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  • Syrie : plus de 350 chrétiens pris en otages

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    De l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    SYRIE : 350 chrétiens capturés, 15 morts et plus de 5000 déplacés

    Les chrétiens assyriens sont plus de 350 à avoir été capturés par le groupe État Islamique dans le gouvernorat de Hassake au nord-est de la Syrie. Au moins 15 d’entre eux ont été tués. Nous publions ci-dessous les dernières nouvelles envoyées à l’AED ce matin 26 février par l’Archimandrite Youkhana, en contact avec la ville de Hassake.

    « Voici les dernières mises à jour que j’ai apprises ce matin de notre contact à Hasseke:

    Environ 15 jeunes Assyriens ont été martyrisés. Beaucoup d’entre eux se battaient pour défendre et protéger les villages et les familles.

    Les personnes capturées viennent des villages suivants: 
    Tel Shamiram: 51 familles (la moyenne est de 5 personnes par famille). Aucune des familles de ce village n’a réussi à s’enfuir. Il y a eu des échanges de coups de feu entre les combattants protégeant le village et le groupe terroriste EI. On pense qu’il y a des victimes et que de nombreux Assyriens ont été tués dans le village. Pas de nouvelles sur ces familles. Elles ont très probablement été capturées et transportées au mont Abdul Aziz, une région voisine contrôlée par l’EI.
    Tel Jazira: 81 personnes
    Tel Gouran: 21 personnes
    Tel Feytha: 5 personnes
    Qabir Shamiya: 3 personnes
    Tel Hormizd: 12 combattants hommes et deux femmes. Il semblerait qu’une des femmes combattantes ait été décapitée et deux combattants hommes fusillés.
    13 autres combattants d’autres villages ont été capturés.

    Les familles déplacées enregistrées jusqu’à hier soir étaient environ 800 à Hassake et 175 à Qamishly. Les chiffres doivent être mis à jour aujourd’hui et devraient atteindre 1 200 familles.
    A présent, toutes les familles assyriennes des 35 villages de Khabour ont fui vers Hasseke ou Qamishly.
    Le Père Bakos de Tel Tamar était la dernière personne à quitter la ville pour Hasseke. Seuls restent les combattants qui protègent les abords de la ville aux côtés des soldats kurdes du PYD. Dans l’espoir que la région soit libérée et que les familles puissent y revenir.

    Les personnes déplacées ont besoin de matelas, de couvertures, d’oreillers, de chauffage, de vêtements, de nourriture, d’hygiène, de soins de bébé et de médicaments.

    Une nouvelle non confirmée d’une autre source :
    Selon une source arabe du village sunnite de Bab Alfaraj, la mosquée du village a annoncé et a appelé la population à participer à un massacre des infidèles dans la montagne de Abdul Aziz le vendredi (demain).

    Archimandrite E. Youkhana* – 26. Februar 2015 07:31 »

    * l’Archimandrite Youkhana travaille pour soutenir les chrétiens persécutés dans la région auprès du CAPNI: Christian Aid Program Northern Iraq
     
    Voir l’article publié le 24 février à ce sujet: Syrie : chrétiens assyriens aux prises avec l’État Islamique
  • Les chrétiens assyriens victimes du double jeu de la Turquie

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    Du site de rfi :

    Les chrétiens assyriens victimes du double jeu turc

    La Turquie empêche les habitants chrétiens de fuir par sa frontière, tout en permettant aux jihadistes de la franchir, a accusé mercredi sur Radio Vatican l'évêque de la ville de Hassaké. Plus largement, c'est le double jeu de la Turquie à sa frontière qui met en colère les acteurs du terrain.

    Après l'enlèvement par l'organisation Etat islamique de plus d'une centaine de chrétiens dans cette province syrienne mardi (il y en aurait plus de 200 ndB), près de 1 000 familles ont fui leurs villages. Certaines, qui ont atteint la ville de Qamichli à la frontière turque, n'auraient pas pu entrer dans le pays. Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en danger, dénonce le traitement discriminatoire que subissent les chrétiens quand ils arrivent en Turquie.

