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  • Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

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    Le préfet de la Congrégation pour le culte divin estime qu’il est « de première importance » que « prêtres et fidèles » soient « tournés dans une même direction » « dans les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». De Jean-Marie Dumont sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Un mois après son entretien à Famille chrétienne, le cardinal Sarah réitère son appel à des changements importants dans la célébration de la messe. S’exprimant à Londres dans le cadre d’un congrès Sacra Liturgia, le 5 juillet, l’adjoint du pape au Vatican pour les questions de liturgie a une nouvelle fois demandé aux prêtres de célébrer « vers le Seigneur qui vient » « les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». « Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an, ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. »

    Seules certaines parties de la messe sont concernées

    Que signifie en pratique cette demande ? Dans un article publié dans l’Osservatore romano le 12 juin 2015, le cardinal proposait que « tous, prêtre et fidèles, se tournent ensemble vers l’Orient » pendant « le rite pénitentiel, le chant du gloria, les oraisons et la prière eucharistique ». Il ne s’agit donc pas dans son esprit que l’ensemble de la messe soit célébrée « vers l’Orient », mais seulement certaines parties, au cours desquelles la prière de la liturgie s’adresse directement à Dieu. Le reste de la messe resterait inchangé.

    Cette pratique est-elle autorisée par l’Eglise ? Oui, répond le cardinal Sarah. « Cette pratique est permise par les règles liturgiques actuelles. Cela est parfaitement légitime. » « Contrairement à ce que l’on a parfois prétendu, écrivait-il encore dans l’Osservatore romano, il est tout à fait conforme à la Constitution [du concile Vatican II sur la liturgie] que, pendant le rite pénitentiel, le chant du Gloria, les Oraisons, et la Prière eucharistique, tous, prêtre et fidèles, se tournent ensemble vers l’Orient ». « En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, soulignait-il plus récemment à Famille chrétienne, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. »

    ► À lire aussi : Cardinal Sarah : comment remettre Dieu au cœur de la liturgie 

    Mgr Rey : « je le ferai le dernier dimanche de l’Avent ! » 

    Comment faire concrètement ? Dans son intervention à Londres, le cardinal Sarah demande à ses « chers frères dans le sacerdoce » de « mettre en œuvre cette pratique partout où cela sera possible, avec la prudence et la pédagogie nécessaire, mais aussi avec la confiance, en tant que prêtres, que c’est une bonne chose pour l’Eglise et pour les fidèles. » Dans cette perspective, il appelle tout particulièrement les évêques à « donner l’exemple ». « Conduisez vos prêtres et vos fidèles vers le Seigneur de cette façon, particulièrement lors des grandes célébrations de votre diocèse et dans votre cathédrale. Encouragez cette simple, mais profonde réforme dans votre diocèse, votre cathédrale, vos paroisses et vos séminaires. »  « Une telle manière de faire, déclarait-il dans le même sens dans L’Osservatore romano, pourrait opportunément être mise en œuvre dans les cathédrales où la vie liturgique devrait être exemplaire. » 

    Présent dans la salle, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a déclaré qu’en « réponse à son appel », il célébrerait cette année la messe du dernier dimanche de l’Avent (18 décembre) « ad orientem, vers le Seigneur qui vient » dans sa cathédrale. Et qu’il le ferait « en d’autres occasions appropriées ». « D’ici la période de l’Avent, a-t-il ajouté, j’écrirai une lettre aux prêtres et aux fidèles du diocèse de Fréjus-Toulon sur cette question pour expliquer ce geste. Et je les encouragerai à suivre mon exemple. »

    Ref. Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

    Restituer au peuple chrétien l’esprit authentique de la Liturgie est une œuvre pédagogique qui dépasse l’appel à la bonne volonté, quels qu’en soient les mérites.

