaient se marier. Pourtant, les hommes mariés désireux de devenir prêtres sont rares.  Ceux qui prônent cette solution n’ont aucune idée du problème. Chez les Orthodoxes et les Catholiques de rites orientaux, le sacerdoce se fait « à deux vitesses ». Les prêtres mariés ne peuvent accéder à l’épiscopat. Seuls les moines, qui sont célibataires, le peuvent. Et ce dont on n’a pas vraiment conscience non plus en Occident, c’est que la structure de l’Église orthodoxe est fortement monastique. Le monachisme a une importance considérable pour les Orthodoxes, par conséquent le célibat reste prééminent. Par ailleurs, le mariage des prêtres pose des problèmes, ne serait-ce que dans l’éducation des enfants. Les pasteurs protestants le savent. A cela s’ajoute le fait que prêtres et pasteurs ont des statuts différents. Un problème de double autorité du père se pose. De par son sacerdoce, il aura des relations difficiles avec ses enfants, qui auront du mal à s’identifier à un père dont l’autorité excède celle des pères dits normaux.

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  • L'impasse : du mariage gay au mariage laïc

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    Essayiste et journaliste catholique « enraciné », Jacques de Guillebon se situe dans la ligne des publicistes  qui aiment bousculer leur monde en jouant des contrastes : à la fois provoquant et tendre, sévère et miséricordieux. Il signe aussi des éditoriaux dans « La Nef », un mensuel indépendant, proche des milieux traditionalistes. Lui-même se définit comme un anarchiste chrétien. Dans « L’impasse » (1), un essai paru cette année aux éditions de l’Oeuvre, il aborde un sujet d’actualité qui fâche : la famille.

    Parmi les quelques archétypes jalonnant l’histoire, la famille nucléaire lui apparaît comme le plus abouti.  C’est elle, estime-t-il, la plus conforme au prototype voulu par Dieu selon le Livre de la  Genèse, celle encore où le Christ a grandi, celle où se lient un homme et une femme, librement, en dehors des injonctions patriarcales et des traditions écrasantes, bref, la plus désirable. Même si le mariage n’a plus toujours la cote, c’est aussi celle qui, après les discours déstructurants de l’hédonisme soixante-huitard, est redevenue l’idéal . 

    Nonobstant l’instabilité majoritaire des couples, la famille « nucléaire », sous ses différents avatars, est plébiscitée par tous les sondages et c’est aussi ce qu’expriment les revendications homosexuelles, trans, queer et autres genres.  Cet « amour immodéré » pousse en effet les idéologues du jour à la pervertir dans une nouvelle alliance improbable du libéralisme et de l’étatisme : le gay du jour, considéré comme le seul maître de ses destinées psychiques, physiques, sexuelles a désormais le droit, en tant que gay, d’édifier une famille protégée par les structures sociales classiques immémoriales.  

    Cette rivalité mimétique, inédite dans l’histoire de l’humanité,  est vouée à l’échec et ces familles fantasmatiques que sont celles des couples de même sexe n’ont aucun avenir. Elles demeurent suspendues à l’artificialité technique et à l’aide de l’Etat. La tragédie de leur prolifération est celle de la présence d’enfants adoptés, fabriqués ou échangés.

    Il ne s’agit pas de défendre la famille faussement traditionnelle du XIXe siècle, oppressante pour les femmes qui furent alors déclassées, ravalées au rang de mineures dans une structure à la fois paterne et  bourgeoise de plus en plus sécularisée : à cet égard, la famille dans le sens médiéval est en effet bien plus désirable, libre, productrice et éducatrice.   

    Sans titre.pngDans le sens vrai, le catholicisme a une tendance à prôner la famille nucléaire, regroupée autour du père et de la mère, égalitaire et exogame. Cette famille comme protection, mais surtout comme libération, doit réapprendre aux parents qu’ils ne sont pas les propriétaires d’enfants produits et à ceux-ci qu’ils doivent savoir quitter leur père et leur mère, prendre femme, et préférer à tout cela le Christ. Il n’est pas sûr que le triste état des familles, même dans les pays latins de tradition catholique comme l’Italie où l’Espagne, y corresponde encore : on n’y procrée plus, on y chérit l’enfant unique dévoré par l’amour de soi, la vanité et le désir du confort. Et que dire des autres ? 

    Le problème de base, qu’il faut identifier avec précision, c’est l’idéologie libérale (de gauche ou de droite) qui conduit nos sociétés occidentales vers l’explosion du lien social, en unissant le pire des deux traditions idéologiques issues des fausses « Lumières » du XVIIIe siècle. 

    JPSC, d’après une interview réalisée par Laurent Ottavi pour le site « Liberté politique ».

    __________

    (1) Jacques de Guillebon. L’impasse. Du mariage gay au mariage laïc. L’Oeuvre éditions, 2013, 120 pp. br., 21x12 cm, 18 €