    « Généralement, ils n'arrivent à accéder aux camps de réfugiés. Quand ils peuvent rentrer en Turquie, ils le font généralement en rejoignant des familles qu'ils ont en Turquie, mais c'est beaucoup plus compliqué pour eux d'accéder aux camps de réfugiés. Et quand ils y sont, ils se retrouvent isolés, ils ont moins accès que d'autres à l'aide humanitaire.

    Il faut quand même se rappeler que la Turquie joue un double jeu. Elle laisse passer des personnes qui vont faire le jihad en Irak et en Syrie. Par contre, quand des Kurdes turcs souhaitent aller combattre aux côtés de leurs frères syriens contre Daesh et ça a été le cas à Kobane, la Turquie a su fermer la frontière.

    Il y a aussi un double jeu dans le trafic de pétrole. Entre 800 000 et un million de dollars par mois des revenus de Daesh sont issus de la vente de pétrole. Mais par où passent les camions ? Tout simplement par la Turquie. C'est absolument intolérable. La Turquie doit choisir son camp : soit elle est avec nous, soit elle est contre nous, et là-dessus on ne peut plus tergiverser. »

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  • Un regard chrétien sur la finance

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    9782940515035.jpgLa Fondation Centesimus Annus, constituée par Jean-Paul II en 1993 et dirigée par un Conseil de neuf laïcs, a pour but de diffuser la doctrine sociale de l'Eglise, elle se prévaut de la collaboration d'économistes et d'experts financiers engagés dans la diffusion d'idées favorables à une économie de marché réformée. Elle vient d'attribuer son premier prix à l'économiste français Pierre de Lauzun pour son livre: Finance, un regard chrétien. (VIS)

    Dominique Greiner, sur son blog "La Doctrine sociale sur le fil", présente ce livre :

    Dans Finance : un regard chrétien, Pierre de Lauzun, directeur général à la Fédération  bancaire française, argumente en faveur d’une articulation entre finance et christianisme, entre le monde de l’argent et  le Royaume de Dieu.

    Au point de départ de son parcours, il y a cette remarque au sujet du langage parabolique utilisé dans les Évangiles qui fait souvent référence aux réalités économiques : « Bien entendu le message central est spirituel  ; mais le fait d’utiliser la vie économique et sa logique propre comme référence n’est pas neutre. Cela implique notamment que cette réalité et cette logique spécifiques soient reconnues comme légitimes à leur niveau  » (p. 13).

    L’auteur retrace ensuite brièvement le rapport à l’argent selon les Évangiles et la Tradition,  redit comment une pensée chrétienne sur l’économie s’est progressivement élaborée, traverse de nouveau la controverse sur le prêt à intérêt, examine la place de la finance dans la doctrine sociale de l’Église.

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  • Luxembourg : l'Eglise au défi des réformes

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    Sur KTO :

    EGLISES DU MONDE
    Luxembourg

    Coup de projecteur dans Eglises du Monde sur le Luxembourg. Le 26 janvier 2015, l'Etat a signé une convention avec les communautés religieuses établies dans le pays. Un véritable tournant pour le Grand-Duché, de tradition chrétienne. La convention a pour but de régler les relations administratives et financières entre l'Etat et les différentes confessions. L'Eglise catholique est la plus concernée par cette réforme qui touche des domaines tels que l'éducation religieuse, la rémunération du clergé ou encore l'entretien des lieux de culte. L'archevêque de Luxembourg Mgr Jean-Claude Hollerich, qui a signé cet accord au nom de l'Eglise catholique, sera sur notre plateau pour décrypter ce virage.

  • Le Croissant Rouge refuse son aide aux chrétiens

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    Du Salon Beige :

    Le Croissant rouge refuse d'aider les chrétiens

    Mgr Jacques Behnan Hindo, l’évêque syro-catholique d’Hassaké, déclare à Radio Vatican :

    Unknown-11"Il y a une chose que je voudrais dire : la Croix Rouge aide, fournit de l’argent au Croissant Rouge. Or, le Croissant Rouge ne donne absolument rien aux chrétiens. Hier, il y a eu le Croissant Rouge, UNHCR, etc, qui se sont baladés devant les télévisions, qui ont parlé comme s’ils avaient aidé les gens. Or, ils n’ont distribué, même pas une livre syrienne. Jusqu’à maintenant, le Croissant Rouge n’a rien donné aux chrétiens, et ce depuis quatre ans. Je l’ai dit sur une grande chaîne arabe et là, je vous le dis aussi. Il faut que la Croix Rouge le sache. Il faut qu’il le sache. Ici, les responsables sont tous des Frères musulmans ou apparentés. Je le dis à voix haute parce que cela m’exaspère et me révolte.