    JPSC 

  • Journées du Patrimoine 2016 à Liège, les 11 et 12 septembre: l'académie de chant grégorien propose un week-end choral avec Marcel Pérès

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    Renseignements et inscriptions: 

    Tel. 04.344.10.89 (depuis l'étranger: +32.4.344.10.89)

    Email : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    JPSC

     

  • Le pape se démarque des conservateurs

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    Interrogé par un quotidien argentin sur les « ultraconservateurs » de l’Église , le pape François regrette qu’ils « disent non à tout » et affirme, dans un entretien paru dimanche 3 juillet : « Je continue tout droit sur ma route ». Lu sur le site web de « La Croix » :

    Bergoglio-Macri.jpg« Ils font leur travail et je fais le mien ». Après un premier en décembre 2014, le pape François a accordé un deuxième entretien au quotidien argentin La Nación. Dans cette interview publiée dimanche 3 juillet, interrogé sur « les ultra-conservateurs de l’Église », le pape argentin témoigne de sa détermination habituelle, et de son flegme face à ceux « qui disent non à tout ».

     « Je continue tout droit sur ma route, sans regarder de côté », répond-il au journaliste, préférant replacer le débat au fond : « Je veux une Église ouverte, compréhensive, qui accompagne les familles blessées ».

    « Je ne coupe pas des têtes. Je n’ai jamais aimé faire cela. Je le répète : je refuse le conflit », explique encore Jorge Bergoglio, qui a confirmé nombre de dirigeants de la Curie à leur poste et dont plusieurs proches collaborateurs ne cachent pas leur différence avec lui.

    Refus d’une approche trop « doctrinaire »

    Le pape se garde de nommer quiconque dans cette interview. Après le dernier synode sur la famille d’octobre 2015, qui a vu nombre d’évêques s’opposer à une ouverture qu’ils jugent trop généreuse de l’Église, il a dénoncé, en retour et à diverses reprises, une approche qu’il estime lui trop « doctrinaire » dans l’application de la loi.

    Le reste de l’entretien exclusif, réalisé le 28 juin dernier, porte sur des questions propres à l’Argentine. L’ancien archevêque de Buenos Aires déclare notamment n’avoir « aucun problème avec Maurico Macri », le nouveau président argentin.

    > À lire : Froide rencontre entre le pape et le nouveau président argentin

    Le pape explique aussi pourquoi il a récemment refusé un don important du gouvernement argentin au profit de la fondation pour l’entraide scolaire mondiale, Scholas, qu’il soutient.

    Il rappelle aussi qu’il n’a qu’un porte-parole, « la Salle de presse du Saint-Siège », dirigée par le P. Federico Lombardi, se démarquant ainsi de ceux qui prétendent parler en son nom en Argentine.

    > À lire : « Le pape est une personne normale » 

    Sébastien Maillard (à Rome) »

    Ref. Le pape se démarque des conservateurs

    JPSC

  • Vatican : la justice du pape François punit les "voleurs" de l’affaire Vatileaks 2

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    Après Benoît XVI, François a aussi connu son « Vatileaks ». Le 4 juillet, les réquisitoires sont tombés dans cette affaire « Vatileaks 2 » qui concerne la fuite de documents confidentiels portant sur la réforme économique et financière du Vatican conduite au début du pontificat de François. Lu sur « Atlantico » :
    Chaouqui.jpg« Francesca Chaouqui, la principale accusée dans ce procès devant le tribunal de l’État de la Cité du Vatican, a été considérée « l’inspiratrice et la responsable des conduites contestées »: le ministère public a requis trois années et neuf mois de réclusion pour cette ancienne consultante en communication. Contre Mgr Vallejo Balda, un autre membre du personnel du Vatican, ont été requis trois ans et un mois de prison. Le prêtre espagnol, qui siégeait comme Francesca Chaouqui dans la commission constituée par le pape François pour proposer une réforme de la gestion du Vatican, a déjà été incarcéré depuis le début de l’affaire qui a éclaté fin octobre 2015.

    Quant à Nicola Maio, collaborateur de Mgr Balda, une peine d'un an et neuf mois a été requise. Une peine allégée car Nicola Maio aurait eu un « rôle limité » dans l’affaire.