    Alors de qui provient l’aide que vous recevez ?

    Par exemple, de l’Œuvre d’Orient, du Vatican, de la Congrégation orientale. Sinon, la Croix Rouge ne donne rien puisqu’elle donne tout au Croissant Rouge et le Croissant Rouge, ici, ne distribue même pas un milliardième de ce qu’il reçoit, rien aux chrétiens.

    Que se passe-t-il par exemple, lors d’une grande distribution, si une personne s’avance et dit qu’elle est chrétienne ?

    À chaque fois qu’un chrétien se présente chez eux, ils disent « rien ». Tandis que nous, à l’Église, Caritas, etc, nous donnons aux chrétiens, aux musulmans, à tout le monde. Eux ne donnent rien."

  • Cardinal Sarah : tout sur sa venue en France

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    D’Elisabeth de Baudouin sur le site « aleteia » :

    topic (20).jpgOn attendait François en France en 2015. Alors que son voyage a été reporté en 2016, c’est l’un de ses plus proches collaborateurs, le cardinal guinéen Robert Sarah, qui vient en visite dans l’Hexagone, à l’occasion de la sortie de son livre   Dieu ou rien, entretiens sur la foi, écrit en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat (Ed. Fayard, 424 pages).


    L’un des hommes clés de la curie

    Qui est Robert Sarah ? Derrière l’homme discret, natif d’Ourouss en Guinée (1945) et ordonné prêtre en 1969 se cache en fait un « premier de classe » : nommé archevêque de Conakry à seulement 34 ans par Paul VI (1974), il est créé cardinal – le premier du continent africain - par Benoît XVI en 2010. Entretemps (2001), le « Bébé évêque », comme l’aurait surnommé le Pape Jean Paul II, a été appelé à Rome, d’abord comme « numéro deux » de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dicastère en charge des Eglises des pays en développement, avant de devenir président de « Cor unum », le Conseil pontifical qui coordonne l’action humanitaire de l’Eglise.

    De là à lui confier la direction d’une congrégation pontificale, il n’y avait qu’un pas : François l’a franchi en novembre dernier, en le nommant à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dicastère clé en charge de la question, sensible dans certains pays dont la France, de la liturgie. Comme cardinal de curie, il participé au synode sur la famille d’octobre dernier, où les évêques africains se sont signalés par leur défense des valeurs traditionnelles de l’Eglise concernant le mariage et la famille.

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  • Les cathos, première cible religieuse de Charlie Hebdo

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    Lu ICI :

    Non, l'islam n'est pas l'obsession de Charlie Hebdo. Sur 523 numéros publiés entre janvier 2005 et janvier 2015, seuls sept ont consacré leur une à la religion musulmane, soulignent deux sociologues, Jean-François Mignot et Céline Goffette, dans une étude publiée dans Le Monde (accès payant). Certes, "les unes de Charlie Hebdo ne résument pas, à elles seules, le journal", concèdent les deux chercheurs, mais "elles en sont toutefois la vitrine, que même des non-lecteurs peuvent voir en devanture des kiosques".

    Verdict : si la politique est, sans surprise, la thématique phare de l'hebdomadaire (près de deux couvertures sur trois), la religion, elle, n'apparaît en une qu'à 38 reprises, soit dans seulement 7% des cas. Autrement dit, elle n'est en couverture qu'une fois tous les trois mois et demi.

    Les cathos, premières cibles religieuses de "Charlie"

    Surtout, parmi ces 38 unes se moquant des religions, seules sept sont consacrées à l'islam, quand 21 se moquent de la religion catholique. Concrètement, observent Jean-François Mignot et Céline Goffette, cela signifie qu'au total, "entre 2005 et 2015, seulement 1,3% des unes se sont moquées principalement des musulmans".