    Un des journalistes échappe à la punition

    Le réquisitoire était aussi attendu pour les deux journalistes italiens, extérieurs au Vatican, qui ont chacun publié simultanément un livre à partir des documents divulgués. Le Vatican a demandé une année de prison avec sursis pour Gianluigi Nuzzi, déjà impliqué dans la première affaire Vatileaks. Emiliano Fittipaldi, quant à lui, a bénéficié d’un non-lieu « pour insuffisances de preuves ». Le procès, qui dure depuis le 24 novembre 2015, reprendra les 5 et 6 juillet pour entendre la défense des accusés avant le jugement final.

    Le tribunal du Vatican s’appuie sur la loi vaticane du 11 juillet 2013, qui punit le délit de divulgation d’informations dites réservées. Cette loi avait été établie suite à la première affaire Vatileaks survenue en 2012 : la fuite de documents de Benoît XVI par son majordome, Paolo Gabriele, qui alimenta un précédent livre de Gianluigi Nuzzi, Sa Sainteté (éd. Privé).

    Ref. Vatican : la justice du pape François punit les "voleurs" de l’affaire Vatileaks 2

    Mise à jour :

    Dans le procès Vatileaks 2, le tribunal du Vatican n’a pas suivi le réquisitoire du promoteur de justice.

    Selon « La Libre » du 7 juillet, qui relaye une information de l’AFP,  les journalistes Gianluigi Nuzzi et Emiliano Fittipaldi ont été acquittés, le tribunal du Saint-Siège s'étant déclaré incompétent. Il a en revanche condamné à 18 mois de prison le prélat espagnol, Mgr Angel Vallejo Balda, qui dirigeait une commission sur les finances du Vatican à l'origine des documents divulgués, et à une peine de dix mois de prison avec sursis la consultante Francesca Chaouqui qui faisait partie de cette même commission […].

    Le tribunal, qui a prononcé le verdict "au nom de Sa Sainteté le pape François", n'a pas suivi les recommandations du parquet qui avait requis trois ans et neuf mois de prison pour Mme Chaouqui et trois ans et un mois de prison pour Mgr Balda. Il avait également réclamé une condamnation avec sursis à l'encontre de l'un des deux journalistes, Gianluigi Nuzzi.

    Mgr Balda, 55 ans, dont le Vatican a annoncé lundi la remise en semi-liberté après plusieurs mois de détention, pourrait donc retourner en prison à la suite de cette condamnation contre laquelle il peut faire appel.

    Ref. Vatileaks: deux journalistes acquittés, un prélat condamné

    JPSC

  • 31e session du Renouveau charismatique francophone de Belgique, du 12 juillet au 16 juillet 2016 à Liège

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    " Je parlerai à ton cœur"

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    31ème  session du Renouveau charismatique au cœur de la cité ardente.

    Lancé depuis quelques années, le mouvement d'itinérance de ce grand rassemblement d'été se poursuit donc. La session d'été du Renouveau charismatique se déroulera cette année à Liège du 12 au 16 juillet 2016. Elle aura lieu au Palais des Congrès. La session débutera le mardi 12 juillet à 16h par une Eucharistie présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.

    5 jours de louange, d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations.

    Sur le thème "Je parlerai à ton cœur", les participants vivront 5 jours ponctués  d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations et de démarches liées à l’année de la miséricorde.

    La plupart des intervenants ont un lien particulier avec l'Adoration eucharistique: le Père Nicolas Buttet fondateur et modérateur de la Fraternité Eucharistein en Suisse, le Père Florian Racine, fondateur des missionnaires de la très Sainte Eucharistie, l'abbé Pierre Renard, doyen de Ciney et le Père Marc Leroy responsable de la pastorale à la Basilique du Sacré-Cœur à Bruxelles, ces deux lieux ayant l'adoration permanente.