  • Les conditions d'une intervention en Libye

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    Intervention en Libye | Quels acteurs et à quelles conditions ?

    L’aggravation de la situation libyenne sera-t-elle le point de basculement dans la guerre contre l’« État islamique » ? Les évènements récents concernant la mort d’un pilote jordanien et la décapitation de vingt-et-un Égyptiens de confession chrétienne par la branche libyenne de « l’État islamique » semblent avoir réveillé certaines puissances régionales, Égypte et Jordanie en tête. A long terme, l’option de l’intervention au sol est-elle évitable ? Si non, quelles forces sont-elles prêtes à s’engager ? Les Occidentaux n’ont-ils pas fait preuve de pusillanimité en préférant la levée de l’embargo sur les armes en Libye à une intervention militaire ciblée ? Quelle sera la prochaine stratégie des acteurs régionaux dans ce combat ?

    « La détérioration de la situation requiert un changement de rythme de la part de la communauté internationale avant qu’il ne soit trop tard » : ces mots de Paolo Gentiloni, ministre italien des Affaires étrangères, prononcés le mercredi 18 février, attestent de l’urgence de la situation en Libye, où l’on observe le constant renforcement de l’« État islamique », le risque grandissant de sa fusion avec d’autres milices locales et un chaos sécuritaire généralisé. Dans ce climat de guerre civile, les combattants du front anti-islamique, se mobilisent sur le terrain et se préparent à encercler la ville de Syrte, l’un des sanctuaires du groupe djihadiste.

    L’aggravation de la situation libyenne sera-t-elle le point de basculement dans la guerre contre l’« État islamique » ? De fait, après des mois de bombardements par la coalition internationale et malgré les offensives terrestres menées par les peshmergas kurdes, l’hydre de « l’État islamique » ne cesse de progresser et d’ouvrir de nouveaux fronts, menaçant d’étendre désormais son action au Liban, en Jordanie et en Israël et alimentant la haine religieuse contre les chiites, Iraniens en tête. Les solutions mises en œuvre par la communauté internationale ont été jusqu’ici insuffisantes et les acteurs régionaux prêts à s’engager sont restés trop longtemps au second plan d’une guerre qui est, pourtant, d’abord la leur.

    Les évènements récents concernant la mort d’un pilote jordanien (3 février) et la décapitation de vingt-et-un Égyptiens de confession chrétienne par la branche libyenne de « l’État islamique » (15 février) semblent justement avoir réveillé ces puissances régionales, Égypte et Jordanie en tête. La prudence diplomatique des Occidentaux, peu enclins à rouvrir un front en Libye, explique l’abandon de l’idée avancée par l’Égypte d’une demande à l’ONU d’intervention militaire terrestre en Libye au sein d’une coalition internationale (17 février). A défaut, la Jordanie, membre non-permanent du Conseil de sécurité a présenté un projet de résolution demandant la levée de l’embargo sur les armes en faveur du gouvernement libyen (20 février), soutenu par la Libye et l’Egypte. En faisant le choix a minima d’une solution politique plutôt que d’une action militaire ciblée, la communauté internationale ne manque-t-elle pas à l’appel d’acteurs régionaux enfin désireux de s’engager davantage ?

    Car pendant ce temps-là, l’« État islamique » prospère et se renforce. Mais que faire ? A long terme, l’option de l’intervention au sol est-elle évitable ? Si non, quelles forces sont-elles prêtes à s’engager ? Les Occidentaux n’ont-ils pas fait preuve de pusillanimité en préférant la levée de l’embargo sur les armes en Libye à une intervention militaire ciblée ? Quelle sera la prochaine stratégie des acteurs régionaux dans ce combat ?