    Jacques Galloy de la Communauté de l'Emmanuel, auteur d'une BD sur Ste Julienne de Cornillon accueillera des groupes lors d’un pèlerinage au Carmel de Cornillon qui leur sera proposé. Alberto Maalouf et son association Notre-Dame Mère de la Lumière  seront présents à nouveau cette année. De même Danny-Pierre Hillewaert, ancien berger de la session participera à la journée évangélisation. Danielle Simonis, Véronique Hargot et Anne Leens animeront chacune un atelier. Autour de l’abbé Philippe Daloze, le berger de la session, divers prêtres liégeois interviendront aussi  : l’abbé Thierry Dobbelstein, le Chanoine Éric de Beukelaer. L'Eucharistie de clôture sera présidée par le nouvel archevêque Mgr Josef De Kesel, le samedi 16 juillet à 14h.

    Durant l’après-midi du jeudi 14 juillet, tous les participants à la session quitteront le Palais des Congrès et se retrouveront à la Cathédrale Saint-Paul et dans d’autres églises de Liège, pour un temps de prière et  d’évangélisation au cœur de la ville.  Cette journée se terminera par une veillée à la Cathédrale et dans une autre église de Liège.

    Une session ouverte à tous

    Enfants, jeunes, jeunes adultes et moins jeunes de tous les horizons sont les bienvenus à cette session qui dépasse largement le cadre du Renouveau. Jeunes adultes, jeunes adolescents et enfants vivront leurs propres sessions.

    S'inscrire à la session

    L’inscription pour la session se fait en ligne jusqu'au 4 juillet sur le site www.sessionrenouveau.be.

    Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent s’inscrire au Secrétariat de la session : Nachtegaallaan 17/5 à 1731 Zellik, en complétant le formulaire papier qu’ils peuvent demander par téléphone et en joignant une enveloppe timbrée et adressée. Pour toute demande d’information : 0489/ 495 830 - 0489/495 831.

    Pour tout renseignement complémentaire ou demande d’interviews, s’adresser à  Mme Dominique Zeegers  02/268.46.22  ou 0476/428 678.

     JPSC

  • Ordinations : nos Pères, ces héros; chronique pour le temps des ordinations

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    D'Aymeric Pourbaix sur le site de Famille Chrétienne :

    Ordinations : nos Pères, ces héros

    Même peu nombreux, les nouveaux prêtres ordonnés fin juin sont d’abord une grande joie. Que des hommes choisissent de tout quitter pour suivre le Christ, alors que rien ici-bas ne les y incite, est un message de foi et d’espérance. Une porte ouverte sur l’invisible, qui évite au monde de se refermer sur lui-même.

    Cela n’empêche pas de regarder la réalité en face. La crise actuelle des vocations sacerdotales dans notre pays s’apparente à une épreuve que Dieu permet : une traversée du désert à laquelle il faut donner sens. De plus en plus de voix, et jusqu’à celle du pape, évoquent la nécessité d’une conversion d’ordre spirituel, pour retrouver la dépendance à l’Esprit Saint et ne plus gérer l’Église comme une entreprise purement humaine. De cette façon, cette relative et douloureuse stérilité vocationnelle pourrait se transformer en opportunité de se tourner vers Dieu, de repartir de Lui. « Quand l’homme n’a plus d’espérance, alors sonne l’heure de Dieu », affirmait le bienheureux cardinal Schuster.

    Une des premières qualités de Dieu à redécouvrir, c’est justement sa paternité. Sa fécondité. Il nous enfante à la vie surnaturelle. « Toute l’œuvre du salut, expliquait le pape François, est une œuvre de "ré-génération" », où la paternité de Dieu nous libère de notre état d’orphelins, par le don du Fils et de l’Esprit. De la même façon, la mission du prêtre est de « faire grandir » la grâce de Dieu dans les cœurs, écrit un futur ordonné toulousain. Une paternité de service donc, désintéressée. Les vrais bergers se reconnaîtront à ce qu’ils donnent leur vie pour leurs brebis.Cette paternité exercée par le prêtre n’est pas non plus hors sol. Elle suppose un enracinement dans une terre, dans un peuple. Une incarnation en somme, seule manière de « communiquer à l’oreille le trésor des vérités surnaturelles», disait le cardinal Newman : sur le ton de la confidence, dans un cœur à cœur plutôt que par des discours intellectuels et déconnectés.

    Dès lors, on peut s’interroger sur cette « politique » de faire changer les prêtres de paroisse aussi souvent, alors qu’un curé peut exercer des années durant une véritable paternité, notamment dans les coups durs de la vie. De même le ministère du prêtre s’apparente-t-il désormais à celui du missionnaire, en pays de mission Cela suppose de la part des évêques de les préparer à affronter cette situation nouvelle. Et de les entourer d’une solide affection paternelle.

    La paternité est enfin ce qui donne son sens à la fraternité dans l’Église, à son unité qui n’est pas uniformité. En son temps, Charles Péguy reprochait à la chrétienté de ne plus être un peuple, par son manque de charité et de communion, de « religion du cœur ». Il appartient aussi aux fidèles de faire preuve de charité fraternelle pour soutenir leurs prêtres. Sans oublier de demander à Dieu les ouvriers dont Il a besoin pour la moisson : donnez- nous beaucoup de saints prêtres !

  • Les 72 disciples envoyés en mission et Satan précipité dans l'abîme / Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 14e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 14e dimanche du temps ordinaire (Lc 10, 1-12.17-20) (archive du 7 juillet 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Les soixante-douze en mission annoncent la joie du règne de Dieu (Luc 10, 1-12.17-20)

    Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.' S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous.' Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites : 'Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche.' Je vous le déclare : au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville. » Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »

  • Un évêque diocésain insatisfait de la position des autels qu’on met entre le prêtre et le peuple

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    Il s'agit de Mgr Pascal N’Koué, évêque de Parakou au Bénin , dans son bulletin diocésain de juillet 2016.  Lu sur le blog « salon beige » :

    mgr-pascal-nkoue-200.jpg"Je tiens à vous rappeler que la célébration "versus orientem" est autorisée par les rubriques du Missel (de Paul VI), qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur" Card. Robert SARAH. Et voilà le vieux débat relancé. Le prêtre à l’autel doit-il faire face au peuple, ou se tourner avec les fidèles vers l’Orient, le Soleil levant ? L’auteur du grand livre "Dieu ou rien" tranche sur le vif : "Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple".

    La première fois où j’ai eu le privilège de concélébrer avec le Pape Jean-Paul II, dans sa chapelle privée au Vatican, l’autel était collé au mur. Nous tous (les célébrants et le peuple) étions tous tournés vers la même direction, vers l’autel pour la célébration du Saint Sacrifice. Quel recueillement ! J’en ai été marqué pour la vie. Depuis ce jour, j’ai toujours été insatisfait de la position des autels qu’on met entre le prêtre et le peuple, où on se fait face à face. On m’avait toujours dit que c’était le Concile Vatican II qui l’avait décrété. Un autre argument qu’on donne souvent c’est que, ce n’est pas poli de célébrer la messe "dos au peuple". Mais là, en 1989, j’étais dans la chapelle du Pape Jean-Paul II, qui lui aussi a participé au Concile. Et le Pape, ce "roc inébranlable", ne pouvait pas cultiver ce qui est indécent et manquer de courtoisie au Peuple de Dieu. Alors que penser ?

    J’en étais là quand un jour, j’ai découvert un livre d’une grande valeur. Voici ce que j’y ai lu : ‘‘Après le Concile (qui lui-même ne mentionne pas de se tourner vers le peuple), on disposa partout de nouveaux autels tant et si bien que l’orientation de la célébration ‘‘versus populum’’ (face au peuple) paraît aujourd’hui la conséquence du renouveau liturgique voulu par le Concile Vatican II’’’. Ceci est un extrait de L’esprit de la liturgie, du Cardinal Joseph Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI. Plus loin, il écrit ceci : ‘‘En revanche, l’orientation commune vers l’est pendant le Canon (ou Prière Eucharistique) demeure essentielle. Il ne s’agit pas d’un élément accidentel de la liturgie. L’important n’est pas de regarder le prêtre mais de tourner un regard commun vers le Seigneur. Il n’est plus question ici de dialogue mais d’une commune adoration’’. Et l’ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi conclut son plaidoyer par cette nuance : "il n’est justement pas question de fuir dans un passé romantique et lointain, mais de redécouvrir l’essence de la liturgie chrétienne".