     


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  • Sécularisation de la société et attrait morbide d’une société décadente pour l’islamisme

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    Lu sur le site web de « France Catholique » cette réflexion de William E. Carroll dans le Los Angeles Times :

    arton16706-a1591.jpg« Dans la tribune libres opinions du Los Angeles Times, juste avant son allocution à la conférence de la maison Blanche sur l’extrémisme, le Président Obama a signalé qu’en dernière analyse la lutte contre un fanatisme religieux comme celui de l’Etat islamique était un combat pour gagner « les cœurs et les esprits » afin d’empêcher dans le monde entier des individus de se radicaliser et de sombrer dans la violence. Parlant à l’ouverture de la conférence, le vice-président Joe Biden a également insisté sur l’importance de traiter d’urgence les problèmes économiques et sociaux profondément enracinés qui constituent un terrain fertile pour ceux qui veulent recruter des partisans de l’Etat islamique dans les sociétés occidentales.

    Bien qu’une meilleure intégration dans sa propre communauté puisse aider certains à résister au genre d’aliénation qui conduit à l’adoption d’idéologies radicales, il est beaucoup plus probable que le terreau du fanatisme religieux en Occident soit la sécularisation de la culture occidentale elle-même.

    Une culture qui confine (ou essaie de confiner) les convictions religieuses dans le domaine de l’expérience personnelle et subjective au lieu de reconnaître que la religion est davantage qu’une vision privée du monde, est une culture qui marginalise la religion et aliène donc les croyants qui considèrent que celle-ci concerne la totalité de l’existence humaine. La culture occidentale affirme trop souvent le caractère exclusivement séculier du débat public, et partant de la politique. Dans ce contexte les croyances religieuses ne sont ni bien accueillies ni même, dans certains cas, tolérées.

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  • Des milliers de livres rares brûlés à Mossoul

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    Lu sur NouvelObs.com :

    IRAK. L'Etat islamique brûle 8.000 livres rares à Mossoul

    Les djihadistes ont utilisé des bombes artisanales pour détruire de vieux ouvrages qui reposaient dans la bibliothèque de la ville.

    Les victimes de l'Etat islamique (EI) ne sont pas seulement humaines. 8.000 livres rares sont partis en fumée, dimanche 22 février, dans la bibliothèque de Mossoul, en Irak, emportés par la folie des djihadistes. 

    "Ils ont utilisé des bombes artisanales", raconte au site américain "The Fiscal times" le responsable du lieu, Ghanim al-Ta'an. Plusieurs notables de la ville, contrôlée depuis huit mois par l'EI, ont essayé en vain d'empêcher les djihadistes de procéder à cet autodafé. 

    Cette bibliothèque, construite en 1921, abritait des ouvrages rares. Notamment des manuscrits du XVIIIe siècle, des livres syriens du XIXe siècle, ainsi que de vieilles antiquités qui dataient de plusieurs siècles. 

    100.000 livres brûlés par l'EI

    Le même jour, raconte "The Fiscal times", l'EI a également brûlé une vieille église de Mossoul - l'église de la Vierge Marie, ainsi que le Théâtre de l'université.

    Au cours du mois de janvier, les djihadistes avaient déjà organisé des autodafés de milliers d’ouvrages pillés dans une autre bibliothèque, celle de l’université. Selon des responsables locaux, depuis le début de cette terrible campagne d'autodafés, 100.000 livres ont été détruits au total dans la province d'al-Anbar, dans l'ouest de l'Irak.

  • Anvers : un nouveau-né déposé dans une "boîte à bébés"

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    Du site de la RTBF :

    Un nouveau-né a été retrouvé dans la "boîte à bébés" de l'asbl anversoise Moeders voor Moeders située dans le district de Borgerhout, a confirmé mercredi le président du CPAS d'Anvers Fons Duchateau.

    Le nouveau-né a été déposé dans une des boîtes à bébés installée dans une ASBL d'Anvers. Il s'agit du cinquième nourrisson confié à la boîte à bébé de l'association depuis sa création en 2000.

    Le président du CPAS d'Anvers a donné quelques détails : l'enfant, un garçon a été prénommé Jules et a été confié à une famille d'adoption.

    En regardant la façon dont le cordon ombilical a été noué, la mère a visiblement accouché seule.

    L'enfant a été abandonné en décembre mais l'information n'a été rendue publique qu'aujourd'hui. Jusqu'ici, la mère biologique ne s'est pas fait connaître.