    Effectivement le Concile Vatican II ne donne aucune directive sur la position du prêtre à l’autel. C’est donc sur la base d’une erreur d’interprétation de la position de la basilique saint Pierre, que des liturgistes, après le Concile, ont exhorté abondamment à l’habitude de célébrer face au peuple : « Pour des motifs purement topographiques, dont nous ne donnerons pas les détails, il se trouve que l’abside de la basilique Saint-Pierre de Rome fait face à l’Ouest. Si le prêtre célébrant en conformité avec la tradition de prière chrétienne voulait faire face à l’est, il devait logiquement se tourner vers le peuple. Sous cette influence, certains architectes reprirent cette disposition dans plusieurs églises, ce qui donna valeur de référence à cet usage. Au XXe siècle, le renouveau liturgique s’empara de ce modèle hypothétique pour élaborer un nouveau concept : la célébration de l’Eucharistie "versus populum" (vers le peuple) ; de ce fait l’autel, selon la "norme" de saint Pierre, devait être exposé de telle sorte que prêtre et peuple se regardent l’un l’autre pour former ensemble le cercle des célébrants. Cela seul, pensa-t-on alors, pouvait correspondre à l’esprit de la liturgie chrétienne et à la consigne de la participation active, et rendre ainsi la célébration liturgique moderne fidèle au prototype de la sainte Cène » (L’esprit de la liturgie p.65). Or, la prière liturgique vers l’Orient tient compte non seulement de la tradition depuis l’origine du christianisme mais aussi du cosmos. Cette position tient compte du passé et nous dispose à marcher vers le règne du monde à venir. [...]

    Un dernier témoignage, et non des moindres, puisqu’il vient de celui à qui le Pape François a confié la liturgie dans l’Eglise, j’ai nommé le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements. Il appelle à une conversion intérieure pour remettre Dieu au centre de la liturgie : « Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion. Le meilleur moyen est certainement de célébrer - prêtres et fidèles - tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient. Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité. Par cette manière de célébrer, nous expérimentons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. » Et le Cardinal de proposer concrètement cette orientation commune « au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique » (Entretien donné à l’hebdomadaire Famille Chrétienne n° 2002, du 28 mai 2016). J’ajouterais aussi pendant la prière universelle.

    Nous avons droit à la vérité. Car très souvent l’ignorance, les idéologies de courte vue, et le manque d’information objective créent et entretiennent un climat de suspicion et même de mépris envers les gestes et les symboles à promouvoir. Et cela est préjudiciable au silence sacré, à la vie intérieure et à l’unité des cœurs. [...]"

    Ref. Un évêque diocésain insatisfait de la position des autels qu’on met entre le prêtre et le peuple

    En soi, absolument rien ne s’oppose à ce qu’un curé ré-oriente la célébration de sa  messe mais c’est la pastorale liturgique dans son ensemble qui devrait être réformée pour que cela porte du fruit. Ceci supposerait un véritable mouvement à entreprendre dans toute l’Eglise latine pour rendre une certaine sacralité à son actuelle liturgie de saveur protestante. On est loin du compte. Malgré des gestes comme celui de Mgr N’Koué ou la bonne volonté de Mgr Sarah, un mur infranchissable entre célébrations « ordinaires » (qui sont encore aujourd’hui l’immense majorité) et célébrations «extraordinaires» (qui demeurent des exceptions, peu accessibles aux fidèles sans culture liturgique adéquate) semble figer une coexistence (pacifique?) excluant toute influence réciproque capable d’induire une réunification du rite romain sur base d’une "réforme de la réforme". Cette division regrettable ne se limite d’ailleurs pas à la liturgie.

    JPSC

  • Les messages du voile islamique

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    Le 12 juin dernier, nous avons relayé sur ce blog une première "Petite Feuille Verte" de l'association "Clarifier" relative au voile islamique; voici la deuxième qui dégage la signification du port du voile.

    PFV 43 : Les messages du voile

     

    Voir aussi ICI le voile islamique

    Au début de ce mois, vous avez reçu une Petite Feuille verte (n° 42) qui expliquait en quoi consistent réellement le voile islamique et ses modalités d’application. Mais il convient également de tirer des enseignements et des conclusions de cette présentation car la tenue portée par un nombre croissant de femmes musulmanes est loin d’être anodine et ne correspond pas à un motif seulement religieux, ce qui a des implications dans la vie sociale.

    Tel est donc l’objet de la présente Petite Feuille verte (n° 43) qu’il faut considérer comme un complément indispensable à la précédente.


    Le port du « voile » et son développement actuel comportent des signes adressés aux musulmans et au reste du monde. Ils invitent également à des réflexions concernant aussi bien le regard que l’islam porte sur l’être humain que sur son projet conquérant.

    Lire la suite

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juillet 2016

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    Respect des peuples indigènes

    Pour que soient respectés les peuples indigènes menacés dans leur identité et leur existence même.

    Mission continentale en Amérique latine

    Pour que l’Église de l’Amérique Latine et des Caraïbes, à travers sa mission continentale, annonce l’Évangile avec un élan et un enthousiasme renouvelés.

  • Dimanche 3 juillet 2016 : le diocèse de Liège accueille des chrétiens syriens

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    3 juillet 2016 : Le diocèse de Liège accueille les Chrétiens Syriens (source)

    Le diocèse de Liège accueille les Chrétiens Syriens ce dimanche 3 juillet 2016 lors de l’eucharistie à 11h30 en l’église Saints Pierre et Paul de Droixhe (rue Ernest Marneffe). Venez nombreux leur manifester votre encouragement. La pastorale des migrants du Vicariat Évangile et Vie a besoin de votre aide !

    Le diocèse de Liège accueille les Chrétiens Syriens

    Nous avons été touchés par le drame que vivent les Syriens et cette guerre qui n’en finit pas.  La situation de nos frères chrétiens ne nous laisse pas insensible.

    Venez nombreux leur manifester votre encouragement.  Si vous le souhaitez, vous pouvez apporter des vivres non périssables (riz, pâtes, boîtes de viande, boites de tomates et de légumes, thon, lait, chocolat,…) ainsi que du shampoing.

    Nous vous remercions de votre soutien.  Nous avons besoin de votre aide !

    Isabelle Cegielka, responsable de la Pastorale des Migrants

    Baudouin Charpentier, Vicaire épiscopal

    Pastorale des Migrants, Isabelle Cegielka, rue des Prémontrés, 40, 

    04 229 79 39 / 0486 14 37 16

  • Banneux, 27 - 31 juillet : 4e Festival Marial des Familles

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    La quatrième édition du Festival Marial des Familles de Banneux vous ouvre ses portes !

    Le Festival Marial des Familles

    5 jours pour vivre sa foi en famille. Des conférences et des ateliers pour approfondir et réfléchir sur des grands sujets qui touchent les familles. Destemps de prière et des temps en couple. Des activités spécifiques par tranche d'âge pour les enfants et pour les ados.

    Du 27 au 31 juillet, soit pendant que se dérouleront en Pologne les Journées Mondiales de la Jeunesse, la Communauté Saint Jean organisera un Festival des Familles à Banneux Notre-Dame.

    Des activités seront prévues pour tous les âges et je pense que c'est une belle occasion de vivre un moment de communion avec les adolescents et jeunes qui seront partis aux JMJ.

    Ils accueilleront les reliques de Saint Louis et Zélie Martin, parents de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

    Renseignements sur le site internet

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    Inscriptions

    Dates : du mercredi 27 au dimanche 31 juillet 2016.

    Thème : La famille, « Ile de miséricorde » (Pape François).